Monthly Archives: December 2015
Mauritanie : L’année 2016 sera celle des défis, économiques, politiques et sécuritaires.
Personne ne doute aujourd’hui que la Mauritanie traverse une période particulière sinon régulière, que chaque camp politique veut circonscrire dans le champ de sa propre vision du Pays.
Elle est dans une conjoncture dominée par des contradictions politiques fortes, des tensions sociales sporadiques non organisées, une détérioration du pouvoir d’achat et une insécurité urbaine sans précédent.
Les incessants dialogues politiques, les mesures d’apaisements, les assurances du pouvoir, les changements de gouvernement, la mobilisation de la société civile progouvernementale, tout a été fait, pour trouver des solutions consensuelles durables sans réels succès.
C’est dans ce climat, que les mauritaniens vont entamer une nouvelle année pleine d’espérance et de défis, dont cinq sont d’une extrême urgence. Le pouvoir d’achat, l’alternance politique qui est un défi constitutionnel et éthique sans concession pour les mauritaniens, les défis identitaires exacerbés, la décentralisation et la sécurité urbaine.
Je suis persuadé, que les leaders politiques et ceux de l’opinion publique prendront le sens de la mesure et feront preuve de responsabilité, en tirant le meilleur profit des leçons apprises.
Ils doivent aussi user de pédagogie et de bon sens, pour apporter les corrections nécessaires et attendues par le citoyen mauritanien, tant au niveau politique que social.
Même si, je suis conscient qu’une autre manière de faire à travers un nouveau projet politique, capable de proposer des mesures urgentes à prendre pour sauver la République, est la solution appropriée à la conjoncture.
Dans ce sens, les mauritaniens doivent se retrouver autour d’un tronc commun refondé, des choix d’options basées sur les nouvelles réalités du Pays et du monde qui nous entoure.
Il est difficile de nos jours, de se maintenir dans un monde en perpétuelle mutation ou seuls les Pays fortement ancrés dans le système mondial peuvent prévenir ses dérapages et se protéger contre ses dangers.
Les années ou les Pays étaient gouvernés par l’armée sont bien loin derrière de nous et les quelques pouvoirs récalcitrants en Afrique ne doivent plus trop compter sur l’appui de l’occident.
Car, les principaux alliés de celui-ci, ont mal fini, Laurent Egbagbo est en prison, même sa femme n’a pas été épargnée, un mandat d’arrêt a été lancé contre Blaise Compaoré, le Mali, le Burundi, le congo ect..
Sans oublier que Transparency International, une ONG anti-corruption poursuit actuellement trois Chefs d’ Etats dont la Guinée équatoriale, le Gabon et le Congo-Brazzaville, la Mauritanie et ses déboires avec KINROS.
Il est bien vrai, que le pouvoir à ses avantages, mais ses dangers aussi, si on s’use, parce qu’on est resté plus qu’il ne faut, sont imprévisibles, savoir plier ses bagages pendant qu’il est temps et dans sa dignité est plus intelligent.
Jouer autrement, relève du domaine de l’aventure et les aventuriers s’engagent souvent à leurs risques et périls, ce qui n’est absolument pas nécessaire pour les chefs d’état en exercice en Afrique.
Fortunés et enrichis, doivent aller se reposer avoir le temps de savourer leur butin ou mettre leur expérience à la disposition des nations unies au service de la paix dans le monde.
Isselmou Ould Hanefi
Sen Petit Galle 2015: Fatou de la Mauritanie succède à Aïcha Koné
Elles étaient trois sur le podium, Mame Diarra, Fatou et Ndakhté, au finish c’est la Mauritanienne Fatou qui remporte le trophée de l’édition 2015 de Sen Petit Galle, tandis que la talentueuse Diarra occupe la deuxième place.
seneweb
Fatou Diop , la candidate mauritanienne remporte la finale de l’émission Sen Petit Gallé – See more at: http://rapideinfo.net/node/10643#sthash.VoPocozc.dpuf
Fatou Diop, la candidate mauritanienne à la voix d’or vient de remporter haut la main la finale de l’ édition 2015 de la compétition musicale juvénile “Sen Petit Gallé” organisée par la chaîne de télévision GFM .
Une compétition organisée depuis quelques années et qui pour la première fois est remportée par un candidat non sénégalais .
Fatou , durant toute la compétition et particulièrement lors de cette finale, a su conquérir les cœurs en reprenant la chanson de la célèbre diva sénégalaiseCoumba Gawlo ,”Bine-Bine”, faisant vibrer toute la salle et convaincre le jury.Fagandajury.jury.Faganda Fagandajury.Faganda Copyright © 2015jury.Faganda
Source : Rédaction Cridem
L’International Bank of Mauritania obtient son agrément
Agence Ecofin – Le conseil de politique monétaire de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) a accordé, le 18 décembre, un agrément à un nouvel établissement de crédit baptisé International Bank Of Mauritania (IBM).
