Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2014

Embarquement de clandestins depuis l’aéroport Lss : Les Américains menacent de couper la liaison Dakar-New York

Les Américains ne sont pas contents des autorités aéroportuaires sénégalaises. Selon l’Obs, ils n’ont pas fait dans le langage diplomatique pour le faire savoir au Sénégal.

La fréquence des voyageurs clandestins qui embarquent depuis Dakar a réveillé les inquiétudes des autorités américaines. «L’arrivée d’un passager sans papier à la date du 15 janvier 2014 à l’aéroport de Washington venant de Dakar est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le 10 décembre 2013, un autre passager était arrivé à Washington en quittant Dakar. Deux passagers sans papier en quelques semaines. C’est trop ! L’alerte est sonnée par les services de renseignements. Les autorités de l’immigration se posent des questions : «Comment des passagers sont-ils arrivés aux Etats-Unis en qualité de demandeur d’asile et sans documents de voyage ?» La première réponse disponible est que les passagers ont embarqué à bord de la compagnie aérienne South African Airways. La nationalité des passagers éveille d’autres soupçons : ce sont des Sri Lankais», note le journal.

L’affaire est prise très au sérieux par les Etats-Unis. Les premières mesures conservatoires sonnent comme une menace. Les autorités américaines prévoient tout simplement de couper la connexion directe de Dakar avec les Etats-Unis. Le motif évoqué est simple : «L’aéroport de Dakar et la Destination Sénégal étant devenus problématiques dans la lutte des Etats-Unis contre l’immigration clandestine et le terrorisme.» Les Américains somment South African Airways de découvrir l’origine des failles de sécurité. Sans quoi, la compagnie ne pourrait plus rejoindre les Etats-Unis après avoir quitté Dakar. Les autorités sénégalaises qui ont déjà ouvert une enquête ont arrêté trois employés de l’aéroport soupçonnés de complicité : Mamadou Diakhaté, Ibrahima Lô et Aly Edmond Koné.

 

Source: seneweb

La Mauritanie à l’heure de l’intégrisme religieux

altD’un Islam sunnite au rite malékite modéré, la Mauritanie semble basculer t vers l’intégrisme religieux. Plusieurs mouvements et courants de cet Islam radical germent comme des champignons, chaque jour annonçant la naissance d’une initiative, imprimant insidieusement au paysage religieux national un changement perceptible. « Ansar Charia », « Ahbab Rassoul », « Initiative pour la défense des Ulémas et des textes sacrés », « Mouvement Hawa », sont autant de référence d’un Islam moralisateur, soupçonné “d’antidémocratique, antiprogressiste”, qui chercherait à contrôler la conscience des citoyens et leur mode de vie. Cet Islam commence à prendre des connotations de violence, voire de terrorisme intellectuel, cherchant par la manipulation de la foi à imposer son diktat. Face à cette déferlante du Wahabisme intégriste et du Salafisme grégaire, la classe progressiste et l’élite intellectuelle, mais aussi les héritiers de la modération et du soufisme semblent baisser les bras. L’Etat mauritanien, garant de la stabilité et de la paix social semble aussi avoir démissionne

Des dizaines de personnes, casquettes sur la tête et foulards uniformes au cou, étaient massées hier devant le Palais de Justice de Nouakchott. Ce sont les partisans d’une nouvelle initiative, née il y a juste deux jours, pour défendre selon leurs propos, « les Ulémas et les textes sacrés ». Il s’agit de partisans du puissant Cheikh Ould Deddew, agressé il y a quelques jours par l’un de ses disciples dans des circonstances encore floues. Devenu la bête noire du régime pour son soutien actif et financier au parti islamiste Tawassoul, considéré par les autorités de Nouakchott comme la copie des Frères Musulmans d’Egypte, le Cheikh Ould Deddew ne serait plus en odeur de sainteté dans la Mauritanie de Mohamed Ould Abdel Aziz. Manifestant d’abord aux alentours du Ministère de Justice, les partisans du Cheikh ont été délogés par la police, ce qui les a poussés à se déplacer au Palais de Justice, pour réclamer le jugement de celui qui s’en était pris à leur guide spirituel.

