Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2015

NÉCROLOGIE ET CONDOLEÁNCES DES FPC : Camarade Tenguella BA N´EST PLUS, NOUS PERDONS UN GRAND COMBATTANT DE LA LIBERTÉ.

altNous venons d´apprendre avec une grande tristesse le décès d´un de nos doyens, camarade, oncle, père et frère Tenguella Amadou Diadié Ba, arraché à notre affection dans cette nuit du 26 février à Dakar.
Rappelons de le camarade Tenguella faisait partie du cercle élargi du Manifeste des 19, ces 35 cadres qui ont soutenu la grève des élèves noirs de 1966 et des 19 rédacteurs du manifeste. Juriste et un des premiers cadres de la Mauritanie indépendante il fut suspendu de ses fonctions par le régime de Mokhtar Ould Daddah en 1966 et forcé à l´exil avec le président des 19 le magistrat feu Ba Abdoul Aziz et du vieux Sow Abdoulaye. Ils seront bien accueillis et intégrès dans l´administration sénégalaise par le président Senghor avec le soutien des grandes notabilités du Fouta comme feu Thierno Saïdou Nourou Tall un des grands soutiens de notre lutte, jusqu´à sa mort il était le secrétaire général de la chambre de commerce de Tambacounda.

Feu Tenguella a été aussi un des parrains et conseillers de nos jeunes éxilés politiques au Sénégal après la rédaction du manifeste du négro-mauritanien opprimé et la répression haineuse et sauvage contre notre mouvement les FLAM en 1986. Il a participé à toutes nos manifestations, nos campagnes de mobilisation et mis son carnet d´adresse et ses moyens à notre disposition. Nous perdons en lui un grand homme de refus, un grand combattant de la liberté et un des plus dignes fils de la Mauritanie et de l´Afrique. 

Pour la petite histoire, rappelons qu´il est le fils de Amadou Diadié Ba, le premier négro-mauritanien membre des deux premiers gouvernements de la Mauritanie indépendante et qui a inauguré la ville de Nouakchott en tant que ministre de l équipement et des infrastructures. Cette position du fils du ministre ne l´a pas empêché de combattre ouvertement le régime de Mokhtar et les dérives du Système raciste et esclavagiste de Nouakchott. Doyen Tenguella était un homme de principe et de convictions et surtout un homme de culture et des sciences. Nous venons de perdre en lui un des plus grands archivistes de notre histoire et de notre mémoire. Jusqu´à son dernier souffle il a toujours épaulé nos combattants de la liberté. 

A sa famille éplorée, à sa dévouée fille et amie notre camarade Khar Tenguella, à son plus qu´ami et confident Ciré Ba, à tout Damnga, à toute la Mauritanie et le Sénégal, les FPC présentent leurs condoléances les plus attristées et prient qu´Allah le tout puissant l´accueille en son Saint paradis. 

A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons après d’autres, cette oraison funèbre devenue classique «Doyen Tenguella, ta vie fut combattante, ta mort héroïque, ton sacrifice sacré et ta mémoire éternelle». A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.

La lutte continue!

Mali: le chef coutumier touareg de Kidal rejette toute idée d’indépendance

Mohamed Ag IntallahLe nouveau chef coutumier de la région de Kidal, bastion touareg de l’extrême nord-est du Mali, a rejeté mercredi toute idée d’indépendance ou d’autonomie du nord du pays, plaidant pour l’intérêt de la paix avec Bamako, dans une déclaration à l’AFP.

« Kidal est malien, je suis contre l’indépendance et même l’autonomie de Kidal », aux mains des rebelles touareg depuis mai 2014 après avoir vaincu l’armée malienne, a assuré Mohamed Ag Intalla, qui a succédé en décembre à son père comme Amenokal (chef élu par les sages) de l’Adrar des Ifoghas, après le décès de celui-ci.

« Ce qu’il faut même, c’est décider que Kidal devienne la capitale du Mali », a-t-il ajouté dans une première déclaration depuis sa désignation, prenant délibérément le contrepied de certains groupes rebelles touareg actuellement en négociation avec le gouvernement à Alger revendiquant l’autonomie du nord du Mali qu’ils appellent « Azawad ».

Joint par l’AFP à partir de Bamako, Mohamed Ag Intalla, député du parti au pouvoir, a par ailleurs affirmé que dans le cadre de la réconciliation nationale, il s’apprêtait à sillonner le nord du Mali avec d’autres chefs de communauté pour « prôner la paix ».

