Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 04/04/2015

« Pourquoi avoir peur de l’Etat Islamique ? »

« Pourquoi avoir peur de l’Etat Islamique ? »L’Authentique Bâ Mamadou Alassane, président du Parti pour la Liberté et la Justice (PLEJ), ancien ministre de l’Education sous le régime de Mokhtar Ould Daddah et notable à Maghama vient de sortir un livre d’actualité. « Pourquoi avoir peur de l’Etat Islamique ». Mais l’Etat Islamique dont parle Bâ Mamadou Alassane n’a rien à voir avec l’EI ou Daech qui fait l’actualité internationale ces jours-ci. Le Doyen , parle d’un Etat sur le modèle de la cité prophétique où prévalent la morale et le droit islamique.

Ce livre de 400 pages publié sur compte d’auteur et publié en 2011, commence par une longue dédicace de l’auteur, qui y évoque son père, Mamadou Alassane Bâ, Imam et cadi de Maghama, sa mère, Mariame Kouro, son frère, Bâ Ibrahima, ancien ministre du Plan et des Finances, décédé en 1979 dans l’avion de Bouceif, son épouse Safietou Kane, mais aussi ses enfants et les enfants de son frère. Tout l’ouvrage est construit autour de neuf grandes questions que l’auteur détaillera tout au long de son long exposé sur la construction de l’Etat Islamique idéal.

Bâ Mamadou Alassane dans la trame de ses idées, défend l’Etat théocratique, comme solution aux problèmes du monde. Ce serait selon lui, à cause de l’inexistence de cette Cité de Dieu, que le monde connaît autant de violences et de calamités.

Pour lui l’Etat laïc et l’Etat athée ont montré leur vénalité, estimant que la religion est intrinsèquement liée à tous les aspects de la vie, et qu’elle domine et conduit le politique. Il prône ainsi un Etat dans lequel la temporalité et la spiritualité fondent le dogmatisme dominant. Pour lui, la souveraineté populaire passe après la souveraineté divine et recommande l’adoption d’une Constitution universelle où les règles divines conduiront la direction du monde.

Pour Bâ Mamadou Alassane, un tel Etat n’existe plus, et que toutes les Républiques islamiques du monde ne sont que des Etats mensongers, car trahissant l’esprit du message coranique et prophétique.

Pour lui, il faut former les citoyens de la Cité de Dieu, en rétablissant les recommandations d’Allah, en éduquant les populations à la morale islamique et en appliquant les valeurs intrinsèques de l’Islam, justice sociale, répartition équitable des richesses, égalité de tous devant les lois et les opportunités, bannissement de toute forme de racisme, d’exclusion, de marginalisation et de ségrégation.

Aussi, il invite les hommes à un « Jihad Nevs », un Jihad personnel pour se changer intérieurement et s’élever au dessus des contingences. Bâ Mamadou Alassane indique que son livre n’est pas un ouvrage d’érudition mais de réflexion, qu’il est le fruit de plusieurs décennies de recherches sous-tendu, selon lui, par le miracle divin. Il y développe une longue démonstration sur l’unité de Dieu, sur l’authenticité du Coran et des Hadiths du Prophète (PSL).

Cet ouvrage fera l’objet d’une dédicace prévue samedi 4 avril 2015 et ouvert au public. A lire absolument, aussi bien par les musulmans que les non musulmans.

C.A

Mauritanie : L’APP tacle les ouléma sur le dossier de l’esclavage

Mauritanie : L'APP tacle les ouléma sur le dossier  de l'esclavageDéclaration

Dans sa déclaration du 31/03/2015, la Ligue des Ulémas affirme qu’il n’y a plus d’esclavage légal dans le pays. Ces allégations résultant, nous fait-on croire, d’un diagnostic et d’une analyse de la situation actuelle du pays conduits par son bureau exécutif réuni en conclave le 26 Mars 2015en application de la fatwa de 1981, ce qui, de prime abord, leur ôte toute crédibilité, eu égard à l’incohérence et au manque de réalisme de la dite fatwa.

