Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2014

Communiqué à l’occasion de la journée internationale de la langue maternelle

altA l’occasion de la célébration de la journée internationale de la langue maternelle, ce vendredi 21 février 2014, Touche pas à ma nationalité tient à rappeler l’Etat raciste et esclavagiste de Mauritanie à ses responsabilités quant à la place de plus en plus exigüe réservée aux langues négro-africaines et aux cultures qu’elles véhiculent dans l’espace public national.

Non content d’exclure ces langues de la sphère scolaire par l’arrêt de leur expérimentation dans l’enseignement primaire et la transformation de l’Institut des Langues Nationales en un département folklorique de l’Université de Nouakchott au mépris des différentes expertises tant nationales qu’internationales ayant toutes conclu au succès de l’expérience, voici que dans le cadre de la libéralisation des ondes l’Etat interdit à leurs locuteurs la possibilité d’ouvrir des stations privées de radio ou de télévision. Ces langues en effet feraient désordre dans le paysage audiovisuel mauritanien entièrement dévolu à la promotion de l’arabité du pays.

Touche pas à ma nationalité réitère l’exigence de la promotion et de l’officialisation de toutes les langues de Mauritanie sans exclusive pour qu’elles trouvent pleinement leur place non seulement dans le système éducatif mais aussi dans tous les domaines de la vie nationale.

L’Etat mauritanien se doit donc de se départir de ce racisme primaire qui sous-tend ses fondements et qui confine tous les citoyens non arabes au rang de citoyens de seconde zone. Il est impératif, pour éviter à la Mauritanie le sort peu enviable des pays qui se déchirent à travers le continent, que l’Etat raciste et esclavagiste qui nous gouverne fasse de la reconnaissance du droit à la diversité culturelle une réalité palpable seul gage d’une Mauritanie une et plurielle, conformément à ses engagements nationaux et internationaux.

Nouakchott, le 20 février 2014


Source: Le Calame                                                                                                                                                                                                                          

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop !

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop ! C’est la désolation entière dans la vallée du fleuve Sénégal, où le spectre de l’expropriation des terres, opéré à grande échelle à l’époque, par des mauritaniens contre leurs propres compatriotes, pendant les années de déportation massive des négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali dans les années 80 et 90, vient de reprendre de plus belle.

Mais, cette fois, ironie du sort, après le processus de rapatriement des réfugiés organisé avec un demi-succès par l’actuel pouvoir, on assiste dans la consternation totale, à une expropriation silencieuse de grande envergure des richesses foncières de la vallée du fleuve.

Une opération menée avec le consentement coupable de l’Etat en connivence avec des consortiums saoudiens sous le fallacieux pseudo de la mise en valeur de ces terres, qui intervient au moment où certains revenants réclament toujours mais en vain, la restitution de leurs anciennes habitations ainsi que de leurs périmètres arables confisqués à l’époque.

Une politique de pillage systématique du potentiel agropastoral s’inscrivant dans le cadre de la politique non avouée des investisseurs de placer leurs capitaux dans des paradis non pas seulement fiscaux tels qu’offert gracieusement par le régime de Nouakchott, mais également fonciers comme l’illustre cette volonté de rétrécir le droit de propriétaires des terres de leurs richesses et de leurs ressources de vie depuis des siècles.

Une politique suscite de plus en plus de l’indignation et de la stupéfaction pour des communautés importantes d’éducation agropastorale, dépossédées de leurs biens fonciers pour la réalisation d’intérêts particuliers et incontestablement étrangers, dés lors où les investissements quelque soient leur faiblesse sont de l’argent qui appelle de l’argent.

Plusieurs voix se sont élevées hier, aujourd’hui et se feront entendre demain pour dénoncer donc cette mascarade foncière qui s’annonce catastrophique à moyen et long terme pour les populations locales qui n’ont de sources de vie que l’exploitation de ces terres.

