Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2015

Conference de Presse du President des FPC : « La politique entre quatre murs n’est pas une option ! »

alti-A titre de rappel , je voudrais  dire qu’après notre  Congrès  d’Aout 2015 , un dossier de reconnaissance , constitué en conformité avec les règles et procédures légales en vigueur, avait été deposé le 28 Octobre 2014 au ministère de l’interieur ..La  loi, après le dépôt ,  accorde deux mois ( 2) à l’Administration saisie, pour examiner la régularité du dossier .

Nous n’avons cessé , à travers des correspondances répétées (cinq au total), de le rappeler à l’attention  du ministre de l’interieur ; ces correspondances sont demeurées, jusqu’ici, sans suite. Par ailleurs , de l’avis même des experts, cette loi régissant la création des partis politiques est du type déclaratif . 

D’octobre 2014 à juillet 2015 cela fait 9 mois ! Nous avons donc, manifestement, fait preuve de retenue et de patience, parceque soucieux de la préservation de la paix et la stabilité du pays . 

Nous déclarons ici , à compter d’aujourd’hui,  notre détermination, à  poursuivre , pleinement nos  activités , liées à la vie normale  de toute formation  politique .Nous voulons davantage  nous investir dans ces activités  , d’autant qu’aux dires du Directeur des libertés publiques et des affaires politiques au ministère de l’intérieur  « après le dépôt de demande d’autorisation un  parti politique peut mener ses activités politiques , s’il n’est pas l’objet d’une plainte  ». Blancs comme neige  nous allons donc  prendre au pied de  la lettre son propos . Nous sommes, par ailleurs, informés des subterfuges et  manœuvres dilatoires du régime  visant à   nous empêcher de nous déployer ; cela ne  passera  pas , car nous sommes résolus à user pleinement du droit , consacré par la constitution .

La politique entre quatre murs n’est pas  une option, pour nous .

 ii- Aujourd’hui  nous vous annonçons, solennellement, notre résolution à  aller au contact des populations , à travers  un  meeting populaire que nous comptons organiser  le 02  Aout 2015, inchalah  à Nouakchott , avant de visiter l’intérieur du pays , dont Nouadhibou en  priorité . Nous y sommes déterminés .

 iii– Position sur le cas des détenus de l’IRA  et des Notables de Thiambene:

Les FPC dénoncent , avec force , la situation de non-droit dans laquelle sont confinés ces détenus : ni jugés ,ni relaxés . Il faut mettre fin à cette situation de non- droit , inadmissible !Nous appelons à ce sujet à une  pétition soit du barreau national soit de l’opposition dans sa totalité ..

Enfin , conclure sur le cas  des Dames de Thiambene qui repose avec acuité  la question des terres   de la vallée du fleuve – spoliation – dont la solution  ne peut plus être occultée ou differée , sans danger …

  • Cas de Abdarahhmane Diallo .La mauritanie signe la convention contre la torture hier et aujourd’hui on torture à la police jusqu’à ce que mort s’en suive …Les Fpc condamnent cet acte criminel et exige qu’une enquête soit menée avec rigueur . Presentent ces condoléances à la famille du defunt .

Forces Progressistes du Changement (FPC)   

                                                    28 juillet 2015

 

 

Samba Thaim, President des FPC : «la politique entre quatre murs n’est pas une options pour nous»

Samba Thaim, President des FPC : «la politique entre quatre murs n’est pas une options pour nous»

En octobre 2014, les forces progressistes pour le changement (FPC) ex-FLAM ont déposé un dossier constitutif d’un parti politique au ministère de l’intérieur.

Pendant neuf mois, ce parti a adressé plusieurs courriers de relance au ministère de l’intérieur. Des courriers restés sans suite. Les activités des FPC se limitent à quelques conférences au niveau du siège à Sebkha.

« La loi qui régit les partis politique en Mauritanie est de type déclaratif. Après dépôt de notre dossier, nous considérons que nous existons de facto. Cette loi donne deux mois à l’administration pour mener enquête après dépôt de dossier pour vérifier la conformité de ce dossier à la loi. Ce délai est largement passé. De facto, nous considérons que nous somme reconnus » a déclaré Samba Thiam, président des FPC, au cours d’une conférence de presse tenue à Nouakchott ce mardi 28 juillet.

