Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2017

FEDERATION DES FPC-EUROPE DE L’OUEST : Le nouveau bureau exécutif.

Le nouveau bureau exécutif de la fédération de l'Europe de l'Ouest, mis en place par l'Assemblée générale du 11 mars 2017 est ainsi composé:Le nouveau bureau exécutif de la fédération de l’Europe de l’Ouest des FPC, mis en place par l’Assemblée générale du 11 mars 2017 est ainsi composé :

 

 

– Secrétaire général: El Hadj BA

 

– secrétaire général Adjoint: Abou N’DIAYE

 

– Secrétaire à l’organisation: Youba DIANKA

 

– Secrétaire à la formation politique et idéologique: Gayel DIALLO
. Adjoint: Al Housseynou BA

 

– Secrétaire à la communication: Baba KANE

 

– Secrétaire aux relations extérieures: Mohamed Abdoul SOW
. Adjoint: Houraye BOYE dite
Souzy Boye

 

– Secrétaire aux affaires sociales et humanitaires: Billguiss SALL

 

– Secrétaire en charge de la culture, du partenariat et du collectif: Harouna THIAM
. Adjoint: Demba N’DIAYE

 

– Secrétaire en charge de la Jeunesse et la ligue des Femmes: Mountagha SOW
. Adjoint: Khadjétou N’GAIDE

 

– Secrétaire aux finances: Cheikh DIENG
. Adjoint: Aly SOCK

 

– Commissaire aux comptes: Aboubacar TOURÉ

 

La lutte continue!

 

 

A notre Jeunesse Ardente: Résister ou subir

A notre Jeunesse Ardente: Résister ou subir“Quand on peut tout ce que l’on veut, il est difficile de vouloir ce que l’on doit’’, Luis XIV

Aziz, Démocrate par la parole et monarque par l’action

Je veux aviver et réveiller les consciences !

C’est 2016, les Mauritaniens rendent grâce à Dieu et disent ‘’ouf ‘’. Ils ont traversé 2016 dans la douleur et l’affliction. Heureusement, leur honneur n’a pas abdiqué. Ils se sont battus dignement, non seulement pour survivre, mais surtout pour ne point vivre une humiliation en quémandant ou en s’endettant.

2016 a été certes pénible. Mais elle a été aussi l’année de vérité où monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’UPR et ses alliés ombrageux ont fait preuve de leur affreuse incapacité à apporter des réponses aux questions qui étranglent le peuple.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz n’a d’ailleurs jamais essayé d’apporter des réponses aux questions sociales pour deux raisons : il en est incapable et il n’a que le temps d’une politique politicienne que les citoyens jugent abominable allant même jusqu’à jurer qu’Aziz qui fait impunément ce qu’il veut, commencerait à perdre le sens des réalités.

Et c’est-bien un débat. Mais ce qui est sûr est que 2017 doit être l’année de la Jeunesse, notre Jeunesse Ardente Radieuse. Il faut faire face par l’expression publique pour faire arrêter la tornade des coups politiques anti-républicains et anti-démocratiques.

C’est la voie royale pour la restauration de la dignité républicaine et du crédit de l’Etat. Tout ce que ce peuple a conquis est tombé à terre. Le régime AZIZ/ l’UPR a été démasqué devant la Nation et la communauté internationale pas ses pratiques nébuleuses et ses graves libéralités dans la gestion des finances publiques.

Ce pays-là va tristement mal. Il va très mal. Sa situation est encore économiquement corrosive et socialement explosive. Monsieur Aziz même, grand donneur de leçons, est devenu impopulaire et est de plus en plus marginalisé. Démocrate par la parole et monarque par l’action.

La communauté nationale et internationale devrait se convaincre que cet homme-là n’est plus sûr s’il l’a jamais été d’ailleurs. Il donne chaque jour un coup de main au recul de la démocratie. Son Etat est à son état. Il claudique. Il toussote. Il est prisonnier d’un parti familial personnalisé et cerné de bohémiens du jeu politique sorti, on ne sait d’où. Le néant est partout.

L’économie nationale suffoque. La vie sociale est pire. La crise de confiance est là. L’image de Ould Abdel Aziz dévalorisée par un culte atavique de personnalité. Le parlement n’est qu’une abstraction d’homologation de coups politiques.

AZIZ, le Prophète du changement qui a lieu-même trop changé et beaucoup changé sa cour, sans rien changer dans ce pays. Plus grave, l’Etat AZIZ est resté ataraxique et apathique devant la flambée vertigineuse des prix. Mais tout est un échec dans ce pays. AZIZ, les Mauritaniens dans leur immense majorité n’en veulent plus.

