Monthly Archives: February 2016
Saad O. Louleïd : nous refusons l’accaparement du mouvement IRA par une minorité négro-africaine
De fortes dissensions nées entre différentes tendances au sein du mouvement IRA semblent prendre de l’ampleur.
Le porte parole du mouvement Saad O. Louleïd a tenu dimanche un point de presse qui serait, selon lui, destiné à rectifier la voie et empêcher que la cause ne soit accaparée par des négro-africains et leurs Haratines.
De fortes dissensions sont nées entre Saad O. Louleïd et certains dirigeants du mouvement, au lendemain d’une visite effectuée par ce dernier aux Etats Unis.
Des dissensions qui ont d’ailleurs amené le mouvement à l’exclure, une décision « illégale » selon lui.
Au cours de sa conférence de presse O. Louleïd était entouré de certains dirigeants du mouvement.
O. Louleïd a par ailleurs ajouté que si dans la société maure il y a l’esclavage, il en est de même au sein des composantes négro-mauritaniennes.
« Nous refusons d’être un instrument aux mains d’une minorité négro-mauritanienne domiciliée aux USA et en France en connivence avec certains de nos dirigeants en Mauritanie auxquels nos bases populaires ont offert leur confiance » a dit en substance O. Louleïd.
Malgré les critiques virulentes contre Biram et ses soutiens au sein du mouvement, Saad O. Louleïd a néanmoins demandé la libération du président du mouvement et son adjoint.
Dans le même ordre d’idées, le porte parole du mouvement a mis en cause la légalité de toutes les structures du mouvement à l’exception de la coordination de Nouakchott.
saharamedias
Nomination de M. Mohamed El Hacen Lebatt de Mauritanie comme Représentant Spécial de l’UA pour la République Centrafrique
Addis Abéba, le 20 février 2016: La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, a nommé, ce jour, M. Mohamed El Hacen Lebatt de Mauritanie comme Représentant spécial de l’UA pour la République Centrafricaine (RCA) et Chef de la Mission de l’UA pour la RCA et l’Afrique Centrale (MISAC), suite à la démission du Général-Major Jean-Marie Michel Mokoko.
M. Lebatt a une riche expérience tant au niveau national qu’international. Professeur de Droit, depuis 1987, il a occupé d’importantes fonctions universitaires, y compris celle de Président de l’Université de Nouakchott et de Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et économiques, avant d’assumer des responsabilités gouvernementales dans son pays, comme Ministre des Affaires étrangères (1997-1998), puis comme Ambassadeur en Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l’UA (2003-2005) et Ambassadeur en Afrique du Sud (2005-2007). Il a également assumé des fonctions publiques internationales, ayant successivement été Envoyé spécial au Burundi (1998-200) et en République démocratique du Congo et au Tchad (2008-2013), ainsi que Directeur du Bureau du facilitateur du dialogue national inter-congolais (2000-2002).
La Présidente de la Commission rend hommage au Représentant spécial sortant et voudrait exprimer au Général-Major Jean-Marie Michel Mokoko sa sincère gratitude pour son leadership et son engagement ainsi que pour son travail remarquable et sa contribution à la stabilisation du pays. Sous sa direction, la situation sécuritaire s’est progressivement améliorée, ce qui a ouvert la voie à la promotion du processus politique et à la tenue des élections en Décembre 2015.
La Présidente de la Commission demande à tous les acteurs concernés d’apporter leur entière coopération au nouveau Représentant spécial pour lui permettre de s’acquitter effectivement de l’importante mission qui lui est confiée dans l’intérêt du pays.
