Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Mauritanie : L’année 2016 sera celle des défis, économiques, politiques et sécuritaires.

Mauritanie : L’année 2016 sera celle des défis, économiques, politiques et sécuritaires.Personne ne doute aujourd’hui que la Mauritanie traverse une période particulière sinon régulière, que chaque camp politique veut circonscrire dans le champ de sa propre vision du Pays.

Elle est dans une conjoncture dominée par des contradictions politiques fortes, des tensions sociales sporadiques non organisées, une détérioration du pouvoir d’achat et une insécurité urbaine sans précédent.

Les incessants dialogues politiques, les mesures d’apaisements, les assurances du pouvoir, les changements de gouvernement, la mobilisation de la société civile  progouvernementale, tout a été fait, pour trouver des solutions consensuelles durables  sans réels succès.

C’est dans ce climat, que les mauritaniens vont entamer  une nouvelle année pleine d’espérance et de  défis, dont cinq sont d’une extrême urgence. Le pouvoir d’achat, l’alternance politique qui  est  un défi constitutionnel et éthique sans concession pour les mauritaniens, les  défis identitaires exacerbés, la  décentralisation  et la sécurité urbaine.

Je suis persuadé, que les leaders politiques et ceux de l’opinion publique prendront le sens de la mesure et feront preuve de responsabilité, en tirant le meilleur profit des leçons apprises.

Ils doivent aussi user de pédagogie et de bon sens, pour apporter les corrections nécessaires et attendues par le citoyen  mauritanien, tant au niveau politique que social.

 Même si, je suis conscient qu’une autre manière de faire à travers un nouveau projet politique, capable de proposer  des mesures urgentes à prendre pour sauver la République, est la solution appropriée à la conjoncture.

Dans ce sens, les mauritaniens doivent se retrouver autour d’un tronc commun refondé, des choix d’options basées sur les nouvelles réalités du Pays et du monde qui nous entoure.

Il est difficile de nos jours, de  se maintenir dans un monde en perpétuelle mutation ou seuls les Pays fortement ancrés dans le système mondial peuvent  prévenir ses dérapages et se protéger contre ses dangers.

Les années ou les Pays étaient gouvernés par l’armée sont bien loin derrière de nous et les quelques pouvoirs récalcitrants  en Afrique ne doivent plus trop compter sur l’appui de l’occident.

Car, les principaux alliés de celui-ci, ont mal fini, Laurent Egbagbo est en prison, même sa femme n’a pas été épargnée, un mandat d’arrêt a été lancé contre Blaise Compaoré, le Mali, le Burundi, le congo ect..

Sans oublier que Transparency International, une ONG anti-corruption poursuit actuellement trois Chefs d’ Etats dont la Guinée équatoriale, le Gabon et le Congo-Brazzaville, la Mauritanie et ses déboires avec KINROS.

Il est bien vrai, que le pouvoir à ses avantages, mais ses dangers aussi, si on s’use, parce qu’on est resté plus qu’il ne faut, sont imprévisibles, savoir plier ses bagages pendant qu’il est temps et dans sa dignité est plus intelligent.

Jouer autrement, relève du domaine de l’aventure et les aventuriers s’engagent souvent à leurs risques et périls, ce qui n’est absolument pas nécessaire pour les chefs d’état en exercice  en Afrique.

Fortunés et enrichis, doivent aller se reposer avoir le temps de savourer leur butin ou mettre leur expérience à la disposition des nations unies au service de la paix dans le monde.

Isselmou Ould Hanefi

 http://rapideinfo.net

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