Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2016

Mauritanie : remous autour de la dévaluation de l’ouguiya

Mauritanie : remous autour de la dévaluation de l’ouguiya Les Mauritanies – La monnaie mauritanienne l’ouguiya pourrait subir une dévaluation à hauteur de 40 %, a-t-on appris ce week- end de sources bien informées. Les autorités publiques qui avaient jugé cette « mesure insoutenable » ont finalement accepté de se soumettre aux instructions du fonds monétaire international (FMI) pour une dévaluation progressive de l’ouguiya, relèvent nos sources.

Le FMI avait diagnostiqué l’économie mauritanienne en marge des assemblées générales du FMI et de la banque mondiale (BM) à Washington .Et l’institution avait donné des directives à la Mauritanie pour sortir de cette crise économique.

L’institution a recommandé au pays d’utiliser la balance des paiements (réforme du marché des changes) comme levier pour agir sur les grands équilibres extérieurs.

Depuis plusieurs années, l’économie mauritanienne est secouée de plein fouet par la baisse des cours mondiaux de matières premières notamment le fer qui représente 1/3 de son budget national. Et les conséquences se font sentir sur la monnaie nationale qui continue de se déprécier face aux devises étrangères.

Ainsi 2015, le dollar n’a cessé de s’apprécier face à l’ouguiya. Un dollar qui valait à peine 270 UM se retrouve maintenant à peu près à 353,12 UM.

Rappelons que la banque centrale mauritanienne (BCM) a tenue jeudi 27 octobre, sa 100e réunion annuelle. Au cours de cette session ordinaire, les autorités monétaires ont examiné et adopté deux projets d’instruction.

Le premier relatif à la mise en place d’un mécanisme de refinancement d’urgence en cas de problèmes de liquidité aiguë et le deuxième modifiant certaines conditions de constitution de réserves obligatoires.

Ibrahima Dia 

cridem

Ce que coûtent les ex-présidents africains

Ce que coûtent les ex-présidents africains Les anciens chefs d’État du continent ne sont pas tous logés à la même enseigne. Tour d’horizon des avantages dont ils bénéficient. En passant du Sénégal, l’Algérie à la Mauritanie etc…

Sénégal

Le décret 2013-125 attribue aux anciens présidents un salaire mensuel de 5 millions de F CFA (7 600 euros), accompagné d’une assurance maladie étendue au conjoint. Deux véhicules, un téléphone fixe, un logement meublé et du personnel (dont deux agents de sécurité, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier, deux chauffeurs) leur sont également octroyés.

En cas de renoncement au logement affecté, les textes prévoient une indemnité compensatrice de 4,5 millions de F CFA par mois. Chaque année, il est également prévu dans le budget national une enveloppe de 40 millions de F CFA pour prendre en charge le coût de leurs billets d’avion et de ceux de leurs conjointes.

L’État met aussi à la disposition de ceux qui choisiraient de vivre hors du pays quatre collaborateurs de leur choix.

Algérie

Aucun texte sur le sujet n’a été rendu public, mais Liamine Zéroual, le seul ancien président encore en vie, bénéficie à ce titre des avantages suivants : salaire d’ancien chef d’État, gardes du corps, véhicule blindé et soins médicaux gratuits. Il réside dans sa villa privée, à Batna.

Bénin

La loi leur octroie une pension égale aux émoluments du président de la Cour constitutionnelle et une allocation annuelle de représentation correspondant à 50 % du montant des fonds spéciaux alloués au président de l’Assemblée nationale. Elle leur accorde aussi deux gardes du corps, deux véhicules, un service de secrétariat, des domestiques et deux chauffeurs, ainsi qu’une assurance maladie.

Burkina Faso

Depuis 2009, la loi prévoit une pension de 4 millions de F CFA (6 100 euros) par trimestre ainsi que d’autres avantages, comme l’affectation d’un véhicule avec chauffeur et un service de sécurité.

