Monthly Archives: April 2019
Ould Maouloud déclare ses biens avant le dépôt de son dossier de candidature
Le Président du parti de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, a déclaré ses biens avant le dépôt de son dossier de candidature à l’élection présidentielle de juin 2019 auprès du Conseil constitutionnel.
Ould Maouloud possède une maison construite, il y a deux ans, de diverses sources dont une partie grâce à un prêt auprès de l’une des banques, une seconde d’une créance contractée auprès un ami et une troisième, grâce à des efforts personnels.
Le candidat détient également une seconde maison à Tidjikja, un terrain hypothéqué par une banque, don d’un ami et un autre attribué dans le cadre des terrains attribués par l’Etat aux professeurs de l’enseignement supérieur.
La candidature à la présidentielle de 2019 de Ould Maouloud est soutenue par des partis de l’opposition dont le RFD.
Traduit de l’Arabe par Cridem
PAYS DOGON: PANIQUE À BAMAKO DEPUIS QUE LE PORTE PAROLE DE DAN NA AMASSAGOU A DIT QUE SON ORGANISATION S’APPRÊTE À DEVOILER AVEC PREUVE A L’APPUI LES VRAIS AUTEURS DU CRIME ORGANISÉ AU PAYS DOGON.
Dans son intretien sur une radio de la place, Marcelin Guinguéré affirme que le groupe Dan Na Ambassagou détient toutes les preuves nécessaires pour incriminer les vrais auteurs de l’ensemble des tueries dans le pays dogon et se dit également prêt à les dévoiler à la justice, particulièrement à la Cour Pénale Internationale.
Dans le journal Zireinfos, paru ce jeudi, le porte parole affirme: « Fatou Bensouda sera la bienvenue au Mali, en tous cas en ce qui nous concerne. Nous voulons qu’elle cherche à nous rencontrer, une fois au Mali. Nous allons lui montrer toute la réalité et elle comprendra que nous avons raison, car nous avons toutes les preuves et nous n’attendons que son arrivée pour dévoiler les vrais auteurs de l’ensemble des crimes organisés au centre du pays. Pour cela, il faut qu’elle parte sur le terrain. Il ne faut pas qu’elle se limite à des discours comme ‘’j’ai entendu ou on m’a dit’’.
Selon nos sources plussieurs élus ainsi que des hauts cadres de l’administration et des opérateurs economiques seraient impliqués dans la mise en place d’une organisation criminelle discrète. Des listes de noms, des vidéos de reunions, des preuves de transferts de grosses sommes d’argent, des preuvent d’acheminement d’armes, des enregistrements vocaux, des pieces d’identité, des temoignages et plusieurs autres preuves seraient disponibles.
D’OÙ LA PANIQUE.
Présidentielle 2019 : Le candidat Kane Hamidou Baba s’engage à refonder la Mauritanie sur des bases justes et égalitaires
C’est devant une grande foule enthousiaste que le candidat de la « Coalition Vivre ensemble » a officialisé sa candidature à la présidentielle de juin prochain. La cérémonie s’est déroulée ce vendredi après-midi midi au stade de Basra (Sebkha) en présence des partis politiques: AJD/MR, FPC, PMC, PLEJ, ADEMA, ANDD, MPR et de mouvements de la société civile, du parrain de la coalition, l’ex colonel Anne Amadou Baba Ly, mais aussi du candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar et de ses soutiens de Tawassoul, de Moustaqbel, du président du CDN, Me Mahfoudh Bettah et d’un représentant du candidat Ould Moualoud, Khalilou Dédde, de Me Id Ould MBareck, député du RFD, également soutien du candidat des forces démocratiques du changement, Ould Maouloud.
Dans un discours qu’il a prononcé à cette occasion, le candidat Kane a esquissé les grands axes de son programme basé sur la refondation la Mauritanie sur des bases égalitaires, respectant sa diversité culturelle, pratiquant la bonne gouvernance, la justice économique et sociale, la répartition équitable des ressources du pays entre ses différentes composantes. Le candidat Kane s’est engagé à construire une armée républicaine et non fondée sur des bases raciales, régionales et tribales. Dr Kane s’est également engagé à réformer l’école mauritanienne, avec la construction de 3 universités régionales à Rosso, à Aioun et à Nouadhibou et son système de santé…
Auparavant, Bâ Alassane président du PLEJ, Samba Thaim président des FPC, Ibrahima Sarr président de l’AJD/MR et Dia Alassane président du TPMN ont pris la parole pour expliquer les raisons qui ont présidé à la création de la coalition vivre ensemble et ses principaux objectifs. Tous reconnaissent que la Mauritanie souffre de sa cohabitation et qu’il est urgent de trouver des solutions, ce qui requiert, selon eux, la participation de tous les mauritaniens. Le président a enfin tenu à préciser que des propos extrémistes, tenus par certains individus sur les réseaux sociaux n’engagent pas la coalition. Tous ont appelé les populations à s’inscrire sur les listes électorales et à voter, le jour J pour le candidat de la Coalition.
Nous y reviendrons.
le calame
Le candidat KHB promet le retour des militaires dans les casernes et la création de 50.000 emplois/an
Le candidat de la “Coalition Vivre Ensemble” Kane Hamidou Baba a promis vendredi 26 Avril dans son discours d’investiture au stade de Basra le retour définitif des militaires dans leurs casernes.
Il a pointé du doigt notamment leur échec dans “la gestion du problème de la cohabitation” et “la question du partage du pouvoir et des richesses”, rappelant que l’élection présidentielle de juin 2019 offrait au peuple mauritanien “l’occasion de réaliser une vraie alternance”.