C’est dans ce cadre aussi que les FLAM se sont érigées « avec force contre cette décision pernicieuse » mettant en garde le gouvernement sur les tentatives, en coulisse, « de légaliser ces spoliations de terres par l’octroi de titres fonciers aux prédateurs ».

Le mouvement exprime également son soutien et toute sa solidarité aux populations victimes de cette politique d´occupation, en particulier à celles de Donaye, appelant les autorités administratives à mesurer le danger de telles pratiques à la limite de provocation.

« On ne peut initier des projets de développement qui se veulent viables, sans associer les acteurs ruraux concernés » disent les FLAM paraphrasant feu Nelson Mandela quand il dit : « ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous », rappelant que si « le Système a changé de visage » il continue de garder au vu et au su de tous le même message.A propos de cette expropriation, notons que l´Etat mauritanien vient encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens.

« Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposséder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales » indiquent les FLAM selon lesquelles cette nouvelle décision ignore l’avis et les intérêts des populations concernées et constitue, de fait, un déni du droit de propriété.

Le projet agricole mauritano-saoudien

Les autorités ont tenu récemment une réunion dans la ville de Boghé avec les agriculteurs de la wilaya du Brakna. Elles ont rappelé à cette occasion que le secteur rural a réalisé d’importantes productions au cours des dernières années grâce aux améliorations apportées au niveau de cette filière, précisant que ces efforts ont permis la couverture de 60% des besoins nationaux en riz.

Elles ont évoqué aussi une situation d’incertitude dans laquelle vivait le secteur avant 2009, les dettes des agriculteurs, le manque des outils agricoles et l’absence de professionnalisme dans leur exploitation.

Les autorités ont parlé également de la vente prochaine d’outils et d’équipements dont des moissonneuses et tracteurs au profit des agriculteurs à des prix préférentiels avant le mois d’avril prochain pour permettre une maîtrise de l’agriculture et pour accorder la priorité aux franges démunies, soulignant les liens entre le secteur et la caisse de dépôt et de développement qui exige selon eux des garanties pour bénéficier des prêts après l’obtention de la propriété foncière.

Elles ont rappelé aussi la recherche en cours d’un mécanisme d’assurance agricole contre les catastrophes naturelles, rassurant les habitants de Boghé sur la viabilisation des anciens périmètres de la ferme de Boghé couvrant 790 ha.

Evoquent le projet agricole mauritano-saoudien proprement dit, ces autorités ont indiqué après avoir évoqué les mesures prises pour l’annulation des dettes des agriculteurs et des conditions devant être réunies pour obtenir des crédits agricoles, qu’il s’agit d’un projet de développement important comportant des parties se trouvant ans les wilayas du Trarza et du Brakna.

Le projet vise à combler le déficit enregistré dans la production du blé mauritanien avec un objectif de récolte de 200 mille tonnes par an en plus de la production d’autres produits comme sorgho et l’aliment bétail. D’une durée de 5 ans, son coût est d’un milliard d’ouguiyas avec un bail des périmètres exploités. Ils ont rassuré enfin les agriculteurs de la construction prochaine d’une usine laitière à Boghé et d’une unité d’emballage des dattes en Adrar.

Md O Md Lemine  

 

Source: Le Renovateur

L’ONU se préoccupe de l’esclavage en Mauritanie.

L’ONU se préoccupe de l’esclavage en Mauritanie.MondAfrique – La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de l’esclavage, Gulnara Shahinian, a annoncé jeudi qu’elle se rendrait en mission de suivi en Mauritanie du 24 au 27 février 2014 afin d’évaluer les développements survenus depuis sa première mission dans ce pays en 2009 notamment concernant des initiatives développées par les autorités en réponse à ses recommandations.

« Cette visite me permettra de discuter de l’adoption de la feuille de route relative à l’éradication des formes contemporaines de l’esclavage en Mauritanie qui a été développée en collaboration avec le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme », dit Mme Shahinian.

