Daily Archives: 03/04/2015
Mauritanie : Cinq officiers de l’armée nationale élevés au grade de Général
Par décret présidentiel rendu public, aujourd’hui, jeudi 02/04, cinq officiers de l’armée nationale sont élevés au grade de Général. Il s’agit de : 1-Mokhtar Ould Bolle, directeur de l’EMIA d’Atar 2-Mohamed Ould Bilal, Commandant de la 2e Région militaire au Tiris-Zemour 3-Lobatt Ould Mayouf, Commandant de Groupement général de la sécurité des routes (GGSR) 4-Mohamed Ould Lehreittani, Commandant de l’Armée de l’Air 5-Habiboullah Ould Nah, Directeur du cabinet du Chef d’Etat major
tawary via cridem
Nucléaire iranien : Washington et Téhéran se rapprochent mais ne se réconcilient pas
Bien que l’accord-cadre sur l’avenir du programme nucléaire iranien trouvé jeudi à Lausanne marque une étape dans le dégel des relations entre Washington et Téhéran, il reste peu probable que les deux pays commencent à coopérer ouvertement.
C’est le grand dessein de Barack Obama : réconcilier les États-Unis et l’Iran pour espérer apaiser les conflits au Moyen-Orient. Mais les deux pays sont loin de normaliser leurs relations et se borneront à poursuivre leur discrète coopération sur les crises régionales.
“Dans la tête de Barack Obama, il y a le fantasme du grand ‘bargain’ [grand compromis], d’une alliance avec l’Iran, de la reconstruction d’une architecture régionale et d’un changement de paradigme” au Moyen-Orient, analyse pour l’AFP Joseph Bahout, chercheur français de la fondation Carnegie.
Téhéran et Washington, qui il y a quelques années encore s’accusaient respectivement d’être “le Grand Satan” et de former “l’Axe du Mal”, sont de facto en plein rapprochement à la faveur de leurs négociations sur le nucléaire iranien.
Des tractations amorcées dans le plus grand secret en 2011 et 2012, avant que leurs chefs de la diplomatie, John Kerry et Mohammad Javad Zarif, discutent ouvertement et quasiment de manière ininterrompue depuis septembre 2013, jusqu’à l’accord de Lausanne, jeudi 2 avril 2015. Ce dialogue sans précédent a non seulement fait naître une étroite collaboration entre deux régimes en principe ennemis, mais aussi une proximité personnelle entre les deux hommes.
Pour amorcer le dégel, le président américain avait eu en septembre 2013 un entretien téléphonique historique avec son homologue iranien, Hassan Rohani. Il avait ensuite écrit en octobre dernier au Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur les dossiers stratégiques de son pays.
En saluant, jeudi, une “entente historique”, Barack Obama a de nouveau tendu la main au peuple iranien : “Je veux réaffirmer ce que j’ai dit depuis le début de ma présidence. Nous voulons nous engager avec vous sur la base du respect et des intérêts mutuels”. À la fin mars, à l’occasion du Nouvel an iranien, le chef de l’État américain avait souligné dans une vidéo sous-titrée en farsi que “pendant des décennies, nos pays ont été séparés par la méfiance et la peur. Nous avons une occasion d’avancer qui bénéficiera à nos pays, et au monde, pendant de nombreuses années”.
Hostilité et rancœur
L’hostilité et la rancoeur demeurent toutefois très fortes entre les deux capitales. Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques en avril 1980, dans la foulée de la Révolution islamique et de la prise d’otages de l’ambassade américaine qui dura 444 jours, de novembre 1979 à janvier 1981. Un traumatisme pour l’Amérique.
L’histoire des relations américano-iraniennes est aussi hantée par le coup d’État, orchestrée par la CIA, qui renversa le Premier ministre Mohammad Mossadegh le 18 août 1953 et qui permit le retour sur le trône du chah Mohammad Reza Pahlavi. Le souverain devint l’allié de Washington avant d’être balayé par la Révolution de 1979.