Cameroun

Au Cameroun, les anciens présidents sont de droit membres à vie du Conseil constitutionnel. Sauf que, bien que prévu par la Constitution depuis 1996, le Conseil constitutionnel n’a jamais été mis en place…

Congo

La Constitution promulguée fin 2015 détermine le « statut des anciens dirigeants ». Elle leur garantit la protection « tant en leur personne qu’en leurs biens ». Une allocation viagère, dont le montant n’est pas précisé, est prévue. Une loi définissant les autres avantages qui leur sont accordés et les modalités de cette protection doit être promulguée.

Côte d’Ivoire

Les anciens présidents touchent une allocation viagère mensuelle de 9,6 millions de F CFA, et leurs frais de téléphone, d’eau et d’électricité, de carburant et de logement sont couverts (à hauteur de 7,5 millions de F CFA au total). Ils disposent également d’un cabinet (cinq personnes), de domestiques (six personnes), d’un service de sécurité (10 agents, placés sous l’autorité d’un aide de camp), de trois véhicules et sont médicalement couverts, tout comme leur conjoint et leurs enfants mineurs. Ils sont en outre membres de droit et à vie du Conseil constitutionnel.

Gabon

Les anciens présidents sont membres de droit de la Cour constitutionnelle.

Mali

Ils bénéficient d’une pension trimestrielle « dont le montant est égal à sept fois la moyenne du traitement brut le plus élevé des fonctionnaires de catégorie A » (soit environ 2 millions de F CFA) et d’une indemnité mensuelle de représentation d’environ 1,5 million de F CFA. La loi leur octroie aussi un logement, deux véhicules et un peloton de sécurité. Sont également prises en charge leurs consommations d’eau, d’électricité et de téléphone, ainsi que le personnel affecté à leur résidence.

Enfin, l’État met à leur disposition un bureau (dont les frais de fonctionnement sont couverts) et finance leurs déplacements à l’étranger, ainsi que ceux de leur conjoint et de leurs enfants mineurs.

Mauritanie

Un décret de 2009 stipule que les anciens chefs d’État touchent une dotation annuelle de 8 400 000 ouguiyas (21 000 euros environ), une allocation annuelle de 1 440 000 ouguiyas, une prime de première installation renouvelable tous les cinq ans de 2 740 000 ouguiyas et une indemnité compensatrice de 81 000 ouguiyas. S’y ajoutent des avantages en nature : logement, véhicule, un chauffeur, deux domestiques et deux agents de sécurité.

RD Congo

L’article 104 de la Constitution dispose que les ex-présidents « élus sont, de droit, sénateurs à vie ». En avril 2015, Modeste Mutinga, rapporteur du Sénat, a soumis une proposition de loi pour sécuriser « matériellement et politiquement » les anciens chefs d’État. Le texte n’a pas encore été adopté.

Rwanda

Un ancien chef d’État perçoit à vie l’équivalent de 80 % du salaire alloué au président de la République en exercice, soit environ 5 000 euros par mois, et dispose d’une résidence équipée (ou perçoit une indemnité de logement), de moyens de transport et de communication, de frais de représentation, d’un service de garde. Sa consommation d’eau et d’électricité est également prise en charge, tout comme un voyage privé à l’étranger par an, sachant que ce séjour n’est couvert que s’il n’excède pas quinze jours.

La Constitution précise qu’un ancien président ne peut bénéficier de ce dispositif que s’il réside au Rwanda et « qu’il n’a pas été condamné pour un crime de haute trahison ou pour violation grave et délibérée de la Constitution ».

Togo

Il est prévu que les anciens présidents aient rang de président d’institution et bénéficient des mêmes avantages : une indemnité mensuelle de 4 millions de F CFA (6 100 euros) et du personnel mis à disposition par l’État (notamment un chauffeur et un agent de sécurité).

Tunisie

Un ancien président bénéficie d’une rente mensuelle de 30 000 dinars (environ 12 100 euros), équivalente au salaire d’un président de la République en exercice, mais aussi d’avantages en nature : un logement meublé, avec les frais d’entretien, de téléphone, la consommation d’eau, de gaz et d’électricité pris en charge ; des agents de sécurité, des moyens de transport et des chauffeurs ; des soins médicaux étendus au conjoint et aux enfants jusqu’à l’âge de 25 ans.

