Monthly Archives: November 2018
TROP, C’EST TROP!
“Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt”.
Si dénoncer le racisme d’ État ou cet autre Apartheïd qui ne dit pas son nom;
Si s’insurger contre le Système ethno- génocidaire et ses crimes les plus abominables commis sur cette terre du Tekrour et de Gangari ;
Si dévoiler la déshumanisation de la créature divine dans une prétendue république islamique ;
Si dénoncer le déni de citoyenneté à certaines composantes nationales du pays;
Si profiter de toutes les occasions et de tous les forums pour porter les échos des orphelins, des veuves, des rescapés, des déportés, des damnés de la république;
Si réclamer l’équité et l’égalité sans distinction de races de tous les enfants de la patrie, ferait de nous des pyromanes, des petits racistes, des comploteurs, des séparatistes alors nous l’assumons pleinement et avec FIERTÉ, n’en déplaise aux petits chauvins et leurs valets de la Vallée!
Cette Mauritanie est vraiment terrible et horribe!
Nous sommes dans un pays où certains ont réussi à usurper à leur propre profit notre bien commun, la “Mauritanité”, et à partir de leur position de simple citoyens, comme tous les autres, dictent pourtant aujourd´hui celui qui est mauritanien et celui qui ne l´est pas; celui qui est patriote et celui qui ne l´est pas. Ils définissent pour leurs propres concitoyens ce que veut dire “le patriotisme”, ce que veut dire la “Mauritanité”, qu´ils confondent souvent par “mauritude” ou la politique du SYSTÈME.
Vous n’êtes pas plus attachés à ce pays qu”à ceux qui ont été déchus de leur mauritanité, emprisonnés, torturés, déportés, tués, niés, violés, volés et violentés mais continuent à crier leur attachement à cette patrie contre vents et marées.
Nous aimons ce pays comme la prunelle de nos yeux. Nous aimons ce pays mais d’un amour responsable, patriotique et critique.
Pourquoi à chaque fois que les victimes de l’exclusion, de l’oppression, de l’injustice, de l’esclavage crient leur révolte, ils sont accusés injustement, (par certains qui se croient plus mauritaniens que les autres), de haineux, d’extrémistes, de racistes, de communautaristes et de comploteurs?
Pourquoi? Pourquoi? Mbiy-mi Pourquoi?
Ce n’est pas à l’adversaire de nous définir la stratégie de lutte ou la posture ou le discours à tenir.
Nous ne cherchons ni à plaire encore moins à déplaire mais nous dénoncerons et combattrons ce Système par tous les moyens et sans fioritures.
Non trop c’est trop, Ça suffit!
Yo đum nattu! Kaafi!
A bon entendeur….chahut!
LLC!
Mali: le chef jihadiste Hamadoun Kouffa «probablement» tué par l’armée française
Une trentaine de jihadistes ont été tués lors d’une opération de la force française Barkhane, a annoncé l’état-major des armées vendredi dans un communiqué. La ministre des Armées Florence Parly parle d’une « action complexe et d’ampleur qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghaly, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina ».
« Il y a une forte probabilité qu’Hamadoun Kouffa ait été mis hors d’état de nuire lors de cette opération », a expliqué vendredi soir au téléphone le colonel Patrick Steiger, porte-parole de Barkhane. « Ce qui est sûr, c’est qu’une trentaine de combattants ont été neutralisés dont une partie sont des cadres de la katiba Massina », a-t-il ajouté.
L’opération des militaires français a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Mopti, dans le centre du pays. Il s’agissait d’abord d’un raid aérien, puis des troupes ont été héliportées sur la cible, qui était un camp de la katiba Massina.
Si la mort d’Hamadoun Kouffa est confirmée, c’est un vrai coup dur pour le GSIM. D’abord ce serait le deuxième chef de katiba à être tué par les soldats français en une semaine. Vendredi dernier, l’état-major annonçait la mort d’Al-Mansour Ag Alkassim, un cadre qui combattait dans la région de Tombouctou.
Prédicateur influent
Selon l’état-major français, le coup porté aux groupes jihadistes de la région est sévère. Jusque-là, la katiba Massina n’avait pas encore croisé le fer avec les soldats français. Son leader, Hamadoun Kouffa, est originaire du centre du Mali. Il a d’ailleurs emprunté le nom de son village natal, dans le cercle de Niafunké, au nord de Mopti.