La nouvelle banque dispose d’un capital de 6 milliards d’ouguiyas (environ 19,70 millions de dollars), totalement libéré. Le tour de table de cette institution est constitué des hommes d’affaires locaux Cheibany Ould Weddady, Yaye Diaw, Mohamed Lemine Ould Wedady et Abdoulaye Dieng.
Le démarrage des activités de l’IBM est prévu durant l’été 2016. Le paysage bancaire mauritanien compte actuellement une vingtaine d’établissements, dont une quinzaine sont effectivement en activité. Quatre banques à capitaux étrangers, dont les filiales du groupe français Société Générale et du groupe marocain Attijariwafa Bank, figurent parmi les banques opérationnelles.
cridem
Sénégal-Mauritanie: Papyrus ou faux plafond, quand une plante nuisible offre ses atouts
France24 – Que faire du typha, un végétal qui envahit un fleuve au point de ruiner l’écosystème et qui met en péril toute activité de pêche ? En Mauritanie et au Sénégal, chacun a trouvé sa riposte : le typha.
Il y a quelques semaines, les Observateurs de France 24 vous parlaient déjà de ce roseau géant qui pousse sur les bords du fleuve Sénégal entre la Mauritanie et le Sénégal. Le typha a pour particularité de détruire l’écosystème local en absorbant l’oxygène nécessaire à la faune et à la flore pour se développer.
La plante entraîne aussi la stagnation de l’eau et donc la prolifération des moustiques et de potentielles maladies. Et surtout, elle est très difficile à éliminer car ses racines sont très profondes. En Mauritanie, l’ONG française Le Gret a déjà apporté sa réponse en transformant le typha en charbon biologique. Le projet a fait des émules, et d’autres entrepreneurs ont décidé de voir ce végétal comme une solution plutôt qu’un problème.
Des toitures en typha ? Écolo et efficace pour garder la fraicheur
Après plusieurs années passées en France, Oumar Welle est revenu en Mauritanie en 2014 pour tenter de développer des matériaux écolo-responsables. Avec le typha, il a trouvé un produit efficace pour créer des toitures.
J’utilise le typha pour mes faux plafonds et surtout pour améliorer le confort thermique dans un bâtiment, et donc réduire par exemple l’usage des climatisations. En Mauritanie, les toitures et faux plafonds sont généralement en béton ou en tôle, des matériaux conducteurs de chaleur.
Avec une charpente en typha, selon nos premières estimations, on peut perdre 5 à 10 degrés [cependant, les tests n’ont pas encore été effectués dans les périodes de fortes chaleur, NDLR] et donc économiser de l’énergie.
“Le fait que le roseau repousse sans cesse en fait un matériau abondant et à très faible coût. Je suis persuadé que les possibilités du typha dans le bâtiment sont exponentielles : je suis par exemple en train d’expérimenter le typha comme un isolant associé avec du plâtre.”
Du papyrus en typha, une alternative artistique
Au Sénégal, c’est un projet plus artistique qui a vu le jour autour du typha. Le Centre d’Études Recherche Action au Sahel (Cerads) a mis au point en novembre un atelier de collecte et de valorisation du typha en créant… du papyrus ! Patrick Molinier, responsable du projet, explique :
“Les habitants de Maka [une ville du nord du pays, NDLR] ont totalement adhéré au projet ! Nous avons le sentiment que l’atelier a changé le regard qu’ils portent sur cette invasion végétale. On nous a dit “enfin un projet qui peut nous permettre un usage nouveau et utile vis-à-vis de cette plante !” Ces papyrus sont destinés à être ensuite peint par des artistes locaux pour être exposés.
Nous espérons que le papier d’art deviendra le porte-drapeau de plusieurs filières de valorisation dans une région, celle de Saint-Louis, où la vie artistique est particulièrement dense [la ville accueille notamment des festivals de jazz ou une Biennale d’exposition d’œuvres d’art.
À terme, nous souhaiterions pérenniser un atelier d’art allant de la fabrication jusqu’à l’exposition au village de Maka. Sa visite pourrait être un “plus” touristique pour la région en présentant une nouvelle approche à mi-chemin entre écologie et art !”
Le projet de la Cerads a aussi pour effet secondaire de proposer un nouveau type de papier, et donc de lutter contre la déforestation en s’attaquant à une plante nuisible.