Monthly Archives: January 2011
Quelle vie après le retour pour les exilés négro-mauritaniens ?
Malgré l’aide d’organisations mauritaniennes et du HCR, le retour des exilés négro-mauritaniens, ces “gitans de la Mauritanie”, continue à soulever de nombreux problèmes. Souleymane* soulève un rideau qui sert de porte. Sa maisonnette ne compte qu’une seule pièce. Des chiffons et des matelas en mousse traînent sur le sol, recouvert de nattes. Il n’y a pas d’électricité. De petites fenêtres laissent entrer la lumière. Depuis deux ans, Souleymane partage cette bicoque blanche avec sa mère, son épouse et leurs cinq enfants. Tandis qu’il parle, sa marmaille prend le petit-déjeuner, assise par terre autour d’une nappe, devant la maison. Au menu : pain et lait. Un coq hurle derrière la grille du poulailler, à laquelle s’accrochent de vieux sacs en plastique. Fonctionnaire, Souleymane fait partie des quelque 21 000 Négro-Mauritaniens qui ont regagné la Mauritanie depuis 2008, après l’avoir quitté à la fin des années 1980. À l’époque, un incident frontalier avec le Sénégal fait éclater le racisme rampant entre Arabo-Berbères et Noirs. Parmi ces derniers, certains sont exécutés, d’autres privés de leur état civil et chassés. Près de 60 000 Négro-Mauritaniens se retrouvent alors au Sénégal et au Mali.
Mauritanie: des opposants aux obsèques d’un homme immolé par le feu.
Un Mauritanien décédé au Maroc après s’être immolé par le feu à Nouakchott a été inhumé lundi dans la capitale mauritanienne en présence de plusieurs dirigeants de l’opposition, a constaté un journaliste de l’AFP. Le corps de Yacoub Ould Dahoud, un homme d’affaires de 43 ans, dont la dépouille est arrivée dimanche soir de Casablanca où il était décédé la veille des suites de ses blessures, a été conduit dans un cimetière de Nouakchott par un cortège motorisé après une prière dite dans une mosquée de la ville. Dans la foule nombreuse qui a assisté aux obsèques figurait le chef de l’opposition Ahmed Ould Daddah, ainsi qu’un autre opposant, Mohamed Ould Mawloud, qui avait dénoncé “la pression des injustices” ayant conduit cet homme à s’immoler par le feu. Dimanche soir, le leader du parti islamiste modéré Tewassoul, Jemil Ould Mansour, a présenté ses condoléances à la famille et exigé une “amélioration urgente du niveau de vie des populations pour éviter d’autres actes de dépit“.
Réponse au nègre de service: le ridicule ne tue plus! par Dia Ibrahima Aly
Pourquoi baasDo? Sabu galo ko joom hakkille kono oo wonaa pullo ko pulloori qui signifie autre chose dans la langue peule.Je reprends juste la partie où tu parles de Kaaw Touré que tu n’as connu que sur le chemin de ton émigration. Sais tu combien l’arrestaion des Kaaw a coûté à la communauté djeoloise ?Je commencerai mes propos par là où tu as fini ton baratinage. Quelqu’un qui te lit sans connaître les évènements risque de tomber dans le piège de tes mensonges. J’avais réagi la première fois sans finir la lecture de ton « texte » qui m’a vait fait effet de piment dans le cœur. Comment oses tu essayer de semer autant de discrédits au sein du seul mouvement qui a osé, au moment où tout était muselé, dénoncé l’injustice et défié la dictature d’un tyran ?
As tu mesuré la portée de tes propos déformés car mensongers au sein de la communauté ? Où étai tu lors des arrestations de jeunes mauritaniens, jowolois (surtout) pendant les vacances de 86? Tu essaies de te rattraper en citant Ibra Mifo que , certainement tu as connu de loin et par presse interposée. Non cela ne marche pas.