« Son adoption et sa mise en œuvre constituerait une étape importante vers l’éradication de l’esclavage dans le pays », a souligné l’experte indépendante chargée par le Conseil des droits de l’homme de surveiller les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences.

La mission avait initialement été programmée pour janvier mais elle avait dû être reportée en raison d’une urgence médicale. Le mandat de la Rapporteuse Spéciale sur les formes contemporaines d’esclavage comprend également des questions telles que le travail forcé, les pires formes de travail des enfants, les mariages serviles et la servitude domestique.

Pendant les quatre jours de sa mission à Nouakchott, Mme Shahinian rencontrera des représentants du gouvernement, des ONG et des syndicats. La Rapporteuse Spéciale est en mission en Mauritanie à l’invitation du gouvernement de ce pays. Les résultats de la visite et les recommandations seront présentés au Conseil des droits de l’homme en septembre 2014.

Par Nicolas Beau

 

Source: cridem

 

CDN : L’annulation de la dette des agriculteurs vise à financer la campagne du président »

CDN : L’annulation de la dette des agriculteurs vise à financer la campagne du président » Le parti « Convergence démocratique nationale » (CDN) que préside Me Mahfoud Ould Bettah, a déclaré que la récente décision d’annuler la dette des agriculteurs de l’irrigué, estimée à 10 milliards d’Ouguiyas, prise par le gouvernement, n’a en réalité d’autre objectif que de financer la campagne du président.

Dans un communiqué dont Saharamédias a reçu une copie, la CDN parle de « mauvais scénario auquel le pouvoir nous a malheureusement habitué à chaque fois que s’approche une échéance électorale » et que la mesure prise ne contribuera qu’à enrichir encore plus un cercle restreint de nantis proches du pouvoir.

Il s’agirait, selon la CDN, d’une pratique que le pouvoir utilise, depuis le coup d’Etat de 2008, pour détourner l’attention des citoyens des vrais problèmes de l’heure.

Et le parti d’Ould Bettah de dire que cette annulation devait se faire suivant les règles de la transparence et prendre en compte le cas des petits agriculteurs, « qui n’ont d’activité que dans ce domaine constituant leur seul revenu ».

Mohamed Sneiba
 
 
Source: sahara Medias

 

Déclaration de presse des FLAM: Halte à l´expropriation des terres des populations de la vallée du fleuve !

altL´Etat mauritanien vient  encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens. Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la  réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposseder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales. 

 

 Cette nouvelle décision  ignore l’avis et les intérêts des populations concernées et  constitue, de fait, un déni du droit de propriété. 

Les FLAM qui ont toujours dénoncé cette réforme à deux vitesses rappellent que la juste  solution au problème réside  dans la mise en oeuvre d´une réforme agraire à caractère NATIONAL, qui procéderait par cercles concentriques : l´accès à la terre d´abord  aux autochtones locaux, puis aux autres nationaux, enfin aux investisseurs sous-régionaux et internationaux, dans la préservation des espaces vitaux des villages  et des droits séculiers des pasteurs, des pêcheurs et des paysans. 

 

Les FLAM s’érigent avec force contre cette décision pernicieuse et mettent en garde le gouvernement sur les tentatives, en coulisse, de légaliser ces spoliations de terres par l’octroi de titres fonciers aux prédateurs.

 

– Elles  expriment ici leur soutien et toute leur solidarite aux populations victimes de cette politique d´occupation, en particulier à celles de Donaye.

 

– Elles appellent les autorités administratives à mesurer  le danger de telles pratiques à la limite  de provocation. On ne peut  initier des projets de developpement qui se veulent viables, sans associer les acteurs ruraux concernés; « Ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous » disait Nelson Mandela .

 

Le Système a changé de visage mais non de message.

La lutte continue !

Nouakchott le 23 fèvrier 2014.

Le département de la communication

www.flamnet.info