Cette nouvelle initiative est devenue presque une banalité en Mauritanie, où des dizaines d’organisation à forte connotation religieuse commencent à essaimer, surfant sur l’onde des libertés illimitées qui s’est abattue dans le pays, mais aussi sur cette sympathique récupération politique que le pouvoir en place compte faire de ces mouvements, Wahabite et Salafiste, si hostile à l’Islam politique des Frères Musulmans de Mauritanie. Ce serait cette volonté manifeste des autorités mauritaniennes à casser le parti Tawassoul, dont la forte popularité a été attestée par les dernières élections législatives et municipales, qui expliquerait sans nul doute leur attitude vis-à-vis du Cheikh et de ses disciples. Non seulement, une réunion prévue dans son domicile et préalablement autorisée a été interdite, mais aussi ses partisans ont été interdits de manifestants. Mieux, le parquet de la République aurait refusé d’ouvrir une enquête sur l’agression physique dont il a été l’objet.

Mais le pouvoir semble fermer les yeux sur les dérapages qui pourraient être dangereux des forces Wahabites et Salafiste, en tolérant les dérives sécuritaires menées par le mouvement « Ahbab Rassoul ». Ce derniers, sous prétexte d’un écrit blasphématoire contre le Prophète (PSL) dont il exige l’exécution de l’auteur, chapeaute depuis quatre jours des manifestations de violence contre les établissements scolaires et les biens privés. Ce qui poussera d’ailleurs, l’Assemblée consultative du parti Tawassoul, « Choura », en conclave depuis quelques jours, à dénoncer ce qu’elle appelle l’exploitation politique que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz fait des contestations à relent religieux. L’Etat est accusé de démission face à la destruction des biens publics et privés, de saper les fondements de l’Etat de droit.

De son côté, l’avocat Me Mohameden Ould Ichidou continue de faire les frais d’une dangereuse cabale depuis son voyage à Nouadhibou et son intention première de défendre l’auteur de l’écrit blasphématoire contre le Prophète (PSL), Mohamed Cheikh Ould MKheïtir. Malgré ses démentis répétés sur son engagement à défendre le dossier, la cavale dont il est l’objet, de la part des extrémiste « Ahbab Rassoul » n’a pas baissé d’intensité. Réitérant le repentir du jeune Ould MKheïtir, ce qui aux yeux de l’article 306 du Code Pénal le soustrait selon lui, à toute poursuite pour apostasie, il rappelle avoir réagi, juste après avoir lu l’article incriminé, à travers un posting dans lequel il invitait l’opinion à un jugement prospectif et large de l’article incriminé, loin de toute analyse étroite. Me Ichidou explique aujourd’hui son désistement par rapport au dossier par le fait qu’à son arrivée l’instruction a déjà été bouclée et le parquet avait désigné d’office trois avocats du barreau pour la défense du prévenu. Me Ichidou a mis en garde contre la dérive de l’Islam radical et a appelé à un retour à l’Islam modéré, celui des anciens.

Cheikh Aïdara

 

Source: L’ Authentique

Troisième éditions du FISO : Nouakchott, Capitale des soninkés du monde… [PhotoReportage]

Jeudi 20 février 2014. Des milliers de personnes ont pris d’assaut le stade olympique de Nouakchott pour assister à l’ouverture de la troisième édition du FISO (Festival International Soninké).

Cette troisième édition est organisée par l’Association mauritanienne pour la promotion de la langue et de la culture soninké avec l’appui de l’État Mauritanie et de la région Île de France a travers la Communauté Urbaine de Nouakchott.

Les deux premières éditions ont eu lieu à Kaye au Mali. France, USA, Angola, Mali, Sénégal, Gambie… Pour quatre jours, Nouakchott sera la capitale des soninkés du monde entier. Au stade olympique, les délégations sont aussi venues de différentes régions de la Mauritanie. Les boubous de femmes couleur indigo ont fait scintiller le stade lors du défilé des différentes délégations.

Le Fiso, a déclaré Cheikh Sidya Tandia, président de l’AMPLCS (Association mauritanienne pour la promotion de la langue et la culture Soninké), a, entre autres objectifs « de faire la jonction entre les soninké immigrés qui contribuent grandement au développement local et ceux de leurs pays d’origine. »

Le FISO, c’est aussi « revisiter Ghana, premier empire africain pour contribuer à l’Unité de la Mauritanie. » Monsieur Tandia a remercié le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz « qui a facilité la tenue de ce troisieme festival par ses instructions et sa participation financière. »

La ministre de la culture de la jeunesse et des sports, Fatma Vall Mint Souweina, et la nouvelle présidente de la Communauté urbaine de Nouakchott, Matty Mint Hamady ont également pris la parole.

Aly Soumaré, élu de la Région Île de France, partenaire du FISO 2014 a rendu hommage au président sortant de la CUN, Ahmed Ould Hamza qui a travaillé a l’établissement de ce partenariat. « Je ne doute pas que ça va continuer avec la nouvelle présidente de la CUN. Ma présence ici me procure une double fierté : D’abord je suis élu de la région Île de France ou vivent de nombreux soninké, ensuite je suis moi-même soninké » a ajouté Monsieur Soumaré.

