Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2014

Début de polémique sur le financement du projet d’extension de la centrale électrique de Nouakchott

Début de polémique sur le financement du projet d’extension de la centrale électrique de NouakchottLa Banque Islamique de Développement (BID) continuera à apporter son appui au secteur de l’énergie en Mauritanie, et renonce pas au financement de l’extension de la centrale électrique de Nouakchott.

Cette information est rapportée dimanche soir par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement, citant le Dr Abdel Aziz Al Henai, vice président de la BID, s’exprimant en marge d’un forum sur l’investissement en Mauritanie qui tient ses assises dimanche et lundi dans les villes de Nouakchott et Nouadhibou.

Ces propos apparaissent comme un démenti de l’annonce de la suspension du financement du projet en question, faite par l’ONG française Sherpa, célèbre dans la traque des biens « mal acquis » par les chefs d’états africains, il y a une quinzaine de jours.

Toutefois, la démarche de l’AMI comporte une véritable curiosité, voire une zone d’ombre, dans la mesure où elle évite soigneusement de citer in extenso les propos du haut responsable de la BID, avec les guillemets, conformément à l’usage en matière de démenti formel. Sherpa se fondait sur un courrier reçu de la BID le 10 janvier dernier.

Motif de la décision de la banque, le constat d’irrégularités dans la procédure d’attribution du marché d’un montant de 50 millions d’euros, par la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC), à la Société finlandaise Wartsila, suivant la formule du gré à gré «l’éviction inexpliquée de certains concurrents , notamment la société de droit espagnole TSK ».

La SOMELEC, société à capitaux publics est chargé de la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’électricité en milieu urbain et périurbain sur tout le territoire mauritanien.

Le Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES) et la BID ont financé phase initiale réalisation de la centrale électrique de Nouakchott d’une capacité de 120 mégawatts pour 100 millions d’euros. Le projet d’extension devrait porter la puissance de la centrale à 180 mégawatts et permettre l’exportation du surplus de production de l’énergie vers le Sénégal, sur la base d’un accord signé Dakar et Nouakchott au mois de septembre 2013.

 

Source: mauriweb

Assassinat du centre d’accueil des mineurs d’El Mina : La famille de la victime réclame une nouvelle enquête

Arme de crime (archives)La famille éplorée de feu Habib Haidara sauvagement assassiné le jeudi 23 janvier 2014 par Sidi Ould Ahmed Salem au centre d’accueil des mineurs d’El Mina demande aux autorités judiciaires une nouvelle enquête qui permettra de connaître les conditions et les dessous de cette tragédie. Selon la famille, le jeune Habib n’a pas pu atteindre l’hôpital vivant à cause de la profondeur du coup que le tueur lui a asséné avec une arme blanche. Dans une déclaration faite au Calame, Khadjettou Kane, la mère de feu Habib Haidara se demande comment l’arme du crime a pu être introduite au centre et demande aux autorités judiciaires de procéder à une nouvelle enquête afin de déterminer les véritables conditions ayant entouré la mort de son enfant de seize ans. Selon elle, celles-ci suscitent toutes sortes d’interrogations et de doute. Les informations fournies par la direction du centre sont loin de la convaincre. Selon la maman affligée, la famille de son défunt fils fait porter l’entière responsabilité de sa mort à la direction du centre et au criminel qui n’est pas du tout mineur. Selon Khadjettou Kane, la famille disposerait d’informations selon lesquelles, l’assassin de leur fils séjournait à la prison de Dar Naim condamné pour meurtre avant de rejoindre le centre. Ce qui prouve qu’il n’est pas du tout mineur. Seulement de fortes interventions de personnalités très influentes auraient permis son extraction et son transfert à la prison des Salafistes avant de l’envoyer au centre d’accueil des mineurs d’El Mina. Malgré que la direction ait écrit une lettre aux services normalement concernés signalant que le présumé n’est pas mineur et qu’il faille le faire quitter le centre, la correspondance n’a pas eu de suite. Ce qui eut pour conséquence l’assassinat de sang froid d’un paisible enfant de 16 ans. Ainsi poursuit Khadjettou Kane : « Nous demandons avec insistance la réouverture de l’enquête afin de déterminer les conditions et les dessous de la mort tragique de notre enfant et la condamnation ferme de son assassin ».