Lui, il continue toujours sa parade au moyen d’une propagande médiatique et inflation de parole si bien qu’à sa vue, le citoyen rechigne et le zappe.

Il doit certainement en souffrir si on le lui disait en toute vérité. AZIZ n’a plus tous les atouts en main. Et rebattre les cartes, c’est perdre la maîtrise de tout. 2016 sera-t-elle pire que 2017 pour ses projets politiques ? Le temps file en tout cas.

‘’ Gare aux peuples qui n’ont pas de héros, gare aux peuples qui ont besoin de héros’’, JOSE MARTI

AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

P.S
Email: chroniqueurbeyrouck@gmail.com

Je ne suis ni de l’opposition

Ni de la majorité présidentielle

Je suis ailleurs

“A bon entendeur, Salut.”

 

le calame

Négro-mauritanie et cancan à l’assemblée : vérité et enfumage du député d’Atar…

altCette semaine à l’assemblée, il y a eu du bruit.  Cela a commencé avec la sortie du député de Kaédi Moustapha Kane qui a osé se plaindre du fait qu’il n’y ait qu’une seule composante représentée dans les hautes institutions de l’armée.  C’est alors que le député UPR d’ Atar Mahfoud Ould Jeyid s’est levé avec des airs d’indigné.

La seule vérité implacable qu’il a prononcée fut de s’étonner que quelqu’un ose dans l’assemblée faire des remarques comme celle du député Kane alors qu’il y a pas si longtemps quand il n’y avait que 4 chefs d’état-major, 3 étaient négro-mauritaniens : Ndiaga Dieng, Dia et Négri et un seul Maure sans que personne ne s’en soit indigné à l’assemblée ni chez les maures ni chez les hratines.

 
Comme personne dit-il ne s’est indigné à l’assemblée quand il n’y avait qu’un ministre hartani parmi 8 maures.  En cela le député d’Atar a en partie raison car si quelqu’un devait se plaindre de la représentativité de telle ou telle communauté surtout dans l’armée, ce n’est pas à un négro-mauritanien de le faire sinon pour penser aux hratines. A moins que monsieur Kane n’estime que l’armée ne peut être dirigée que par les représentants des négro-mauritaniens et des maures blancs.
 
Pour tout le reste ou presque, le député d’Atar a joué de l’enfumage indigne de lui à propos des langues. D’ailleurs sur  Watanya TV le président de Nido el Watan Daoud Ould Ahmed Aicha s’est félicité de la sortie du député d’Atar Ould Jeyid. Tout est dit.
 
 
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Pourquoi  cette mauvaise foi ? On s’étonne que pour répondre à la sortie du député Kane qui s’exprimait en français, Ould Jeyid ne se soit pas exprimé en français pour se faire comprendre par les négro-mauritaniens. On répondra à cela qu’il a bien fait car le français n’est pas dans la constitution sauf que le Ould Jeyid ne s’est pas exprimé en arabe mais en hassania interdit de droit de cité dans la constitution.

 
S’il a préféré le hassania au français, ce n’est pas pour répondre à Kane, c’est pour faire son cinéma de sorte à être compris par les maures qui regardent la télé dont beaucoup ne comprennent pas ou plus le français et ne comprennent pour majorité pas l’arabe non plus mais le hassania.
 
Charité constitutionnelle bien ordonnée commence par soi-même : monsieur Ould Jeyid aurait dû parler en arabe mais il voulait se faire comprendre par le peuple maure noir et blanc et non asséner aux négro-mauritaniens son commentaire  à propos du panel ¾ négro-mauritaniens aux états-majors à l’époque où le seul maure parmi les premiers généraux azizien étant Ghazouani. 
 
Reprendre la démagogie et le manque de courage politique de Ould Jeyid à propos des langues en Mauritanie, serait trop long et on ne peut pas éternellement rabâcher les mêmes arguments chaque fois que des âneries sont débitées au milieu de quelques vérités insignifiantes.
 
Il se plaint qu’on puisse parler plusieurs langues nationales à l’assemblée et veut imposer une langue unique sous prétexte du manque de traducteurs. Il faudrait donc imposer l’arabe sauf qu’il oublie que pour les négro-mauritaniens les arabes sont des colons au même titre que les français et que les français en créant la Mauritanie ont imposé un territoire entre des peuples ayant leur histoire, leurs langues et leurs identités culturelles.
 
