Daily Archives: 28/02/2015
Boris Nemtsov, farouche opposant russe et pourfendeur de Vladimir Poutine
Pilier de l’opposition réformatrice et farouche opposant du régime et de Vladimir Poutine, Boris Nemtsov a été abattu de quatre balles dans le dos alors qu’il se trouvait en plein centre de Moscou dans la nuit de vendredi à samedi.
Moins de trois heures avant sa mort, il appelait à manifester contre Vladimir Poutine. Boris Nemtsov, l’ancien vice-Premier ministre russe tué à Moscou dans la nuit de vendredi à samedi, incarnait la génération des jeunes réformateurs des années 1990.
Abattu par balles à 55 ans, juste à côté du Kremlin, dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février, Boris Nemtsov avait notamment été l’un des chefs de file de la vague de contestation sans précédent qui avait marqué en 2011-2012 la campagne électorale de Vladimir Poutine, alors candidat pour un troisième mandat présidentiel.
Plusieurs fois interpellé par les forces de l’ordre lors de manifestations, il avait aussi subi des perquisitions et des mises sur écoute, sans jamais cesser de dénoncer la corruption de ce qu’il appelait le “système oligarchique” du Kremlin.
“Ma mère a très peur que Poutine me tue, pour l’ensemble de mes déclarations dans la vraie vie et sur les réseaux sociaux. Et ce n’est pas une blague, c’est une personne intelligente”, expliquait l’opposant dans une récente interview évoquée par le “New York Times“.
Un cadre de l’ex-URSS, propulsé par Boris Eltsine
Boris Nemtsov, physicien de formation, avait commencé sa carrière peu avant l’effondrement de l’URSS, élu en 1990 au Soviet suprême, le Parlement soviétique.
Après avoir été gouverneur de la région de Nijni-Novgorod, à 400 km à l’est de Moscou, il avait entamé une ascension fulgurante sous la présidence de Boris Eltsine, sous lequel il avait incarné la génération des jeunes ministres réformateurs de la Russie post-URSS.
De mars 1997 à août 1998, il avait obtenu le poste de vice-Premier ministre chargé du secteur énergétique et des monopoles, secteur très convoité. Ce qui, par la suite, lui a valu d’être régulièrement dénoncé par le Kremlin comme un homme politique lié aux oligarques ayant profité de la vague de privatisations des années 1990.
Nemtsov bascule dans l’opposition à la fin des années 90
Boris Eltsine, dont il était très proche, avait envisagé un temps d’en faire son dauphin, avant de lui préférer le chef du FSB (ex-KGB) Vladimir Poutine.
Limogé en août 1998, Boris Nemtsov bascule dans l’opposition lorsque son rival devient président. Aux législatives de 1999, l’opposant est élu à la Douma (chambre basse du Parlement) et rejoint le parti libéral SPS, dont il dirige une fraction qui se distingue par ses critiques virulentes envers Vladimir Poutine.
Son opposition au pouvoir se fait de plus en plus tranchante après les élections législatives de 2007, qu’il dénonce comme “les plus malhonnêtes de l’histoire de la Russie”.
Un an plus tard, en 2008, après avoir échoué à se présenter à l’élection présidentielle comme candidat unique d’une opposition affaiblie par sa disparité, il décide de créer le mouvement Solidarnost, sous l’égide de l’opposant et ex-champion d’échecs Gary Kasparov.
Mais c’est surtout aux côtés d’Alexeï Navalny, un autre opposant des plus déterminés à Vladimir Poutine, que Boris Nemtsov s’affichera comme figure de proue des manifestations qui ont secoué Moscou pendant l’hiver 2011-2012.
>> À lire sur France 24 : “Les principales figures de l’opposition russe”
Après la réélection de Vladimir Poutine au Kremlin en mai 2012, il a continué à dénoncer les dépenses jugées excessives du président et la corruption, notamment lors des Jeux olympiques d’Hiver à Sotchi (sud).
L’influence de ce vétéran de l’opposition, très présent sur les réseaux sociaux, semblait cependant diminuer au profit d’une nouvelle génération d’opposants incarnée par Alexeï Navalny, de 17 ans son benjamin.
C’est d’ailleurs avec lui qu’il avait appelé à la tenue dimanche d’un vaste rassemblement de l’opposition pour dénoncer la mauvaise gestion par le Kremlin de la grave crise économique que traverse la Russie en raison des sanctions occidentales et de la chute des prix du pétrole.
Avec AFP
france24.fr
Le testament politique de Nemtsov, à l’antenne trois heures avant sa mort
A l’antenne d’une radio moscovite trois heures à peine avant sa mort, l’ancien ministre Boris Nemtsov, virulent critique du Kremlin, appelait les auditeurs à manifester dans un discours enflammé sur l’Ukraine et le président Vladimir Poutine, signant là son testament politique.