 

Source: le calame

Report de l’ouverture du Parlement : Le pouvoir se serait-il fourvoyé ?

assemblée nationaleLa première session du nouveau Parlement, initialement fixée ce lundi à 11 heures a été reportée. Les nouveaux députés peuvent alors ranger les boubous neufs qu’ils ont acquis depuis quelques jours. Après ce report surprise, les spéculations vont bon train déjà pour comprendre les raisons.
Si pour certains, ce report  est  lié au retard ou à l’échec des  tractations en cours entre la majorité et le président Messaoud Ould Boulkheir. En effet, depuis quelques jours, la majorité qui voudrait ravir la communauté urbaine de Nouakchott  (CUN,  alors qu’elle est minoritaire par rapport à l’opposition, discute avec le président d’APP pour  le soutien de ses conseillers. En contrepartie, le président de l’Assemblée nationale sortante  aurait placé la barre très haut : sa reconduction au perchoir, à la place, laisse-t-on  entendre,  de la présidence du Conseil économique et social.
Mais des sources bien averties indiquent que ce report est lié à des contraintes juridiques. La présidence a concocté son décret de convocation du nouveau parlement  alors que le Conseil Constitutionnel n’a pas  proclamé les résultats définitifs des élections, comme le recommanderaient les textes. Ce qui a poussé certains responsables de l’opposition à  dénoncer ce qu’ils qualifient d’ « amateurisme du pouvoir, « son improvisation » et « son irrespect de la forme et des textes.»  Et ce n’est pas la première fois que cela arrive chez,  regrette l’un d’eux. Et  un autre d’enfoncer le clou : « ce genre de manquements n’est pas surprenant de la part d’un pouvoir  absolu. »
Et un député nouvellement élu  s’est écrié : “comment un président de la République peut-il convoquer  l’Assemblée Nationale sans en  connaitre les modalités ?” Et d’ajouter «  si cela s’avère vrai, c’est que le président est entouré de gens notoirement  incompétents  ou simplement qu’il n’écoute personne ».
 
 
Source: le calame

TÉMOIGNAGE SUR LES ANNÉES DE BRAISE: BALAS: “Ma ‘seconde religion’ est la cohabitation

Ma 'seconde religion' est la cohabitation - [Vidéo] Arc-en-ciel, le parti mauritanien du concret, a eu l’honneur, ce mercredi 08/01/2014, d’être invité à l’émission: “1h avec un livre”, sur la chaîne Chinguit TV animée par Mr Brahim Bakar ould Sneiba , ex officier supérieur de l’armée mauritanienne , aujourd’hui, devenu écrivain journaliste. Initialement, l’émission devait être littéraire, culturelle et débattre du livre intitulé : ” Ou va la Mauritanie ? “, écrit par Mr Isselmou ould Abdel Khadre, ancien Wali, ancien ministre, sous le magistère de Maouya ould Sid’Ahmed Taya.

Le point d’orgue de l’émission a été atteint quand cet ancien ministre, sans réfuter sa part de responsabilité dans la solidarité gouvernementale, a volé au secours de Maouya ould Sid’Ahmed Taya, pour démontrer que celui-ci n’était pas raciste. Comme première preuve, précise t-il, c’est avec la complicité de ses amis officiers Négro-mauritaniens: feu Colonel Yall Amadou, Colonel Anne Amadou Babaly, Colonel Siliman Soumare, Commandant Diop Mamoudou, qu’il avait pris le pouvoir. Selon lui, Maouya, était devenu otage du système mis en place méthodiquement par les mouvements extrémistes arabo-berbères, bassistes, nasseriens, qui avaient savamment infiltré tous les rouages du pouvoir et principalement, les services de renseignement, de tous les corps et du Bed. Ces mouvements, puissamment installés, partout, l’avaient dressé contre la communauté noire, en lui faisant croire, photos, documents et montages à l’appui, que celle -ci, au niveau de l’armée, s’apprêtait à le destituer et à broyer tous les arabo-berbères.

