Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2017

Les arabes disposés à une réconciliation historique avec Israël

Les arabes disposés à une réconciliation historique avec IsraëlLes dirigeants arabes, réunis mercredi à Amman, dans le 28ème sommet de leur organisation, se sont déclarés disposés à conclure une réconciliation historique avec Israël en contrepartie de l’évacuation par celle-ci des territoires arabes occupés en 1967.

Le communiqué final de la conférence appelle les pays à ne pas transférer leurs ambassades à Al Qods et sont convenus de relancer les négociations de paix entre palestiniens et israéliens partant du principe de deux états et de l’initiative de paix arabe.

Les interventions iraniennes et les crises syrienne, yéménite, libyenne et palestinienne ont dominé dans les discours prononcés par les dirigeants arabes.

Ceux-ci ont demandé à a communauté internationale d’aider les pays qui accueillent les réfugiés syriens et ont insisté sur la nécessité de trouver une solution à cette crise.

Le communiqué ajoute que les dirigeants arabes se sont engagés à faire échec au terrorisme et à l’éradiquer afin de protéger les peuples arabes.

La présence des dirigeants arabes au sommet d’Amman a été la plus importante depuis plusieurs années, plusieurs chefs d’état s’étaient absentés lors des derniers sommets.

Le 29ème sommet de la ligue arabe se tiendra en Arabie Saoudite.

 

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Aziz, “le seul président mauritanien préoccupé d’amasser de la fortune” (O.Bettah)

ALAKHBAR (Nouakchott)- Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est “le seul chef de l’Etat mauritanien qui est préoccupé d’amasser de la fortune et d’accumuler de d’argent”, selon l’opposant Mahfoudh Ould Bettah, président du Parti de la Convergence Démocratique.

« Feu Mokhtar (Ould Daddah) a été connu de par sa retenue vis-à-vis de l’argent public. (Mohamed Khouna Ould) Heidallah n’a rien pris de l’argent public et Maouya (Ould Sid’Ahmed Taya), même s’il laissait les gents piller les biens publics, il n’a rien pris, lui, de l’argent public », a estimé Ould Bettah dans un communiqué reçu à Alakhbar.

Ould Bettah a indiqué qu’il n’existe pas de divergences personnelles qui l’opposeraient à Mohamed Ould Abdel Aziz Aziz.  « Mais il (Ould Abdel Aziz) est venu au pouvoir suite à un coup d’Etat contre un président (Sidi Ould Cheikh Abdellah) qui a été choisi à travers les urnes.».

Mahfoudh Ould Bettah, « la confiscation du pouvoir provoque le rejet du peuple ainsi que de sa volonté et de ses références. Et elle permet (à l’auteur) de mettre la main sur les ressources du pays et d’accorder la priorité, dans les fonctions, à ses parents et proches ».

L’opposant a accusé aussi Ould Abde Aziz de « faire continuer l’institution militaire qui a détruit le pays et l’a mis au bord du gouffre ». 

L’éditorial du calame: Boutons le jusque-au-boutiste !

altCinq jours après le coup de sabot du Sénat, qui a rejeté, à une large majorité, les amendements constitutionnels proposés par le pouvoir, Ould Abdel Aziz est monté aux créneaux. Alors qu’il pouvait laisser le Premier ministre ou le président du parti-Etat réagir, après cette monumentale déculottée, il a préféré dire, lui-même, ce qu’il a sur le cœur. Visiblement décontenancé mais tentant, sans grand succès, de garder son calme, il a d’abord commencé par régler leurs comptes à ces sénateurs « traîtres » qui ont osé aller à l’encontre de ses désirs. Après l’avoir, pourtant, assuré de leur indéfectible soutien. Comme quoi, en politique… N’empêche ! Ces amendements, qui les font jaser et les feront disparaître, seront proposés, au peuple, par referendum, quitte à tordre le cou à la Constitution. Certes, l’article 38 prévoit que le président de la République peut consulter le peuple, pour « toute question d’intérêt national » mais toute modification du texte fondamental est verrouillée par les articles 99, 100 et 101. Les exégètes du Droit constitutionnel n’y peuvent rien. Mais, de cela, notre rectificateur en chef n’a cure. Il a décidé, ça se fera. Même si le peuple désapprouve, il restera droit dans ses bottes. N’est-il pas de la trempe de ceux qui ne sont « pas faits pour démissionner ou pour échouer », comme il s’est défini lui-même, lors de son show télévisé de mercredi dernier. Un qualificatif nouveau qu’il faut désormais ajouter au vocabulaire azizien, déjà assez riche en redondances, contre-vérités et propos peu amènes à l’encontre de ses opposants et contradicteurs.