“Depuis 1978, date de l’arrivée au pouvoir des militaires, ces problèmes se sont aggravés, atteignant le sommet avec les crises répétitives et les violations massives des droits de l’Homme, ciblant particulièrement les communautés noires de Mauritanie ; et marquée par la confiscation du pouvoir, l’absence d’un Etat de droit et le pillage des ressources”, a dit M. Kane, indexant une “armée politisée, racialisée, ethnicisée, régionalisée et tribalisée”.
L’investiture a réuni des leaders de l’opposition mauritanienne et ceux de la “Coalition Vivre Ensemble” ainsi que Sidi Mohamed Ould Boubacar, un autre candidat déclaré à l’élection présidentielle de juin 2019.
Profitant de ce mois d’Avril marquant le trentième anniversaire des évènements de 1989, le candidat de la “Coalition Vivre Ensemble” s’est incliné “devant la mémoire de toutes les victimes de l’horreur”.
Kane Hamidou Baba a annoncé, une fois élu, qu’il organiserait la tenue d’assises nationales où toutes les forces vives du pays seront représentées, ajoutant qu’elles visaient à chercher “des consensus forts sur un certain nombre de sujets touchant aux réformes constitutionnelles et aux institutions, à l’aménagement du territoire (réforme foncière et pastorale, découpage administratif et électoral…), à l’éducation, à la santé et à la gouvernance assortie d’une charte de l’unité nationale et de la cohésion sociale”.
Le candidat de la “Coalition Vivre Ensemble” a annoncé également la création de 50.000 emplois par an, dont plus de la moitié en milieu rural.
Texte & Photos | Par Babacar Baye NDIAYE
©CRIDEM / (26 Avril 2019)
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Calam(ités)
Nous ne sommes plus qu’à quelques semaines de la présidentielle. Un important virage dans la jeune histoire de la République islamique de Mauritanie ? Ce serait « la première » occasion, commentent certains, de passer tranquillement le pouvoir à un président élu, consacrant ainsi une alternance pacifique. Mais le monde entier n’avait-il pas admiré, en 2007, la consultation nationale qui permit l’avènement, à la magistrature suprême, d’un civil démocratiquement élu, après une transition militaire de vingt-deux mois. Cette vraie « première fois » mondialement citée en exemple fut, il est vrai, torpillé, dix-neuf mois plus tard, sur coup de tête du général Mohamed ould Abdel Aziz que ces mêmes « certains » présentent, à présent, comme un « démocrate » accompli.
Depuis 1978, c’est dans le sillage de systèmes militaires successifs – en fait, toujours le même –que s’est constituée notre élite politique. De belles valeurs, comme l’honnêteté, le respect de la chose publique ou le civisme, s’y sont effritées. Ce qui tuait, hier, ne fait plus honte aujourd’hui. L’hypocrisie, la flagornerie, le mensonge ou le vol sont des comportements ordinaires dont ne se gêne plus aucun responsable. Etant entendu, comme le disait si bien Voltaire, que le voleur ordinaire vous vole votre argent, votre portefeuille, votre vélo ou votre parapluie, tandis que le voleur politique vous dérobe, lui, votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire. Il existe, ajoutait le célèbre philosophe, deux différences importantes entre ces deux voleurs : en une, le premier vous choisit pour voler votre bien, alors que vous choisissez le second, pour qu’il vous vole ; en deux, la police traque le voleur ordinaire mais protège le voleur politique.
Une pensée de Norbert Zongo résume parfaitement la situation de la Mauritanie. « Il y a un mensonge, le vrai : quand un homme applaudit sans comprendre, ferme les yeux pour ignorer la vérité ; quand un intellectuel troque sa conscience et son âme pour des biens matériels ; quand, par peur de mourir ou, simplement, de perdre certains avantages, un homme sourit au malfaiteur, au tyran et au voleur ; quand un peuple refuse de se battre, de se responsabiliser parmi les autres ; quand un dirigeant agit comme s’il avait inventé son pays et ruse avec les lois… Ce mensonge tue les hommes et les nations ». Les grands peuples sont ceux qui prennent – et tiennent – rendez-vous avec l’Histoire, n’acceptant jamais de rater son train. Quel qu’en soit le prix. La Mauritanie est aujourd’hui à la croisée des chemins. Son élite doit enfin prendre ses responsabilités, face au destin d’un peuple qu’elle a maintenu, quatre décennies durant, dans la souffrance d’un sous-développement envahissant, liant le pays à la traîne de ses pairs sous-régionaux. Une élite qui a participé, par peur ou envie, à l’ancrage de la mauvaise gouvernance, de la dictature, des violations des droits de l’homme, de l’exacerbation des tensions intercommunautaires et du pillage des ressources nationales, par des systèmes illégitimes, autoproclamés par la force. Il est honteux et désespérant de voir cette élite organiser, promouvoir et coordonner les actions de quelques initiatives ridicules et inciviques, appelant à maintenir le peuple sous le joug dévastateur d’une bande de militaires travestis qui ont démissionné de leur mission régalienne, pour s’inviter dangereusement dans des affaires politiques que leur interdit, pourtant, leur serment d’officier. Se faisant, ils ont tout « bordélisé », armée et politique. Des docteurs en mathématiques, physique ou chimie sont certainement plus utiles dans des laboratoires de recherche qu’en des cirques, rivalisant de grimaces avec des clowns et troubadours aux pantomimes les plus laides. La mort est obligatoire ; pas l’indignité. Le peuple est un train ; l’élite, sa locomotive. Qu’elle ne soit donc pas en panne de courage, d’ambition et d’engagement !
El Kory Sneiba
le calame