Monthly Archives: April 2018
Le Chef de l’Etat préside la cérémonie d’ouverture de la 62ème session de la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a supervisé, mercredi au centre des conférences internationales de Nouakchott, la cérémonie d’ouverture de la 62ème session de la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), qui se tient pour la première fois en Mauritanie et durera deux semaines.
Cette rencontre réunit les institutions gouvernementales, les institutions parapubliques et les organisations de la société civile opérant dans le domaine des droits de l’homme à l’échelle du continent africain.
La session constitue une tribune, à travers, laquelle les pays africains exposent leurs expériences dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’homme.
Elle permet également à ces pays aussi d’évaluer leurs activités dans le domaine et d’adopter un certain nombre de recommandations et d’engagements de nature à aider les pays africains à renforcer leur action dans le domaine juridique, surtout, au plan de la protection et de la promotion des droits de l’homme ainsi que la vulgarisation de leur culture.
La cérémonie inaugurale de la session a débuté par l’exécution de l’hymne de l’union africaine et celui de la Mauritanie par un groupe d’enfants qui ont illustré la richesse et la diversité de l’école mauritanienne.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, du Président de l’Assemblée Nationale, M. Mohamed Ould Boïlil, du ministre secrétaire général de la présidence de la République, M. Cheikh Mohamed Ould Cheikh Sidiya, des membres du gouvernement, du commissaire aux droits de l’homme et à l’action humanitaire, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck, des hautes personnalités de l’Etat et d’un certain nombre des commandants des forces armées et de sécurité.
AMI
Spectre des sans papiers : Des populations non reconnues par la Mauritanie et rejetées par le Mali ( photos)
« Nous ne voulons pas les services de santé,ni de l’éducation, ni les denrées alimentaires à bas prix. Tout cela est secondaire pour nous. Ce que nous demandons et insistons à avoir , parce qu’il nous perturbe profondément , ce sont les papiers de l’état civil.
Il n’y a pas une famille qui ne compte des membres interdits d’obtenir des papiers, et c’est un problème. La Mauritanie nous empêche d’obtenir ses papiers,bien que nous soyons nés ici, nous vivons ici sur le territoire mauritanien, le Mali ne nous reconnaît pas non plus».
C’est ainsi que parle avec amertume, Haidda Carmago Fofana du village de «Mint Hmeidit» dépendant de la Moughataa de Djiguenni :
«Sur chaque 100 personnes dans ces villages frontaliers, il n’y en a que 20 qui disposent de documents d’identité. Les restants en sont empêchés, car leur sont imposées des conditions impossibles à remplir , ce qui est très gênant et dérangeant pour nos vies en général.».
Fofana se trouve assis au milieu du village, dans la place publique dit « Ajanki », lieu où se discutent les affaires du village :
« Je suis né dans cette région, notre village a grandi avant la ville de Djiguenni, Notre priorité et notre seule demande est d’obtenir les papiers d’identité, si nous ne les obtenons pas c’est que nous n’existons pas et n’avons aucune valeur , donc nous n’avons pas besoin d’autres services. »
« Ils nous demandent des conditions impossibles, comme la recherche des origines d’une femme arrivée ici il y a 40 ans, ou plus, et son âge approche les 100 ans »
« Pourquoi n’ont-ils pas recours à des procédures moins compliquées? », a-t-il demandé. « Ils peuvent interroger les habitants de chaque village concernant les populations qui s’ y trouvent ou les responsables du village.
« Quand quelqu’un vous donne le nombre et les noms de ses enfants , vous devez les enregistrer,De même que le nombre et le nom des épouses doivent être enregistrés. »
Fofana a parlé de l’impact de la question des papiers administratifs sur ses parents qui sont à l’extérieur du pays, soulignant chaque famille connait le même problème dans les villages frontaliers avec le Mali.
Bande frontière :
Le problème des cartes d’identité se pose au niveau de plusieurs villages à forte présence de Soninkés et quelques autres races mauritaniennes.
Parmi ces rassemblements figurent Afrini, Bouganatt , Mint Hmeidit , Tichilit et Ould Boudou, qui s’étendent le long de la frontière dont ils sont séparés de 5 à 25 km.
Le spectre de « sans papiers » plane sur ces populations que les autorités mauritaniennes empêchent d’obtenir les documents de l’état civil ,et n’ont pas, comme ils le confirment, d’autres moyens de les obtenir .
Pour lire la totalité du reportage : http://www.alakhbar.info/?q=node/10661
Traduit par Adar.Info
Mauritanie: un an de prison contre des auteurs d’insultes à caractère esclavagiste
La Cour de répression de l’esclavage de Nouakchott a rendu, lundi soir, deux jugements portant sur des peines de prison et des amendes, au terme de sa première audience depuis sa création en 2015, a-t-on constaté.
Elle a prononcé une peine d’un an de prison ferme contre l’auteur d’insultes à caractère esclavagiste et à une amende de 25.000 ouguiyas MRU à verser au Trésor public.