Pour mémoire :
– Kaaw a été avant tout arrêté à Djeol en 1986 avec des frères et amis exactemment le 28 octobre dont Ibra Miifo. Moi , je me trouvais à Sélibaby et c’est de là-bas qu’on m’a dit de ne pas rentrer car ça chauffe au village. Je suis venu leur rendre visite au camp de gardes de Kaédi(prison civile) où on les avait rassemblés après les tortures subis et par les gardes et les gendarmes ( cela tu ne le savais pas et t’as pas eu honte de le nier).
– Sais tu que Kaaw a été jugé et condamné avec tous les jeunes jowolois arrêtés à verser une importante somme que le village s’est acquitée à payer de peur de les voir mourir en prison. ?
– Sais tu que c’est après que le village ait payé cette somme que Kaaw, Diaz, Ibra, etc ont été expulsés du pays ?
– Sais tu que c’est Kaaw , qui le premier a mis en ligne un site de l’opposition mauritanienne ?
– Sais tu que c’est grâce à Kaaw que le flambeau était allumé , bien sûr avec l’apport de quelques camarades ?
– Sais tu que c’est un mois de juin 1999 que le gouvernement de Abdou Diouf a voulu extrader le jeune Kaaw en Mauritanie et qu’il a fallu l’intervention de la presse sénégalaies et du Raddho ( que nous ne remercierons jamais assez) qu’il a échappé à cette extradion et réinstallé en Suède un 07 juillet.
Pulloori so neDDo anndaa huunde yoo sukko ( Si on ne sait pas quoi dire mieux vaut la fermer). Semer la diversion pour je ne sais quel but est à jamais dévolu dans la société. Ton texte truffé de mensonges et décousu devait être pris comme un brouillon et jeté à la poubelle.
Si tu es « garçon » pourquoi te cacher sous un pseudo ? T’es un agent secret où tu as eu des Euros ou ouguiyas pour te comporter mesquinement ainsi ?
Déclines ton identité comme moi je l’ai fait. De quoi crains tu ? Si on sait que ce que l’on avance est vraiment sérieux en toi pourquoi ne pas signer ton nom ? On se connaît tous entre mauritaniens et on sait qui est qui.
A bon entendeur salut.
LLC, HARE KOKO JOKKI sans des gens fauteurs de troubles au sein d’une communauté longtemps meurtri et qui cherche à se souder.
Dia Ibrahima Aly dit Yaya Maabel
Paris-France
Les nouvelles des militants abolitionnistes détenus arbitraires en Mauritanie sont alarmantes
Il y a urgence de dénoncer la situation extrêmement grave surtout critique dans laquelle se trouve nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 sur du faux et usage de faux de la police Mauritanienne. Malgré le recul et l’aggravation des violations des droits de l’homme en Mauritanie, nous lisons et écoutons les délires inégalés certaines personnalités de mauvaises haleines par-ci, par-là disant tout ce passe à merveille dans ce pays. Il n’y aura pas plus choquant et cruel au monde de priver des hommes la liberté arbitrairement, encore moins on ne pouvait imaginer qu’il se passait la pire atrocité de l’autre côté des barrières de la prison loin des regards curieux. Nos camarades sont privés de soins, la nourriture, des visites familiales et les balades. Ils sont confinés entre quatre petits murs, l’état Mauritanien attend qu’ils meurent de faim où par manque de soins. L’Allemagne nazie avait mené des cherches très poussées sur l’extermination des juifs, la même chose se passe en Mauritanien pour exterminer les noirs depuis une quarantaine d’années sous la supervision de la puissance coloniale qui est la France et les autres pays occidentaux en général particulièrement l’Europe. Des assassinats sont programmés, étudiés en avance depuis la présidence de la « république islamique de Mauritanie », pas une réaction, on attend apparemment l’annonce des décès aux parents et amis pour inonder les fleuves africains des larmes de crocodile. Nos camarades sont nourris en fonction de la bonne humeur du directeur de la prison et les gardes qui sont chargés de les faire souffrir à bloc.