Vendredi, pendant 45 minutes, la voix grave, le ton sérieux, l’opposant a présenté ses propositions pour “changer la Russie”, n’hésitant pas à couper ses interlocuteurs, deux journalistes de la radio Ekho Moskvy qui tentent sans succès de le dérider.
Sans surprise, la marche anticrise qu’organisait Boris Nemtsov dimanche dans la banlieue moscovite et qui s’est transformée depuis sa mort en un appel à manifester dans le centre de Moscou, occupe une place de choix dans l’interview, qui ressemble parfois davantage à un monologue comme lui reproche l’une des journalistes.
“Cette marche demande l’arrêt immédiat de la guerre avec l’Ukraine, elle exige que (le président russe Vladimir) Poutine cesse son agression”, rappelle Boris Nemtsov, qui livre ensuite sa position sur la grave crise économique que traverse la Russie.
“La cause de la crise, c’est l’agression (de l’Ukraine), qui a été suivie des sanctions, puis des fuites de capitaux, tout ça à cause de l’agression insensée contre l’Ukraine que mène Poutine”, dénonce celui qui, comme Kiev et les Occidentaux, assure que Moscou a envoyé des troupes soutenir les séparatistes prorusses dans l’est du pays, ce que le Kremlin a toujours démenti.
Lorsqu’une journaliste évoque la Crimée, péninsule ukrainienne rattachée à la Russie en mars après un référendum, et assure que la population souhaitait rejoindre la Russie, l’opposant tranche d’un ton catégorique, résumant en deux mots toutes ses convictions: “La force de la loi”.
“La population voulait vivre en Russie, j’en conviens. Mais la question est ailleurs: il ne faut pas faire selon ses volontés, mais selon la loi et il faut respecter la communauté internationale”, soutient-il.
Mettre les hommes politiques corrompus devant les tribunaux, couper de moitié le budget militaire et augmenter celui de l’éducation… Les propositions se succèdent, mais Boris Nemtsov n’est pas dupe: “L’opposition n’a pas beaucoup d’influence sur les Russes actuellement”, explique-t-il.
Pour y remédier, l’opposant plaide pour l’octroi d’une heure d’antenne par semaine sur l’une des principales chaînes de télévision russe. “Quand on concentre le pouvoir entre les mains d’une seule personne, cela ne peut mener qu’à la catastrophe. A une catastrophe absolue”, avertit celui qui était l’un des rares à oser encore critiquer Vladimir Poutine.
le monde
rapideinfo.net
La Mauritanie se dote d’un organe indépendant pour prévenir la torture
Le gouvernement mauritanien a annoncé la création d’un organe indépendant pour prévenir la torture, après de récentes accusations d’Amnesty International sur cette pratique dans le pays, rapporte vendredi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
Le gouvernement a adopté jeudi un projet de loi instituant un “mécanisme national indépendant de prévention de la torture”, à la suite de “l’engagement pris par le gouvernement en 2012 dans le cadre de son adhésion (…) à la Convention des Nations-unies contre la torture”, ajoute l’AMI.
Le ministre de la Justice Sidi Ould Zeine a indiqué que cette décision ouvrait la voie à “la visite des prisons et commissariats de police de façon indépendante et libre” par une “commission indépendante dont les membres sont issus notamment de l’Ordre des avocats, de la société civile et comprenant des professeurs de droit”.
Cette commission, dont les rapports permettront de vérifier les “violations (des droits de l’Homme, NDLR) et de prendre les mesures nécessaires, est totalement autonome et ses membres jouissent de la même immunité que les juges des tribunaux”, a précisé M. Ould Zeine lors d’un point de presse jeudi.
Dans son rapport annuel 2014, Amnesty International affirme qu’en Mauritanie l’année dernière, “les actes de torture et autres mauvais traitements infligés à des détenus pour leur arracher des aveux ou à titre de châtiment étaient monnaie courante”, alors qu'”aucune mesure n’était prise lorsque les plaintes pour torture étaient déposées auprès de juges ou de policiers“.
“Le recours à la torture était favorisé par des lois qui permettaient de maintenir en garde à vue, pendant une période pouvant aller jusqu’à 45 jours, les personnes soupçonnées d’atteinte à la sûreté de l’État. Cette limite était régulièrement dépassée”, selon le rapport publié mercredi.
Balas répond à Sidi Ould Dahi
Je m’associe à la dénonciation du journal Le Calame qui s’étonne qu’il n’y ait pas eu une levée de boucliers contre les propos abjects tenus par l’ex sénateur d’Akjoujt des années 92 à 2000, au cours d’une émission sur la télévision Watanya.
Pour ma part, j’attendais d’avoir la confirmation, qu’il s’agissait bien du même individu que mes investigations m’avaient fait démasquer quelque temps avant.