Les FPC ont donc décidé d’organiser un meeting populaire au quartier Sebkha, le 02 aout 2015.

« Nous déclarons ici, à compter d’aujourd’hui, notre détermination à poursuivre pleinement nos activités, liées à la vie normale de toute formation politique. Nous voulons davantage nous investir dans ces activités d’autant qu’aux dires du directeur des libertés publique et des affaires politiques au ministère de l’intérieur, après le dépôt de demande d’autorisation, un parti politique peut mener ses activités politiques s’il n’est pas l’objet d’une plainte. Blanc comme neige. Nous allons donc prendre au pied de la lettre son propos » a affirmé Samba Thaim. Il a ajouté «la politique entre quatre murs n’est pas une options pour nous. »

Les autorités qui avaient essayé de faire obstacle au dernier congre des FPC, autoriseront-elles la tenue de ce meeting ? Réponse de Samba Thaim « Pour les meetings, la loi dit qu’il faut informer l’autorité administrative. Nous l’avons fait. Nous avons amené une lettre à la préfecture. Le Hakem a refusé de la faire enregistrer au nom des FPC. Il a dit qu’il peut recevoir la lettre si elle émane de personnes qui organisent une manifestation. Il a aussi dit avoir reçu des ordres. » Les responsables des FPC sont ensuite allés à la Wilaya pour informer le wali de l’attitude du hakem. Et, « le wali a refusé de prendre le courrier l’informant du refus du Hakem de faire enregistre la demande. »

Le président des FPC a aussi dénoncé « la situation de non droit » des militants de IRA Mauritanie en détention à la prison d’Aleg. « Ils ne sont ni jugés ni relaxés » a dit Smaba Thiam. Djyby Sow de Kawtal (en liberté provisoire), Biram ould Dah Ould Abeid, président de IRA et son vice-président Brahim Ould Bilal, attendent leur procès en appel après une condamnation en première instance à deux ans de prison ferme.

Au sujet de Abderrahmane Diallo, décédé au commissariat d’El Mina 2 de Nouakchott pendant sa garde à vue, Samba Thiam a déclaré : « La Mauritanie ratifie des lois contre la torture et le lendemain des citoyens meurent en garde à vue. »
En fin au sujet des femmes de Thiambene (Trarza), le président des FPC a déclaré: « ces femmes sont libres mais le problème de la spoliation des terres de la vallée demeure. Ce problème ne peut être occulté, c’est une question aiguë, une question de fond. »

©Cridem / 28 juillet 2015

 

IRAN et sa Burqa Persane au nom de l’Islam.

Image result for burqaLa pensée unique est révoquée depuis l’aube de l’Islam dont les différentes écoles et les différents rites font le charme et la force. La Burqa n’est pas musulmane. Elle est Wahabo-salafiste d’inspiration persane. L’Islam dont le Sénégal est dépositaire est de loin antérieur a tous ces courants néo-jihadistes qui nient l’humanité de la femme, la chosifient au point de n’en faire qu’un objet de tentation et de suppôt des Diableries. « Tout en la femme ne serait que tentation et intimité qu’il faut couvrir intégralement d’un Voile ! » et on convoque Dieu pour avouer la Peur des hommes et camoufler leur faiblesse charnelle !

Animer des émissions de divertissement religieux  bien suivies depuis deux ou trois  ans sur une chaine de TV urbaine est une chose, légiférer et émettre des FATWA en est une autre. La sécurité du Sénégal et le port vestimentaire de nos respectables Dames ne peut faire l’objet de compromissions  avec les néo-jihadistes qui par ailleurs sont de piètres  stylistes, nuls sur tous les plans et surtout dans la couture et l’habillement. Il n’y arien de plus décent qu’un boubou traditionnel africain et son foulard…. L’Universalité de l’islam ne peut s’accommoder des uniformes tel la Burqa qui est une véritable humiliation pour la femme.

