Daily Archives: 18/05/2018
Mariem Mint Cheikh toujours détenue par la police
Interpellée jeudi (17 mai), à son domicile, Mme Mariem Mint Cheikh, une des figures de proue de IRA- Mauritanie est toujours détenue au commissariat 3 de Riyad. Son arrestation reste entourée de mystère et serait prélude à une grosse manœuvre du pouvoir à l’encontre du mouvement abolitionniste.
Certaines sources ont lié l’arrestation de Mariem, à la diffusion d’une vidéo dans les réseaux sociaux. Dans cette production datant de 2015, Mariem avait décoché des flèches empoisonnées à l’encontre du régime d’Ould Abdel Aziz l’accusant de pratiques douteuses.
Le timing de cette interpellation corrobore les interrogations soulevées par les militants abolitionniste.
Tout compte fait, cette arrestation intervient cinq jours après le retour au pays après un long périple international de Biram Dah ABeïd. Le leader abolitionniste avait été l’objet d’un accueil populaire dés sa sortie de l’aéroport international de Nouakchott.
Pour rappel, Mariem a été par le passé arrêtée et condamnée pour son militantisme au sein de IRA.
le calame
Mauritanie : plus de soutien de l’état pour les partis ayant obtenu moins de 1% aux élections
https://www.saharamedias.net/fr/wp-content/uploads/2018/05/partis-500×271.jpg 500w” sizes=”(max-width: 747px) 100vw, 747px”>Le gouvernement mauritanien, dans sa réunion du jeudi, a décidé certaines modifications de l’article 20 relatif au financement des partis politiques.
Les modifications portent sur les paragraphes 01, 05 et 06.
Dans son point de presse jeudi, à l’issue de la réunion du gouvernement, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Ahmedou O. Abdalla, a rappelé qu’en 2012 40% des financements destinés par l’état aux partis politiques revenaient aux partis ayant obtenu de 1 à 60% de voix lors des élections et les 60% restants répartis entre tous les partis ayant participé aux élections y compris ceux qui ont obtenu moins de 1%.
Les nouvelles modifications prévoient désormais la répartition de 40% des montants offerts par l’état équitablement entre les partis ayant obtenu 1 à 60% de voix et les 60% restants répartis entre les mêmes formations politiques, mais en fonction des pourcentages de voix obtenus.
Les nouvelles dispositions excluent donc désormais tout parti qui n’arrive pas à obtenir 1% de voix lors des élections.
Le ministre a par ailleurs déclaré que tout parti qui ne participerait pas à deux élections municipales successives se verrait dissous par la force de la loi.
saharmedias