Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 30/07/2019

 Ould M’Khaitir quitte la Mauritanie pour le Sénégal

akhbar – L’auteur de l’article blasphématoire contre le Prophète Paix et Salut sur Lui (PSL), en l’occurrence Mohamed Cheikh Ould M’Khaitir, a quitté le lundi 29 juillet courant la Mauritanie à destination du Sénégal voisin. 

Il a été accompagné le long de sa traversée du territoire mauritanien par une unité sécuritaire, apprend-on. 

Ould Mkhaitir qui s’est repenti à deux reprises devant un parterre de religieux mauritaniens devra s’envoler de l’aéroport de Dakar vers un pays européen, probablement l’Espagne, ont confié des sources officielles à des confrères.

Traduit de l’Arabe par Cridem

Mauritanie: remise en liberté d’un blogueur accusé de blasphème détenu depuis 2014

Mauritanie: remise en liberté d'un blogueur accusé de blasphème détenu depuis 2014

Le Figaro – Après cinq années de détention, au-delà de la peine infligée pour un article jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam, le blogueur mauritanien Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir a été «remis en liberté» à la veille de l’investiture du nouveau président du pays, sans toutefois recouvrer son entière liberté de mouvement. 

Reporters sans frontières (RSF) est «heureux d’annoncer la remise en liberté» de Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir, 36 ans, «initialement condamné à mort, plus de cinq ans et demi après son incarcération», a annoncé l’ONG de défense de la liberté de la presse dans un communiqué.

Il a été «remis en liberté à l’aube lundi 29 juillet», a précisé Reporters Sans Frontières, selon qui, «contacté directement par RSF, il a remercié les organisations qui se sont mobilisées pour sa libération depuis près de 6 ans». Depuis Nouakchott, son avocate, Fatimata Mbaye, a confirmé sa «remise en liberté». 

«Il a été libéré hier (lundi) du lieu où il était en résidence surveillée», a-t-elle expliqué à l’AFP, tout en soulignant que Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir n’était «pas entièrement libre de ses mouvements». Le jeune homme «n’est plus à Nouakchott», a ajouté son avocate, qui n’a pas souhaité donner plus de précisions en raison de la sensibilité du dossier.

Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir, détenu depuis janvier 2014, a vu sa condamnation à mort pour apostasie ramenée en appel à deux ans de prison en novembre 2017, après avoir exprimé son repentir. Il aurait donc dû être remis en liberté, le pourvoi en cassation du parquet n’étant pas suspensif. Mais il avait été placé depuis en détention administrative.

Le président mauritanien sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui doit être remplacé jeudi par le président élu, l’ancien chef d’état-major Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, avait le 20 juin justifié cette situation par la «sécurité personnelle» du blogueur «aussi bien que celle du pays». 

Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir s’est à nouveau publiquement repenti ses derniers jours sur sa page Facebook et à la télévision, une condition posée par des chefs religieux pour sa libération, selon un responsable mauritanien.

«Comme je l’avais annoncé au début de 2014 et comme je l’ai répété à toutes les occasions qui s’offraient à moi devant les tribunaux, je réaffirme ici mon repentir devant Allah, le Seigneur des Mondes», a écrit début juillet le blogueur dans un message en arabe, son premier post sur Facebook depuis 2014.

Le Figaro avec AFP 

COALITION VIVRE ENSEMBLE: DECLARATION

Le Conseil présidentiel de la CVE s’est réuni le lundi 29 juillet 2019 à l’effet d’examiner les derniers développements de l’actualité politique du pays, dont la tentative de cabale, par voie de presse et réseaux sociaux, montée contre la CVE et son Leader. Le Conseil présidentiel a marqué son indignation face aux propos malveillants et mensongers, rapportés par une certaine presse, émanant « d’une source proche de l’un des candidats ». Un démenti cinglant a d’ailleurs été apporté par le pôle du Candidat Mohamed Mawloud confirmant, par la même occasion, que la démarche du Président KANE, n’a nullement été faite à l’insu de la coordination de l’Opposition. Le Conseil présidentiel rappelle que la CVE agit dans la transparence et la loyauté à l’égard de tous ses partenaires. Toutefois, elle n’entend pas donner une procuration à qui que ce soit ; et ne s’arroge pas, non plus, le droit de parler au nom des autres pôles de la coordination de l’opposition ! Le Conseil présidentiel réaffirme que tous les actes posés par son Leader sont en parfaite conformité avec la volonté unanimement exprimée par ses membres. La CVE appelle donc à la vigilance et à la discipline de ses soutiens, particulièrement pour ceux qui sont en charge des démembrements de ses structures à l’intérieur, comme dans la diaspora.

 

Le Conseil Présidentiel de la CVE

Nouakchott, le 30 juillet 2019