La religion ne suffit pas à vouloir imposer une langue en étouffant toutes les autres et ni les berbères ni les négro-mauritaniens n’ont attendu les arabes pour découvrir l’islam. De plus si la langue arabe est une merveille dont le Coran sublime est la perfection alors que c’est le premier livre jamais écrit en arabe, l’arabe n’est pas la seule langue de l’islam. Non seulement on peut être musulman sans parler arabe mais on peut ne parler qu’arabe et être chrétien depuis la nuit des temps  monothéistes avant même que l’arabe ne soit islamisé.
 
Daoud Ould Ahmed Aicha abonné à Watanya pour donner aux maures des petits arguments pour les rassembler et les monter contre ce qui n’est pas maure, dit avec le sérieux humour déplacé qui est le sien qu’il voudrait bien que la première langue soit le poular mais que deviendraient des jeunes qui ne parleraient que le poular ? Où pourraient-ils s’instruire ?
 
Il a raison quand il s’agit de ne connaître qu’une seule langue et là encore pour reprendre les propos de Ahmed Ould Sidi Baba : de nos jours parler qu’une seule langue revient à être quasi-analphabète. Une pensée donc à celles et ceux que des criminels souvent bilingues ont éloigné d’une langue latine vu que la civilisation depuis quelque temps du moins technique, scientifique et même philosophique est occidentale. Occidental ne signifie pas être Kafeur comme le rabâchent les ignorants racistes.
 
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Ahmed Ould Sidi Baba l’a clairement expliqué. 

Que serait l’Europe et le monde arabe si les arabes de l’âge d’or n’avaient pas connu le grec ?
 
 
Hélas, l’époque est aux esprits inférieurs, aux imposteurs, aux roublards, en un mot aux dangereux médiocres.
 
 
Passons.
 
Le problème en Mauritanie qui éclate aujourd’hui plus que jamais vient de ce que les négro-mauritaniens sont tombés dans le piège constitutionnel à propos des langues. Les chauvins maures plus fins ou plus retors les ont complexés par rapport au français en leur disant que c’est la langue du colon et qu’ils devraient parler leurs langues ancestrales. Cela avait l’avantage de diviser encore les négro-mauritaniens qui n’ont pas de langue commune pour faire face à l’arabisation errante au pouvoir.
 
C’est ainsi que personne parmi les négro-mauritaniens n’a jugé utile de se battre pour que le français ne sorte pas de la constitution et qu’il y reste au moins comme deuxième langue de travail avec l’Arabe. Statut qui reflète la réalité actuellement.  Seule la justice pour ce qu’elle vaut est en arabe, les ministères qui demandent un savoir travaillent en français.  Le code foncier est en français et à l’école les sciences sont étudiées en français. Quant à nos plus proches voisins arabos dont l’état de leur pays peut nourrir une fierté fidèle à la réalité, la Maroc et l’Algérie reviennent au français après avoir compris le désastre de la haine de la rançon de la colonisation qu’est le français comme disait quelqu’un.
 
On comprend donc la frustration des arabisants victimes de se découpage criminel qui les a éloignés du français. « L’origine de la haine est la haine des origines »
 
Chez les arabes de souche, là-bas en Arabie, dans l’administration, les affaires, ils parlent anglais et arabe  car le colon fut anglais. Pourquoi les mauritaniens devraient-ils être plus complexés  par rapport à l’histoire surtout que le français est un acquis sans que cela n’empêche personne de parler arabe, hassania, poular, soninké ou oualof sans que personne ne perde son identité ?
 
Le Sénégal, le Maroc nos voisins du nord et du sud n’ont pour le nord aucun complexe vis-à-vis du français qu’on apprend avec l’arabe sans que cela ne nuise à leur culture. Au Sénégal qui peut dire qu’ils ont perdu leurs langues nationales et leur culture sous prétexte d’avoir pris le français comme langue de l’état ce qui est normal vu que l’état comme celui de la Mauritanie est une création française avec la collaboration des fils du pays.
 
En Mauritanie, s’il y a un vrai procès à faire, c’est à ceux qui ont déclaré la guerre au français gratuitement par ingratitude ou ignorance. Ils sont les vrais coupables d’avoir divisé les mauritaniens entre francisants et arabisants avec au milieu l’exception d’une poignée heureuse bilingue. Ensuite ceux qui les ont laissés faire à savoir les négro-mauritaniens premières victimes et les maures bilingues sont aussi responsables de laisser la place à des démagogues comme Daoud Ould Ahmed Aicha redoutable par la langue comme des camelots et maintenant voilà le Mahfoud Ould Jeyid qu’on ne pouvait pas attendre là mais c’est un politicien et cet infect discours dominant a le vent en poupe.
 