Mr Isselmou ould Abdel Khadre, était quant à lui , pendant ces années de braise , Wali du Brakna (Aleg). Pour ce qui le concerne, il a suivi sa conscience et refusa de verser dans la vindicte, la chasse aux Pulaars. Mieux, il a été l’un des très rares, pour ne pas dire le seul, à oser libérer tous les prisonniers noirs à Bouhadida, entre Aleg et Boghe. Ces détenus qui attendaient dans les cellules de la mort , venaient exclusivement de Aéré Golere, Aéré Mbar, Djoudé Djery et Bababé. Après l’émission, certains militants d’Arc-en-ciel , m’ont téléphoné pour confirmer les propos de Mr Isselmou qui les a effectivement sauvés de la mort. Ces miraculés, précisent, à son corps défendant, qu’ils étaient au nombre de 27 dont 7 femmes allaitantes, avec leurs bébés. Hélas ! Les détenus de Rosso, n’avaient pas bénéficié de cette aubaine pour échapper aux griffes du directeur régional de la sûreté, le tristement célèbre Cheikh ould Mohamed Salem. La dernière goutte qui a fait déferler son vase , fut , lorsqu’il a abattu, en tirant à bout portant , entre Rosso et Boghe , sur un jeune berger peulh , qui avait, à juste titre, refusé de lui céder deux de ses moutons pour qu’il en fasse son festin de weekend . Cette bavure, lui valut, la radiation du corps de la police et il vit actuellement, en toute quiétude, dans son campement de Lejouad dans la commune de Aéré Mbar, département de Bababé.

 

Hélas également ! Pour les multiples et très nombreux exécutés à ” kadiel bossori ” qui veut dire en pulaar, la petite colline boucherie, située entre Sélibaby et Woul Yenzé du temps de Dah ould Abdel jelil, Wali du guidimaka , où un nombre inimaginable de peulhs, ont été égorgés comme des moutons et ensevelis comme des scélérats. Mr Dah ould Abdel Jelil, en sa qualité de Wali, confisquait systématiquement, les armes détenus par les peulhs et au même moment, il les remettait à ses sbires, qui ne tardaient pas à leur tour, à faire les sales besognes.

J’interpelle solennellement l’ancien Wali ,Dah ould Abdel Jelil, pour lui demander, où sont passés les 13 habitants du village de Mouta, qui ont disparus depuis ce temps à nos jours? Il y’avait parmi eux des femmes en état de grossesse et des enfants en très bas âge. Le chef de village, Goumbo Diawo, ( ami à mon feu père Hamady Soma ), charlatan, de son état, revenait de Nouakchott, avec le fruit de son travail de connaisseur traditionnel: un peu d’argent, quelques objets de valeur ( postes radios , magnétophones, couvertures de premier choix…. ) qui avaient aiguisé l’appétit vorace des gardes ou militaires qui l’avaient vu débarquer de “Noua”. Tout ce petit village d’éleveurs, d’innocents petits enfants, de femmes et de pauvres vieillards a été exterminé et effacé de la terre. Cette cruauté n’a d’égale que celle des nazis d’Adolphe Hitler, qui avaient agi de la sorte à Oradour sur Glane ( France ) le 10 juin 1944. Hélas ! Qu’il n’y eut pas eu, plusieurs Isselmou ould Abdel Khadre ! NB: A Arc-en-ciel, le Pmc , notre devise est : Unité , Égalité , Transparence ; nous sommes alors tenus, à ne jamais utiliser la langue de bois; nous enseignons aux générations montantes, à notre jeunesse, la culture de la vérité et non celle de la réussite effrénée, de la connivence, de la couardise et de la mascarade.

Comment accepter, que notre colonel président Maouya n’avait rien vu de tout cela ? Sauf que, dit-on : qu’il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. D’autres, seraient tenté de croire, que la cécité de Maouya, est due, alors, à la distance qui le sépare, de ses Walis et de leurs sbires. Non ! Un chef d’état, a, son œil et son oreille, au moins, partout, sur l’ensemble de son territoire. Si les Walis et autres responsables de la république qui écumaient sur le reste du territoire, échappaient à son contrôle, du fait de la distance; le président Maouya, son directeur général de la sûreté, ELy ould Mohamed Fall ( Vall ) et ses trois chefs d’état major ( Armée, Gendarmerie, Garde nationale), par contre, ces derniers, alors qu’ils étaient tous dans la ville de Nouakchott, fermaient les yeux sur les saccages de tous les biens des opérateurs économiques noirs.

