Daily Archives: 01/04/2015
L’ouverture de l’assemblée générale des FPC Amérique du nord : Discours du camarade AMADOU BA secrétaire général du comité de base de Columbus
Nous vous remercions chers invités de votre présence ici, votre présence témoigne sans nul doute, de votre sympathie pour notre Organisation qui découle, certainement, de l’intérêt que vous portez à son noble et long combat qui se mène voilà 31 ans ; un combat dont le sens ne saurait être mieux rendu, par ces mots :
« Notre lutte est un sursaut de dignité,
un refus de l’oppression,
un combat contre l’inégalité,
une révolte contre un système fondé sur des préjugés, des présupposés qui aboutissent à une hiérarchie…, elle est l’affirmation de notre droit à la différence…, une sommation à tous d’une reconnaissance de ce droit ! »
Notre combat, en un mot, est un combat pour l’Egalité dans la citoyenneté, pour l’Unité dans la diversité et la complémentarité, pour la Démocratie authentique dans une Mauritanie reconstruite sur des bases et valeurs nouvelles.
Une longue marche vers la liberté, difficile et pénible, parsemée d’embuches, au cours de laquelle des camarades sont tombés. Je pense à Toure Zakaria, tombé sur le champs de bataille, à Mama Sow, militant exemplaire arrache à la fleur de l’âge, stoïque, combatif, demeuré actif alors même qu’ il luttait contre la terrible maladie ; je pense à Aboubakry Kalidou Ba, dont l’engagement inébranlable, était resté frais, juvénile et tonifiant.
Mes pensées vont également à Sarr Amadou, Sy Saidou et Ba Seydi autres héros sacrifiés de la cause, fauchés sous les balles du peloton d’exécution, sans oublier tous ceux-là qui étaient investis, à leur manière, dans cette lutte de libération, comme Saidou Kane, Mamadou Samba Diop et tant d’autres.
Mesdames et messieurs je vous invite à consacrer une minute de silence à leur mémoire, à jamais éternelle !
Quel sacrifice y’a- t-il de plus cher ou de plus sacré que celui de la vie ?
Ces êtres, partis pour toujours, nous interpellent quelque part, individuellement, nous soldats de la cause, à faire un examen de conscience sur la profondeur de l’engagement personnel de chacun de nous, dans cette noble lutte pour notre libération.
La lutte continue !
MOBILISATION POUR SOUTENIR NOS JEUNES ÉTUDIANTS CONTRE LA DICTATURE DE L´ÉTAT MAURITANIEN:
Pendant quelques heures, quatorze étudiants mauritaniens occupaient …le 7 mai 2014 les locaux de l’Ambassade de Mauritanie à Paris pour protester contre la dispersion violente par la police de la marche de 300 km des rapatriés mauritaniens.
Profitant de cette occasion, le personnel de l’ambassade avait retourné ses bureaux dans tous les sens. Ainsi il accuse les occupants qui sont aussitôt arrêtés par la police française.
A la suite de la plainte de l’ambassade, les étudiants sont accusés de dégradation volontaire en réunion et sont convoqués le 21 janvier 2015 par le tribunal correctionnel de Paris.
A l’issue de cette audience, l’affaire de treize d’entre eux a été renvoyée et un des étudiants, sans même être jugé a été acquitté par la magistrature debout (le parquet).
Donc treize parmi les quatorze étudiants mauritaniens convoqués par la justice française comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris le 1 avril 2015.
Dans cette affaire, nous comprenons que l’Ambassade de Mauritanie à Paris continue son acharnement contre ses propres fils et que la justice française, sous l’influence de l’ambassade, est en train d’importer la justice mauritanienne à deux vitesses.
TOUS AU TRIBUNAL POUR SOUTENIR CES VAILLANTS ET VALEUREUX FILS ET FILLES DE LA MAURITANIE.
La lutte continue!
Aliko Dangote : « Les pays africains francophones ne contrôlent pas leurs économies »
Le serial entrepreneur nigérian, Aliko Dangote n’est pas allé du dos de la cuillère lorsqu’il s’était agi de se prononcer sur les économies des pays africains. Dans un entretien accordé à Africa 24, l’entrepreneur nigérian pense que les pays africains ne contrôlent pas leurs économies et que celles-ci sont contrôlées par des étrangers.
«Vous avez dû lire les difficultés qu’on a pu avoir au Sénégal à cause d’un concurrent qui était français alors que nous sommes anglophones. Mais tout cela est dernière nous, car les difficultés ne nous arrêtent pas, nous aimons les défis», raconte M. Dangote qui abordait ainsi la construction de sa cimenterie au Sénégal.
Fort de cette expérience, le milliardaire nigérian avance que le problème des pays africains francophones est qu’ils n’ont pas assez de prise sur leurs propres économies.
«La différence qu’il y a entre les pays francophones et le Nigeria est que nous avons pris notre destinée en main, nous contrôlons l’économie de notre pays. Je m’excuse auprès des personnes à qui cela pourrait déplaire, mais au Nigéria, nous contrôlons notre économie, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays francophones où les nationaux n’ont aucune emprise sur leur économie. Ces économies sont contrôlées par des étrangers qui parfois dictent leurs conditions aux gouvernements et à tout le monde», a-t-il indiqué
Mais en termes de difficultés dans son déploiement en Afrique, Aliko Dangote n’en a pas rencontré que dans les pays francophones africains. Au niveau de certains pays anglophones aussi, la tâche a été rude pour lui.
En effet, Dangote a également rencontré des difficultés en Tanzanie. Par contre, l’homme d’affaires nigérian a été reçu à bras ouverts au Cameroun par le président Paul Biya qui lui a accordé des facilités d’investissements.
Seneweb