Cela est d’autant plus vrai que cette fatwa et l’ordonnance 81 – 234 du 9 Décembre 1981 qui constitue son couronnement, viennent contredire les enseignements du saint Coran. En effet Allah ne dit-il pas dans le verset 70 d’«Al-Isra», (Le voyage nocturne) : « Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures. »

L’islam, religion de liberté et d’amour, a toujours appelé à la préservation de la dignité humaine. Qui plus est, l’esclavage dans cette contrée est le produit de plusieurs siècles d’anarchie et d’obscurantisme au nom desquels des hommes libres furent assujettis. Alors que l’Islam interdit clairement et catégoriquement toute pratique primitive de la capture de personnes libres, pour les réduire à l’esclavage ou pour les vendre en tant qu’asservies. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète— paix et bénédiction sur lui— citant Allah affirment : « Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement » ; parmi ces trois catégories, il cita « celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent. » (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah) ; sachant que les termes de cette tradition prophétique sont généraux et n’excluent personne.

La prétendue abolition faisant suite à l’ordonnance précitée, décrétée sur la base de la fatwa de certains Ulémas (qu’Allah leur vient en aide) et qui « donnera lieu à une compensation au profit des ayants droits » au préjudice des esclaves, visait purement et simplement la légitimation de l’esclavage et l’absolution des maîtres. Mais désavouée comme il se doit, l’ordonnance ne connaîtra jamais le début d’application.

C’est pourquoi, devant la survivance de l’esclavage et face aux dénis des régimes, APP, qui est le premier parti politique à initier la lutte anti-esclavagiste avant d’être suivi en cela par d’autres forces, continue le combat consacré par la promulgation de la loi 0048 – 2007 interdisant et criminalisant les pratiques esclavagistes que les réformes issues du dialogue de 2011 élèveront dans la constitution au rang de crime contre l’humanité imprescriptible.

Cependant, en dépit d’un arsenal juridique existant, la volonté de l’application fait curieusement et tragiquement défaut. Les conséquences sont sans appel (tensions, heurts, crises…), du fait des parodies de justices et des décisions attentatoires graves, par ce temps de recrudescence des revendications à visées identitaires, communautaristes, tribales et particularistes.

C’est pourquoi APP, qui n’a jamais cessé de mettre en garde les Mauritaniens contre les dangers à même de compromettre l’existence du pays, du fait de l’incurie honteuse, de l’indifférence curieuse et l’incapacité criante du pouvoir à concevoir un programme d’actions efficientes et efficaces :

  1. Affirme que toute tentative consistant à surfer sur la fatwa de 1981 dont s’inspira l’ordonnance de 1981 ramène le pays à la quadrature du cercle et ouvre la porte à tous les risques ;
  2. Met en garde contre tout cynisme qui tend à un quelconque déni d’esclavage ou risque d’en minimiser les conséquences, ou ignorer l’impatience des victimes ;
  3. Affirme que toute volonté réelle de mettre fin de l’esclavage au plan juridique passe par la reconnaissance de facto de l’illégitimité de l’esclavage en Mauritanie, connaissant leurs sources ;
  4. Demande le pouvoir d’émettre des décrets d’applications pour les lois existant relatives à l’esclavage et ses séquelles, et la conception de programmes complets crédibles loin de toute propagande pour l’amélioration des conditions de vie économiques, sanitaires et éducatives des victimes ;      
  5. Engage le pouvoir à donner des instructions fermes à l’administration, aux forces de l’ordre et de sécurité, à la justice pour un traitement sérieux et juste des dossiers de l’esclavage ;
  6. Convie les Mauritaniens, toutes obédiences confondues, à un dialogue social consensuel et inclusif à même de résoudre l’ensemble des problèmes sociaux inhérents à l’unité nationale et la cohésion sociale, entre autres l’esclavage qu’il est plus que jamais urgent de bannir ;
  7. Salue l’éminente fatwa de l’érudit Cheikh Ahmed Jiddou Ould Ahmed Bahi, tout en espérant qu’elle fasse des émules parmi nos Ulémas.

