Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 05/04/2018

Chinguetti : Arrestation du maire adjoint Boullah Ould Mogueya

نتيجة بحث الصور عن ‪chinguetti images‬‏La gendarmerie a arrêté l’adjoint au maire, Boullah Ould Mogueya pour avoir saisi et emmené de force,  l’ordinateur du comité chargé des adhésions au parti Union Pour la République UPR, dans la Moughataa de Chinguetti

Selon les informations disponibles,   après avoir constaté un paquet de cartes d’identités ,sans la présence de leurs propriétaires, dans le bureau d’enregistrement des adhésions au niveau la localité de  du village « Oudey  Amar », l’adjoint au maire Boullah Ould Mogueya a protesté contre  ce qu’il considère comme  fraude .

S’en suivit une discussion  avec un membre du Comité de supervision des adhésions, avant qu’il ne confisque l’ordinateur  de travail du comité et le transporte dans sa voiture  , non sans informer les membres du dit comité, de son intention de remettre cet ordinateur au comité régional qui siège à Atar capitale régionale  de la Wilaya.

La  gendarmerie aurait intercepté  Ould Mogueya alors qu’il se dirigeait par route vers Atar, lui ont fait rebrousser chemin vers chinguetti où il se trouve actuellement arrêté.

Le conflit  entre les ailes politiques  traditionnelles dans la ville de Chinguetti , s’intensifie ces jours ci.

Source : http://mourassiloun.com/node/3692

Traduit par Adrar.Info

Passif humanitaire/Blocage du dossier des fonctionnaires et agents de l’Etat au budget : Ould Diay épinglé

altLes fonctionnaires et agents de l’Etat, renvoyés de la fonction publique dont les arrêtés  de régulation  dorment  dans les tiroirs des services du  ministre délégué auprès du  ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, accusent  le  tonitruant ministre de l’économie et des finances, Moctar Ould Diay d’être à l’origine du blocage de leur dossiers.  En effet, après moult démarches et rendez-vous  auprès des  services du  budget,  l’intervention personnelle du président du Haut Conseil de la Fatwa et des recours gracieux  qui  a  interpellé le ministre délégué chargé du budget, des  sources fiables  auprès de ces deux départements nous ont appris  que c’est bien  Ould Diay qui  refuse de donner le quitus  en vue de  l’alimentation du fonds et donc du paiement  des victimes alors que les arrêtés ont été  établis depuis novembre  dernier. Ces victimes  suspectent   aujourd’hui   Ould Diay qui fait la pluie et le beau temps  au sein du gouvernement,  d’être le « fossoyeur » de ce dossier dit passif humanitaire. D’ailleurs, toutes les démarches auprès de lui sont restées vaines, ajoute notre  source.  

Presque au bout du rouleau, l’un des délégués  des victimes  qui  ne cesse d’arpenter, presque chaque jour  que Dieu fait,  les rues de la capitale et de visiter   les services concernés,  dit ne plus  rien comprendre du comportement des responsables mauritaniens chargés de ce dossier. Comment  des fonctionnaires subalternes, fussent-ils des ministres ou autres  directeurs,  puissent  refuser d’exécuter les ordres d’un président de la République, puisqu’il  ne s’agit  que de ça. En effet, rappelle ce délégué, le gouvernement  a ordonné, depuis  5 ans déjà, par circulaire  N° 00019/2013, en date du 3/12/13  de régulariser la situation  des fonctionnaires et agents de l’Etat victimes  des évènements. Depuis cette date, peu de dossiers ont été libérés mais, précise notre interlocuteur, mêmes ceux-ci voient leurs pensions de retraites bloquées depuis novembre dernier  à cause du problème  d‘enrôlement parce que  régularisés avec les anciennes pièces d’état  civil  et autres  documents administratifs.

Le délégué n’épargne pas non plus le premier ministre, l’agence Tadaamoun  et les députés   qui ne se soucient, dans leur écrasante majorité, que de leurs émoluments. Il  dit suspecter une certaine indifférence  pour ne pas dire une  complicité au haut sommet de l’Etat.

Trimballés  comme un ballon entre différents structures de l’Etat, abandonnés  par  la société civile, les organisations de  défense  des droits de l’homme, presque tous insensibles à leur  calvaire, ces fonctionnaires et agents de l’Etat victimes des évènements de 89/91 n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Jusqu’à quand ? Pourtant la Mauritanie  ou  le collectif des victimes de la répression  (COVIRE) vient de célébrer, le 9e anniversaire  de la  journée de réconciliation nationale, le 25 mars.. Une journée décrétée par l’actuel président depuis la prière aux morts desdits évènements à Kaédi, en 2009 et qui  devrait marquer le début du règlement définitif du dossier du passif humanitaire. Pendant que ces gens là fêtent, d’autres  courent derrière leurs droits élémentaires !

le calame

« Ana Hartani Mani Barani » ● La revendication de l’identité Harratine portée par la campagne « Ana Hartani Mani Barani »

« Ana Hartani Mani Barani »  ● La revendication de l’identité Harratine portée par la campagne « Ana Hartani Mani Barani »L’Authentique – La Campagne « Ana Hartani Mani Barani » (littéralement : je suis harratine et non un étranger) a été lancée samedi 31 mars 2018 dans les locaux de SOS Esclaves.

