Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2017

Atar : arrivée du premier groupe de touristes

Atar : arrivée du premier groupe de touristesUn premier groupe de touristes est arrivé dimanche dans la ville d’Atar.

Il s’agit du premier vol depuis que la zone avait été inscrite sur la zone rouge par les autorités européennes.

Ce groupe, composé de 147 touristes en provenance de Paris a été accueilli à l’aéroport de la ville d’Atar par les responsables de l’office mauritanien du tourisme.

Selon ces derniers, ce premier vol marque le début d’une série d’autres vols désormais hebdomadaires entre la ville d’Atar et la capitale française.

Le flux des touristes européen vers le nord de la Mauritanie s’est arrêté quand la zone avait été classée « zone rouge » après l’assassinat de touristes français près de la ville d’Aleg.

Le secteur touristique, dans le nord du pays, avait longtemps souffert, économiquement, depuis que les agences de voyage ont suspendu leurs vols en provenance de l’Europe.

saharamedias

Enrôlement discriminatoire : la Mauritanie se propose d’organiser un atelier de renforcement de capacités en 2018

La Mauritanie a proposé d’organiser en 2018 un atelier sur le  « Renforcement des capacités en matière d’état civil et Statistiques démographiques ». Cette proposition a été inscrite samedi 9 décembre parmi les recommandations issues de la quatrième conférence des ministres africains en charge de l’état civil tenue dans la capitale mauritanienne du 4 au 8 décembre et ayant regroupé des représentants de 52 pays et plusieurs partenaires.

La Mauritanie a ainsi sollicité la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque Africaine de Développement pour qu’elles  se disposent à coopérer avec elle en vue de la tenue de cet atelier  visant à  « soutenir les États membres pour une évaluation complète du système d’enrôlement et du rôle des ministres africains de la santé dans l’enregistrement des naissances et des décès. » Selon le compte rendu publié samedi sur le site de l’Agence Mauritanienne d’Informations, les participants ont consigné dans la déclaration dite de Nouakchott un appel à «tous les partenaires africains pour soutenir les capacités institutionnelles de tous les acteurs africains responsables de l’enregistrement civil et des statistiques démographiques. »

Les États membres de l’UA se sont engagés en outre,  «  à traiter les questions d’enregistrement civil ainsi que les statistiques de l’état civil avec  une attention particulière aux dividendes démographiques ainsi qu’aux mouvements des populations aux fins de permettre l’exploitation de tout le potentiel de développement du continent. »
Ahmedou Ould-Abdallah, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, a déclaré que les recommandations contenues dans la Déclaration de Nouakchott jettent les bases d’une société africaine consciente de l’importance d’accélérer et d’améliorer l’enregistrement des faits et leur utilisation dans les statistiques de l’état civil. « La participation des ministres en charge de l’état civil et de leurs homologues dans 52 pays sur 55 est une source d’enrichissement et de diversité pour cette conférence. » A-t-il souligné par ailleurs.

Victor Harrison, Commissaire aux affaires économiques de l’UA, qualifiera de « succès pionniers et de modèles pour les pays du continent» l’expérience de la Mauritanie dans le domaine de l’état civil.
La rencontre de Nouakchott s’est conclue par la remise à la Mauritanie de la présidence pour deux ans de la Conférence des ministres africains en charge de l’état civil.  Cette Conférence était organisée par la Mauritanie  et l’Union Africaine, en coopération avec la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque Africaine de Développement, sous le thème “Accélérer la coordination pour faciliter les événements de l’état civil et les statistiques qui en découlent afin d’asseoir et de suivre le développement sur le continent africain.”

On se rappelle, encore aujourd’hui les opérations d’enrôlement des Mauritaniens d’Europe et particulièrement en France, qui ont démarré le 25 février 2013, suscitant une vague de protestations de nos ressortissants, qui considèrent que les conditions exigées pour les ressortissants établis en France (la carte de séjour) sont inéquitables et même dangereuses. 
Cette opération qui revêt un caractère discriminatoire est d’autant plus regrettable qu’elle rappelle les dérives, déjà observées à l’intérieur du pays vis-à-vis d’une bonne frange de la communauté mauritanienne. 
Face à cette manière peu orthodoxe, toujours du deux poids, deux mesures, à l’intérieur comme à l’extérieur, il est impérieux de rappeler aux autorités en charge de ces opérations la nécessité d’assurer l’équité entre tous les citoyens et d’éviter de nuire à l’image du pays, déjà suffisamment malmenée par les errements des régimes passés.

senalioune.com

Jemil Mansour: Pas d’ambition pour Tawassoul aux élections (2019)

altLe président sortant , du Parti du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement, « Tawassoul »,   Mohamed Jemil Ould Mansour, a déclaré que le parti « n’a aucune ambition en ce qui concerne la candidature aux élections de 2019. »

« La démocratie exige aujourd’hui une rotation sérieuse à la téte du  pouvoir  dans ce pays, ce qui suppose qu’il faut présenter  un candidat de consensus, qui représenterait  tout le monde », a déclaré Ould Mansour, faisant allusion  à la possibilité d’un candidat unique pour l’opposition.