« Il faut faire la paix. Il faut parler entre Maliens pour savoir comment on va tous profiter du développement. Il faut qu’on implique les populations », a-t-il estimé.

« Il y aura une mission à l’intérieur de la région de Kidal. La même mission dans la région de Gao pour sensibiliser la société civile. Pour prôner la paix », a insisté le nouvel Amenokal.

Les revirements d’alliances au sein des mouvements armés du Nord, traditionnellement fluctuants, se sont multipliés à l’approche de la reprise des pourparlers d’Alger le 16 février.

La semaine dernière, un des chefs militaires de la branche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) favorable à la rébellion, Ali Idriss Hamaha, a annoncé son ralliement au camp progouvernemental.

En décembre, un chef militaire de la rébellion touareg, le colonel Hassane Ag Mehdi, avait également fait défection.

Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils ont été en grande partie chassés par l’opération Serval, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.

Des zones entières du nord du Mali échappent néanmoins au contrôle du pouvoir central.

 

source:  maliactu.net

Dialogue pouvoir-opposition : L’équation à plusieurs inconnus

altLes mauritaniens peu avertis de ce qui se passe dans ce pays n’arrêtent pas de se poser une même question lancinante : le dialogue entre le pouvoir et l’opposition aura-t-il lieu ? Tous les pôles politiques ont exprimé et réitéré leur bonne disposition à s’asseoir autour d’une table, afin de laver un linge sale dont le ballot ne cesse de grossir, depuis août 2008. La situation marquée par cette méfiance exponentielle, entre lesdits pôles, doit prendre fin ; sinon, tout au moins s’atténuer. Elle pèse aujourd’hui trop lourdement sur l’arène politique et affecte, d’une certaine façon, la vie des populations. Il suffit de citer les difficultés économiques dues à la baisse des recettes minières, sur lesquelles surfe, bien évidemment l’opposition et dont le pouvoir ne peut qu’endosser la responsabilité.

Mais, après avoir proclamé leur bonne disposition à discuter, pour solder la crise d’août 2008, les pôles en présence viennent de se rendre à l’évidence : les belles résolutions ne suffissent point à vaincre la méfiance, il faut aller plus loin. Il revient, au président de la République, de donner des gages à son opposition qui n’accepte, visiblement plus, de faire flouer, comme lors de l’accord de Dakar où toute l’opposition faisait front, et du dialogue de 2011 où seuls quelques-uns de ses partis participaient. C’est là le fond du problème, qui pousse le FNDU à se méfier des avances du pouvoir. Rien ne garantit, en effet, à cette opposition, qu’après avoir signé, solennellement, un accord, le pouvoir l’applique intégralement, demain. Celui de Dakar fut parrainé par la Communauté internationale mais seules la formation d’un gouvernement d’union et l’organisation, en conséquence, d’une présidentielle, en juillet 2009, auront été respectées. Depuis et bien que l’opposition ne cesse de le lui rappeler, ladite Communauté n’a levé le moindre doigt pour « exiger », du président de la République, le respect de la parole donnée à Dakar. L’éclatement de la guerre au nord du Mali et sa floraison de jihadistes ciblant principalement les Occidentaux, particulièrement les Français, sont passés par là. Le rôle joué, par le pouvoir de Nouakchott, a offert, à son président, des entrées à l’Elysée, au Quai d’Orsay et, plus discrètement, à la Maison Blanche, préoccupés qu’ils sont tous par AQMI et, aujourd’hui, Daech. Un grand répit, pour l’actuel président mauritanien. Certains observateurs et autres acteurs politiques s’interrogent, d’ailleurs, sur les raisons qui ont poussé le pouvoir à vouloir dialoguer avec son opposition.

Parmi les réponses avancées, les difficultés économiques figurent en bonne place. Mais pas seulement. La baisse des recettes minières, enregistrée en 2014, a obligé le pouvoir à augmenter la TVA, haussant, du coup, les prix de certains produits vitaux, et provoqué, à la SNIM, la plus importante société minière du pays, une grève dure, aux conséquences imprévisibles. On parle de « paralysie » de la production du fer et de « graves problèmes », au niveau des banques de Zouérate, la cité minière du Nord. Cette grogne des mineurs risque fort, comme le redoutent certains, de faire boule de neige dans d’autres secteurs. De plus et en dépit des efforts réalisés en matière d’infrastructures et de lutte contre la gabegie, on sent, depuis quelques années, monter, dans le pays, comme une espèce de « malaise ». On accuse le pouvoir d’avoir favorisé un groupe restreint d’hommes d’affaires, au détriment de la majorité.