C’était en présence du président de l’ONG, Boubacar Messaoud, de certains de ses anciens camarades de lutte comme Oumar Ould Yali, de l’ancien maire de Nouakchott et figure politique du RFD, Ahmed Ould Hamza ainsi que Nana Mint Cheikhna membre du même parti, de Ladji Traoré, activiste antiescalavagiste Soninké, de Bâ Alassane Soma dit Balas, président du parti Arc-en-ciel, de l’ancienne député et icône du parti UFP, Khadijetou Malick Diallo, de Samory Ould Bèye, président du mouvement El Hor et Secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM), d’un large public représentant toutes les ethnies du peuple, dont une partie importante de jeunes et de femmes.

Au cours de son intervention, Maïmouna Mint Saleck dite Mimi, journaliste et activiste, l’une des leaders de la campagne « Ana Hartani Mani Barani » a expliqué que cette initiative est venue donner un contenu au Manifeste pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratines, un mouvement créé en 2013 et qui organisait le 29 avril de chaque année une marche populaire à Nouakchott.

Selon elle, des équipes ont travaillé sur ce projet à travers des focus groupes qui ont été créés pour la circonstance. L’idée centrale de la campagne est de faire connaître à l’opinion nationale et internationale que les Haratines réclament désormais une identité qui leur est propre dans un environnement social où ils sont exploités, discriminés et marginalisés depuis des siècles. « Ce n’est qu’une fois que le gap qui sépare les Haratines des autres communautés nationales sera comblé qu’on pourra ancrer la citoyenneté qui effacera toutes les particularités » a-t-elle affirmé.

« Ana Hartani Mani Barani » devient ainsi le nouveau slogan de la jeunesse haratine qui exige aujourd’hui la reconnaissance pleine et entière de leurs droits. Il en va non seulement de l’intérêt de cette frange qui est la plus pauvre et la moins servie en termes d’opportunités, mais de l’ensemble des Mauritaniens. Cette profession de foi, la totalité des intervenants y ont convenu. Selon eux, nul développement ne pourra avoir lieu si le tiers de la population reste analphabète, exploitée et ignorante.

Pour Aminetou Mint Mokhtar, présidente de l’ONG « Association des femmes chefs de famille AFCF », la campagne tombe à point nommé, à l’heure où des centaines de femmes Hartaniya sont vendues en Arabie Saoudite par des agences crapuleuses et non reconnues qui ont pignon sur rue, devant l’indifférence des autorités et la complicité des pouvoirs judiciaires.

A l’heure des revendications identitaires qui secouent la Mauritanie, Maïmouna Mint Saleck affirme que les Haratines sont les seuls à revendiquer leur identité Hassaniya tandis que les Bidhanes tendent vers une revendication de leur identité arabe. « En tout cas, personne ne peut imposer à qui que ce soit une identité donnée, car chacun doit respecter le choix culturel des autres » a encore souligné Maîmouna Mint Saleck.

Pour Nana Mint Mohamed Laghdaf, « la gabegie qui sévit dans le pays, et qui est devenue un moyen légalisé d’enrichissement illicite, n’a profité qu’aux Bidhanes, les Haratines et les africains de Mauritanie en ont été exclus ». Pour dire que même dans l’illégalité institutionnelle, les Haratines sont marginalisés. Enfin, tout le monde a conclu que le combat pour l’émancipation des Haratines et le recouvrement entier de leurs droits, est un combat qui doit fédérer tous les Mauritaniens, quelle que soit leur appartenance ethnique.

Boubacar Ould Messaoud est intervenue pour déclarer que le Manifeste des Haratines reste actif et fidèle à l’esprit de sa constitution, et qu’un nouveau bureau sera bientôt élu pour pallier aux défaillances structurelles qu’il traverse suite à la disparition de son ancien président, Mohamed Saîd Homody. Au vu des personnes présentes au cours de la cérémonie, la campagne « Ana Hartani Mani Barani » semble avoir fédérer les principales forces d’émancipation des Haratines, SOS Esclaves, le mouvement IRA et El Hor.

Cheikh Aïdara

 Je prie toutes les personnes citées dans l’article et d’ailleurs