Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 04/12/2017

Mauritanie: libération des 5 proches des militaires exécutés en 1990

Mauritanie: libération des 5 proches des militaires exécutés en 1990En Mauritanie, trois femmes veuves et deux orphelins, membres de l’Organisation de veuves et orphelins de militaires négro-mauritaniens, ont été relâchés, ce dimanche matin 3 décembre, à Kaédi, dans le sud du pays, après avoir passé cinq jours en détention.

Tous les cinq avaient été arrêtés mardi 28 novembre, alors qu’ils brandissaient des banderoles et des tracts, au passage du cortège du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Les proches des militaires négro-mauritaniens, exécutés entre 1989 et 1991, réclament toujours justice. Ils demandent des enquêtes et des poursuites contre les responsables de ces exécutions.

Les cinq militants ont été arrêtés, subi un interrogatoire au commissariat de police puis remis en liberté, mais sans aucune explication. Joint par RFI, Sarr Mamadou, président exécutif du Forum national des organisations de droits humains (FONADH) en Mauritanie, précise que la police leur a annoncé « samedi, à minuit » qu’ils étaient libres.

Comme il faisait nuit, « c’est seulement à partir de 7 heures du matin, dimanche, qu’ils ont quitté le commissariat », a-t-il ajouté. Ils ont été libérés sans aucune explication.

« Nous attendons leur retour pour qu’ensemble nous puissions voir ce qu’il faut faire et quelle démarche entreprendre. En tout cas, nous saisissons nos avocats pour voir quels sont les conseils que nous pouvons leur suggérer. On n’arrête pas les gens comme ça et puis à minuit, on vous dit que vous êtes libre comme si de rien n’était. Nous pensons que ce n’est pas juste », a dénoncé Sarr Mamadou, président exécutif du FONADH en Mauritanie.

Accusés de tentative de coup d’Etat sous le président Maaouiya Ould Taya (1984-2005), 28 militaires négro-africains avaient été exécutés par pendaison le 28 novembre 1990, jour du trentième anniversaire de l’indépendance, lors d’une période de fortes violences communautaires.

En vertu d’une loi d’amnistie de 1993, les responsables de ces exécutions n’ont pas été jugés.

RFI

Esclavage : Le président Mohamed Abdel Aziz charge Biram Dah Abeid

Esclavage : Le président Mohamed Abdel Aziz charge Biram Dah AbeidInterpellé par un journaliste en marge du festival des villes anciennes, sur la question de l’esclavage, le président Mohamed Ould Abdel Aziz ne s’est pas fait prier pour se lancer une série d’attaques contre le leader d’IRA Mauritanie, Biram Dah Abeid.

Après avoir rappelé qu’en Mauritanie, il n’existe plus de cas d’esclavage mais juste des séquelles qu’il faut combattre. Le président de la république MOAA entamera sa réponse par une question rhétorique, sur la recrudescence de la question de l’esclavage ses dernières années sur la scène nationale et internationale.

Il soutiendra devant un parterre de journalistes que la recrudescence de cette question est lié aux agissements de quelques individus qui ont perdu des privilèges à la suite de la chute du régime de Ould Taya. 

En l’occurrence le président MOAA accuse le fervent défenseur de la cause Haratine et de la lutte contre l’esclavage, Biram Dah Abeid d’avoir bénéficié des largesses de ce pouvoir en cumulant trois salaires en tant greffier au tribunal, attaché au cabinet du premier ministre, et conseiller du président du CNDH. 

Il soutient que ce n’est qu’à la suite d’une enquête administrative que cette pratique interdite par les textes en vigueur a été découverte. C’est ainsi que les services de l’État y ont mis fin. 

Et le président de renchérir, en se demandant, où étaient ces gens – Biram Dah Abeid et ses partisans- durant la gouvernance de l’ancien président Ould Taya? Pourquoi tant de silence hier et autant d’agitations aujourd’hui? Et au président MOAA de soutenir que ses agissements sont liés à la perte d’une position confortable dans le système d’antan. 

Rebondissant sur la réponse, le journaliste de Kassataya l’interrogera sur  l’intérêt  de renforcer la loi relative à la lutte contre l’esclavage (criminalisation en 2007) s’il n’existe plus d’esclavage en Mauritanie?  

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz répondra que  «  le fait de renforcer des lois permet de juguler les insuffisances antérieures, comme cela se fait en matière de délinquance ou de fraude fiscale… » 

Cette sortie du président Mohamed Ould Abdel Aziz au lendemain de réformes constitutionnelles controversées risque d’accentuer un peu l’écart entre le pouvoir et l’opposition.  

Cheikh Tijane Gueye

 

 Kaasataya

Union des savants musulmans: Nous ne nous soumettons pas aux voeux des dirigeants et ne sommes pas les savants du Sultan

altLe secrétaire général de la Fédération mondiale des érudits musulmans, le Dr Ali Al-Qarra Daghi, a déclaré que l’Union des Oulémas musulmans  n’est pas soumise aux souhaits et dicktats des dirigeant politques de quelque pays que ce soit.

Il a ajouté que l’Union s’emploie à diffuser les bases de la liberté, de la justice et de la paix dans un monde  plein de problèmes et parsemé de crises.

Le secrtaire géneral a fait cette déclaration, lors d’une conférence de presse tenue par l’Union des Oulémas à l’hôtel Golden Tulip à Doha, au Qatar.

Al-Qarra Daghi a souligné que l’union est née au sein de la Oumma (nation ) islamique, qui a suffisamment souffert des courants extrémistes, qui tentent de détourner l’islam de sa mission fondamentale ,  comme religion de la paix. .

Lire le communiqué de l’Union : http://elhadeth.mr/node/6787

Traduction : Adrar.Info