Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/12/2017

Des indemnisations “bis” pour solder le passif humanitaire

Des indemnisations L’annonce par le gouvernement de solder le passif humanitaire par des réparations matérielles supplémentaires : c’ est la démarche en cours que le président Mohamed Ould Abdel Aziz veut mettre en œuvre en vue d’achever son projet de règlement définitif du dossier des victimes des crimes commis par le régime de Taya entre 1986, 1989 et 1991.

Sans avancer des dates précises, ni livrer la composition des commissions chargées de piloter cette phase bis, moins encore la démarche à mettre en œuvre, le ministre de la défense à qui échoit cette mission s’est contenté pour le moment de l’information brute non suivie du moindre détail.

Les propos du ministre ayant provoqué un simple effet d’annonce ont entretenu le flou dans les milieux des organisations réclamant un règlement judiciaire de cette question. Là où le président ne veut pas s’aventurer au risque de s’exposer à la colère des bourreaux amnistiés par une loi scélérate votée par le parlement de Ould Taya.

Ould Abdel AZIZ n’a –t-il plus que cette recette pécuniaire pour mettre la dernière main sur ce dossier en tournant après, le dos aux voix qui veulent que justice soit observée pour panser les plaies.

Après la prière de l’absent organisée en 2009 dans la capitale du Gorgol et l’accord signé entre le gouvernement et les représentants des familles des victimes via une commission mise en place pour recenser et indemniser les ayants droits, le présidant semble poursuivre les promesses du discours de Kaedi qui s’est résumé à la reconnaissance implicite des faits sans situer la moindre responsabilité ni présenter des excuses de la part de l’État. En effet, Mohamed Ould Abdel Aziz en esquivant la dimension judiciaire de ce dossier évite d’assumer un héritage aussi encombrant que son ancien patron Taya a laissé à tout celui qui aura le courage historique de le résoudre.

On se rappelle, durant la transition démocratique de 2005 dirigée par feu Ely Ould Mohamed Vall, le passif humanitaire ne figurait pas dans l’agenda du chef de la junte ayant déposé Taya. D’ailleurs les défenseurs du règlement du passif humanitaire avaient été déçus par la réponse du Colonel Ely sur cette question. Si Ould Abdel Aziz n’a pour toute solution au règlement que l’argent, son chemin et celui des organisations exigeant la justice et le devoir de mémoire ont encore de longs jours pour se rencontrer.

Les nouvelles indemnisations comme les premières accordées aux ayants droits ne donnent aucune garantie de défense aux criminels que L’État n’a pas autorité religieuse ou morale à pardonner. Le principe de l’imprescriptibilité de la justice fait que si les juridictions nationales ne sévissent pas contre les coupables, des saisines auprès de tribunaux internationaux pourraient être un recours. La démarche du président Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas la solution au règlement mais juste un geste d’apaisement politique.

Face à ce dossier grave, il ne se résoudra pas à ouvrir la boite à pandore tant qu’il traitera avec des organisations à qui sont confiées les mallettes des indemnisations. Le président doit mettre en œuvre des mécanismes beaucoup plus adaptés pour que dimension sociale et morale prédomine sur les pressions politiques.

 

le renovateur

Mauritanie: Samba Thiam pour une commission “Vérité-Réconciliation”

Mauritanie: Samba Thiam pour une commission Le360 Samba Thiam, leader des Forces progressistes pour le changement (FPC) (ex Forces de libération africaines de Mauritanie -FLAM), plaide en faveur de la création d’une commission “Vérité-Réconciliation” pour exorciser les démons du passif humanitaire.

Relancé le 28 novembre dernier, après l’arrestation des membres des familles des militaires pendus en 1990, le règlement de l’épineuse question du passif humanitaire des années de braise accapare de nouveau le débat.

Après la sortie du ministre de la Défense, Diallo Mamadou Bathia, certainement téléguidée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, de plus en plus de Mauritaniens semblent comprendre la nécessité de régler une fois pour toutes cette question qui empoisonne les relations communautaires en Mauritanie.

Le ministre aurait été chargé par le président de trouver un règlement définitif à cette question, selon plusieurs sources dignes de foi à Nouakchott. Ce qui explique le titre du document que le leader des FPC, Samba Thiam, a diffusé mardi: «Et si le président Mohamed Ould Abdel Aziz était en train de poser de petits pas vers l’unité et la réconciliation nationale». Il y propose «une Commission Vérité-Réconciliation» pour régler la question, à l’instar de l’Afrique du Sud ou du Maroc.

Cette institution serait «une structure civile, indépendante dotée de pouvoirs autonomes réels, qui aurait pour mission d’établir une liste exhaustive des violations de droits humains commises entre 1986 et 1991, enquêter en profondeur, entendre les victimes, interroger les présumés auteurs et accorder peut-être au besoin, à l’issue des investigations, en fonction des cas, une amnistie pour ceux qui se repentiraient, mais appliquer la justice pénale dans les cas contraires».

Selon Thiam, le passif humanitaire engloberait les cas de tous ceux qui ont fait l’objet de poursuites et de condamnations depuis la publication «du manifeste du négro africain opprimé» et les officiers noirs auteurs du complot de 1987.

Le passif humanitaire concerne également les déportations et diverses autres exactions commises à partir de 1989, les militaires victimes d’exécutions extrajudiciaires de septembre 1990 à février 1991, parmi lesquels les 28 pendus de la nuit du 27 au 28 novembre 1990 dans la garnison d’Inal.

Sauf que pour le moment, le gouvernement semble privilégier la solution de l’indemnisation des victimes. Pour Samba Thiam, il faut aller plus loin en tenant compte du fait que «le passif humanitaire est la conséquence de politiques désastreuses et funestes, à caractère ethnique, chauvin et raciste».

Il accuse les différents régimes qui se sont succédés d’avoir occulté la dimension de la double appartenance de la Mauritanie à l’Afrique de l’Ouest et à l’espace arabe, au profit «d’une arabité exclusive» et prône la révision de cette orientation pour restaurer l’unité et la cohésion nationale.

Ces crimes, susceptibles de tomber sous le coup de la loi pénale internationale, ont été perpétrés sous le règne du président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Les victimes militaires ont été en partie indemnisées au début de l’ère Mohamed Ould Abdel Aziz.

Toutefois, cette opération d’indemnisation a touché toutes les composantes de l’armée. D’où cette remarque d’un militant des droits humains déplorant le fait que «de graves crimes commis contre des officiers et des soldats négros africains aient été dilués dans les problèmes généraux de la gestion de la carrière des militaires».

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya 

 

http://afrique.le360.ma/

Nasséristes arabes Mauritaniens : Nous appelons à des sanctions économiques contre les Américains

altLes nasséristes  arabes Mauritaniens  appelent les pays arabes et islamiques ayant des relations diplomatiques avec l’entité sioniste à entamer la rupture de ces relations en réponse à la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël, demanadant à ces états d’imposer  de sanctions économiques aux Etats-Unis.

« Les Etats-Unis ne comprennent rien d’autre que le langage des intérêts, de sorte que les masses arabes sont appelées à leur imposer des sanctions économiques en boycottant leurs produits » ont declaré lesnasséristes dans un communiqué à la presse.

Le Nasseristes ont  annoncé le lancement d’ une série d’activités en soutien à Jérusalem qui débuteront vendredi à partir de l’ancienne maison des jeunes, appelant les partis politiques et les organisations de la société civile à assister au symposium d’ouverture de ces activités .

Source : http://alakhbar.info/?q=node/7933

Traduit par Adrar Info