Le vrai débat qui mérite d’être posé demeure la protection des enfants dans le système d’éducation et d’enseignement coranique tel que pratiqué au Sénégal. Nous n’avons pas besoin d’importer des problématiques  arabo-persanes sous nos chaudes tropiques, juste pour attirer la bienveillance des monarchies Wahhabites du Golf. Trouver un financement de l’école coranique sans SALAFISER ni ONG’iser nos gamins, et éradiquer la mendicité des enfants dans nos rues nous suffit comme « Chemin de croix musulman ».

Si la Burqa fait débat aujourd’hui c’est qu’elle est devenue entre les mains des terroristes un  camouflage et un bouclier pour poser des actes qui sont loin d’être en phase avec la sunna et la sharia. Elle sert à ces combattants  dont le « isme » rime avec fracture, schisme et déchirure en islam  pour soumettre mosquées, mausolées, musulmans et minarets par leur puissance de feu. Ce néo- islam qui dit que nous devons tous nous (re)convertir aux valeurs du passé décrète qu’il ne doit y avoir de futur qu’au paradis et que cette vie sur terre doit être une « NON-Vie » ! Or, l’islam est aussi un projet de société humaine qui enjoint le musulman d’assumer sa part de responsabilité et de labeur ici bas.

Et pourtant dans ce passé idéalisé où auraient vécu les meilleurs des musulmans offerts en modèles, on retrouve bien des comploteurs et des assassins de Aboubakr, de Ousmane, de Oumar, de Aly….. Dans cette volonté d’obliger tous les regards à se fixer sur le rétroviseur des Tabiounes et de salafs, se trouve aussi un aveu d’échec de puiser de l’Islam un modèle sociétal pour notre monde d’ici et de maintenant. Que ceux qui sont spécialisés dans les sciences islamiques arrêtent de n’avoir comme arguments que l’enfer et la damnation pour convaincre des bienfaits de la religion. La Burqa est trop chaude, humide et repoussante d’abord même pour celles qui la portent….et l’autre de répondre que les flammes de la géhenne le sont encore davantage ! Ndao Kounda !

 

Seneweb

Appel à la levée des “sanctions” contre le Soudan lors d’un sommet en Mauritanie

Onze pays africains réunis en sommet en Mauritanie ont réclamé lundi la levée des “sanctions” imposées au Soudan, sous le coup d’un embargo commercial américain et dont le président Omar el-Béchir fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

“Dans un souci de solidarité entre les peuples des pays membres” de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, “les chefs d’Etat et de gouvernement expriment leur soutien à la République soeur du Soudan et appellent à la levée des sanctions imposées à ce pays”, selon le communiqué publié à l’issue de leur sommet à Nouakchott, sans plus de détails sur ces sanctions.

Cette agence, qui vise à stopper l’avancée du désert du Sahara, comprend le Burkina Faso, Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.

Le Soudan est depuis 1989 sous le coup d’un embargo commercial américain. Son président depuis 1989, Omar el-Béchir, est inculpé de génocide par la CPI pour crimes de guerre au Darfour (ouest du Soudan).

– 2,5 millions de déplacés –

Le conflit qui fait rage depuis 2003 entre le gouvernement et des insurgés dans cette région a fait plus de 300.000 morts et déplacé 2,5 millions de personnes.

Omar el-Béchir a quitté Nouakchott lundi soir, a affirmé à l’AFP une source officielle mauritanienne.

La Mauritanie ne faisant pas partie des pays africains signataire du traité instituant la CPI, il n’y a pas été inquiété.

Mi-juin, alors qu’il participait à Johannesburg à un sommet de l’UA, une ONG sud-africaine avait saisi en urgence la justice et réclamé son interdiction de sortie d’Afrique du Sud, en application du mandat d’arrêt. Mais le dirigeant soudanais a pu quitter ce pays sans encombre.

De l’avis de plusieurs analystes, l’Afrique du Sud, poids lourd économique, a délibérément choisi de ne pas arrêter M. Béchir pour rallier la fronde des dirigeants africains contre la CPI, critiquée pour ne s’en prendre qu’à des représentants du continent.

En plus d’Omar el-Béchir, le sommet de Nouakchott s’est tenu lundi en présence des chefs d’Etat mauritanien, burkinabè, malien, sénégalais et tchadien, du Premier ministre nigérien et de représentants de l’Ethiopie et du Nigeria.