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Il aurait mieux fait de faire comme le député de Ouadane, qui s’exprima pour autre chose en hassania puis en oualof puis français pour montrer la magie de la culture décomplexée.

A ce titre ces problèmes de langues ne touchent que l’élite car dans les quartiers populaires avant que là encore les maures ne fuient le 6ème et le 5ème, tout le monde parlait plusieurs langues nationales.

 
Passons.
 
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A propos de justice. Si à l’assemblée personne ne s’est plaint du sort des Hratines dans le haut commandement de l’armée, c’est d’abord parce que côté maure cela arrange tout le monde avec la fameuse et honteuse peur du hratani au pouvoir et côté négro-mauritanien «  sagate mayeu hmeul sahbou »  ( le mendiant ne supporte pas son ami devant la porte de charité ) vu que négro-mauritaniens et hratines sont des compagnons d’infortune en la matière, même si le hartani a toutes les circonférences  de retard en matière de roue qui tourne. En un mot il ne connaît de la boucle que celle qui l’invite à la boucler.

 
Il faut arrêter de prendre les mauritaniens de la majorité plurielle silencieuse pour des imbéciles à base de discours creux sans fondement dans le réel au seul bénéfice d’un statu quo qui ne profite qu’à la même communauté qui ne connaît pas de discrimination autre que majoritairement positive. Avant ce régime il y avait une véritable discrimination positive pour tout le monde,  mais depuis quelque temps c’est l’épuration de fait.
 
Qui en est à l’origine ? Est-ce juste un hasard en attendant que la roue tourne de nouveau ? En attendant, jamais les hratines n’ont été si marginalisés au conseil des ministres, dans les grandes entreprises publiques sans parler du haut commandement militaire.
 
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Je suis le premier à avoir fait campagne jadis avec ce titre «  à quand un général Hartani ? ». J’ai appris ensuite qu’il y en avait un puissant mais pour qui sa hartanité d’origine mategalou. Ensuite un médecin a eu droit au grade sans aucun commandement digne de celui d’un Negri, d’un Dia ou d’un Ndiaga Dieng pour reprendre la réalité de la roue qui tourne de M à N sans jamais passer par le H. Certainement à cause de la distance alphabétique.

 
Ce qui est sûr c’est que s’il y a eu de puissants généraux négro-mauritaniens en surnombre comme c’est le cas du surnombre des maures blancs actuellement, les hratines sont restés en marge de cette gymnastique de la providence.
 
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Peut-être que si Kane ou Ould Jeyid étaient des hratines, ils tiendraient un autre discours mais peut-être pas vu qu’ils sont si justes.
 
 
Passons.
 
Il y a en Mauritanie actuellement un courant terrible qui divise les maures et les hratines par ce genre de statistiques que personne ne veut corriger après avoir divisé maures et négro-mauritaniens. Il y a une force obscure qui veut exciter les maures par la peur et le faux nationalisme maure contre les noirs et les étrangers. Il y a une force obscure qui pousse la Mauritanie à détruire toute l’impulsion du vivre-ensemble qui existait avant le colon, que le colon a renforcé par un territoire commun et que les pères fondateurs de la nation ont cultivé contre vents et marées.
 

Qui est derrière cette force ? Ceux qui sont au pouvoir le savent car ils sont bien renseignés. Que fait le pouvoir par rapport à cette force ? Presque rien, on dirait même qu’il s’en satisfait. Les télés et radios privées sont devenues les ondes des mille dunes aux mains des amis de Daoud Ould Ahmed Aicha et  du fumeux avocat Sidi Moctar Ould Sidi. On y voit rien qui puisse montrer une autre Mauritanie plurielle qui parle hassania, français , oualof  et autres sans complexes sans rien perdre de l’âme mauritanienne.

 
Ils polluent jour et nuit l’atmosphère et diffusent jour et nuit des arguments pour nourrir l’imaginaire du petit peuple maure à base de désinformation. Daoud Ould Ahmed Aicha a dit lors de sa dernière sortie à Watanya qu’à l’assemblée il fut question de vouloir remplacer l’arabe par le français.
 

https://www.youtube.com/watch?v=4LVZaiMgWqY&feature=youtu.be

 
Un autre mensonge éhonté. Mais qu’importe puisque chaque partie parle dans son camp : les uns en français sur internet et les autres en hassania sur internet et dans les médias de masse publics et privés avec une quasi absence de passerelle entre les deux. Tout est donc permis en matière de désinformation et de propagande au service de la haine de l’autre.
 