Pourquoi, ELy ould Mohamed Fall, rétorquait t-il, à feu Hamdi Samba Diop, ministre du commerce et Baro Abdoulaye, secrétaire général de la présidence, qui lui demandaient, avec insistance, de voler au secours du Supermarché Balas. qu’il n’avait aucun élément disponible, alors que des policiers en tenue, étaient parmi la foule de vandales ? Il n’avait pas été le seul à répondre ainsi, les trois chefs d’état major avaient répondu de la même manière aux multiples S O S, lancés par feu Hamdi Samba Diop ( Qu’Allah aie pitié de son âme ) et Baro Abdoulaye à qui je manifeste ici ma reconnaissance éternelle. Cette identique réponse des plus hautes autorités chargées de la sécurité de l’ensemble du peuple mauritanien, m’a contraint à prendre mon arme et à m’auto- défendre. Tenez-vous bien ! Aussitôt que le premier coup de feu retentit dans la clameur, autour du Supermarché Balas, le colonel ELy ould Mohamed Fall, directeur Général de la sûreté, éleva son toupet, jusqu’à m’appeler au téléphone, pour m’intimer, l’ordre de remettre mon arme, et de me rendre, au commissaire Samba Diallo, accompagné de deux inspecteurs de police. Faute de quoi, il bombardera l’immeuble, dans le quel ma famille et moi étions pris en otage. Par pudeur, je vous dispenserai de la réponse, que je lui ai adressée.

Un jour les enregistrements de Mauritanie, restitueront. Quoi de plus normal, légal et légitime d’exercer, devant la lâche démission, de son état, d’exercer son auto-défense et son devoir de protection des 17 membres de sa famille, encerclés par des milliers de malfrats? Poussés par mes concurrents ( SM DIPAL ) appartenant à Abdou ould Maham et soutenus par le système étatique ; ces drogués, comme des zombies, avaient pour mission d’effrayer tout autre pulaar qui aurait l’audace de se hisser à leur niveau . Il faut le reconnaître, Le Supermarché Balas, était la fierté de tous ces nombreux pulaar, qui étaient désormais convaincus, qu’il n’est pas impossible à un des leurs de réussir dans le business. C’est ce démenti qui constitue, le grand péché, commis par Mr Balas, contre le système qui veut faire croire que, les noirs de Mauritanie en général et les pulaar en particulier, ne peuvent réussir le commerce du fait de leur folie dépensière, de leur incapacité de s’astreindre au fast pendant la période primaire d’accumulation du capital.

Ce que mon ami, Mohamed ould Hacen, professeur d’économie, à l’université de Nouakchott, appelle, ” le jeûne “, “l’abstinence” du début commercial. Toutefois, Arc-en-ciel , le Pmc , croit dur comme fer, que l’argument avancé, à savoir que Maouya ould Sid’Ahmed Taya n’avait pas ordonné bon nombre de ces aberrations et qu’il n’était même pas au courant de plusieurs autres , ne le dédouane nullement. Il était le commandant en chef, celui qui a délégué une portion de ses pouvoirs aux Walis , Hakems , commandants de bases militaires , commandant de brigades de gendarmerie , commissaires de police , chefs de détachements de la garde nationale , jusqu’aux larcins et petits agents administratifs véreux , qui sévissaient et écumaient sans pitié. Un de ces larcins, officier supérieur, directeur de l’école de gendarmerie de Rosso, l’ex-capitaine Leytou ould Said, avait chargé plusieurs vaches de peulhs du trarza, pour les “déporter” à Aleg; la remorque de vaches fut arrêtée à Boutilimitt. Cela est un secret de polichinelle, parce que connue de tout les Mauritaniens Maouya ould Sid’Ahmed Taya doit assumer la responsabilité de tout, et de tous. Arc-en-ciel , le Pmc , le considère comme étant le principal responsable et tous les autres assassins , voleurs , violeurs sont solidairement responsable avec lui. Tous doivent répondre, ici bas, devant les tribunaux nationaux ou internationaux, de leurs actes ignominieux, des atrocités qu’ils ont fait subir à leurs compatriotes, avant, irrémédiablement, de le faire devant l’infaillible jugement dernier.

