Daily Archives: 21/12/2017
Jérusalem: Trump met en garde les pays tentés par un vote à l’ONU
Romandie News – Le président des Etats-Unis Donald Trump a lancé mercredi une sévère mise en garde aux pays tentés de voter jeudi à l’ONU une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël, menaçant de couper des financements américains.
“Nous prenons note de ces votes”, a-t-il lancé à la Maison Blanche, dénonçant “tous ces pays qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous au Conseil de sécurité”.
Dans cette dernière enceinte, Washington avait mis lundi son veto à la condamnation de la décision de Donald Trump du 6 décembre qui a provoqué colère et manifestations dans le monde musulman. Ce qui n’avait pas empêché les Etats-Unis de subir un échec diplomatique retentissant avec l’approbation du texte par ses quatorze partenaires, dont ses alliés européens.
Un nouveau vote est prévu jeudi à partir de 15H00 GMT à l’Assemblée générale, qui compte 193 pays membres. Les résolutions n’y ont cependant pas de valeur contraignante et il n’y a pas de droit de veto.
Plusieurs ambassadeurs interrogés par l’AFP tablent sur un score oscillant entre 165 et 190 votes pour. “Si c’est 130, ce serait mauvais”, précise l’un d’eux sous couvert d’anonymat.
Lundi, l’ambassadrice américaine Nikki Haley qui n’avait guère fait de lobbying auprès de ses partenaires pour qu’ils s’abstiennent avait montré un visage menaçant. Ce vote “est une insulte que nous n’oublierons pas”, avait lancé le regard noir celle qui a rang de ministre dans l’administration américaine.
Mardi, elle a été encore plus loin à propos du vote attendu à l’Assemblée générale des Nations unies: tweet, email, lettre…
“Le président (Donald Trump) observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous”, a écrit la diplomate par lettre ou email aux membres de l’ONU. Et “nous prendrons note de chacun des votes sur cette question”.
Un tweet rageur de Nikky Haley était posté dans le même temps. “A l’ONU, on nous demande toujours d’en faire plus et de donner plus” et “nous ne nous attendons pas à ce que ceux que nous avons aidés nous ciblent”. Jeudi, “les Etats-Unis noteront les noms”.
– Sidération –
Ces saillies, reprises mercredi par Donald Trump, ont sidéré nombre de diplomates onusiens.
“Ce n’est pas comme ça que ça marche, on vote sur des principes”, confie à l’AFP un ambassadeur asiatique sous couvert d’anonymat. “On ne peut pas voter A pendant des années et voter soudainement B”, renchérit un homologue d’Amérique latine.
Avec ces pressions, “les Etats-Unis peuvent avoir une dizaine d’abstentions de pays qui pourraient aussi choisir de ne pas aller voter”, estime un troisième ambassadeur, cette fois d’Europe.
Mercredi, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, qui sera présent à l’ONU pour le vote, a vivement dénoncé les “menaces” et “intimidations” de Washington.
Son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, s’est aussi insurgé. “Le monde a changé. La logique du +Je suis fort, donc j’ai raison+ a changé. Désormais, le monde se soulève contre l’injustice. Désormais, aucune nation qui a de l’honneur, aucun Etat qui se respecte ne courbe l’échine face à ce genre de pressions”, a déclaré le ministre turc dont le pays est allié des Etats-Unis à l’Otan.
La résolution à l’Assemblée générale, proposée par le Yémen et la Turquie, souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem “n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée”. Le texte rappelle toutes les résolutions adoptées par l’ONU ayant trait à la colonisation de territoires palestiniens et soulignant que Jérusalem doit faire partie d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.
Avec deux votes successifs au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, les Palestiniens tentent de peser dans un futur plan de paix même si le crédit des Etats-Unis comme médiateur est sérieusement écorné, indique un diplomate.
Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale “indivisible”. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.
(©AFP / 20 décembre 2017 19h01)
cridem
six militants de la société civile devant la justice
En Mauritanie, six personnes seront jugées ce jeudi 21 décembre à Nouakchott pour « trouble à l’ordre public et rébellion contre l’autorité de l’Etat ». Il s’agit de jeunes militants d’organisations de la société civile comme Touche pas à ma Constitution ou Touche pas à ma nationalité. Ils ont été arrêtés samedi lors d’une manifestation de l’opposition alors qu’ils brandissaient l’ancien drapeau mauritanien. La bannière nationale et l’hymne ont été changés en août dernier.
Après avoir passé quatre jours en garde à vue, les six militants arrêtés ont finalement été déférés devant le parquet mardi matin. Après examen du dossier, le procureur a demandé un complément d’enquête. Et ce n’est que l’après-midi que le parquet a finalement prononcé les chefs d’accusation retenus à l’encontre des six prévenus : trouble à l’ordre public et rébellion contre l’autorité de l’Etat. Les militants auraient commis des violences à l’encontre des forces de l’ordre durant la manifestation.
Une requalification des faits purement politique selon Alassane Dia, président de Touche pas à ma nationalité. « Arborer l’ancien drapeau n’est pas un délit dans la loi mauritanienne, ils ont donc inventé des violences », a-t-il déclaré.
« Le fait de requalifier les choses montre que ce n’est pas les faits en eux-mêmes qu’on juge ; on juge simplement les gens pour leur appartenance à des mouvements de la société civile », estime-t-il.
L’audience des six militants doit avoir lieu ce jeudi. Une procédure express qui fait craindre à la société civile un jugement « pour l’exemple ». « On redoute des années de prison pour dissuader le reste de la société civile d’exprimer ce qu’elle pense », a ajouté Alassane Dia.
Joint par téléphone, le parquet n’a pas souhaité commenter. Une conférence de presse devrait être tenue sur cette affaire, mais aucune autre précision n’a été donnée.
Source : http://www.rfi.fr/afrique
URGENT – L’ambassadrice Mariem Mint Aouva démise de son poste dans des circonstances mystérieuses
L’ambassadrice Mariem Mint Aouva a été démise de ses fonctions d’ambassadrice de notre pays à Rome et convoquée de toute urgence à la capitale, Nouakchott, dans des circonstances mystérieuses.
Une source bien informée au ministère des Affaires étrangères a révélé que la raison du licenciement brusque de l’ambassadrice Mint Aouva est due à un profond désaccord entre elle et la Première dame Tekber Mint Ennour.
Le conflit entre les deux dames serait l’oeuvre de la « jeteuse de cauris « (Guezzana) Vala Mint Aheimed , qui a isolé l’ambassadrice Mint Aouva pour la remplacer par son frère Hamed Ould Aheimed, qui était chargé d’affaires à Rabat,
Il a été nommé aujourd’hui comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de notre pays à Rome, en remplacement de l’ambassadrice Mint Aouva, qui a perdu son poste, en raison de son insoumission à la première dame Mint Ennour.
Enfin, nous notons que le frère de la Guezzana du palais, Hamed Ould Aheimed, est analphabete . Il ne sait ni écrire ni lire.
Source :http://essabq.info/node/6295
Traduit par Adrar.Info