Cet énergumène, qui a siégé dans notre honorable chambre des sages, était connu sous le sobriquet de “SÉNATEUR DE LOUGA”.
Comment un élu de notre Sénat national, serait-il l’élu d’une ville qui n’est pas mauritanienne ?
Allez savoir pourquoi cette appellation qui en dit long sur ses nationalités! Je ne lui en ferai guère la publicité.
Depuis 1989, mes investigations pour retrouver les commanditaires du saccage cruel du supermarché Balas, le 24 avril 1989, m’avaient conduit à rencontrer un témoin de taille qui m’a juré avoir vu et reconnu, ce jour, Sidi ould Dahi, faire beaucoup de rotations avec sa camionnette, déposant des vandales devant le magasin, en leur disant, saccagez, brûlez et tuez, Balas, c’est un sénégalais. C’est cette même personne qui m’a dévoilé son sobriquet de ” Sénateur de Louga “!
Je me rendis, furieux aussitôt au Sénat, espérant l’y trouver pour enfin, déverser ma haine, assouvir ma vengeance, sur ce visage qui a brisé à jamais ma carrière commerciale, avec naturellement la passivité complice des services de sécurité de l’Etat, qui avaient obligation de la garantir.
Arrivé au Sénat, du vivant de notre regretté Président Ba Mbare, je provoquai un tintamarre sans égal, afin qu’on me le montre.
Les personnes que j’avais trouvées dans le bureau du directeur de cabinet du président du Sénat, s’en souviendront et le vacarme que j’avais provoqué avait ameuté toute la garde chargée de veiller à la sécurité du sénat; jusqu’à déranger le calme olympien de son feu président, Mbare Bâ ( paix a son âme ). A ceux-ci, qui étaient présents ce jour je présente toutes mes excuses pour la furie qu’ils avaient constatée en moi.
Helas ! ne l’ayant pas trouvé sur place, parce qu’il avait quitté cet hémicycle depuis l’année 2000, je m’étais résigné à digérer mon mal en silence .
Voilà que Sidi ould DAHI, dit Sénateur de Louga , réapparaît, 26 ans après, toujours égal à lui même, avec le même cynisme, cette fois, en s’attaquant à toute la communauté négro-africaine de Mauritanie.
Pour ma part, j’userai de tous mes droits auprès des juridictions de notre pays, pour que justice soit rendue.
Sidi ould Dahi, regarde les photos de ton travail et prépare toi a t’en expliquer devant les justiciers d’ici bas avant ceux de l’au delà.
Alasan Hamadi Sooma Bah
Dit Balas
« Pourquoi avoir peur de l’Etat islamique » : un nouveau livre de Bâ Mamadou Alassane
« Pourquoi avoir peur de l’Etat Islamique » un nouveau livre écrit par Bâ Mamadou Alassane, ministre et ambassadeur des années 1970, se trouve dans les rayons librairie depuis ce vendredi. Cette œuvre est un vibrant plaidoyer en faveur d’une forme d’organisation politique, économique et sociale, basée sur la philosophie et les règles de l’Islam.
M. Bâ Mamadou Alassane est actuellement président du Parti pour la Liberté, la Justice et l’Egalité (opposition/mouvance négro-africaine).
L’auteur de l’ouvrage tente de définir «le vrai Etat islamique, son innovation, ses aspects originaux, les controverses et la polémique autour du concept, les conditions nécessaires à la construction d’un véritable Etat islamique….. ».
La production de cette œuvre « est profondément motivée par le désir de contribuer à la défense et à la propagation de la voie islamique, pour l’édification d’une humanité juste et égalitaire.
Le Coran, explicité par la Sunna, comporte toutes les solutions aux problèmes des êtres humains, des sociétés et des Etats.
Face à l’instabilité, à l’insécurité, aux crises et à la violence, le Coran indique la solution du retour aux sources originelles de notre sainte religion », explique l’ancien ministre.
L’Etat islamique « est une forme d’organisation politique, économique et sociale comportant des principes et des règles, dont l’application doit être adaptée au contexte de l’évolution des sociétés humaines ».
Ce livre tente ainsi de donner le vrai visage de l’Islam, religion de paix, de tolérance et de dialogue, aux antipodes des actions terroristes de plusieurs groupes extrémistes appelés « islamistes » qui agitent actuellement les pays arabes, l’Afrique et le monde, ajoute l’auteur.
Pour Hamden Ould Tah, président de l’Association des Ulémas de Mauritanie (AUM), la production de ce livre « est une excellente initiative, qui apporte des réponses aux craintes de ceux qui ont peur de l’Etat islamique».
Ministre de la jeunesse au milieu des années 1970, Bâ Mamadou Alassane, professeur diplômé de philosophie, est devenu célèbre en théorisant le concept de la nécessité du dialogue entre le pouvoir du président Moctar Ould Daddah, et les mouvements clandestins contestataires de l’époque.
le calame