Vous l’aurez alors constaté, l’aspect politique et principalement la question de la problématique de la cohabitation entre la communauté arabo-berbère et negro-mauritanienne a pris le dessus sur la littérature, la culture, qui devaient être le plat de résistance de l’émission de mon désormais, frère et ami Brahim Bakar ould Sneiba. Nonobstant tout ce qui précède, le peuple mauritanien, doit se surpasser, il aura plus à gagner, à faire son mea-culpa et rebâtir la bonne cohabitation en organisant un véritable débat national, comme celui tenu en Afrique du Sud sous la volonté de Mandela.

Il est maintenant évident que, chez nous en Mauritanie, au lieux que: tous les chemins mènent à Rome , c’est tous les débats , toutes les discussions et / ou causeries qui mènent à la problématique de la cohabitation entre les “Kowri” et les ( “thiapato , “naar”,”sourake ” ) . J’utilise volontiers, ces vocables, pour susciter les plaisanteries amicales du cousinage Germain. Cette trouvaille, purement africaine, huile les relations entre les peulhs et leurs “captifs” “sérères”, entre le ” naar gannar ” de Mauritanie et les ” Wolofs ” du Sénégal , etc, etc… La plaisanterie, du cousinage à germain, dilue les rancœurs et lubrifie les relations humaines. Alors , de Grâce , qu’il n’y ait plus de questions qui fâchent; bannissons la langue de bois et prenons le taureau par les cornes, le mal à sa racine, pour nous débarrasser de cette patate chaude qui nous brûle les mains. Cette responsabilité revient de prime à bord, à l’Etat mauritanien, et à son premier chef, Mohamed ould Abdel Aziz, ainsi qu’à l’ensemble du peuple mauritanien, c.a.d , à chacun de nous. Arc-en-ciel, le Pmc, pour sa part, s’y attellera. Vaille que vaille.

Notons également, au passage, que le simulacre de règlement du passif humanitaire concocté par Mohamed ould Abdel Aziz, n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau, qui n’a permis qu’à une certaine mafia dirigée par de grosses pointures de se sucrer au dépens des véritables victimes militaires, paramilitaires, civils et d’operateurs économiques. Pour sauver notre prometteuse Mauritanie et lui éviter les affres qu’ont enduré beaucoup de pays africains, et que vivent actuellement les peuples du sud, sud soudan et de la république centrafricaine, ayons le courage, de crever les abcès et vivement que nous nous disions haut et fort, ce que nous nous marmonnons en longueur de journée, dans les bureaux, salons, véhicules de transport, etc , etc . Ainsi , nous prouverons, à la face du monde, notre maturité politique et notre stoïcisme, de pouvoir aller directement à la table de négociations sans passer forcément par la désastreuse case de la confrontation . Mes chers compatriotes , je me veux lanceur d’alertes, et, Arc-en-ciel, le Pmc , notre rampe de lancement, le cap Canaveral de la Mauritanie. Désormais, avec Arc-en-ciel , le Pmc , le soleil brillera pour tous les mauritaniens. In Cha’Allah ! ! !

 

           http://www.youtube.com/watch?v=Xcg1WftOC7c

 

Balas

Président, Arc-en-ciel, Le Pmc .

Futures Assemblée nationale et CUN : Entre compromis et compromissions !

altC’est demain lundi 27 janvier courant, que devra se tenir les travaux en session extraordinaire, du parlement dont la future Assemblée nationale aux députés récemment élus au terme des dernières élections législatives organisées par le pays. Objectif : élire les nouvelles instances dirigeantes. 

Le même scénario devra se reproduire incessamment au niveau de la communauté urbaine de Nouakchott (CUN, objet de mille et une convoitises de l’Union Pour la République, le parti au pouvoir et la formation d’obédience islamiste Tawassoul .