« La politique du régime actuel et son mode de gérer le pays, exigent de Tawassoul de rester dans l’opposition, tout en restant ouvert  à tout dialogue national , en tant que parti politique au sein de l’opposition démocratique », a déclaré Ould Mansour.

Ould Mansour a déclaré que les priorités du parti dans la prochaine phase est de rechercher le plus grand nombre d’adhérents et de travailler  à élargir  l’audience et la présence du parti  sur une plus grande échelle.

Il a reconnu l’existence de contradictions et différends au sein de son parti : « Il est vrai qu’il y a eu  par le passé des  différences d’opinion et de points de vue au sein du parti mais l’unité de ses membres est sauvegardée par la démocratie interne ,  les statuts et  règlement intérieur du parti » .

Ould Mansour a déclaré que « Tawassoul  » a les garanties nécessaires, afin de rester un parti de centre , ouvert et démocratique.

Source : http://atlasinfo.info/node/11963

Traduit par Adrar.info

Attention! Monsieur le président par Mohamed Hanefi

Attention! Monsieur le président par Mohamed HanefiMohamed Hanefi « Attention » est , dans l’espoir d’attirer votre attention, monsieur le président. Je viens de lire, sur le Site Cridem un article, du manifeste harratine, sur le drame de Diawlé. Un court paragraphe d’une longue histoire que je récite par cœur.

Beaucoup d’amis, acteurs internationaux d’aide et de droit de l’Homme, pourront vous témoigner de ce que je vais vous dire. D’ailleurs, je n’aborderai que le sujet actuel. Je me présente: Mohamed Hanefi, fils des deux ailes de la Mauritanie, la noire et la blanche.

En 1984, j’avais visité feu ma mère aux abords de la Chamama. Et avec l’aide de quelques amis, j’avais entrepris, devant la misère absolue des villageois, une aide modeste pour ces localités. Dans l’une des partie, les plus démunies et les plus marginalisées de ce pays.

Les habitants de Diawlé, à 22 kilomètres de Bezoul 1, où je résidais, venaient à pieds ou à dos d’ânes, pour quelques menues aides que nous octroyons aux villageois : La fête annuelle de la circoncision collective des enfants en bas âge, quelques moustiquaires, quelques dons alimentaires, très négligeables, mais qui soulageaient.

La récitation du coran dans une mahadra, que nous avions installée dans une mosquée, que nous avions difficilement construite. Les services d’un infirmier d’état : Bouna Gueye, que j’avais pris pour un semblant de dispensaire de deux pièces que j’avais construit et qui ne fut jamais reconnu par les autorités de la santé. Bien que les premières personnes invitées étaient le chef d’arrondissement de Lexeiba 2 et son maire.

Je n’oublierai jamais monsieur le président les femmes qui venaient de si loin, sur des charrettes, tirée par un âne, pour accoucher. Vous avez été père, Dieu protège vos enfants et vous comprenez. Tout allait assez bien, dans le contentement et la satisfaction de la prescription de Dieu.

Quand cette course vers l’acquisition de « légalisation » des terres de pauvres a commencé. Un jour, que ma voiture 4×4, voulant braver la grande dune de « Elb-EJbey », qui surplombe Diawlé, a coulé ses bielles. Je fus contrains de rester quelques jour dans cette localité. Le temps de réparations.

C’est ainsi que j’ai connu le sieur Wahaja, qui se présentait comme étant « parent », blanc de ces âmes noircies par le dur labeur d’une terre chiche, et qui l’adoraient ou presque. Je connus aussi la nature d’un environnement ingrat, qui ne donnait ses fruits que par le bras de femmes, décharnées, demusclées, dénervées par des efforts, qui s’apparentent aux travaux forcés et qui sont très au dessus du labeur, qu’une femme pouvait accomplir.

Les jeunes étant partis à Nouakchott, Nouadhibou ou Zouerate, pour pouvoir envoyer les quelques kilos de poisson séché « Guedj », les quelques kilos de haricots, ou quelques habits pendant les fêtes, seuls quelque hommes agés etaient sur place.

Je me rappelle d’un homme du village, Ahmed Ramdane, qui m’avait presque obligé de céder ma pelle américaine pliable, et que j’avais rapportée du Koweït au frère du « parent » précieux. Une pelle que je chérissais. Ahmed Ramdane est mort et le « parent » a extorqué sa reconnaissance enfouie dans les tréfonds du cœur.

Jamais l’esprit d’une âme noble, n’aurait pensé à dépouiller cette misérable population. Les années suivantes, monsieur le président, j’ai assisté à ce qui ressemble au cauchemar: le sieur Wajaha, qui revendique la terre de ses « parents », et qui cherche par tous les appuis, de les en déposséder.

Cette fièvre, d’ailleurs était devenue collective. Beaucoup de « parents », usaient et abusaient de l’autorité tribale, locale et nationale, pour sortir des pauvres ( dont vous avez clamé être le président), du seul morceau de terre, qu’ils grattent depuis des centenaires, non seulement pour survivre, mais en plus, pour faire vivre, ces « parents », dont la présence s’est fait de plus en plus sentir, au point de menacer des centaines de foyers et alimenter le foyer de la division, qui lui-même, est saturé à outrance.

