Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/03/2017

Sénégal: soupçonné d’escroquerie par la justice, le maire de Dakar se défend

Sénégal: soupçonné d'escroquerie par la justice, le maire de Dakar se défendLe maire de Dakar est convoqué par la justice ce lundi après-midi. Khalifa Sall fera face à un juge d’instruction, une dizaine de jours après avoir été entendu par la police, dans le cadre d’une enquête sur la gestion d’un fond d’urgence alloué par l’Etat à sa mairie.

Dimanche 5 mars, le responsable politique s’est exprimé devant la presse. Il s’est dit « irréprochable » et a accusé le régime de Macky Sall d’être à l’origine de ses ennuis judiciaires.

Dans une salle de l’hôtel de ville de Dakar, face à une foule remplie de militants, Khalifa Sall a défendu sa gestion du fond qu’il décrit comme « politique », dont l’existence remonte, a-t-il dit, à plusieurs décennies, connu de tous et que l’Etat a jusqu’à présent toujours cautionné « sans demander de justificatifs ».

Pour expliquer sa convocation par le juge d’instruction ce lundi, Khalifa Sall parle d’une « cabale » de la majorité présidentielle. « Je me rendrais à la convocation du juge d’instruction, même si l’instrumentalisation d’une partie de la justice n’est pas de nature à me rassurer. »

Khalifa Sall et ses collaborateurs sont soupçonnés du détournement d’environ 2,8 millions d’euros. Cette information a été révélée à la presse vendredi par le procureur du tribunal de Dakar. De l’argent dépensé sans justificatifs valables, selon le magistrat.

Khalifa Sall, lui, affirme qu’il a servi à répondre à des situations sensibles et refuse de nommer les destinataires de l’argent, des milliers de personnes malades et des indigents, a-t-il expliqué, dont il souhaite préserver l’anonymat.

« Comme dit l’autre : ce n’est pas 30 millions que l’on m’a donné et que j’ai mis dans ma poche. Pourquoi le procureur voudrait-il que je donne le nom de cette femme, qui avait le cancer de l’utérus et qui en est rescapée – cela nous a coûté 4 millions et quelques – pourquoi veut-il que je donne son nom ? »

Pas d’enrichissement personnel, affirme donc ce potentiel candidat à la présidentielle. Khalifa Sall, maire de Dakar depuis 2009, devra à présent répondre aux questions de la justice.

 

RFI

 

Maitre Id Ould Mohamed : « des centaines de dossiers liés à l’esclavage sont bloqués dans les tribunaux »

Maitre Id Ould Mohamed : « des centaines de dossiers liés à l’esclavage sont bloqués dans les tribunaux »Tawassoul – Dans un atelier sur les droits de l’homme organisé par la jeunesse de Tawassoul à Kaédi, Maitre Id Ould Mohamed, avocat et militant de droits de l’homme a confirmé l’existence de pratiques esclavagistes en Mauritanie, en s’appuyant sur des faits réels.

L’avocat a cité des exemples précis de cas d’esclavages de formes traditionnels dont les victimes sont le plus souvent des familles entières.

L’exemple le plus triste et barbare est celui d’une femme nourricière dont le nourrisson n’a même pas 40 jours ; un soir alors qu’elle allaitait son enfant son maitre lui donne un coup de bâton sur la tète et : l’oblige d’aller chercher le troupeau de bataille, de retour à la maison elle trouve que son nourrisson est étouffé par des fourmis qui remplissent ses narines.

Par ailleurs, l’avocat dénonce l’attitude des autorités judicaires qui sont coupables du blocage de centaines de dossiers liés à l’esclavage dans les tribunaux.

Sur le plan cartographique, Monsirur Ould Mohamed dit que Les régions les plus touchées par le phénomène sont les deux Hods, Nouadhibou et l’Assaba. En fin Monsieur Ould Wad’ia membre du bureau politique et vice président de la commission de droit de l’homme du parti Tawassoul, déplore la situation du pays avec ses indignations sélectives : les harratines combattent l’esclavage les négros-mauritaniens s’indignent contre le passif humanitaire, bref chacun pleure seule dans son coin.

Et certains maures quand entendent quelqu’un dénoncer tous ces crimes, lui accusent de vouloir réveiller les vieux démons et de provoquer le chaos. Mais c’est le silence assourdissant devant ce carnage qui risque de provoquer le chaos.

Réplique-t-il. Il a ensuite exprimé son plus grand souhait qui est de voire des Maures, Harratines et négro-africains dénoncer ensemble les pratiques esclavagistes les passif humanitaire l’exclusion…

Cet atelier rentre dans le cadre de la 7ième édition de la rencontre annuelle éveil et leadership organisée par la jeunesse de Tawassoul.

cridem