Daily Archives: 15/02/2015
Baba Mall souffle la 30eme bougie du « Dande Lenool » à Nouakchott
Baba Mall, une des plus grandes stars de la musique sénégalaise et africaine, a lancé les festivités marquant la célébration du 30eme anniversaire de son groupe « le Dande Lenool » voix du peuple en langue peule-sous le thème « une citoyenneté active pour le développement » par une soirée à Nouakchott.
Ce grand spectacle a attiré les fans de ce musicien, très nombreux à Nouakchott.
Chantre de l’unité africaine, messager de son pays, de son peuple et de tout un continent, Baba Mall a soufflé les 30 bougies de son groupe à Nouakchott (résidence des ambassadeurs) autour d’un énorme gâteau.
Il a revisité les plus beaux tubes de son riche répertoire.
La fête se poursuivra à travers les autres grandes capitales africaines, notamment à Dakar et ailleurs sur le continent.
Baba Mall est très attaché à la Mauritanie, un pays qu’il connaît parfaitement pour l’avoir fréquenté depuis sa tendre enfance. Ce qui explique le choix de Nouakchott pour le lancement du 30é anniversaire du « Dendé Lenool ».
Ce grand musicien sénégalais est ambassadeur d’OXFAM Internationale, organisation qui se bat sur le terrain du développement, de la lutte contre la pauvreté et de la résilience des communautés.
Il a profité de la soirée du samedi pour évoquer ses différentes actions dans le cadre humanitaire en appui à l’ONG internationale.
le calame
Le FMI livre ses chiffres sur l’économie mauritanienne
Le Fonds Monétaire International (FMI) livre les performances de l’économie mauritanienne au terme des consultations au titre de l’article IV.
La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est estimée à 6,4% en 2014, contre 5,7% en 2013, en raison d’un rebond dans le secteur de la pêche.
« Le déficit des transactions extérieures courantes est resté à 25% du PIB en 2013/2014 en raison des importations élevées des biens d’équipement liés aux investissements dans le secteur des industries extractives, et récemment d’une détérioration des termes de l’échange».
Par ailleurs, le document du FMI note que « les réserves de change, qui sont restées à 6 mois et 15 jours d’importations futures, hors importations liées aux industries extractives en 2013, ont absorbé la détérioration des termes de l’échange, pour tomber à 4,7 mois en 2014.
Le déficit global hors dons a atteint 2,2% du PIB hors industries extractives en 2013 contre 3,00% en 2012, mais est passé à 4,7% du PIB hors industries extractives en 2014, à cause de la baisse des recettes de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).
Les indicateurs monétaires font état d’une augmentation modérée du crédit ».
Globalement « au cours des dernières années, l’économie mauritanienne a profité de la stabilité macroéconomique et d’une croissance élevée sur fond d’inflation maîtrisée, d’une politique macroéconomique responsable, des prix élevés du minerai de fer, d’une aide exceptionnelle des bailleurs de fonds et d’une augmentation de l’investissement public ».
Au cours des dernières années, rappelle-t-on, les recettes minières (fer et or) ont contribué pour 1/3 au budget de la Mauritanie. Ce pays dispose également de 700 kilomètres d’une façade Atlantique riche en ressources halieutiques.
Au-delà des chiffres et de ces «belles» performances économiques, qui ressemblent à une véritable idée platonicienne, l’équation existentielle pour les mauritaniens restent un quotidien de plus en plus dur qui fait douter de leur sérieux.
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