Si pour le Sénat, l’actuelle configuration à de fortes chances de rester inchangée jusqu’au prochain renouvellement partiel ou intégral de cette haute chambre, tel n’est pas le cas pour l’hémicycle basse, dont les nouveaux hauts responsables devront être installés cette semaine, à l’occasion de cette réunion extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Un agenda électoral purement interne qui risque de ne pas faire exception à la sacrosainte règle qui a marqué cette chambre basse depuis ces dernières années, profondément marquée par des compromis et des compromissions autour de ses postes de haute responsabilité notamment pour sa présidence, qui pourrait paradoxalement échapper à qui de droit, conduisant la majorité à s’effacer devant la politique des petits nombres .

L’Union pour la République (UPR), le parti présidentiel, a obtenu la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, selon les résultats officiels des élections législatives annoncées en décembre dernier ; demeurées également inchangées suite aux scores des élections reportées à janvier.

L’UPR a obtenu 76 députés des 147 sièges de l’Assemblée nationale et, avec ses alliés d’une douzaine de petits partis, totalise 110 sièges. L’opposition obtient par contre 37 sièges, dont 16 pour les islamistes du parti Tewassoul, talonné respectivement par El Wiam et l’APP.

Cette configuration confère naturellement la présidence de la future Assemblée nationale à l’UPR, notamment à l’une de trois grandes personnalités jouissant de l’appui et de la confiance du Président de la République pour hériter cette très haute fonction de la pyramide Etat, en l’occurrence le leader du parti au pouvoir Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, sinon l’ex ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mohamed Ould Boilil, le cas échéant le député élu d’Atar Sidi Mohamed Ould Maham, s’il démissionne à temps de la présidence de la Haute Cour de justice.

Mais, la ferme volonté de l’UPR de mettre main basse sur la présidence de la Communauté urbaine de Nouakchott , très convoitée par les islamistes avec un nombre de conseillers quasiment proche de celui détenu par l’UPR, ainsi que pour assurer la majorité dans d’autres situations interpellant des appuis extérieurs au parti, notamment de l’APP et d’El Wiam, deux grandes formations de l’opposition centriste, ont conduit le parti au pouvoir à prospecter des compromis voire des compromissions pour prendre les devants à toutes les occasions.

A ce propos, des sources généralement bien informées parlent des tractations discrètes menées par l’UPR dont cette réunion organisée le week-end dernier, pour se concerter sur les mesures en perspective de cette session extraordinaire du parlement pour élire de manière générale leurs députés aux futures instances dirigeantes de cette chambre basse.

Une ambition qui ne semble pas se généraliser à l’Assemblée nationale, puisque l’UPR compte plutôt soutenir par effraction la candidature du député réélu Messaoud Ould Boulkheir à la tête de cette hémicycle parlementaire, quoique le parti de ce dernier soit coté à la quatrième position politique en terme de représentativité au sein cette chambre parlementaire.

Un scénario qui n’est pas nouveau, puisque Ould Boulkheir, non majoritaire aux élections législatives de 2006, avait été élu à l’époque à la présidence de l’Assemblée nationale moyennant son soutien du camp militaire soutenant Ould Cheikh Abdallahi de l’époque opposé au pôle des civils dirigé par le président du Rfd Ahmed Ould Daddah.
Il s’agit de l’axiome de compromis et de compromissions politiques ou jouant à la politique du « donnant-donnant », certaines forces politiques, par souci de mettre main basse sur certaines hautes fonctions éligibles, recourent à ces alliances et contre alliances pour renforcer leur domination et assoir leur pouvoir.

Autrement dit, en cherchant à arracher coute-que-coute vaille-que-vaille la présidence de la CUN, l’UPR, presque assuré du soutien des députés d’El Wiam, a besoin de celui de certains députés opposants dont l’APP, laquelle convaincue de son poids, joue à la surenchère pour obtenir le plus gros prix soit la présidence de l’Assemblée nationale.

C’est d’autant vrai, que le parti de Ould Boulkheir réaffirme avoir des rapports amicaux avec Tawassoul, d’où la grande prudence de l’UPR de se faire avoir en essayant d’avoir le beurre et l’argent du beurre dans le futur système Etat globalement dominé par un parti au pouvoir s’étant périodiquement montré peu scrupuleux en matière de respect des engagements.

Md O Md Lemine

 

Source: Tempsforts