Les autorités pénitentiaires refusent de fournir toutes nourritures aux militants des droits de l’homme détenus, ce sont les parents qui ont cette lourde charge quotidiennement en plus ils ont l’interdiction formelle de voir nos camarades. En réalité, personne ne sait pas si les gardiens dégustent les repas des détenus où s’ils les versent dans la poubelle directement. Plusieurs plaintes ont été formulées dans ce sens pour dénoncer les mauvais traitements mais rien n’a été fait. Des indiscrétions commencent à rompre le silence surtout à s’indigner, ils nous informent que nos camarades peuvent rester plusieurs jours sans être alimentés sous un rythme soutenu d’interrogations musclées pour les faire craqué. Les autorités administratives et judiciaires chercheraient coûte que coûte leur coopération avec le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand on essaye de parler aux autorités pénitentiaires, elles nous répondent sèchement que les ordres viennent d’en haut, qu’elles n’ont rien à expliquer, c’est tout. Les avocats de la défense se battent comme des lions depuis plusieurs jours pour obtenir un suivi médical et le droit aux soins, curieusement ce ne sont pas les juges qui ont le pouvoir de décision mais le procureur de la « république » Cheikh Ould Baba Ahmed qui avait promis une réponse rapide dans les meilleurs délais aux sollicitations des avocats mais il semble disparaitre dans la nature sinon il a décidé tout bonnement comme d’habitude dans ce pays de faire courir la défense. Il y a encore plus grave, nos camarades n’ont été condamnés que verbalement, la notification de la décision ne leur est parvenue depuis le 06 janvier 2011.
Donc ils ne peuvent se voir en cassation que si le trébuchant système judiciaire inféodé avec les esclavagistes accepte au moins l’envoi de la décision écrite. L’attitude des intellectuels et partis politiques mauritaniens est révoltante, en les lisant et écoutant ils sont tous des militants abolitionnistes mais sur les faits, c’est l’arbre du cache la forêt. Aucune solidarité ne s’est réellement manifestée, il y a eu énormément des communiqués de condamnations des arrestations des militants abolitionnistes par principe sans aucun suivi. L’appel à la générosité lancé par le FLERE n’a pas recueilli ne reste qu’une seule contribution ni des partis politiques ni du particulier Mauritanien lambda. On se demande comment peut on imposer la justice dans notre pays si nous ne sommes pas prêts à faire le moindre effort où sacrifice ? Les tunisiens et d’autres sont y arrivés pas en se résignant sur le sort scellé du langage fataliste MEKTOUB.
L’humoriste Coluche disait dans un sublime sketch tant que je gagne, je joue. Malheureusement c’est à ce jeu les officiers de l’armée mauritanienne jouent actuellement avec le peuple meurtri par la dictature depuis leur coup de force en 1978. Il faudra absolument dire haut et fort à ces officiers de pacotilles du luxe qu’ils déguerpissent, ils ne gagneront pas tous les jeux. Disons halte, ça suffit, assez d’injustice et y a en marre. Une pensée unique aux familles de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 qui souffrent beaucoup.
Solidarité et soutien total aux femmes, enfants en bas âges etc……………… des militants abolitionnistes en prison, si vous lisez ces lignes, faites un geste humanitaire Mesdames et Messieurs.
Mort d’un homme par pendaison au stade olympique
Le corps sans vie d’un jeune homme de 30 ans a été retrouvé, dimanche matin pendu dans un balcon du stade olympique de Nouakchott. L’homme, de forte corpulence et de teint foncé, s’est vraisemblablement tordu le cou au moment où il s’est jeté pour se suicider. Des témoins oculaires ont indiqué qu’un papier est tombé de la victime et a été rapidement ramassé par un policier qui a indiqué qu’elle ne contient qu’un numéro de téléphone. Un officier de police présent sur le lieu du suicide a indiqué que le jeune homme est de nationalité sénégalaise. Par la suite, le procureur de la République, arrivé sur les lieux quelque temps plus tard, a donné l’ordre de lever le corps qui a été transporté dans une ambulance à l’hôpital.
ANI & Sahara médias.