Ce serait, croient certains observateurs, pour contrer cet état d’esprit et occuper le terrain que le président de la République multiplie les sorties fortement médiatisées : « visitations » à l’intérieur du pays, voyages à l’étranger, rencontres « avec le peuple »… Au niveau politique, même si le principal parti de la majorité présidentielle, l’UPR, tente de sortir de sa torpeur, depuis l’arrivée à ses commandes de maître Ould Maham, il peine à ratisser l’espace et soutenir activement la politique gouvernementale. On la constate même aphone, dans la perspective du dialogue. Ne parlons pas du reste de ses « satellites ». Cette espèce d’effacement, pour ne pas dire « marginalisation », semble atteindre le gouvernement : comment un de ses membres, son porte-parole, en l’occurrence, peut-il faire un croc-en-jambe au président de la République lui-même, en affirmant qu’il n’y aura pas de préalables au dialogue en gestation ? Dissonance ou dérapage ?

Le président de la République avait bel et bien évoqué en substance, à Chinguetti, un dialogue inclusif, sans préalables. Une évolution fort remarquée, au FNDU où le débat, sur l’opportunité d’engager le dialogue, reste vif ; certains le jugeant inapproprié, alors que le pouvoir se débat dans d’énormes difficultés et qu’il conviendrait, plutôt, de s’en démarquer, tandis que d’autres considèrent que c’est précisément, le meilleur moment pour obtenir un maximum de concessions.

Des « préalables » du RFD

Si, aujourd’hui, les préparatifs du dialogue semblent traîner, c’est, aussi, à cause des préalables que le RFD a posés, lors du comité mis en place, par le FNDU, pour harmoniser sa position et préparer une réponse à l’offre du pouvoir. La commission y travaille depuis quelques semaines, actualisant, notamment, son ancienne plate-forme de 2011. C’est dans ce cadre que le RFD, accusé de faire « obstruction »  au dialogue en gestation, a versé des éléments nouveaux au dossier. Parmi ces propositions figurent, entre autres, la dissolution du BAtaillon de SEcurité Présidentielle (BASEP), la garde prétorienne du président Mohamed ould Abdel Aziz, et la déclaration de son patrimoine, ainsi que de celui de certains de ses proches… Des points retenus lors de la réunion du bureau exécutif du parti que préside Ahmed ould Daddah. Le RFD se méfie d’un semblant de dialogue qui viserait à légitimer le pouvoir en place. Aussi a-t-il adopté une position de réserve, légitime, du reste, quand on envisage de dialoguer avec un interlocuteur « imprévisible », sans réel rapport de force en faveur de l’opposition. Cette stratégie va-t-elle payer ?

Pour l’instant, ces propositions accentuent les divergences de points de vue, au sein du FNDU partagé entre deux courants : ceux qui seraient pressés d’aller au dialogue et ceux qui y demeurent réticents. Voilà pourquoi le comité technique peine tant à formuler une réponse consensuelle. Selon certaines sources, s’il rejette certains préalables du RFD, il tient, également, à conserver ce parti dans ses rangs. Toujours selon ces sources, le RFD accepterait de remettre à plus tard la dissolution du BASEP mais tiendrait à la baisse immédiate des prix des produits de première nécessité, la libération des prisonniers d’opinion, l’ouverture des media publics aux partis d’opposition et la déclaration du patrimoine, comme l’exige la Constitution, du chef de l’Etat et de certains de ses proches.

En tout état de cause, le boycott du dialogue, par le RFD, évoqué, çà et là dans la presse, depuis quelques jours, affecterait immanquablement son impact. Quoiqu’on dise, le RFD, que dirige le principal opposant depuis 1992, reste un des partis les plus populaires et les mieux implantés du pays. C’est bien conscient de cela que le pouvoir n’a eu de cesse, depuis 2011, de chercher à l’embarquer dans le dialogue, avec l’UFP et Tawassoul.

