Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 12/07/2019

Mauritanie: Kane Hamidou Baba déclare sa position au dialogue avec le gouvernement

Le candidat de l’opposition à la présidence et leader de la coalition vivre ensemble a déclaré que sa coalition ne faisait partie d’aucun dialogue avec le régime et ne s’engagerait dans aucune de ces démarches à moins que tous les prisonniers politiques ne soient libérés et que l’état d’urgence du pays ne soit levé.

Cela a eu lieu lors d’une conférence de presse tenue par Kane Hamidou Baba ce vendredi pour parler de manifestations de fraude lors des dernières élections, soulignant qu’elles n’étaient pas exprimées de la manière dont la volonté du peuple était exprimée.

 
 

Il a souligné que la coalition n’était pas contre le dialogue en tant que principe, mais qu’elle ne souhaitait pas engager un dialogue sans chance de succès tel qu’un dialogue avec le régime dans de telles circonstances.

Il a également évoqué les arrestations qui ont suivi les élections, en particulier parmi les partisans de la coalition qui l’ont soutenu et ont pris d’assaut le siège de sa campagne et la confiscation de son contenu.

Kane Hamidou Baba a été entouré par les dirigeants des partis de la coalition lors de la conférence de presse et a remercié les militants de sa campagne pour leurs efforts.

 

 

Le candidat de l’opposition à la présidence et leader de la coalition vivre ensemble a déclaré que sa coalition ne faisait partie d’aucun dialogue avec le régime et ne s’engagerait dans aucune de ces démarches à moins que tous les prisonniers politiques ne soient libérés et que l’état d’urgence du pays ne soit levé.

Cela a eu lieu lors d’une conférence de presse tenue par Kane Hamidou Baba ce vendredi pour parler de manifestations de fraude lors des dernières élections, soulignant qu’elles n’étaient pas exprimées de la manière dont la volonté du peuple était exprimée.

 
 

Il a souligné que la coalition n’était pas contre le dialogue en tant que principe, mais qu’elle ne souhaitait pas engager un dialogue sans chance de succès tel qu’un dialogue avec le régime dans de telles circonstances.

Il a également évoqué les arrestations qui ont suivi les élections, en particulier parmi les partisans de la coalition qui l’ont soutenu et ont pris d’assaut le siège de sa campagne et la confiscation de son contenu.

Kane Hamidou Baba a été entouré par les dirigeants des partis de la coalition lors de la conférence de presse et a remercié les militants de sa campagne pour leurs efforts.

Mauritanie, négocier est prématuré

Si le dialogue est une vertu fondamentale dans la gestion des rapports humains, il  peut parfois se révéler être un jeu de dupes, particulièrement lorsque les rapports de force sont déséquilibrés. C’est souvent une opportunité saisie par les différents protagonistes pour parvenir à dépasser le désaccord d’origine. En politique, le pouvoir saisit généralement l’opportunité pour verser dans le dilatoire et l’opposition pour sauver  la face devant son incapacité à exercer la coercition sur ce dernier. C’est ce qui semble se profiler ces jours-ci en Mauritanie.

 
 
Appeler à des négociations avec  le gouvernement dans le contexte actuel est très  problématique, pour dire le moins. 
Avec un contentieux électoral non encore évacué, une transition brumeuse et un climat social délétère, toute idée de pourparlers avec les autorités est à mon avis prématurée. A moins qu’il ne s’agisse d’une reddition pure et simple, négocier suppose la satisfaction d’un minimum de conditions. 
 
Le vin étant tiré semble t-il en ce qui concerne le verdict des urnes, il n’en demeure pas moins que des questions cruciales demeurent. Et la résolution de celles-ci doit être la condition sine qua none de toute discussion avec le gouvernement.
D’abord la décrispation du climat politique, par la libération de tous les détenus suite aux élections et l’abandon de toutes charges contre eux. La réouverture et la réhabilitation des sièges des partis politiques pour permettre la reprise de leurs activités. Et enfin la levée de l’état de siège non déclaré, l’arrêt du harcèlement de paisibles citoyens par les forces de l’ordre. 
 