 Nouakchott, le 03 Avril 2O15

Commission de communication

Sénégal : le message du chef de l’Etat à l’occasion de la fête du 4 avril

Je suis heureux de m’adresser à vous, à l’occasion de la célébration du 55e anniversaire de l’indépendance de notre pays, demain, 4 avril 2015.
En gardant toute sa solennité, l’évènement sera marqué, cette année, par une prise d’armes que je présiderai à la Place de l’indépendance.
 
La fête nationale, symbole de notre liberté retrouvée, est toujours un moment fort de rassemblement autour des valeurs cardinales qui forment le socle de la Nation sénégalaise : valeurs de paix, de solidarité, de fraternité humaine et de cohésion sociale. 
 
Fête de la jeunesse, le 4 avril porte aussi le souvenir inaltérable des sacrifices que nos vaillants résistants et nos braves anciens combattants ont consentis pour la défense de la liberté. 
 
Au nom de la Nation, je vous salue avec respect, chers anciens combattants. Puissent le courage et la dignité que vous avez toujours incarnés servir de viatique aux générations actuelles et futures. 
 
A vous, Officiers, Sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance et celle de la Nation. 
 
J’exprime toute notre fierté et notre reconnaissance à nos Forces de défense et de sécurité, engagées en opérations, au service de la Nation et de la paix, en Afrique et dans le monde. 
 
Où que vous soyez, gardez toujours le sens de l’honneur qui s’attache à la devise de notre Armée : ”On nous tue, on ne nous déshonore pas”. 
 
Dans l’esprit des mesures déjà prises pour la revalorisation des conditions de vie du militaire et de sa famille, je tiens, particulièrement, à la poursuite du programme de réinsertion des militaires libérés et des blessés de guerre. 
 
De même, l’Agence pour le logement des Forces armées, mise en place en 2014, devra pleinement s’acquitter de sa mission. A cette fin, en dehors de la vie en caserne, le logement doit être envisagé comme un facteur de stabilité sociale du militaire et de renforcement de la quiétude d’esprit indispensable au succès de son engagement.
 
Dans la bonne disposition des choses, c’est l’esprit, en effet, qui commande l’action. Il est heureux, par conséquent, que le thème de la fête nationale porte, cette année, sur ”La formation dans les Forces de défense et de sécurité : focus sur les Ecoles”. 
 
En raison des mutations profondes dans le monde et des nouveaux paradigmes sécuritaires de notre environnement immédiat, la formation revêt un rôle tout particulier. 
 
Au-delà de leur diversité et de leurs spécialités, il est donc essentiel que nos Ecoles de formation militaire continuent de transmettre aux futurs cadres de l’Armée les connaissances et aptitudes que requiert la conduite de leur carrière et de leur vie de citoyens accomplis et disciplinés. 
 
La discipline, justement, est aussi la règle d’or des Nations qui marchent résolument vers le progrès. 
 
Comme le suggère le thème de cette édition de la fête nationale, il sied de rappeler à notre conscience collective les propos du Président Léopold Sédar Senghor à la cérémonie de distribution des prix à l’Ecole militaire préparatoire, le 27 juin 1968. 
 
”La discipline, disait-Senghor, c’est l’obéissance à une règle de conduite établie en vue du bien commun et qui, partant, s’impose à tous les membres de la communauté … Ce qui est vrai de l’Ecole et de l’Armée l’est, encore, beaucoup plus, de la Nation”.
 
Cette vérité garde toute son actualité. 
 
C’est pourquoi, mes chers compatriotes, nous devons tous cultiver la mystique du travail et du civisme, veiller à l’égalité de tous devant la loi, concilier la liberté et la responsabilité et allier l’exercice des droits à l’observance des devoirs citoyens.
 