Il est clair qu’une force veut faire de la Mauritanie un émirat de maures blancs de quelques tribus qui dominent toutes les autres au nom de la peur collective du soulèvement hartani et du mépris du négro-mauritanien. A cela s’ajoute une campagne sans précédent de la haine contre le français poussée à son niveau le plus primitif et obscurantiste.
 
Qui pouvait imaginer que cela arriverait sous Aziz, le francophone, digne fils des deux rives du fleuve de la pacification ? Ajib.
 
Voilà ce qui arrive quand l’élite a peur ou que l’élite croit qu’elle peut vivre à l’écart de ces débats nauséabonds qui ne peuvent l’atteindre.
 
Pourtant tout le monde est concerné, nous respirons la même atmosphère et les monstres qui naissent aujourd’hui peuvent devenir nos maîtres demain ou ceux de nos enfants.
 
Face à cette remarque certains parleront d’alarmisme. Ils se trompent. La génération qui a 40 ans aujourd’hui est la dernière à avoir au moins vu ce que pouvait être la Mauritanie de certaines valeurs communes, un certain métissage de l’esprit, un rapport décomplexé avec l’occident, un amour généreux pour ce pays.
 
Ce qui vient derrière est terrible. C’est la génération OGM fruit de la folie identitaire d’apprentis sorciers qui rêveraient d’être tout sauf mauritaniens car au fond ils ont la Mauritanie plurielle en horreur car c’est une Mauritanie où l’arabité n’est pas pure. La Mauritanie n’est pour eux désormais qu’une terre pleine de richesses : or, pétrole et bientôt peut-être diamant à partager en petit nombre. Tov.

Tant que nous étions tous pauvres sur un désert riche de sa seule beauté, tout allait dans la fraternité. Comme partout au tiers-monde où les richesses minières apparaissent, voilà que nous prenons le chemin de la division haineuse en plus de la misère.

 
Ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à se plaindre sur internet mais s’ils sortent dans la rue, on les matraquera comme des citoyens de seconde zone. 
 
Ecoutez encore ce que disait Ahmed Ould Sidi Baba chef des smacides d’Atar à propos du français et de l’arabe en Mauritanie. C’est tellement loin de la bêtise et de la dangereuse démagogie des petits monstres qui feront bientôt plein de petits jusqu’à la majorité à l’assemblée pendant qu’une minorité de la même haine aura droit à l’opposition symbolique pour justifier la justice démocratique de l’ensemble soi-disant proportionnellement représenté…
 
 
A moins d’un sursaut au cœur du pouvoir, de proto-citoyens nous deviendrons bientôt des sauvages pour qui le changement n’était qu’un conte pour enfant…
 
 

Lire la suite :  http://www.chezvlane.com/2017/03/negro-mauritanie-et-cancan-lassemblee_11.html

Invité Afrique, Adam Thiam: au Mali, «c’est la question peule qui est en train de naître»

Invité Afrique, Adam Thiam: au Mali, «c'est la question peule qui est en train de naître» L’insécurité, dans le centre du Mali, inquiète. Depuis début 2015, des dizaines d’attaques ont été répertoriées dans cette zone.

Dernière en date, il y a une semaine : celle de Boulikessi, près de la frontière avec le Burkina Faso, qui a coûté la vie à 11 militaires maliens, et qui a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, nouvelle formation jihadiste née de la fusion entre plusieurs groupes du Sahel – dont la katiba Macina, apparue début 2015, du prédicateur Amadou Koufa, dont le nom revient régulièrement, quand on parle des violences dans le centre du Mali.

C’est à ce sujet, celui de l’insécurité dans le centre du Mali, que s’intéresse une étude, qui vient d’être publiée par l’Institut du Macina, et le Centre pour le dialogue humanitaire. Son titre : « Enjeux et dangers d’une crise négligée ». On en parle avec Adam Thiam, promoteur de l’Institut du Macina. Il répond aux questions de Magali Lagrange.

RFI: Est-ce que les assaillants sont les mêmes groupes qui ont été chassés du nord ?

Adam Thiam: Il y a certains groupes qui étaient chassés du nord, d’autres qui travaillaient déjà pour les groupes du nord comme le Mujao [Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest] et qui ont été démobilisés après mais le nouveau mouvement, lui, a été créé seulement à partir de 2015. C’est cela qui fait basculer le centre dans l’insécurité avec plusieurs centaines de morts ; une réelle psychose ; des régions entières sans administration ; des embuscades et attaques frontales contre l’armée au moins une fois par mois ; des assassinats ciblés qui sont menés par des jihadistes contre tout civil qui est jugé hostile à leur cause ; des bandits de grands chemins ; des insurgés identitaires ; bref, la totale.