Visite « inopportune »

C’est au moment où les protagonistes peinent à nouer le fil du dialogue que le gouvernement annonce une tournée présidentielle dans les deux Hodhs. Une « visitation » qu’un leader du FNDU qualifie d’« inopportune », ne visant qu’à détourner l’opinion de la situation critique du pays. « Au lieu d’apporter des solutions à la crise politique et économique que vivent les populations de l’intérieur, victimes d’un déficit pluviométrique aux conséquences imprévisibles, le président de la République fait diversion, s’attelant à démontrer que le pays se porte très bien ». Une critique amplement partagée par le RFD qui a publié un communiqué déplorant la situation socio-économique critique dans l’arrière-pays. De fait, plusieurs autres leaders de l’opposition préféreraient que le Président se concentre sur le dialogue auquel il a appelé depuis quelques mois, au lieu d’aller « se divertir » aux Hodhs. Les visites présidentielles sont, comme tout le monde le sait, des occasions de fastueuses dépenses des deniers publics et privés. Ces derniers trouveront toujours l’occasion de se faire rembourser, à fort prix, tandis que les populations ne verront, elles, que belles voitures et nuages de poussière…

Dalay Lam

 

le calame

Inefficacité de l’ONU : Amnesty veut abroger le droit de veto

Dans son rapport annuel, l’ONG Amnesty international qualifie l’année 2014 de catastrophique pour les victimes civiles. Soulignant notamment l’inefficacité de l’ONU, l’ONG appelle les membres du Conseil de sécurité à renoncer à leur droit de veto.

“Catastrophique”. C’est ainsi qu‘Amnesty international qualifie l’année 2014 pour ce qui est des droits de l’Homme, dans son rapport annuel présenté mercredi 25 février. L’ONG est particulièrement sévère envers l’ONU. “Le Conseil de sécurité des Nations unies, un organisme qui a été créé pour protéger les civils et assurer la paix et la sécurité, a lamentablement échoué”, a accusé Salil Shetty, le secrétaire général d’Amnesty international.

Et d’accuser les cinq pays membres permanents – États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie – d’avoir “constamment abusé du pouvoir et des privilèges du droit de veto pour promouvoir leurs propres intérêts politiques ou géopolitiques au détriment de la protection des civils”.

Pour cette raison, Amnesty international appelle à limiter l’usage du droit de veto au Conseil de sécurité. “Ce que nous proposons, c’est que les cinq membres permanents abandonnent leur droit de veto quand il s’agit de trouver des solutions à des crises très graves comme des génocides, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité”, a plaidé la présidente de l’ONG mercredi matin lors d’un entretien accordé à France 24. “Quand on doit appeler à un embargo sur les armes, à un cessez-le-feu ou saisir la Cour pénale internationale, il est important qu’ils l’abandonnent parce qu’on l’a vu pour la Syrie : le troisième veto en 2014 de la Russie et de la Chine a donné un blanc-seing à Assad”, explique-t-ellle. “On ne peut plus utiliser le Conseil de sécurité en fonction de ses intérêts géopolitiques quand il s’agit de sauver des vies humaines”, s’insurge-t-elle. Et de conclure : “Il est important que ce Conseil prenne l’ampleur de sa responsabilité”. 

Cette proposition n’est pas nouvelle. La France notamment en défend une similaire, qui a jusqu’ici reçu le soutien de 70 pays, mais Amnesty espère faire progresser l’idée, forte du poids de ses sept millions de membres de par le monde.

Pour Philip Luther, directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord chez Amnesty international, un tel renoncement aurait par exemple permis à la Cour pénale internationale de poursuivre les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Syrie.

Hormis cette proposition, l’organisation demande d’empêcher le déferlement d’armes dans les pays où elles tombent entre les mains de groupes armés, exhortant notamment tous les États à ratifier le Traité sur le commerce des armes entré en vigueur en 2014.

Une année chargée en conflits

Au cours de cette année “exceptionnellement” chargée en conflits (Syrie, Ukraine, Gaza, Nigeria, etc.), “des millions de civils” ont été tués et “15 millions” de personnes ont été déplacées, ce qui constitue “probablement le plus grand nombre de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale”, a pointé Salil Shetty, secrétaire général de l’organisation de défense des droits de l’Homme, lors d’une conférence de presse à Londres.

“L’année 2014 s’est révélée catastrophique pour des millions de personnes en proie aux violences”, a-t-il souligné. “Cela peut et doit changer”, a insisté Salil Shetty, jugeant que la réponse de la communauté internationale aux violations des droits de l’Homme avait été “scandaleuse et inopérante”. “Les leaders mondiaux ont lamentablement échoué à protéger les plus démunis”,accuse-t-il dans l’avant-propos du rapport.