Ce n’est qu’une fois des mesures dans ce sens sont prises qu’on pourra envisager sérieusement tout dialogue avec le gouvernement.
C’est ce que semble comprendre la CVE en se démarquant de ces pourparlers, qui, qu’on le dise ou pas portent un sacré coup au front uni de l’opposition à cause de la manière cavalière avec laquelle ils ont été menés. 
 
S’il est vrai que tout conflit se règle autour d’une table, il n’en demeure que tout dialogue doit nécessairement débuter par la définition de la substance. De quoi faut-il discuter, avec qui et à quels fins? Ce qui ne semble pas être le cas actuellement. On a l’impression plutôt qu’on veut discuter de tout et de rien, sans contours précis. Dans ces conditions, il ne faudra s’attendre à rien de substantiel, à l’issue de ce qui ne semble être qu’un de ces coups foirés dont seuls les hommes politiques en ont le secret.
 
La lutte continue 
Abou Hamidou Sy
FPC/Amérique du Nord
 

Après la présidentielle : Vivement la décrispation !

La présidentielle du 22 Juin a vécu. Les institutions de préparation et de validation, CENI et Conseil constitutionnel, ont tranché : le candidat Ghazwani a remporté officiellement le scrutin. La page  est donc tournée, en dépit des contestations et du rejet des résultats par les candidats malheureux de l’opposition. Celle-ci semble pourtant donner une chance au dialogue avec le pouvoir, pour, dit-elle, « sortir le pays de la crise ». Avec donc l’espoir que le nouveau président n’ait pas encore à gérer cinq voire dix années de tension politique, après la décennie subie sous son prédécesseur. Mohamed ould Abdel Aziz n’a jamais ménagé son opposition et celle-cile lui a bien rendu, répondant au mépris par le boycott. Nul n’a oublié les charges lancées, par le Raïs depuis Néma, capitale du Hodh El Charghi, lors de la célébration de la fête de l’Indépendance nationale en 2015. Jurant que l’opposition ne gagnerait jamais l’alternance et traitant ses leaders de gabegistes et autres noms d’oiseaux. Puis choisissant son dauphin et l’imposant par les urnes, après dix ans de crise ou tension politique, c’est selon, accentuée par l’organisation de très relatifs « dialogues » politiques, en 2014 et 2016. L’opposition en est sortie très divisée. Un pan acceptant de cautionner ce « débat »,  l’autre  poursuivant la contestation. Conséquence : des élections municipales, législatives, régionales non consensuelles, en 2018 ; et une présidentielle de 2019 pratiquement en même mode.

Gagner le pari de la détente

Ould Ghazwani a donc gagné la présidentielle ; il lui reste à remporter le pari de la décrispation. Ses rivaux en ont montré le chemin : un vrai dialogue politique, inclusif et crédible, voie sage pour la démocratie en Mauritanie. Dans son discours d’investiture du 1er Mars 2019, Ould Ghazwani  en avait d’ailleurs fait la promesse. L’opposition le prendra au mot. Elle qui a refusé de jouer dans la surenchère, n’entendant pas prêter le flanc aux extrémistes de tous bords et à tous ceux prêts à la massacrer, avec ses militants. Elle qui a clairement choisi la sagesse, contre la violence où voulait la conduire le pouvoir.

Une main ouverte est donc tendue. L’opposition et les observateurs en sont à scruter les premiers actes que va poser le nouveau président. Composition de son gouvernement, bien sûr, mais, aussi, gestes à l’endroit de l’opposition, un des piliers de la démocratie. A l’instar de tous les candidats de celle-là, n’a-t-il pas déjà abondé en promesses de consolider celle-ci, bâtir une Mauritanie unie, débarrassée de toutes les formes d’injustice, inégalité et gabegie ; instaurer une nouvelle  gouvernance des ressources du pays ? Tous ont identifié les maux dont souffre le pays et préconisé, chacun en son programme électoral, une thérapie de choc pour sortir de cette situation.