Un projet de loi en cours d’examen prévoit qu’un ex-président ne bénéficie plus que du tiers du salaire d’un président en exercice, d’une seule voiture, d’un seul chauffeur, de 500 litres d’essence et d’une prime de logement.

jeune afrique

Le Manifeste pour les droits des Haratine réaffirme son unité

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Au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi, 4 novembre  à Nouakchott, le Manifeste  pour les droits politiques, économiques et sociaux a réaffirmé  son unité et sa détermination à parvenir à ses objectifs  listés lors de sa création.

Cette sortie du Manifeste en présence de l’ensemble des membre de son directoire intervient quelques jours après la tenue d’un Congrès se réclamant du Mouvement. 

En effet, pour apporter un démenti cinglant  aux auteurs  de ce coup, 37 des 39 membres du bureau exécutif étaient  là présents. Seuls deux, désormais anciens membres ayant pris le large, étaient absents. “Voilà l’ensemble du directoire devant vous, le Manifeste n’est pas divisé, certains ont choisi de quitter, nous comprenons pourquoi, mais cela n’entame en rien notre unité et vontre détermination à parvenir à nos objectif : contribuer à  l’édification d’une Mauritanie unie, égalitaire et prospère”, ont clamé ceux qui ont pris la parole.

Le Manifeste  ressemble, non seulement les Harratine mais aussi les autres composantes nationales souscrivant à  ses objectifs, c’est là ma compréhension de la chose,  a lancé Boubacar Ould Messaoud président de cette organisation qui a rappelé au passage qu’il n’a jamais réclamé la présidence et ne la dispute à personne .

Et Samory Ould Beye, membre du directoire d’embrayer: le Manifeste qui défend les droits des Haratine mais aussi d’autres mauritaniens reste uni et ne souffrira pas du départ des  deux camarades qui ont décidé de quitter l’organisation. Nous les comprenons  et savons que le pouvoir n’a jamais porté dans son cœur la naissance de cette grande organisation  rassemblant en son sein tous les mauritaniens, épris de justice et de paix sociale, mais nous lui disons que le départ de ces deux anciens membres du Manifeste n’entamera en rien sa détermination à parvenir à ses objectifs, à savoir combattre pour pour  tous ceux qui  souffrent de la marginalisation et de l’exclusion du système.

Le Manifeste suspecte le pouvoir d’être derrière le départ des 2 membres de son  directoire. 

Le Calame

 

 

DEVOIR DE MÉMOIRE ET REFUS DE L´OUBLI: Palais de justice de Kaëdi, Jeudi 6 novembre 1986, une date et une histoire.

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Après une semaine de garde à vue et de tortures physiques et morales dans les locaux de la gendarmerie, un matin du 6 novembre 1986 à 5 jours de mon anniversaire de naissance, menottés et enchainés comme des criminels ils nous ont embarqué dans des voitures de marque Land Rover et amenés devant le juge d´instruction et le procureur du palais de justice de Kaëdi, tous deux beydanes (maures blancs, un frère musulman et un baathiste) qui n´avaient même pas hésité à nous expédier illico-presto à la prison civile de Kaëdi (camp de la garde) après quelques petites questions sur les PV. Ils nous inculpèrent avec des chefs d´accusation de: ” participation à une manifestation non autorisée, membres d´une association illégale et non reconnue”(le ridicule ne tue pas). 19 dont une femme notre cousine Ramata Mamadou Siba Sow, seront inculpés et les autres libérés. Sortis du palais, on voyait tous nos parents, amis, camarades, des ressortissants de Jowol à Kaëdi, élèves et autres kaëdiens venus nous soutenir et on les saluait de loin par des poignées de main avec des V de victoire. On voyait de loin des femmes pleurer avant que notre camion militaire ne s´éclipsa en vitesse pour se diriger vers le camp de la garde de Kaëdi, notre futur lieu de détention.