Le document, qui passe en revue l’état des droits humains dans 160 pays, recense des exactions dans 35 d’entre eux par des groupes armés comme le groupe État islamique (EI) ou Boko Haram.

L’ONG basée à Londres n’est pas optimiste quant aux perspectives pour les droits de l’Homme en 2015, prévoyant que de plus en plus de civils se trouvent forcés de vivre sous contrôle de groupes armés brutaux et une aggravation de la crise humanitaire des réfugiés.

Avec AFP
 

france24.fr

Selon un document, la Russie aurait planifié de déstabiliser l’Ukraine

mediaD’après le journal d’opposition russe Novaya Gazeta, le Kremlin aurait envisagé une opération de déstabilisation en Ukraine avant le départ de l’ex-président Ianoukovitch. Le journal, qui fut celui de l’opposante assassinée Anna Politkovskaia, affirme avoir eu accès à un document décrivant, dès début février 2014, la stratégie que le Kremlin a par la suite mise en application en Ukraine.

Avec notre correspondante à Moscou,Muriel Pomponne

D’après Novaya Gazeta, ce document aurait été transmis à l’administration présidentielle entre le 4 et le 12 février 2014, c’est-à-dire une à deux semaines avant la chute du régime Ianoukovitch. Il ferait le constat que le président ukrainien perd le contrôle de la situation, tandis que les Etats-Unis et l’Europe lanceraient une campagne visant à faire adhérer l’Ukraine à l’Union européenne. D’après les auteurs, la Russie serait obligée d’intervenir afin de ne pas perdre le contrôle sur le transport du gaz. Il faut donc obtenir l’adhésion de territoires ukrainiens au projet russe.

Le document décrit comment la Russie va organiser des manifestations d’opposition aux autorités de Kiev, avec comme revendications la fédéralisation de l’Ukraine et l’adhésion à l’Union douanière, pour aboutir à une demande de souveraineté, puis d’adhésion à la Russie. Le texte décrit comment les manifestants doivent condamner les velléités séparatistes de l’ouest du pays qui menaceraient l’intégrité du pays, et exiger une réforme constitutionnelle facilitant le recours au référendum. Pour ceux qui ont écrit ce texte, les deux régions les plus faciles à conquérir sont la Crimée et Kharkiv.

Qui a écrit ce document ? Novaya Gazeta cite l’homme d’affaires Konstantin Malofeev, accusé par l’Europe de financer les séparatistes. Mais son service de presse a nié les accusations et fait savoir qu’il se retournerait le cas échéant vers la justice.

 

rfi

D’après le journal d’opposition russe Novaya Gazeta, le Kremlin aurait envisagé une opération de déstabilisation en Ukraine avant le départ de l’ex-président Ianoukovitch. Le journal, qui fut celui de l’opposante assassinée Anna Politkovskaia, affirme avoir eu accès à un document décrivant, dès début février 2014, la stratégie que le Kremlin a par la suite mise en application en Ukraine.

Avec notre correspondante à Moscou,Muriel Pomponne

D’après Novaya Gazeta, ce document aurait été transmis à l’administration présidentielle entre le 4 et le 12 février 2014, c’est-à-dire une à deux semaines avant la chute du régime Ianoukovitch. Il ferait le constat que le président ukrainien perd le contrôle de la situation, tandis que les Etats-Unis et l’Europe lanceraient une campagne visant à faire adhérer l’Ukraine à l’Union européenne. D’après les auteurs, la Russie serait obligée d’intervenir afin de ne pas perdre le contrôle sur le transport du gaz. Il faut donc obtenir l’adhésion de territoires ukrainiens au projet russe.

Le document décrit comment la Russie va organiser des manifestations d’opposition aux autorités de Kiev, avec comme revendications la fédéralisation de l’Ukraine et l’adhésion à l’Union douanière, pour aboutir à une demande de souveraineté, puis d’adhésion à la Russie. Le texte décrit comment les manifestants doivent condamner les velléités séparatistes de l’ouest du pays qui menaceraient l’intégrité du pays, et exiger une réforme constitutionnelle facilitant le recours au référendum. Pour ceux qui ont écrit ce texte, les deux régions les plus faciles à conquérir sont la Crimée et Kharkiv.

Qui a écrit ce document ? Novaya Gazeta cite l’homme d’affaires Konstantin Malofeev, accusé par l’Europe de financer les séparatistes. Mais son service de presse a nié les accusations et fait savoir qu’il se retournerait le cas échéant vers la justice.