Le diagnostic clairement posé, il faut passer au traitement. Les engagements doivent être respectés et mis en œuvre, pour le bien-être de tous les Mauritaniens. Les élections sont derrière nous, Ghazwani se doit d’être le président de tous. De ceux qui ont voté pour lui comme de ceux qui ont choisi d’autres candidats. C’est le sens de la démocratie. Il ne doit céder à aucune velléité de manœuvres de certains chauvins qui  incitent, déjà, à régler les comptes de ceux qui ont boudé le dauphin d’Ould Abdel Aziz, notamment dans la Vallée. Elle est très loin d’avoir été la seule en cette attitude. Loin de toute stigmatisation, la sagesse commande, au président élu, de s’interroger sur les causes de ce vote de protestation, pour ne pas dire identitaire. Pourquoi les leaders de la Vallée n’ont pas réussi, malgré leur discours, leur argent,  leurs menaces et leurs chantages, à convaincre les citoyens de voter pour le candidat du pouvoir ? That is the question…

Certains malins esprits s’érigeant en spécialistes des ballons d’essai et de la zizanie, font circuler d’irréalistes propositions de gouvernement, dangereuses, même, pour le nouveau Président. Osons espérer, a contrario, que Ghazwani sait où il va et comment conduire la Mauritanie à bon port. Nombre d’observateurs et d’analystes lui accordent de bonnes « prédispositions »  au changement que la majorité des Mauritaniens, y compris au sein de la majorité, souhaitent. Il ne doit pas décevoir. Vivement la décrispation !

DL

 

le calame

Non, la CVE n’a pas engagé de dialogue avec le pouvoir

S’il y a une opposition qui a engagé un dialogue avec le gouvernement, la CVE n’en fait pas partie. La CVE n’a jamais eu de contacts avec le gouvernement dans ce sens. Nous rappelons que nous ne reconnaissons pas les résultats de la présidentielle tels que validés par la CENI, et qu’avant toute chose, il y’a d’abord une priorité qui passe forcément par la libération immédiate de tous les détenus, condition sine qua none de la décrispation de cette athmosphère délétère dans laquelle nous a installé le pouvoir en place.
Si le gouvernement est demandeur d’un dialogue, il doit d’abord permettre les conditions de ce dialogue, et prendre officiellement contact avec tous les concernés sans exclusive. 
Ceux qui ont pris langue avec le pouvoir, ne peuvent représenter qu’eux mêmes ou leur mouvement, et non les autres.

Amadou Alpha Ba
Porte parole de Kane Hamidou Baba

Libération de Mkhaytir : la tragi-comédie se termine enfin…

Libération de Mkhaytir : la tragi-comédie se termine enfin… Cette affaire fut d’une tristesse intolérable. Chacun s’est senti investi d’une mission divine ( ah apostasie quand tu nous tiens…), s’octroyant le droit de demander la mort là où même le Prophète Mohamed (SAWS) ne l’a jamais demandée, s’arrogeant le droit de vie ou de mort, vociférant, manifestant, détruisant…

Mkhaytir libre de par la volonté de notre souverain, au mépris du droit…

Mkhaytir libre après qu’ il soit une énième fois sommé de se repentir en public via les médias…l’humiliation jusqu’au bout. La bêtise officialisée. Le grand cirque de ceux qui ont décidé que l’Islam leur appartient tant qu’ ils décrètent des obligations de repentir à la chaîne là où un seul repentir était nécessaire…

Mkhaytir libre…sur fond d’hypocrisie, de tambouille politique, de mystification de la « paix sociale « …

Et nos oulémas qui viennent, encore une fois, de montrer leur collusion avec un pouvoir qui a joué avec le feu…

Mkhaytir enfin libre…mais à quel prix ?

Nous avons brisé la vie d’un jeune homme au motif d’une indignation « vertueuse ». Nous avons accepté l’article 306…

Nous avons accepté d’hurler avec la meute…

Une pensée pour les humanistes de notre pays qui ont eu le courage de refuser l’intolérable et l’intolérance de la pensée unique… Les autres mêmes, ceux qui se firent juges ? Que Dieu ait pitié d’eux… L’un d’entre eux est aujourd’hui en prison et est presque adulé comme héros par tant de gens qui ont oublié, tout démocrates qu’ils s’affirment, qu’il fut de ceux qui réclamèrent le sang de Mkhaytir….

Une pensée pour Mkhaytir qui fut lynché par un pays devenu ignorant et mortifère….

Mariem Derwich