Monsieur le président. On ne commence pas l’édification d’un immeuble, commençant par les soixante douzième étages. Les harratins, ainsi que les negro-mauritaniens de Nouakchott, de la transaction politique, de la « diaspora » des votes sonores, des « soutiens » inconditionnels, des tajines à 10 heures, ne sont pas l’émancipation que vous croyez. Vous perdez le temps précieux, qui vous imparti, pour vous acquittez de votre devoir envers Celui qui vous a placé là.

Vous ne savez même pas en quel jour en quelle heure, ou en quel jour, Il va vous rappeler, pour rendre compte. Indépendamment du facteur économique, vous avez le pouvoir de régler ces griefs en un tournemain.

Je ne suis pas de ceux qui ne voient en vous que le mal. Mais si j’étais à votre place (et avec tout le respect que je vous dois, je ne le souhaite jamais), j’aurais réglé tous les conflits ethniques, féodaux, de l’injustice, de la tyrannie charlatanesque, de l’oppression de l’arrogance, en un jour.

Je le sais : Vous avez la force armée, la police, la politique, le renseignement et même la religion, et d’autres moyens encore que Dieu vous a confiés pour un temps et que vous pouviez utiliser pour qu’un mauritanien ou une mauritanienne, même faible ou méprisé, ne verse pas de larmes au milieu de la nuit, sous votre responsabilité.

D’après mes constats, très approximatifs, ces gens là semblent, ni sentir, ni profiter de vos efforts (certes louables). Ils ne sont même pas protégés, par l’autorité, que vous gaspillez à poursuivre les manifestants désœuvrés de Nouakchott.

Vous semblez tourné vers un progrès, certes nécessaire en son temps, mais qui représente une dose supérieure à la réalité du peuple, que vous voulez émanciper, monsieur le président. L’histoire vous le dira.

Ces pauvres ont Dieu. Il est là. Et j’ai personnellement plus peur, pour ceux qui Le défient avec une telle effronterie, que ceux qui en subissent les sévices. Désolé de vous le rappeler, encore une fois, tant que vous occupez le fauteuil présidentiel, vous êtes le premier responsable de toute exaction, toute injustice et tout tort, commis sur ce territoire. Vous avez décidé, œuvré et accepté cette responsabilité. Et vous en répondrez devant Allah.

Les habitants de Diawlé, peuvent être dépossédés de leurs terres. Ils viendront errer aux abords de grandes villes, ou grossir le cortège des mendiants de Nouakchott. La Mauritanie, par toute sa grandeur, la lourdeur de son arsenal étatique, tribal, féodal, aura écrasé, ceux qui étaient déjà écrasés par l’injustice de la vie. Elle n’aura écrasé que de la farine. Et là s’arrête le pronostic en notre portée. La frontière de notre calcul.

Puis s’ouvriront les rideaux de Dieu. De quel coté?, sur quelle scène?, par quel force?, avec quels soldats?

Lui, Seul le sait.

Car si l’attention du président des pauvres, peut se distraire par les fastes de la vie, L’œil du Tout puissant ne dort jamais. Je vous souhaite bonne année, bonne santé et beaucoup de fermeté dans la justice et la lumière de la sagesse.

Mohamed Hanefi. Koweït.

 Cridem

Après cinq ans d’absence, la Mauritanie nomme un nouvel ambassadeur au Maroc

Après cinq ans dDonnant-donnant, c’est ce qui résumerait tout simplement la décision de Nouakchott selon certains analystes. Après la nomination très attendue cet été du nouvel ambassadeur du Maroc à Nouakchott, après le décès du précédent très critiqué par les Mauritaniens, la Mauritanie ne pouvait que rendre la pareille et renvoyer un ambassadeur à Rabat.
 
Mais cette nomination n’est manifestement pas qu’une simple réponse mécanique. Elle reflète aussi une volonté de tourner la page de la part de Nouakchott puisque la Mauritanie a en effet choisi l’homme qu’il faut pour plaire à Rabat  : Mohamed Lemine Ould Aboye qui appartient à une famille historiquement très influente dans les deux pays, et au Sahara occidental.
 
Autre hypothèse pour expliquer ce réchauffement avec le Maroc, la fin annoncée du mandat de Mohamed Ould Abdel Aziz dans deux ans à qui l’opposition prête une volonté de rester au pouvoir. Certains estiment que dans cette période d’incertitude, le chef de l’Etat a besoin de soigner ses relations avec ses voisins.
 
Y a-t-il pu y avoir dans la balance aussi des garanties de Rabat qui accueille sur son sol des opposants mauritaniens ? Peut-être, mais l’on en a aucune certitude et on sait que certains ennemis jurés du chef de l’Etat ont aujourd’hui encore leur famille au Maroc et qu’ils n’ont eux-mêmes pas été déclarées jusque-là persona non grata dans le royaume.

 

rapideinfo