L’Iran figure aussi depuis 1984, aux côtés de Cuba, du Soudan et de la Syrie, sur la liste noire américaine des “États soutiens du terrorisme”, en raison de l’appui de Téhéran au Hezbollah chiite libanais et à des groupes palestiniens de Gaza. La méfiance reste si profonde que l’ayatollah Khamenei avait encore dénoncé il y a trois semaines la “fourberie” des Américains, en riposte à des élus du Congrès vent debout contre un accord avec l’Iran.
“L’establishment en Iran ne veut pas de liens normaux avec les États-Unis. Le président Rohani et son gouvernement veulent peut-être des relations diplomatiques, mais le Guide suprême et ses partisans y voient quelque chose de contraire à leurs intérêts”, explique à l’AFP Alireza Nader du centre d’études Rand Corporation. Mais cela n’empêche pas “d’explorer des zones de coopération discrète”, note toutefois l’expert.
Depuis des mois en effet, Américains et Iraniens ont élargi leurs pourparlers sur le nucléaire à la lutte contre le groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie. John Kerry avait même reconnu en février que Washington et la puissance chiite avaient un “intérêt commun” à combattre l’organisation ultra-radicale sunnite. Et même si les États-Unis nient toute “coordination militaire” avec l’Iran contre l’EI, ils ont été, de facto, alliés dans la bataille de Tikrit, dans le nord de l’Irak.
En Afghanistan aussi, l’Iran et les États-Unis ont des raisons de collaborer, soudés par leur volonté d’empêcher le retour au pouvoir des Taliban. À la chute du régime islamiste de Kaboul fin 2001, Américains et Iraniens avaient coopéré pour mettre sur pied le régime de l’ancien président Hamid Karzaï. Le négociateur iranien de l’époque pour l’Afghanistan n’est autre que Mohammad Javad Zarif, l’un des artisans de l’accord du 2 avril sur le nucléaire.
Avec AFP
france24.fr
Le MNLA perd ses soutiens occidentaux : ‘’Je t’aime, moi non plus’’ !
Le MNLA qui est le fer de lance de la CMA a été pris de court en apprenant que les dignitaires religieux et la société civile malienne ont fait cause commune en effectuant une tournée en Europe pour battre en brèche leurs allégations.
Et, l’Union africaine par la voix de la puissante présidente de la commission de l’Union africaine Xosasana Dlamini Zuma a enfoncé le clou en faisant savoir que l’Afrique apporterai son soutien au gouvernement malien au cas ou les groupes armés opposés à l’accord d’Alger reprenaient le maquis.
Le MNLA est à bout de souffle après la découverte de sa félonie par la communauté internationale. Une communauté internationale qui a toujours soutenu Bamako du bout des lèvres par rapport à la cause touarègue. Ce qui a sonné même le glas de ce mouvement composé pour la plupart d’arrivistes à la recherche de prime est le voyage des dignitaires religieux et de la société civile malienne en Europe.
Cette délégation, qui comptait dans ses rangs des personnalités très fortes, comme le chef de l’Église malienne et archevêque de Bamako Monseigneur Jean Zerbo, et l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, une figure très respectée de la communauté touarègue.
Il s’agissait de couper court au tissu de mensonge que le MNLA propageait en Europe et dans le reste du monde pour vilipender le gouvernement malien. Depuis que la délégation, qui comprenait également d’autres leaders religieux et de la société civile, comme Ousmane Cherif Madani Haidara, Mohmoud Dicko le président du haut conseil islamique, la présidente de la CAFO Traoré Oumou Touré.
Depuis qu’ils ont foulé le sol du vieil continent ils n’ont pas fermé l’œil, visite au parlement européen basé à Strasbourg, cap au siège de l’Union européenne à Bruxelles. Les explications données par ces minci dominici du Mali ont permis aux européens de connaitre les vraies raisons de cette vendetta. Des bandits qui ont bénéficié de la complicité de certains desperados appuyés par des djihadistes, venus de nulle part.