Une fois le portail de la prison civile ouvert et franchi, on est accueilli par des centaines de prisonniers de droit commun qui nous attendaient apparemment; tous noirs à part deux maures blancs écroués pour vol de chameaux. Entourés par une vingtaine de gardes pénitenciers bien arméé qui nous souhaitaient la bienvenue dans cette “maison de repos”. J´ai aussitôt regardé mon frère et compagnon de fortune Ousmane Baaba Touré et j´ai entonné notre chant anti-apartheïd écrit par notre poète Amadou Samba Dembélé et il a répondu au refrain avec un autre camarade Aliou Mamadou Sow qui était à nos côtés et les autres camarades nous ont suivi en choeur: “

1.O dunya jamfiima heewɓe
2. Won jaloove kono won woyooɓe

3. Aduna jamfiima heewɓe
4. Nde ƴellitaare roondii boomaare

5. So gooŋɗi tan ko konngol joom doole
6. Ndeen goonga jom goonga yoolee

7. Min cikkatno waawde ko waawande
8. Min mbaɗno tan baawɗo ko balloowo
9. ndeke wona ɗum baawɗo ko baroowo

10. Min njanngiino e defte maɓɓe
11. Waawi wara ko majjere moƴƴaani
12.Nanngu- war ina duñtee ñifaani

13. Gila laamu Wosteer e Botaa
14. Cañi apartaayd ɓaleeɓe njootaa
15. To faggudu e dawrugol e janngde

16. Winndere woytiima, hoohooɓe kaalii
17. Winndooɓe e yimoove ndeƴƴaani
18. Nanngu war ina duñtee nyifaani

19. Jaambareeɓe men njantinaani
20. Mandela ko yeru burɗo laabde

21. Mandela ko yeru burɗo laabde
22. Bikkittooɗo hannde e geƴƴelle

23. Kalifaandi wonaa ndi callalle
24. Halfatee ko ɓernde e hakkille

25. Halfatee ko ɓernde e hakkille
26. Ɗum noon woori jaambareeɓe.

27. O dunya jamfiima heewɓe
28. Won jaloove kono won woyooɓe

TRADUCTION:

1. Ce monde a beaucoup déçu,
2. Certains rient tandis que d’autres pleurent
3. Ce monde déçoit beaucoup
4. Si le progrès est confondu avec la calamité (massacre)
5. Si seuls ont raison les plus forts
6. Alors le droit des faibles sera à jamais bafoué (noyé)
7. Pour nous, le plus valeureux est celui qui est plus utile (qui donne aux autres ce qu’ils ne peuvent pas avoir)
8. Dans notre entendement, le plus fort aide les faibles
9. Or ici, le plus fort est celui qui tue les autres
10. Nous avons bien lu dans leurs livres (la maxime selon la quelle)
11. La raison du plus fort relève de l’obscurantisme
12. Alors que (dans la réalité), ils attisent le feu du massacre.
13. Depuis que WOSTER et BOTHA sont au trône (allusion faite au règne de Mouawiya et les siens).
14. Et ont tissé le système d’apartheid, tout a manqué aux noirs
15. Dans les domaines économique, politique et éducationnel
16. L’univers s’est plaint, les personnes de renommé se sont prononcés
17. Les chanteurs et les écrivains ne se sont jamais tus
18. Mais eux, ils continuent à attiser le feu du massacre
19. Nos combattants n’ont jamais baissé les bras
20. Mandela est l’exemple le plus patent
21. Mandela est l’exemple le plus patent
22. Il se débat actuellement dans sa prison
23. La domination n’est pas engendrée par des chaines
24. La vraie domination est celle du cœur et de l’esprit
25. La vraie domination est celle du cœur et de l’esprit
26. ce ci n’est jamais le cas de nos combattants
27. Ce monde a beaucoup déçus,
28. Certains rient tandis que d’autres pleurent.