Le referendum sera, donc, organisé dans quelques mois. Il faut s’y faire. Notre guide éclairé en a décidé ainsi. Avec, peut-être, moins l’objectif de faire passer « ses » amendements que de discréditer ceux de la Transition, via le déni de l’article 99… Troisième mandat, troisième mandat, quand tu nous tiens… Mais en quoi ces supputées combines nous feraient-elles sortir de l’ornière ? Régler notre crise politique ? Réduire notre endettement ? Faire baisser les prix ? Améliorer notre système éducatif ? Sortir notre santé de l’agonie ? A quoi bon jeter six milliards par la fenêtre, quand on en tant besoin ? Où est dans l’urgence, dans le changement de l’hymne national ou l’ajout de deux bandes rouges au drapeau national ? Le pays n’a-t-il pas d’autres priorités ?

Il faut galvaniser nos intellos, hommes d’affaires, banquiers, hauts cadres et hauts fonctionnaires : c’est plus urgent et payant que chercher à deviner ce qui se passe dans la tête de notre putschiste invétéré. C’est vraiment l’urgence du moment, après le vote des sénateurs et la rencontre de Son Altesse Ego 1er  avec la presse : mobiliser l’élite en « l’interpellant violemment ». N’eût été la lâcheté de notre gratin national, Ould Abdel Aziz n’aurait osé seulement envisager de tordre le cou à la Constitution. Boutons le jusque-au-boutiste ! Laissons l’homme du 8 Août à sa quête angoissée de débouchés existentiels et organisons-nous, calmement, pour le pousser méthodiquement, inexorablement dehors : le plutôt sera le mieux, pour le pays et sa stabilité.

Ahmed Ould Cheikh

Les menaces qui pèsent sur le référendum

Mauritanie : Le référendum constitutionnel est prévu début juillet (Source)  Nombreux sont les Mauritaniens qui pensent que le Président Aziz entretient des relations  multiformes avec la mouvance « terroriste » qui sévit et se développe dans le Nord-est du pays et à l’intérieur du territoire Malien.

Cette alliance, supposée ou réelle, ferait partie de la stratégie militaire de Aziz pour la sécurité du pays et consisterait à  maintenir le danger hors de nos frontières, en observant une certaine neutralité bienveillante par rapport aux actions des terroristes qui ne visent pas directement la Mauritanie.

C’est donc de bonne guerre et parfaitement compréhensible de la part d’un nouveau Président qui a pris le pouvoir dans les conditions que l’on connait et qui tire sa force principale exclusivement de l’armée dont il connaissait parfaitement les capacités, au moment où il s’est emparé du pouvoir.

De là à affirmer que le Président Aziz avait conclu des accords ou alliances de « non-agression mutuelle », avec les mouvements terroristes en question, en prenant appui sur leur composante Arabo-Bidhanes, il restait un pas à franchir.

Ce pas, certains l’avaient franchi, en affirmant que le BASEP, chargé de la sécurité du Président, comptait dans ses rangs certains éléments appartenant ou provenant des mêmes tribus qui fournissent AQMI en combattants.

Une source américaine avait, également, renforcé ces soupçons en révélant le fameux DRAFT d’un accord que la Mauritanie aurait proposé à AL QAIDA, a une époque, où  le mufti le plus écouté de celle-ci était un citoyen  Mauritanien.

Pour la petite (ou la grande) histoire, ce même Mufti, ayant échappé au déluge de feu qui s’est abattu sur  Bora Bora, est actuellement un des conférenciers Islamistes les plus courus de Nouakchott, alors que son beau-fils est Ministre-porte parole du Gouvernement. Rien de moins ! Tout cet échafaudage, de mensonge et de vérité, est-il suffisant pour nous permettre d’envisager que  le Président Aziz puisse faire appel à ses « amis d’ailleurs », s’il se sentait en danger extrême ?

Les occidentaux semblent ne pas écarter une telle éventualité et font tout pour éviter que le Président Aziz, leur allié anti-terroriste dans le Sahel, ne soit amené à envisager une telle solution.

Pour les citoyens de Nouakchott, le forcing que le gouvernement entame pour le référendum et la nécessité absolu de le réussir, face aux « NON » des sénateurs et au défit de l’opposition, permet de penser que tous les moyens seront mis en œuvre, y compris le recours à la violence, pour que la campagne qui s’annonce soit des plus agitées.

D’ailleurs certains commencent à voir dans le fait divers d’hier, explosion d’une grenade retrouvée dans un amas d’ordure, ou l’auto-explosion d’un kamikaze, un premier signe annonciateur et dangereux. Seuls les « Moukhabaratt » (renseignements), ne semblent pas inquiets…

Qu’Allah protège les urnes !

Ahmed OULD MOHAMED

Aqrar-info

Explosion d’une grenade à Riad : ouverture d’une enquête

Explosion d’une grenade à Riad : ouverture d’une enquêteLe ministère de la défense nationale a ouvert une enquête après l’explosion lundi à Riad d’une grenade qui a coûté la vie à une personne et blessé une autre.

Une enquête destinée à déterminer l’origine de cet incident et éventuellement l’origine du corps qui avait explosé.

Le communiqué du ministère ajoute par ailleurs qu’un élément du génie militaire est intervenu sur place pour désamorcer une autre grenade trouvée sur place.

Selon le ministère l’enquête se poursuit encore pour déterminer l’origine de ces engins et leur nature.

saharamedias