Est-ce qu’il y a des ententes entre ces groupes de bandits et les jihadistes ?

Il y a probablement des passerelles que nous ne saurions décrire pour ne pas avoir eu le temps de les étudier de très près. Cependant, il y a simplement un nom qui circule et qui fédère pratiquement tout, c’est Amadou Koufa. Vous avez entendu parler de lui. Il était récemment dans une vidéo de fusion entre al-Mourabitoune, Ansar Dine et katiba Macina. C’est un prédicateur très connu de la région. Iyad Ag Ghali est une vieille connaissance à lui, qui l’a rejoint à Tombouctou, en juillet 2012, sous l’occupation donc. Dès les premières attaques revendiquées par lui, en tant que Katiba Macina, Amadou Koufa a qualifié Iyad d’émir et lui a renouvelé son allégeance. Depuis la fusion récente Katiba Macima, al Mourabitoune et Ansar Dine sous l’autorité de Iyad Ag Ghali, on a l’impression qu’il est devenu le fondé de pouvoir à part entière de Ansar Dine dans la région du centre.

Est-ce qu’il y a des similitudes entre le moment où la crise au nord a démarré et ce qui se passe actuellement dans le centre du pays ?

Aqmi [al-Qaïda au Maghreb islamique], au nord, a eu une dizaine d’années pour monter en puissance. Il n’y a pas de commune mesure entre ce qui s’est passé au nord du Mali et ce qui se passe présentement au centre. Ce qui ne veut pas dire que la situation au centre n’est pas sans danger et le danger que nous voyons, c’est un peu et surtout cette question peule qui est en train de naître.

Justement par rapport à cette question peule, il y a des Peuls qui rejoignent les rangs des groupes violents mais il y en a aussi, du coup, qui sont stigmatisés et la communauté peule subit de plein fouet les conséquences de cette insécurité. C’est cela qui se passe ?

Oui. Les Peuls que nous avons approchés disent qu’ils étaient les premières victimes des jihadistes. Il y a des chefs de village peuls qui ont été forcés de quitter certaines des zones contrôlées par les jihadistes ; des religieux ont été exécutés par des islamistes dont des imams qui rejetaient la camisole de force rigoriste. Il y a des citoyens ordinaires qui ont payé de leur vie les informations qu’ils donnaient à l’armée sur les positions jihadistes.

En même temps, plusieurs mouvements locaux et des organisations des droits de l’homme rapportent et dénoncent des exactions dont les forces de l’ordre se rendaient souvent coupables contre des éléments peuls sur le simple fait qu’ils sont peuls. A ceci, s’ajoutent les violences de groupes de chasseurs traditionnels que l’on appelle les Dozos contre des éléments peuls, ainsi que le cycle de vendetta ou de colère que cela entraîne et qui portent les germes de conflits interethniques encore plus inquiétants.

Est-ce qu’il y a un risque de déstabilisation du pays, voire de la région ?

Evidemment. Le centre a été, jusqu’à présent, la passerelle entre le nord et le sud. S’il s’embrase, il coupe effectivement le pays en deux. Le danger est là mais, à l’heure où je vous parle, on ne peut pas dire que la situation est celle-là. Ceci dit, le centre appelle à des réponses urgentes. Et d’ailleurs, au moment où je vous parle, je vois que l’Etat a adopté un programme qui reflète, en tout cas, sa préoccupation des problèmes que le centre pose et qui est fait par une triple mesure de gouvernance, de sécurité et de développement.

Est-ce que ce sont des mesures adaptées ? Selon vous, est-ce que vous pensez que cela peut suffire à calmer les choses ?

A mon avis, il faut « mieux d’Etat », mais pas forcément plus d’Etat. Mieux d’Etat veut dire, sans aucun doute, le retour de l’administration mais avec de nouvelles mœurs, de nouvelles habitudes, une réelle adhésion à l’esprit de décentralisation et un véritable partenariat entre les communes et l’Etat. Tout cela, dans une approche de sécurité collective.