Ce chant de révolte en pulaar était un réquisitoire contre le pouvoir raciste et je me souviens aussi que pendant notre interrogatoire à la gendarmerie, ils nous avaient trop demandé sur le sens de ce poème parce qu´ il a été aussi repris en choeur pendant notre manifestation contre le pouvoir de Taya à Jowol dans la nuit du 27 octobre 1986. En reprenant ce chant engagé on voulait défier le pouvoir sur son propre terrain (la prison) pour lui dire qu´on était prêts à payer le prix et ” ko kalifaandi wonaa ndi callalle, halfatee ko bernde hakkille” autrement “on ne peut soumettre quelqu´un par des chaînes mais par la domination mentale”. Nos gardes étaient médusés par notre provocation et notre “culot”. Certains de nos geôliers négro-africains ne cachaient pas leur sympathie à notre égard et nous réconfortaient par des mots très encourageants. C´était une petite page dans cette histoire et dans cette longue lutte contre le Système. Nous y reviendrons plus largement avec plus de détail inchaallah dans un livre à paraître.
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Kaaw Toure

La France ternit-elle l’image de la Mauritanie?

La France ternit-elle l'image de la Mauritanie?Alakhbar – Oui, estime-t-on dans une grande partie des hautes sphères de l’État mauritanien. Ce sentiment est même renforcé par le dernier communiqué de l’Ambassade de France déconseillant des quartiers de Nouakchott à ses compatriotes. Mohamed Lemine Ould Cheikh, ministre porte-parole du gouvernement mauritanien ira même jusqu’à parler de communiqué « inamical » et « pas objectif ».

Nouakchott avait d’ailleurs lancé la contre-attaque à ce qu’elle considère une campagne française visant à la diaboliser. Du côté de la République islamique on fait allusion à l’invitation par des medias français, dont RFI, d’opposants et de critiques à l’égard du régime mauritanien, comme Ely Ould Mohamed Vall, le cousin opposant du président Ould Abdel Aziz.

On déplore aussi ces enquêtes « partisanes » du journal Le Monde Afrique sur la corruption en Mauritanie. Les autorités mauritaniennes sont encore remontées après l’accueil que l’Elysée a réservé, mardi 25 octobre 2016, à l’anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, l’ennemi juré du régime de Ould Abdel Aziz.

Lors de cet accueil la France s’est engagée à accorder de l’asile politique à des dizaines de membres d’IRA-Mauritanie, selon des sources d’Alakhbar. Ainsi Paris avale la thèse d’IRA-Mauritanie qui se dit dans son pays.

En contrattaquant, Nouakchott a dépêché à Paris son ministre des Affaires étrangères qui va protester officiellement contre « ces manœuvres de la France». Nouakchott a aussi organisé un colloque sur l’esclavage au Parlement français.

Cependant, il faut remonter un peu plus loin pour comprendre l’origine de cette brouille entre Nouakchott et Paris. Cela date du début de l’intervention française au nord du Mali. La France avait cru obtenir la participation de 3000 soldats mauritaniens aux côtés des forces internationales engagés contre les jihadistes. Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères, avait fait l’annonce à l’issue d’une visite à Nouakchott le 26 juillet 2010.

Aussitôt il a été démenti par Nouakchott qui réduisait ce nombre à juste 1500 soldats. Finalement, la Mauritanie n’a fourni même pas un seul militaire, parce qu’elle n’avait pas reçu de réponse favorable à sa demande de déployer ses forces sur le long de sa frontière avec le Mali.

Pour Paris comme pour Bamako, il s’agissait d’un plan que Nouakchott concoctait « pour occuper de parties du territoire malien », selon des sources d’Alakhbar. Depuis lors, Nouakchott ne cesse de prendre ses distances de l’ex-colonisateur.

Et dans ce contexte de détérioration des relations entre les deux Etats, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas hésité de dire: « Si la France n’était pas intervenue en Syrie (…) On n’aurait pas encore commis de crimes terroristes en France». Déjà, le chef de l’Etat mauritanien avait boycotté la marche pro Charlie Hebdo, à Paris. François Hollande s’est, lui, opposée à un 3e mandat pour Ould Abdel Aziz.

A lire aussi: Mauritanie : Qui pour briguer la magistrature suprême de 2019 ?

 

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