Détails du coup d’Etat en douce au sein de la famille du Président mauritanien
Mushahide – Des détails complets relatifs au coup d’Etat en douce, mené par la famille du Président mauritanien contre la veuve de son fils, le défunt Ahmedou Ould Mohamed Ould Abdel Aziz, sont désormais accessibles sur la toile. La décision de limogeage de Sayda Mint Sidi Aly, veuve du fils du Chef de l’Etat, de la présidence de la Fondation Rahma de bienfaisance est intervenue, une semaine après son arrivée à la direction de cette ONG, rapportent des sources. Sayda avait refusé auparavant, de remettre à la famille présidentielle un PC, appartenant à El Marhoum Ahmedou Ould Abdel Aziz et renfermant des informations confidentielles d’extrême importance, se rapportant notamment à ses activités et à ses comptes bancaires ouverts à l’étranger. Ne parvenant pas à mettre la main sur le précieux PC, le Président mauritanien a demandé à un haut officier de la garde présidentielle d’aller au domicile de Mint Sidi Aly et de l’obliger à remettre l’ordinateur demandé. Le Président mauritanien a décidé par la suite, de confier à la sœur de son fils disparu, Esma mint Abdel Aziz, la présidence de la fondation Rahma de bienfaisance. Une mesure abandonnée, sous les pressions de la Première Dame Tekeiber Mint Ahmed, selon laquelle, cette décision précitée exclut son ainé Beder Ould Abdel Aziz. En effet, elle a convaincu son mari de la nécessité de confier la présidence de l’association à Beder, afin de redorer son blason auprès de l’opinion, après le célèbre incident de la balle amie.
Traduit de l’Arabe par Cridem
Enquête sur la corruption: Poursuivi, Mohamed ElHadi Macina lâche des noms!
Entendu dans l’affaire de corruption qui défraye aujourd’hui la chronique à Nouakchott, l’ancien secrétaire général du ministère de l’intérieur aurait lâché des noms de hauts responsables impliqués dans des affaires de corruption, tient-on de source informée. Le prévenu qui aurait plaidé coupable dans l’affaire Smith and Ouzman portant de lourdes charges contre lui aurait décidé de vider son sac en évoquant d’autres cas de corruption avérée impliquant des ministres et des personnalités haut placés, indique-t-on de même source. Mais les enquêteurs auraient décidé d”ignorer ses révélations non “concernées” dans l’affaire Smith et Ouzman. Seul Mokhar Ould Ahmed, directeur administratif et financier au même ministère a été entendu et a refuté les charges contre lui. Rappelons que plusieurs articles de la presse locale avaient fait l’écho de l’enquête concernant Smith et OUzman pour une présomption de corruption mais que les autorités politiques avaient toujours ignoré cette affaire avant que n’intervienne une décision judiciaire des autorités britanniques mettant à nue toutes les affaires de corruption en Afrique de cette entreprise. Des noms et des montants perçus par des responsables mauritaniens ont été livrés par la Justice britannique.
Des présumés djihadistes extradés de Nouakchott vers Dakar
Plus de six ressortissants sénégalais arrêtés depuis la semaine dernière en Mauritanie pour des liens présumés avec des groupuscules terroristes au niveau de la sous région Afrique de l’Ouest/Sahel, ont été extradés vers Dakar il y a quelques jours, affirme vendredi « Al Akhbar ».
Plusieurs organes de la presse écrite et électronique mauritanienne ont fait état de l’arrestation de ressortissants sénégalais soupçonnés de liens avec des groupuscules terroristes, et activement recherchés par les services spéciaux sénégalais.
« Certains parmi ces individus fréquentaient des écoles coraniques à l’intérieur de la Mauritanie, alors que d’autres venus d’Europe, étaient en possession d’importantes sommes d’argent.
Ces djihadistes sénégalais auraient avoué aux enquêteurs mauritaniens avoir subi des entraînements militaires dans les camps du mouvement terroriste nigérian Boko Haram » affilié à l’Etat Islamique (EI) », ajoute la même source.
Début novembre 2015, la police du Niger, pays engagé dans la coalition anti Boko Haram aux côtés du Nigeria, du Cameroun et du Tchad, a arrêté un ressortissant sénégalais qui aurait servi de pont entre Boko Haram et des imams du Sénégal.
Cet épisode a été suivi d’une vague d’arrestation de plusieurs individus présentés comme des imams entretenant des liens avec des milieux présumés terroristes.
Une trentaine de djihadistes sénégalais combattraient dans les rangs de l’Etat Islamique en Libye, selon des informations publiées il y a quelques jours et largement relayées par la presse internationale.
Face à ces développements, le président Macky Sall rappelait récemment le caractère «modéré et ouvert » de l’Islam pratiqué au Sénégal.
le calame