Avant, le mouvement indépendantiste avait été démasqué déjà par les Européens grâce aux missions effectuées par l’ancien député Assarid Ag Inbarcawane et l’honorable député de Bourem, Haidara Aissata Cissé Chato.
A un certain moment pour combler le vide créé par la découverte de leur perfidie ils se sont tournés vers la Russie, mais Poutine n’est pas ce genre d’homme d’Etat qui tombe sous le charme de crapules de cette trempe à première vue. Ce qui a exaspéré les Russes c’est la découverte du passeport malien entre les mains d’un membre de la délégation qui est d’origine Saharaoui. Suite, à cette découverte le Kremlin a instruit à ces hôtes encombrants d’aller se faire voir ailleurs.
En Afrique, ils ont essayé de reproduire la danse de l’Autruche en se rendant d’abord chez le roi Mohamed VI qui les a dit poliment de retourner vivre auprès des siens pour bâtir un Mali nouveau.
Face à cette position sans équivoque du Maroc, ils ont essayé de jouer sur la rivalité entre celui-ci et l’Algérie à propos du Sahara Occidental. Ils se sont retrouvés trop petits pour fourrer le nez dans ce différend.
Se voyant dans l’impossibilité de se faire des interlocuteurs en Afrique ils ont provoqué les affrontements de Kidal avec le soutien et la complicité des forces obscures. Un affrontement qui a permis aux deux parties de prendre langue à Alger dans ce qu’on appelle les pourparlers inter- maliens, ayant abouti à un pré accord, que le gouvernement malien a paraphé dans les heures, qui ont suivie sa conclusion.
Mais contre toute attente, le MNLA et ses acolytes refusent de parapher le document, qui prend en charge les aspirations des deux parties, estiment les facilitateurs.
En refusant de signer ce document, il revient à dire que les carottes sont cuites pour eux. D’ailleurs, il en était ainsi depuis belle lurette, si ce n’est pas l’appui des services de renseignement français, qui les tiennent à bras le corps. Car, en dépit de la chute des villes des trois régions du nord, suivie de la proclamation de l’indépendance de l’Azawad par Moussa Ag Attaher du MNLA, la Communauté internationale est restée de marbre sur ses positions de principe. En qualifiant ces jeunes cobayes des services de renseignement français de plaisantins.
En fait, ce sont les renseignements français, au service des intérêts industriels économiques, qui sont à la manœuvre. Ils veulent prendre leur revanche sur le Mali d’ATT, qui les avait mis à la porte du Sahara malien au profit des américains.
En son temps, ils avaient voulu installer des appareils d’écoute téléphonique dans le camp de Sévaré, où ils avaient établit leur quartier général pour la formation de l’Armée malienne, engagée dans la croisade contre les terroristes. ATT, qui est militaire très alerte leur ont demandé gentiment de faire leur valise. Ainsi, ils sont partis comme ils sont venus, très fâchés en passant par Sikasso pour rallier la Côte d’Ivoire.
C’est tous ces petits jeux et manigances, qui ont été découverts par la Communauté internationale. Dès lors, celle-ci commence à montrer des signes d’exaspération. Ce faisant, des lignes de fractures sont de plus en plus perceptibles dans le positionnement des uns et des autres. La présidente de la commission de l’Union africaine, la ministre Zuma, a fait savoir la position sans ambages de l’UA.
Selon elle, les Etats africains ont suivi de près l’évolution des discussions jusqu’ à l’élaboration du document final. C’est dire que le MNLA et ses acolytes peuvent continuer à vadrouiller, mais leur objectif de faire des trois régions de notre pays, une nouvelle province d’outre mer française au Mali ne sera jamais atteint.
Badou S. Koba