En définitive, dans une société qui se veut libre, démocratique et prospère, c’est ce corpus de valeurs qui fonde et sacralise le contrat social entre citoyens d’une même Nation, égaux en droits et dignité. 
Aujourd’hui que notre destin est entre nos mains, c’est sur nous-mêmes que nous devons gagner les batailles futures de notre indépendance. 
 
Car, à l’évidence, l’indépendance politique n’est ni une fin en soi, ni un état statique, mais une dynamique en construction, dont les flux et les reflux se mesurent à l’aune de nos propres efforts, de notre génie créateur et de notre esprit de dépassement.
 
Je salue, à cet égard, le consensus réussi autour de la Loi-cadre sur les universités. Je félicite l’ensemble des acteurs et partenaires sociaux qui ont rendu possible cet Accord historique, qui contribuera, sans doute, à l’évolution qualitative de l’enseignement supérieur sénégalais. Le Gouvernement reste tout aussi disposé au dialogue, s’agissant du secteur scolaire. 
 
Mes chers compatriotes, 
 
Dans mon message à la Nation à l’occasion du nouvel an, je vous avais entretenu des projets et programmes, déjà achevés ou en cours, après l’adoption, en février 2014, du Plan Sénégal Emergent, le PSE.
 
Le Gouvernement continue d’œuvrer à la réalisation du PSE. En attestent les projets que j’ai inaugurés lors de ma tournée économique dans les régions sud en février. 
 
Entre temps, nous avons lancé le projet d’autoroute Thiès-Touba et celui de la deuxième université publique de Dakar, dénommée Université Amadou Makhtar MBOW.
 
Au cours de ma tournée économique durant ce mois d’avril, je procèderai au lancement du projet d’université du Sine Saloum à Kaolack, qui comptera, en plus de Kaolack, des campus à Diourbel, Kaffrine, Toubacouta et Fatick.
 
Le rythme des réalisations du PSE sera maintenu, d’autant plus que le contexte macroéconomique y est favorable. 
 
En effet, en plus de la réduction progressive du déficit budgétaire, la bonne tenue des finances publiques, la maîtrise de l’inflation et une gestion prudente de la dette publique, nos recettes budgétaires ont connu une nette amélioration, passant de 1464 milliards de FCFA en 2012, à 1673 milliards en 2014. 
 
De 1,7% en 2011, notre croissance économique devrait s’établir à 5,4% en 2015.
 
Cette bonne assise macroéconomique de notre pays inspire confiance et lui permet désormais de mobiliser des ressources sur les marchés internationaux pour investir dans des secteurs stratégiques. 
 
De nouvelles opportunités s’offrent à nous. Ainsi, le Sénégal a réalisé en 2014 sa première opération de mobilisation de ressources dans la finance islamique à hauteur de 100 milliards de Fcfa ; ce qui a valu à notre pays le Prix du meilleur projet africain pour l’année 2015 de la finance islamique. 
 
De même, le renouvellement prévu de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique, en collaboration avec le FMI, constitue un gage de crédibilité de notre engagement auprès de nos partenaires techniques et financiers, pour la préservation de la qualité de notre environnement macroéconomique.
 
Je me réjouis, également, de la vision dynamique et de l’action efficace de notre diplomatie, dont la voix est écoutée et respectée dans la promotion de nos idéaux en Afrique et dans le monde.
 
Mes chers compatriotes, 
 
Notre défi pour le présent et l’avenir, c’est de gagner notre indépendance économique en nous libérant du besoin de l’aide et de la dépendance de l’extérieur pour tout ce que nous pouvons produire par nous-mêmes. 
 
Atteindre l’autosuffisance alimentaire, faire reculer la pauvreté, combattre le chômage, réduire les inégalités, faciliter à tous l’accès au logement et aux soins de santé, construire des écoles et des forages, réaliser des infrastructures structurantes : voilà les fronts sur lesquels nous devons nous battre pour consolider notre indépendance. 
 