Ousmane Diagana de l’APS (Association pour la promotion de la langue et de la culture Soninké), l’association a l’origine de la naissance du FISO, a noté que cette troisième édition permettra de faire découvrir la langue et la culture Soninké aux autres composantes de la Mauritanie. C’est pour lui « une symbolique pour cette Mauritanie multiculturelle, une belle occasion d’unité nationale. »

Monsieur Diagana a ajouté que le FISO vise à promouvoir et diffuser la langue et la culture Soninké a travers le monde. Et les autorités nationales doivent aider à concrétiser cet objectif car au-delà de l’aspect festif du festival, il y aura pendant quatre jours des conférences, des ateliers…. » Il est même envisagé la création d’une académie de la langue Soninké.

Khalilou Diagana

 

Source : cridem

FLAMNET-AGORA: Une pensée pieuse à nos martyrs par Houlèye Thiam des FLAM-Amérique

altUne pensée pieuse à nos martyrs: Une matinée un instant, une journée on vous a tué sans pour autant vous dire pourquoi. Une matinée un instant une journée on a semé à jamais la terreur dans vos familles. On vous a tué parce que vous avez eu le courage de dire NON !, on vous a tué parce que vous avez osé exprimer votre mécontentement, votre ras-le-bol.

 

Entre les pleurs des gens qui vous sont si chers, des parents, des enfants et des proches, dans la détresse d’un pays, dans la tristesse d’une nation, vous êtes partis. La vague d’horreur des RACISTES vous a emporté sans raison, votre seul délit : ETRE NOIR et MAURITANIEN !

 

Vous êtes partis parce que, une race, un régime, un système a voulu « blanchir » un pays !

Chers martyrs vous êtes partis, mais vos assassins courent toujours plus que jamais rassurés, plus que jamais contents que 28 ans après, ils marchent la poitrine bombée et les épaules hautes, sur le sol Mauritanien taché du sang. Sans honte, sans remords les jours se suivent et se ressemblent, le vent rouge de Nouakchott continue à circuler tranquillement. Quelle INJUSTICE !!!

 

Cette noble lutte va continuer, sans repos, et sans arrêt, jusqu’à ce que justice soit faite, les coupables sont connus, les victimes sont connues. Tous ceux qui ont fait du mal, à ma communauté, à ma race, à ma patrie seront punis, tôt ou tard!

 

Cette noble lutte va continuer sans arrêt et sans repos jusqu’à la victoire TOTALE.

A ces martyrs, je dis simplement que leur vie fut combattante, leur mort héroïque, leur sacrifice sacré et leur mémoire éternelle.

 Pour que leur mort ne soit pas vaine, il est impératif que chaque Mauritanien digne de ce nom ; hommes, femmes, enfants et bébés se joignent enfin à cette noble lutte. De l’intérieur comme de l’extérieur il est impératif qu’ils participent activement à la lutte. C’est une lutte noble, digne et vitale sans laquelle il  n´y aura ni liberté, ni justice, ni égalité. Sans laquelle il  n´y aura ni essence de vie, ni valeur humaine, ni respect à la différence.

 

Plus que jamais la lutte doit continuer pour la démocratisation de notre pays!

Plus que jamais la victoire est proche!

Le vent du changement a soufflé, c’est l’aurore !

C’est l’aube de la victoire !

Mauritaniens de toute part, levons nous c’est l’espérance !

TU REVIVRAS MA MAURITANIE!

 RIP A NOS MARTYRS !!

VIVE LA MAURITANIE EGALITAIRE ET UNIE !!!

LA LUTTE CONTUNIE !!

 

Houleye Thiam- Columbus-USA.

www.flamnet.info

 

Éducation nationale : Aucune éclaircie en vue

 La problématique de l’Éducation nationale se pose avec de plus en plus d’acuité. Des aléas de toutes natures en découlent. Problèmes économiques, frictions sociales, dysfonctionnements politiques et vicissitudes de tous ordres dérivent de cette léthargie du système éducatif dont la déperdition a commencé à la fin des années 70.

Les réformes successives (1966, 1973, 1979, 1999), a priori conçues pour dynamiser le système, l’ont plutôt plongé dans la torpeur. Trop d’interférences idéologiques ont perturbé les approches pédagogiques et techniques sur lesquelles toute ambition éducative doit être engagée. Cet échec scolaire généralisé a produit une école nationale sans objectifs. Des centaines de milliers d’écoliers sans niveau.