Mais il y a aussi la question qu’on ne peut pas éviter, celle du développement de la région de Mopti. En effet, la région s’est prolétarisée au fil des trois dernières décennies et c’est là où il y a le plus d’écoles coraniques au Mali. Or, les écoles coraniques pour l’instant ne forment effectivement que des chômeurs et c’est vraiment, à mon avis, une chair à canon rêvée pour les islamistes. C’est tout cela qui va falloir gérer. Cela paraît délicat mais le conflit n’est pas une fatalité. Il faut juste un peu d’anticipation et de justice, à notre avis.

Par Magali Lagrange

RFI

L’Assemblée Nationale adopte le projet de loi constitutionnelle portant révision de la constitution du 20 juillet 1991

L'Assemblée Nationale adopte le projet de loi constitutionnelle portant révision de la constitution du 20 juillet 1991L’Assemblée Nationale a adopté, jeudi, au cours d’une séance plénière tenue sous la présidence de M. Mohamed Ould Boilil, président de cette chambre, le projet de loi constitutionnelle portant révision de la constitution du 20 juillet 1991 et ses textes modificatifs, par plus de la majorité qualifiée des deux tiers.

Ont voté pour le projet de loi 121 députés, ce qui représente plus des deux tiers de l’Assemblée Nationale, exigés pour l’adoption des amendements conformément à la constitution.

17 députés ont voté contre le projet de loi. Le total des suffrages exprimés était de 141 voix sur les 147 députés que compte l’Assemblée nationale.

Les discussions du projet de loi ont duré 3 jours durant lesquels l’occasion a été donnée aux députés pour étudier le texte de façon approfondie.

Les discussions engagées ont permis de faire connaître les résultats positifs attendus du projet de loi, notamment en ce qui concerne le renforcement du processus démocratique et la dynamisation du développement local de toutes les zones du pays.

Le projet de loi constitutionnelle comporte 10 articles dont 3 articles constituant des dispositions transitoires.

Le premier article porte sur l’abrogation des dispositions de l’article 8 de la constitution relatives au symbole national qu’est le drapeau et son remplacement par de nouvelles dispositions visant à ajouter un bandeau horizontal rectangulaire de couleur rouge sur les deux bords de l’actuel drapeau. La largeur de chacun de ces deux bandeaux est de 15% de la largeur du drapeau. Le même article porte aussi sur le changement de l’hymne national.

L’article 2 porte, lui, sur la révision de l’article 46 de la constitution qui prévoyait un parlement composé de deux chambres et propose un parlement d’une seule chambre, l’Assemblée Nationale.

En raison de la suppression du Sénat, 25 articles de la Constitution ont été modifiés et deux autres ont été supprimés, car se rapportant tous, d’une manière ou d’une autre, à l’existence d’un parlement composé de deux chambres.

L’article 3 du projet de loi constitutionnelle porte sur le rajout d’un alinéa à l’article 86 (nouveau) de la Constitution intégrant ce qu’on appelle l’exception préjudicielle, qui ouvre à un justiciable, faisant l’objet d’un jugement, dont il estime que la mise en œuvre est de nature à porter préjudice aux droits et libertés garantis par la Constitution, de soulever cette exception pour suspendre l’application de cette décision judiciaire.

Les articles 4, 5 et 6 du projet de loi constitutionnelle modifient le libellé du titre et des deux articles du Titre XIII de la Constitution portant sur la Haute Cour Justice.

En vertu des nouvelles dispositions, les députés conservent le droit d’accusation tandis que le jugement sera du ressort d’une nouvelle instance judiciaire élevée dans la pyramide judiciaire composée de magistrats professionnels compétents et expérimentés.

Quant à la mise en accusation du Président de la République, du Premier et des membres du gouvernement, elle est également entre les mains de l’Assemblée nationale.

L’article 7 du Projet de englobe la constitutionnalisation du Conseil Supérieur de la Fatwa et des Recours gracieux en tant qu’instance consultative en y intégrant le Haut Conseil Islamique et l’institution du Médiateur de la République.

Les articles 8 et 9 du projet de loi constitutionnelle font que les questions environnementales relèvent désormais des compétences du Conseil Economique et Social dont il est fait référence dans les articles 95 et 96.

L’article 10 du Projet de loi constitutionnelle opère une modification au niveau de l’article 98 de la Constitution en créant de nouvelles collectivités territoriales en plus des communes déjà existantes, qui sont les régions librement administrées par des conseils régionaux élus au suffrage universel.

Le ministre de la défense a rappelé l’importance de la Constitution, soulignant qu’il ne s’agit pas de mettre en place une nouvelle Constitution, mais plutôt d’améliorer la marche des institutions du pays en prenant en compte les développements politiques économiques et sociaux et en tirant la leçon de la pratique de notre système institutionnel depuis la mise en vigueur de l’actuelle Constitution tout en tenant compte de nos spécificités nationales.

