Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2014

Conférence de Presse d’Ibrahima Moctar Sarr

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AJDMR « Nous n’étions pas dupes de la réalité de cette élection, et ne nous attendions donc à rien d’autre qu’à nous saisir d’une tribune pour marteler notre message. » En ce 23 juin 2014, les différents organes de presse que compte le pays et la presse internationale telles que RFI et la BBC ont convergé à l’hôtel Koumbi Saleh pour entendre le président Ibrahima Moctar Sarr. On pouvait également y voir les représentants de l’Union Européenne.

Cette conférence de presse est la première sortie du président IMS depuis la publication des résultats officiels de l’élection présidentielle du 21 juin 2014. Et devant un parterre de journalistes de tous horizons, le président Sarr a analysé l’issue de l’élection, tout en se prêtant généreusement et sans ambages, comme lui seul sait le faire, au jeu des questions de ses confrères journalistes.

Saisissant l’occasion, IMS a redit fermement sa conviction que toute idée de transparence électorale dans un système politique, économique et social fondé sur le racisme, l’esclavage et le tribalisme reste utopique. « Nous n’étions pas dupes de la réalité de cette élection, et ne nous attendions donc à rien d’autre qu’à nous saisir d’une tribune pour marteler notre message. »

Il rappelle que l’AJD/MR a parfaitement saisi cette tribune en parcourant tout ce que ses maigres moyens lui permettaient de parcourir du pays, pour porter ce message de réconciliation nationale basée sur l’éclosion de la vérité. L’occasion pour le candidat d’ailleurs, de remercier les militants et les sympathisants du parti, ainsi que tous ses soutiens de tous bords qui ont permis que sa campagne se déroule dans de bonnes conditions.

Et IMS de regretter que la communauté des opprimés ne se soit pas saisi de l’occasion qu’offrait la présidentielle, pour exprimer sa farouche volonté de changement à travers sa candidature. Il a réitéré par la même occasion sa détermination à poursuivre ce combat qu’il mène depuis 40 ans.

Autre lecture posée par IMS sur cette élection, l’inquiétude qu’il y a lieu d’avoir selon lui, à constater que l’ensemble des candidats issus des communautés les plus délaissées du pays ne dépassent pas la barre des 20%, face au candidat su système, alors que leurs groupes d’origine représentent les 2/3 de la population.

Il a réitéré sa crainte que l’étouffement volontaire de la question nationale, ainsi que les différents problèmes sociaux du pays ne débouche sur un soulèvement social. Il invite les responsables politiques à s’asseoir autour d’une table pour apporter une solution à notre problème de cohabitation, à l’image de l’Afrique du sud.

Commencée à 18h30, la conférence de presse se terminera à 19h30.
Département Communication

Lundi 23 juin 2014, Hôtel Combi Saleh (Nouakchott)

Force africaine de réaction rapide: compromis en vue au sein de l’UA

mediaLe 23e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine s’ouvre ce jeudi 26 juin à Malabo, en Guinée équatoriale. Il sera marqué par un débat autour de la future force africaine de réaction rapide. Sera-t-elle construite sur une base continentale ou régionale ? Cela reste à voir mais les choses progressent.

D’un côté, au sein de l’UA, certains pays se montrent très enthousiastes à l’idée d’une force continentale. C’est le cas de l’Afrique du Sud, qui revendique un leadership africain. Mais de l’autre côté, il en est qui préfèreraient un dispositif région par région, comme le Nigeria qui se méfie des ambitions sud-africaines.

Et puis, entre les deux blocs, il y a le commissaire Paix et sécurité de l’UA, l’Algérien Smail Chergui, qui tente de concilier tous les points de vue. Or, fait nouveau : à l’issue d’une réunion, mercredi soir à Malabo, avec notamment le président en exercice de l’Union africaine, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Tchadien Idriss Déby, un compromis est en vue.

Dans un premier temps, une dizaine de pays volontaires, auxquels viennent de se joindre l’Egypte et le Burkina Faso, vont créer un dispositif provisoire à l’échelle continentale, la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (Caric). Deux exercices militaires sont prévus d’ici la fin de l’année.

Puis, dans un second temps -peut-être à la fin de l’année prochaine-, chacune des cinq régions du continent mettra en place une brigade régionale d’intervention rapide. Ce jeudi matin, tous les chefs d’Etat d’Afrique de l’Est qui ont fait le déplacement à Malabo doivent se réunir pour monter, précisément, une force est-africaine en attente.

 

RFI

Le gouvernement américain fait don de deux avions à l’Armée mauritanienne

altDeux avions octroyés par le Gouvernement américain à l’armée mauritanienne ont été réceptionné mercredi au siège de la direction de l’armée de l’air par le Général de Brigade Hanena Ould Sidi, Chef adjoint de l’Etat major général des armées, en présence de la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Nouakchott. 

L’évènement a donné lieu à un échange de discours entre le Chef d’Etat major de l’Air et celui des forces américaine en Afrique (Africom), qui ont tour à tour souligné l’exemplarité des liens de coopération entre les deux pays dans le domaine sécuritaire, notamment la lutte contre le terrorisme.