Des milliers de formateurs démotivés et frustrés. Des départements ministériels insouciants, juste bons à faire semblant, pour amuser la galerie.

Des dizaines de milliards claqués inutilement, via des stratégies, plans et programmes de redressement d’un système en qui personne ne croit plus. Une véritable crise de confiance qui a entraîné l’envoi de quasiment tous les enfants de la high et moyenne société dans des écoles privées, nationales ou étrangères, dont les apprentissages n’ont parfois rien à voir avec les programmes et les contenus pédagogiques mauritaniens.

Quant aux autres, c’est-à-dire plus de 80% de notre jeunesse, issus, pour l’essentiel, de ménages pauvres, les voilà entassés dans des dépotoirs d’enfants, garderies d’infortune pompeusement appelées écoles publiques. Les nouveaux établissements dits « d’excellence » ne font pas exception à cet ostracisme, puisque quasiment tous leurs pensionnaires proviennent des familles hautement placées dans la hiérarchie militaro-affairiste de Nouakchott.

De 1978 à 2014, le système éducatif n’a cessé de se débattre dans des problèmes inextricables. Nonobstant le bref intermède instruit par le passage de Nebgouha Mint Mohamed Vall à la tête de l’Éducation nationale, au temps du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rien ne va, depuis au moins trois décennies, dans cet important secteur social qui emploie 45 à 50% des travailleurs de la fonction publique. Les relations des militaires avec les choses scolaires n’ont jamais été au beau fixe.

Les armes et les effets didactiques feraient mauvais ménage, dit-on. Un complexe séculaire qui pèse, encore lourdement, dans ces rapports à la limite de la conflictualité. De fait, la léthargie du système a commencé avec l’avènement des pouvoirs militaires : ce n’est pas qu’une coïncidence.

Le cloisonnement de l’école, suite à la réforme de 1979, le « Livre » de Maouiya, sa célèbre campagne d’alphabétisation et les éphémères professions de foi de Mohamed Ould Abdel Aziz, au lendemain de sa prise de pouvoir par les armes, n’y feront rien.

La sentence est sans appel : l’école mauritanienne est malade de ses stratégies, de ses réformes et de ses cadres.

L’éternelle litanie des problèmes structurels, comme la baisse des niveaux, la dévalorisation de la fonction, la déplorable gestion des carrières, la problématique des promotions, les formations initiale et continue, les conditions de vie de ses fonctionnaires, l’enseignement des langues secondes et nationales, la déperdition scolaire ou autres, n’est, en réalité, qu’une somme des conséquences engendrées par la faillite d’un système aux abois et auquel les pouvoirs publics n’accordent plus aucune importance, depuis des dizaines d’années.

De 2008 à 2014, les ordres de l’enseignement (fondamental, secondaire, supérieur et professionnel) sont rabâchés, séparés puis re-mélangés. Des indiscrétions rapportent que l’actuel Président aurait déclaré que le secteur de l’éducation est si « gâté » que pour en reprendre la main, il lui faut « tout un mandat à lui seul ». Vrais ou faux, ces propos sont corroborés par les actes du général-président.

En six ans, trois ou quatre ministres sont passés, sans que rien de spécial ne bouge. Les hommes passent et se ressemblent. Le fiasco continue, les scandales augmentent, les lobbies et petits groupes mafieux perpétuent les mauvaises pratiques de corruption, népotisme, régionalisme, sabotages organisés et autres affectations complaisantes.

Au cours de l’avant-dernier remaniement, le ministère d’État a été déstructuré en trois petites unités (Fondamental, Secondaire et Supérieur). Cette fois, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf version 4 restructure le Fondamental et le Secondaire en un énième ministère de l’Éducation nationale.

Avec, en prime, à sa tête un profane dont la formation n’a rien à voir avec le secteur ni avec la gestion d’un personnel de plusieurs milliers de professeurs et instituteurs complètement démotivés. La mise en œuvre des recommandations des derniers états généraux de l’Éducation et de la Formation permettra-t-elle d’entrevoir le bout du tunnel, pour un système brinquebalé de tous côtés ?

En attendant, aucune éclaircie ne pointe à l’horizon, surtout en cette année électorale où les esprits sont ailleurs. On peut, certes, s’attendre à quelques promesses, histoire d’entretenir l’espoir et donner au moins l’illusion d’un programme électoral. Mais la parole est une chose, l’acte en est une autre.

Sneïba

 

Source: le calame