Hamadoun Kouffa est un prédicateur. Dès le début des années 2010, il se rend très populaire grâce à ses prêches aux tonalités sociales qui dénoncent l’hypocrisie des aristocrates ou des marabouts corrompus. C’est d’ailleurs à la faveur de conflits sociaux et inter-communautaires que la katiba Massina s’est implantée durablement dans le centre du Mali. Les jihadistes s’étant autoproclamés protecteurs des Peuls.
Hamadoun Kouffa a pris du galon ces derniers temps. Il apparaît aux côtés de Iyad Ag Ghali lors de la dernière vidéo publiée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) il y a dix jours. Un film qui lui fait la part belle puisqu’il est le seul à prendre la parole et s’exprime en pulaar, la langue peul. Grâce à lui, le GSIM espère élargir sa sphère d’influence en recrutant des combattants peuls, ethnie présente de la Centrafrique à la Mauritanie. « Notre opération a clairement démenti le fait qu’ils prétendent pouvoir se déplacer dans la région en toute liberté », a conclu le colonel Steiger.
rfi
Une trentaine de jihadistes ont été tués lors d’une opération de la force française Barkhane, a annoncé l’état-major des armées vendredi dans un communiqué. La ministre des Armées Florence Parly parle d’une « action complexe et d’ampleur qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghaly, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina ».
« Il y a une forte probabilité qu’Hamadoun Kouffa ait été mis hors d’état de nuire lors de cette opération », a expliqué vendredi soir au téléphone le colonel Patrick Steiger, porte-parole de Barkhane. « Ce qui est sûr, c’est qu’une trentaine de combattants ont été neutralisés dont une partie sont des cadres de la katiba Massina », a-t-il ajouté.
L’opération des militaires français a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Mopti, dans le centre du pays. Il s’agissait d’abord d’un raid aérien, puis des troupes ont été héliportées sur la cible, qui était un camp de la katiba Massina.
Si la mort d’Hamadoun Kouffa est confirmée, c’est un vrai coup dur pour le GSIM. D’abord ce serait le deuxième chef de katiba à être tué par les soldats français en une semaine. Vendredi dernier, l’état-major annonçait la mort d’Al-Mansour Ag Alkassim, un cadre qui combattait dans la région de Tombouctou.
Prédicateur influent
Selon l’état-major français, le coup porté aux groupes jihadistes de la région est sévère. Jusque-là, la katiba Massina n’avait pas encore croisé le fer avec les soldats français. Son leader, Hamadoun Kouffa, est originaire du centre du Mali. Il a d’ailleurs emprunté le nom de son village natal, dans le cercle de Niafunké, au nord de Mopti.
Hamadoun Kouffa est un prédicateur. Dès le début des années 2010, il se rend très populaire grâce à ses prêches aux tonalités sociales qui dénoncent l’hypocrisie des aristocrates ou des marabouts corrompus. C’est d’ailleurs à la faveur de conflits sociaux et inter-communautaires que la katiba Massina s’est implantée durablement dans le centre du Mali. Les jihadistes s’étant autoproclamés protecteurs des Peuls.
Hamadoun Kouffa a pris du galon ces derniers temps. Il apparaît aux côtés de Iyad Ag Ghali lors de la dernière vidéo publiée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) il y a dix jours. Un film qui lui fait la part belle puisqu’il est le seul à prendre la parole et s’exprime en pulaar, la langue peul. Grâce à lui, le GSIM espère élargir sa sphère d’influence en recrutant des combattants peuls, ethnie présente de la Centrafrique à la Mauritanie. « Notre opération a clairement démenti le fait qu’ils prétendent pouvoir se déplacer dans la région en toute liberté », a conclu le colonel Steiger.
SAMBA THIAM EST UN RÉSISTANT Par Hawa Tall
Pour moi le post de Samba Thiam n’a rien de choquant ou d’inapproprié. Je veux dire que Samba Thiam est un homme politique, un résistant, un vétéran de l’observation, il connaît toutes les manifestations du racisme et l’exclusion. Il dénonce une manipulation et une exclusion par les images de la victoire de la Mauritanie. D’ailleurs les gens ne protestent pas contre ces analyses ils ont juste envie de faire une pause et croire que c’…est possible. Mais le rôle du résistant c’est de dire, de dénoncer, mettre en garde, il a fait son job, c’est pertinent et vérifiable.