C’est tout le sens de notre objectif d’autosuffisance en riz dès 2017, en produisant 1.600.000 tonnes dans le cadre du Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS).
 
Nous sommes sur la bonne voie avec les 559.021 tonnes de riz paddy, produites pour cette première année de mise en œuvre du PRACAS soit une croissance de 28% par rapport à 2013, et des rendements moyens jamais atteints de 7,5 tonnes à l’hectare, avec des pics de 10 à 12 tonnes à l’hectare. 
 
En outre, l’accord du 20 mars 2015, entre les producteurs, les industriels riziers, les importateurs, les commerçants de l’UNACOIS, les banques et le Gouvernement, confirme la mobilisation de tous les acteurs concernés par la production et la commercialisation du riz local.
 
Si j’insiste tant sur l’agriculture, c’est qu’elle constitue, avec l’élevage et la pêche, les leviers indispensables de l’autosuffisance alimentaire, premier jalon de l’émergence.
 
Mais le Sénégal émergent, c’est aussi celui des entreprises et des travailleurs, qui créent la richesse et portent le progrès social. C’est dire que tout ce qui concourt à la vitalité de l’entreprise est pour moi une priorité nationale.
 
Voilà pourquoi j’ai décidé de mesures incitatives pour la relance du secteur touristique et l’allègement des frais de voyage de nos compatriotes de la diaspora. Ainsi, le visa payant pour l’entrée au Sénégal sera supprimé à compter du 1er mai 2015. La parafiscalité sur le billet d’avion sera réduite de 50%, pour baisser le prix du billet.
 
Seront concernées la redevance passager et la taxe de sûreté, dont le cumul s’élève à 8,4 milliards par an. Ces mesures s’ajoutent à la suppression du droit de timbres sur les billets d’avion. En outre, le Gouvernement engagera des consultations avec les compagnies aériennes à l’effet d’examiner la possibilité de réduire la surcharge carburant. 
 
Enfin, nous mettrons en place un crédit de 5 milliards de fcfa, en soutien au secteur hôtelier.
 
Mes chers compatriotes, 
 
A l’échelle de l’histoire, une Nation est encore jeune à 55 ans, aux prises avec les incertitudes et les turbulences de son âge.
 
Notre chance, c’est la sagesse de nos anciens, qui nous ont légué une Nation ayant muri avant l’âge, unie par un passé, un vécu quotidien et un destin partagés. 
 
Notre devoir, le mien en premier, c’est de nous rassembler et de travailler à la consolidation de l’œuvre de construction nationale, au-delà de toutes les contingences. J’y invite toutes les forces vives de la Nation. Chaque citoyen a sa place dans l’édification de cette œuvre.
 
Car, en définitive, si cette Nation n’est certes pas la plus grande en étendue et en richesses, pour nous, c’est la plus chère au monde. Parce que c’est elle qui nous couve ; parce que c’est elle qui nous protège. Et dans le même élan affectif, c’est elle que nous aimons ; c’est son amour indéfectible qui résonne dans nos cœurs.
 
Ce soir, alors que nous nous apprêtons à raviver la flamme de notre désir commun de vie commune, souvenons-nous de l’héritage de paix, de fraternité, de tolérance et de respect de la diversité que les anciens nous ont légué.
 
Ayons surtout à l’esprit que ce legs met à notre charge l’obligation impérieuse de tenir à l’endroit des générations futures les mêmes promesses que les anciens ont tenues à notre endroit. 
 
Ensemble, mes chers compatriotes, j’ai confiance que nous garderons cette Nation toujours libre, unie et conviviale, dans notre marche résolue vers nos fins communes.
 
Je continuerai, pour ma part, d’y consacrer toute mon attention, toutes mes forces et toute mon énergie.
 
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
 
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