La Grande muraille verte, qui doit aller du Sénégal à Djibouti, serait longue de 7.000 km et large de 15 km. L’idée a été lancée par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo en 2005, avant d’être reprise par son homologue sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade.

Clôturant le sommet, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que ses pairs étaient “désormais conscients que l’initiative de la Grande Muraille verte constitue une réponse appropriée à l’immense défi écologique auquel fait face le continent africain”.

“Un premier cycle quinquennal de planification stratégique (2011-2015)” a permis à l’organisation de réaliser des “avancées significatives”, a-t-il indiqué.

Selon lui, “les préalables sont désormais réunis pour entrer de plain-pied dans la phase opérationnelle de réalisation effective de la Grande Muraille Verte”, et les dirigeants se sont donné comme délai “l’horizon 2025” pour atteindre “l’objectif de mise en place de véritables pôles ruraux de développement le long du tracé” de la barrière de végétation.

La Grande muraille verte devrait être accompagnée de bassins de rétention pour recueillir l’eau de pluie.

 

tv5

Loupe du Rénovateur: Après le tintamarre politique, Mur de silence !

Loupe du Rénovateur: Après le tintamarre politique,  Mur de silence ! Après plusieurs tentatives de dialogue politique entre les acteurs de la majorité et de l’opposition, en perspective à des accords politique destinés à sortir le pays d’une longue crise postélectorale, tout semble se dégonfler comme un soufflet.

Place à un mur de silence qui pèse sur une scène politique où les grands leaders sont en période de latence en attendant de retrouver leurs marques.

Ceux qui avaient prédit l’échec avant l’heure de ce fameux dialogue ont presque réussi leur pronostic. Faut-il s’en étonner ou s’en offusquer ? Nos hommes politiques ont certes des qualités pour pouvoir dépasser certaines situations et s’entendre sur des questions délicates qui engagent l’avenir de la nation. Mais faudrait-il qu’ils mettent de tels atouts au service de la démocratie.

Si certains sont disposés à aller jusqu’au bout pour régler cette crise multiforme dont les soubassements se font sentir dans tous les domaines, en revanche d’autres ne semblent pas y aller avec conviction. Dans le camp du FNDU , les portes sont ouvertes pour trouver un compromis pour faire avancer le train du dialogue si on se réfère aux déclarations de ses leaders.

En revanche d’autres pensent que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz tire les ficelles dans les coulisses de sa majorité pour tenter à chaque fois de jouer la carte de la diversion. Il suffit que des événements politiques en connexion avec des problèmes liés à l’unité nationale se manifestent pour que l’idée du dialogue revienne à la surface. Comme pour dire que le dialogue est utilisé comme un moyen de gérer les tensions.

On se rappelle qu’au fort de la crise sociale marquée par une longue grève à la snim mais aussi à la suite d’autres mouvements revendicatifs, le pouvoir manifestait un intérêt pour une recherche de solutions politiques pour renforcer l’unité nationale. Tout a changé ces derniers temps avec un relâchement qui frise l’abandon de tout ce qui avait été entamé. S’agissait-il tout simplement d’un montage politique que le pouvoir avait inventé pour donner plus d’oxygène à un président sorti vainqueur d’une élection présidentielle que acteurs de renommé ont boudé et dont la crédibilité a pris un grand coup.

Aziz sait trouver à chaque fois le subterfuge qu’il faut pour gagner du temps et occuper pendant quelques mois la classe politique. Ses tournées à l’intérieur du pays intervenues comme une sorte d’intermède politique pendant que les acteurs politique se livrent à des litanies assourdissantes qui ne changent rien à une donne politique contrôlée par un régime qui a mis hors de tout état de nuire tous ceux qui tentent de lui faire ombrage et de récupérer certains groupes qui occupaient l’espace des libertés pour se positionner.

Aziz a réussi à diviser les activistes politiques qui donnaient de sueurs froides à son magistère. Il a distribué prébendes et autres placements à des hommes qui prétendaient lui barrer le chemin dont on entend plus jouer qu’en cordes douces. Le dialogue n’est devenu finalement qu’un petit jouet d’enfants entre les mains d’adultes et de vieux politiques sans programmes ni plan d’offensive pour renverser les cartes …

Le Rénovateur