La cour a décidé la même peine et la même amende contre un second prévenu pour le même chef d’accusation, avec une compensation de 100.000 ouguiyas MRU au profit de chacune de ses deux victimes.
Mais la Cour a reporté, pour vice de forme, le procès d’un troisième prévenu accusé de pratiques esclavagistes.
La Mauritanie avait annoncé, il y a deux ans, la création de trois cours spécifiques pour le traitement des plaintes à caractère esclavagiste.
Ces cours se trouvent à Nouakchott, Nouadhibou et Nema (extrême Est) et couvrent chacune une partie du territoire mauritanien.
Selon le gouvernement mauritanien, l’esclavage n’existe pas dans le pays, même si ses séquelles perdurent encore, ce que rejettent les organisations de droits de l’Homme.
Amnesty International a récemment publié un rapport dans lequel elle estime que la Mauritanie contient aujourd’hui quelque 43.000 esclaves.
Officiellement aboli dans ce pays depuis 1980, l’esclavage a été incriminé et réprimé par la loi en 2007 avant d’être classé « crime contre l’humanité » et qualifié « d’imprescriptible » par une nouvelle loi en août 2015.
Les FPC Amérique du Nord en conclave
La fédération FPC/Amérique du Nord a organisé ce Samedi 21 Avril 2018 à Columbus, OH leurs premières journées d’Etudes et de Réflexion. Ces (JER) ont connu une participation importante des comités de base de l’Ohio et des cadres venus des différents Etats des USA.
Les travaux ont commencé par une prière (Dua’a) pour le succès dirigée par le camarade Mamadou Kane du comite de base de Baltimore. Dans son mot de bienvenu, le camarade Amadou BA du comite de base de Columbus a remercié la Fédération de la confiance placée en son comité pour l’organisation de ces journées et les participants venus de si loin malgré les contraintes de la vie dans le pays. A la suite de cette allocution la parole fut donnée au camarade Ibrahima Mifo Sow vice président des FPC qui a transmis les encouragements du BEN et est revenu sur les réalisations depuis le retour au pays, entre autre l’existence du parti en tant que force politique incontournable malgré la non reconnaissance officielle.
Ce fut ensuite le tour du secrétaire général Abou Hamidou Sy de rappeler le sens de ces journées et remercier les comités de base de l’Ohio pour leur dynamisme.
A la suite de cette cérémonie d’ouverture, la modération des débats a été confiée à la camarade Houleye Thiam qui a introduit le premier point à l’ordre du jour ” les FPC face a la question du récépissé “. Le camarade vice- président a rappelé les lois qui régissent le fonctionnement des partis politiques en Mauritanie, lois que le parti a pleinement respectées par conséquent la non reconnaissance ne se justifie pas, c’est pourquoi dira t il les voies de recours ont été suivi et le dossier est a la cours suprême qui traine les pieds pour trancher. Les camarades ont ensuite pris tour à tour la parole pour proposer des stratégies concrètes soit pour contourner ce non reconnaissance soit pour obliger l’Etat à nous délivrer le récépissé. Ce point a duré 3 tours d’horloge et a connu des contributions de qualité.
Apres la pause diner, le 2eme point “ les FPC face aux élections de 2018-2019″ fut introduit, il s’agissait dans ce point de décider si le parti devrait y participer et sous quelles formes. Les débats étaient passionnés et intenses chacun défendant sa position a force d’arguments mais après plusieurs tours de table une décision unanime a été prise par la fédération.
Les travaux furent conclus par le discours de clôture du camarade secrétaire général de la fédération qui a remercié les participants pour la qualité des propositions et de la profondeur des analyses.
La lutte continue !
LA Fédération FPC/AMRIQUE DU NORD
COMMUNIQUE DE LA FEDERATION EUROPE OCCIDENTALE
FEDERATION EUROPE OCCIDENTALE / France
BUREAU EXECUTIF LOCAL
Communiqué N°000001/04/2018
Objet : Remerciements aux sympathisants, camarades et compagnons de lutte présents à la journée de rencontres du 01 Avril 2018
La fédération Europe occidentale des FPC a organisé une journée de rencontres débats le 01/04/2018 à la bourse du travail de Massy. Cette journée a été marquée par la présence massive des sympathisants, camarades, et compagnons de lutte.
L’ampleur de cette présence témoigne de l’attachement des mauritaniens de la diaspora à œuvrer pour qu’émerge une Mauritanie juste avec tous ses enfants. La richesse des débats et la passion dont les différents intervenants ont fait preuve constituent la parfaite illustration de l’intérêt porté à la question nationale.
Le bureau exécutif local de la fédération Europe occidentale des FPC et tous ses militants s’en félicitent et remercient toutes les personnes ayant répondu à cette rencontre. Cette marque de confiance constitue pour nous un devoir de continuer le combat pour l’émergence de la Mauritanie que nous désirons tant.
La lutte continue.
Bureau Exécutif Local des FPC en Europe occidentale
Secrétariat local à la communication
Paris, le 13 Avril 2018