Selon un communiqué remis à la presse en marge de la cérémonie, les deux avions équipés de moyens de surveillance et transportant un lot de pièces détachées ont une valeur estimée à 21 dollars américains. Ils permettront de renforcer les capacités opérationnelles de l’armée mauritanienne de l’air en matière de défense, de contrôle maritime et de la lutte contre la contrebande.

Le document précise, enfin, que les deux pays sont liés par un partenariat fondé sur les valeurs de la paix, de la sécurité et du respect et que le don de ces appareils constitué un bond qualitative dans le renforcement des liens d’amitié entre les deux peuples.

 

Source: AMI

MAI : Des passagers laissés sur le tarmac à Zouérate !

altPlusieurs passagers de la Compagnie Mauritanie Airlines International ont été abandonné mardi sur le tarmac de Zouérate en dépit de réservations fermes pour leur voyage, a-t-on appris de source de ces passagers.

Les mêmes sources indiquent que contrairement à toute attente leurs places ont été données à d’autres voyageurs qui ont payé sur place des billets pour se voir embarqués en priorité sur l’avion.

« Nous sommes révoltés par ces pratiques d’un autre âge » explique l’un des voyageurs qui prétend détenir un billet d’avion aller-retour et avoir procédé aux formalités de réservation depuis quelques jours. «C’est tout simplement aberrant de voir des gens payer des billets et se faire embarquer alors que d’autres qui avaient satisfait à toutes les conditions se retrouvent à poiroter » renchérit notre malheureux voyageur sur la MAI.

Outre ces pratiques récurrentes à la MAI, rappelons que celle-ci ne tient que par la concurrence déloyale faite aux autres compagnies du fait de l’interdiction faite aux fonctionnaires mauritaniens d’emprunter un autre avion que celui de la MAI. 

 

Source: mauriweb

Loupe du ‘Le Rénovateur’ ! : Aziz champion en titre des gros chiffres !

altSi une partie des mauritaniens y compris ceux qui ont voté pour le Président sortant affichent un air d’indifférence à la victoire du candidat Aziz, l’autre opinion se livre à toutes sortes de commentaires sur ce nouveau remake à la présidentielle de l’homme qui entend encore diriger laMauritanie selon ses propres méthodes. 

Si certains considèrent que cette réélection relève d’une simple formalité qui crédité le locataire du palais brun d’un score à la Soviet, d’autres ne cachent pas leur amertume voire leur révolte face à une sorte de main basse sur la démocratie exercée par le champion en titre des gros chiffres. 81, 89 % c’est un score très écrasant qui dépasse les attentes au regard du faible signal constaté à Nouakchott dans la grande majorité des bureaux de vote. Sachant que près de la moitié des électeurs sont concentrés dans la capitale politique du pays, il serait quelque peu exagéré d’obtenir des résultats aussi confortables comme tiré de la besace de la sorcière. Ce jour de vote, la capitale était quasiment vide et ce dès les premières heures de la journée. Une situation qui n’a pas beaucoup changé jusqu’à la fin des opérations de votes. Dire que ces chiffres engrangés par le vainqueur d’une élection sans enjeu boycottée par un grand pool de partis d’opposition sont nickels, c’est tout simplement vouloir se soumettre à l’évidence dictée par des urnes qui refusent de se débarrasser des scories d’une démocratie taillée sur mesure telle que le système le plus fort veut que ça soit. Aziz n’est pas le seul maitre de ces chiffres magiques. On pourrait d’ailleurs dire sans exagérer que ce sont ses soutiens qui ont le plus poussé le bouchon pour mettre leur candidat aux anges lui faisant croire que c’est le fruit de sa popularité qui a fait monter les chiffres. Il y a toujours des choses qui échappent au capitaine. Mais quand cela atteint un certain seuil dépassant ce qu’on pourrait dire la marge de tolérance, si le chef ne médite pas il coure à sa perte. Pourquoi tout cela et à qui profitent ces chiffres ?Bouteflika s’est affublé de tels chiffres sur une chaise roulante. Abdel Fattah al-Sissi s’en fiche éperdument. Est-ce une raison pour que notre démocratie suive de tels exemples abominables. Aziz aurait plus gagné dès le départ à aller aux urnes avec l’essentiel de la classe politique aux élections. Il aurait obtenu un score plus « sérieux » qu’avec une poignée de candidats sans grande expérience et dont les scores sont très bas comparés aux chiffres alignés sur le tableau des résultats. Finalement Aziz a joué en solo et gagné sans grande gloire digne des héros qui ne triomphent qu’en face des épreuves où le duel fait monter la fumée et les flammes ravivées par la puissance des armes. Or avec ces élections aucun tir n’a retenti dans l’air d’un champ de bataille plus doux qu’une journée de pluie fine. Normal alors qu’une démocratie qui se construit avec des matériaux précaires finit par crouler comme un château de cartes. Il ne suffit pas d’être un voyant pour prédire des lendemains difficiles pour le processus politique qui perdu trop de temps et d’énergies pour arriver à maturation… Cheikh Tidiane Dia