Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2011

Des intellectuels avertissent :” Il y a un risque de guerre civile “

gbagboLaurent Gbagbo s’est maintenu au pouvoir après avoir récusé les résultats du scrutin présidentiel favorables à Alassane Ouattara tels que proclamés par la Commission électorale indépendante, certifiés par l’ONU et reconnus par la communauté internationale. Il y a aujourd’hui risque d’escalade vers une guerre civile. Dans certains quartiers d’Abidjan, à la suite des interventions des forces de l’ordre fidèles à Laurent Gbagbo, il y a eu des disparus dont les leurs restent sans nouvelles, les reportages de presse montrent des cadavres gisant dans les rues, les agents de la morgue refusent de rendre les corps de personnes assassinées à leur famille. Le soupçon pèse sur l’existence de charniers et la pratique d’incinération des corps à faire disparaître du comptage des victimes. Hors d’Abidjan, principalement à l’Ouest du pays, des ONG médicales signalent de graves violences contre les civils.
Le souci d’une analyse rigoureuse nous conduit à reconnaître qu’il n’y a pas, en Côte d’Ivoire, de haine atavique entre prétendus groupes ethniques ennemis, ni même entre autochtones et allogènes, entre sudistes et nordistes, encore moins entre chrétiens et musulmans. Des tensions multiformes existent, parfois vives, notamment sur les conditions d’accès à la terre et ce, de longue date. Mais l’imbrication des intérêts mutuels a généralement favorisé des solutions négociées aux désaccords récurrents. Qui plus est, la Côte d’Ivoire reste une terre où le métissage est ancien. C’est un melting pot trans-ethnique, cosmopolite et pluriconfessionnel. Qui serait contre qui dans une guerre «civile» ivoirienne? La réponse n’a rien d’évident.
Si des circonstances se sont conjuguées au cumul des peurs, des rancoeurs et des intérêts égoïstes pour provoquer des affrontements entre populations à l’Ouest de la Côte d’Ivoire dans les dernières semaines, il faut aussi rappeler la résilience d’une majorité d’Ivoiriens, tous bords confondus, qui affrontent la crise sans verser dans l’hostilité. A l’échelle nationale, les partisans de Laurent Gbagbo sont une minorité tonitruante et agissante, monopolisant les médias d’Etat désormais caporalisés, mais il ne faut pas en surestimer le poids démographique.
Des arguments sont utilisés par Laurent Gbagbo: la défense de la souveraineté nationale ou le risque de voir le pays tomber sous la coupe de l’étranger. C’est une rhétorique de diversion. Ses adversaires politiques sont tout autant patriotes que lui et tout autant désireux de renforcer les racines endogènes du développement économique dans un partenariat d’interdépendance avec les puissances occidentales (ou autres) qui soit plus équitable. Et quoi qu’il dise, le régime Gbagbo est loin d’avoir tourné le dos à cet «étranger prédateur» qu’il prétend condamner, sans parler de son recours à des mercenaires libériens.
Si différence idéologique entre les deux camps politiques il y a, elle se situe dans leur conception de la citoyenneté. Le régime Gbagbo en a une conception ethno-nationaliste: seuls les membres issus de groupes ethniques originaires du Sud ivoirien ont droit au chapitre pour élire leur chef. De sorte que l’idée d’annuler le vote pro-Ouattara des départements du nord et du centre va pour ainsi dire de soi: ces électeurs étant assignés par le régime au rôle de citoyens de seconde zone. A l’autre bord prévaut une conception républicaine de la citoyenneté fondée sur le droit du sol et l’égalité de tous les Ivoiriens, à distance du droit divin dont se réclame Gbagbo.
Mais l’idéologie n’est sans doute pas le facteur clé pour comprendre la crise actuelle. Le clan Gbagbo lutte aujourd’hui d’abord et avant tout pour le pouvoir, pour conserver le pouvoir, pour la jouissance même du pouvoir, avec tous les avantages matériels associés. Comment des civils ivoiriens pourraient-ils s’exprimer librement et manifester quand des bras armés du régime sortant réservent d’impitoyables représailles à ceux qui s’opposent ouvertement ou sont seulement soupçonnés d’avoir mal voté?

Décès au Maroc d’un homme qui s’était immolé par le feu en Mauritanie

altYacoub Ould Dahoud, un homme d’affaires mauritanien de 43 ans, avait arrêté lundi sa voiture près la présidence de la République à Nouakchott, et s’était aspergé d’un liquide inflammable à l’intérieur de son véhicule, avant d’y mettre le feu, selon des témoins. Selon des journalistes qu’il avait alertés quelques minutes auparavant pour les prévenir de son acte, il entendait agir ainsi parce qu’il était “mécontent de la situation politique du pays et en colère contre le régime en place”. Hospitalisé dans un premier temps dans un hôpital militaire de Nouakchott, il avait été transféré dès le lendemain dans une clinique privée de Casablanca où il est décédé samedi.

Mort d’un prisonnier à Sélibaby

selibabyLa communauté malienne installée à Sélibaby est en deuil depuis ce matin suite au décès de l’un de ses membres. Originaire de Kayes (capitale de la première région du Mali), Moussa Traoré est mort ce vendredi, 21/01/2011 aux environs de neuf heures à l’hôpital régionale de Sélibaby. Accusé de vente de drogue, ce jeune malien est allé en prison il y a deux ans. Selon un élément de la garde de la prison civile de Sélibaby, il souffrait d’hémorroïde et après plusieurs consultations, il a fini par refuser de s’alimenter.

Mauritanie : Le péril jeune face au terrorisme

islamistesÀ l’instabilité politique et aux difficultés économiques qui fragilisent la république islamique depuis près de cinquante ans, vient s’ajouter la menace terroriste, surtout pour les jeunes. La Mauritanie est un condensé de différents écueils qui menacent nombre de pays africains. Ce grand pays au relief et au climat peu propices à l’agriculture n’est pas dénué de richesses souterraines. Pas de quoi se sentir pousser des ailes, mais suffisamment pour imaginer en tirer quelques profits et quelques sources de financement indispensables à la construction d’un modèle économique productif et pérenne. Cela va de soi, me direz-vous. Mais en Mauritanie comme ailleurs sur le continent, l’évidence et la raison ne sont pas toujours des concepts très partagés…

ODYSSÉE: Retour au pays natal la Mauritanie (épisode1)

passport mauritanienMon voyage en Mauritanie commence au Maroc, en effet j’ai eu la flemme de prendre mon visas pour la Mauritanie, en tant que Français à partir de paris, je me suis dis il est possible de le faire à Rabat au cours d’une halte.L´exigence d’un visa aux pays qui exigent est une bonne chose en soi car elle correspond à ma vision des choses à savoir la réciprocité c’est dire que s’il faut prendre un visa pour venir en France, il faudra au moins un visa pour se rendre en Mauritanie. Seulement arrivé au Maroc plus précisément à l’ambassade de la Mauritanie, je retrouvais le vrai visage de la Mauritanie, marqué par le racisme latent, la gazra, le bakchich, la corruption et la discrimination raciale.