Il a attiré l’attention sur le fait que la Constitution du 20 juillet 1991 prévoit sa propre révision en son article 11 et par conséquent, il n’y a pas lieu d’évoquer l’irrégularité de la procédure suivie actuellement.

Le ministre a souligné que la révision de l’article 8 sur le drapeau vise à lui apporter des améliorations en y intégrant 2 bandes horizontales représentant un hommage pour les résistants tombés sur le champ d’honneur de la lutte nationale contre le colonisateur pour la première bande et les fils qui ont sacrifié leur vie pour la défense de l’intégrité territoriale, pour la seconde et qu’en tout état de cause le drapeau garde 70 pour cent de sa surface telle quelle avec le croissant et l’étoile jaunes sur fond vert.

Il a dit que cela est l’expression de notre reconnaissance de l’apport des uns et des autres.

M. Diallo Mamadou Bathia a mis en exergue le rôle joué par le Sénat au service du pays relevant que la suppression de cette chambre doit être vue côté expérience d’un parlement de deux chambres qui jouent toutes deux à peu près le même rôle; ce qui fait la procédure suivie par un texte de loi peut durer 9 mois en moyenne, ce qui représente une entrave à la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Il a ajouté qu’il s’agit tout simplement de tirer les leçons de l’expérience de la réalité avec ses contraintes, au demeurant claires que notre système institutionnel doit prendre en compte tout en l’adaptant aux nouvelles exigences du développement.

Le ministre a précisé que le projet de loi constitutionnelle s’attelle, par ailleurs, à développer le conseil Constitutionnel à travers deux choses: la 1ère est l’implication de l’opposition qui participe à sa formation en désignant trois (3) de ses membres par les trois partis les plus importants et les mieux représentés au Parlement; la seconde consiste à lui soumettre les lois organiques pour statuer sur leur conformité avec la Constitution avant leur promulgation.

La suppression de la Haute cour de justice, poursuit-il, représente une volonté de rompre avec les tribunaux d’exception et les procès politiques, relevant qu’en l’état actuel des choses, elle est formée de parlementaires qui ne sont pas nécessairement des spécialistes en la matière.

La proposition faite laisse le pouvoir d’accusation entre les mains des députés de l’Assemblée nationale et confie le procès à une instance, la plus haute dans la pyramide judiciaire composée de magistrats professionnels, dont l’expérience et l’expertise sont avérés, ce qui est censé satisfaire tout le monde parce qu’il constitue une garantie pour un procès équitable.

Il a noté que la modification de l’article 94 s’inscrit dans le cadre de l’action visant à faciliter les procédures et rationaliser les charges en réunissant certaines institutions dont les missions se recoupent.

Le projet de loi constitutionnelle prévoit aussi la création de conseils régionaux en tant que collectivités territoriales pour promouvoir l’émergence de pôles de développement à l’intérieur du pays.

Ces conseils auront de larges compétences et tiendront compte des spécificités locales de chaque zone.

Dans leurs interventions, les députés ont souligné que les amendements constitutionnels visent finalement l’amélioration et le renforcement de notre démocratie et la dynamisation du développement économique ainsi que l’implication des populations des différentes zones du pays.

Ils ont estimé que les changements au niveau du drapeau et de l’hymne nationaux ont pour objet de leur apporter des améliorations en y intégrant au premier deux bandes horizontales représentant un hommage pour les résistants tombés sur le champ d’honneur de la lutte nationale contre le colonisateur et les fils qui ont sacrifié leur vie pour la défense de l’intégrité territoriale et qu’en tout état de cause le drapeau garde 70 pour cent de sa surface telle quelle avec le croissant et l’étoile jaunes sur fond vert.

Quant au second l”‘hymne national, il s’agit de lui apporter une dose de patriotisme pour renforcer l’attachement au pays pour mieux le défendre.

Certains ont relevé que la révision de la constitution est d’une importance capitale en raison de la sensibilité que revêt ce texte fondateur de l’Etat. C’est pourquoi, il convient d’entourer chaque révision de précaution faisant qu’elle intervienne dans un cadre de concertation et de dialogue inclusif où toute la classe politique participe autant que faire se peut.

Ils ont demandé à donner aux nouveaux conseils régionaux nouvellement créés toutes les compétences et les doter de tous les moyens matériels demandant, de tirer la leçon de l’expérience des communes qui n’ont pas pu accomplir des réalisations importantes en raison de leurs faibles revenus.

AMI