Entendre de petits morveux opportunistes, des petits adolescents en politique le traiter de raciste aigrie. De petits rien nés dans l’opulence de la traîtrise venir nous faire des leçons d’unité nationales. Il ya des gens qu’on doit écouter plus qu’on ne critique. Je vous rappelle qu’on peut dire ce qu’on veut la notion de résistance ils l’ont mis au monde dans nos esprits. Oui si vous pensez que le foot peut résoudre le racisme dans un pays allez voir le Brésil. Je pense que en matière de foot on ne joue pas dans la même catégorie. C bien que la Mauritanie gagne, mais c pas ça qui va résoudre les problèmes d’inégalité. Et observer comment se manifeste les inégalités meme dans des moments de liesses est le travail d’un résistant. Et Samba Thiam à fait son travail. Thiam.
OOUALATA
Oualata, où le toubab ne devrait passer la nuit;
Ville, qui fut le lieu où n’existait point d’ennui
Symbole des rencontres civilisatinnelles;
Où le métissage montrait sa face la plus belle;
Carrefour des langues negro-berbero-arabes;
Où des diversités trouvèrent une convergence solide;
Tu as joué longtemps la transmission des savoirs;
Tu as abrité des fameux pouvoirs;
Riche, trésor des braves gens du Sahel;
Ville de joie et des merveilles les plus belles;
Dont le nom fut avili par des régimes des dictatures;
Témoin silencieux du génocide à ton sein;
Les pierres de tes murs pleurent encore ces saints;
Fort, qui jadis renommé devint un pénitencier;
Au dessus volent à ailes déployées des éperviers;
Où souffrirent les vaillants fils de la nation;
Qui n’ont jamais reçu hélas, un peu de compasssion;
La dictature continue toujours de nier le génocide;
Honteusement, cette fuite en avant, déroute;
Toutes les âmes sensibles et honnêtes;
Jamais n’oublieront ces années de braise;
Pas un instant cette violence ne sera effacée;
Pendant lesquelles tout le pays devint fournaise;
Lieu de la fraternité où scintillait des lumieres;
Devenu durant des décennies un mouroir;
Des temps funestes de la bêtise de notre histoire;
Douloureuse, elle doit nous permettre un dépassement;
Pour que les pans déchirés soient cousus maintenant;
Même si, on ne peut oublier, on peut pardonner;
Pour cela, il faut oser au moins demander;
Pour que soient effacées toutes ces souffrances;
Et que soient comblées ces fosses de méfiance;
C’est quand, le peuple fera régner la démocratie;
Pour que la Mauritanie rayonnante vive à l’infinie;
Tout son peuple la construisant dans l’égalité;
Pour que se perpétue toujours la liberté.
Saidou Abdoulaye Ba:
Regard sur Oualata.
Ahmed Ould Yahya: L’Architecte du Football mauritanien
Ahmed Ould Yahya est toute une infrastructure et superstructure de leadership. L’histoire vient de marquer tout un leader exceptionnel dont la vision profonde et grandiose a intelligemment raccourci le chemin et frayé la voie pour notre équipe nationale les Mourabitounes. Ahmed Ould Yahya, de par son sincère dévouement et ferme engagement, a été le souffle vital et le regain natal du Football Mauritanien. L’immense ambition dont il fait preuve, l’irreprochable dévouement ainsi que l’image indélébile de toutes ses qualités parfaites de leadership, ont permis à l’équipe de gravir les échelons du succès et remporter la victoire pour la qualification à la coupe d’Afrique.
Le changement espéré
C’est à vrai dire la transformation au sens littéral du terme. Le changement qu’on espérait. La victoire décisive qu’on attendait. Nous étions énormément assoiffés de cette percée majeure qui ouvrira certes de nouveaux horizons et accordera à notre vaillante équipe les Mourabitounes plus de chances et d’opportunités à réussir et aller jusqu’au bout, même au delà de la coupe du monde. A cœur vaillant rien n’est impossible.
Je tiens à saluer du fin fond de mon coeur l’effort colossal et la volonté phénomènale de toute la Fédération du football mauritanien et tout particulièrement notre cher président Ahmed Ould Yahya, le pionnier de toute cette métamorphose extraordinaire, le meilleur leader qui a remué ciel et terre pour que cette équipe fasse face à tout défi, quelle qu’il soit sa taille, et puisse atteindre l’apogée de la gloire. Nous avons une grosse dette envers cet homme providentiel que nous ne pouvons jamais rembourser. Nous lui sommes infiniment redevables pour ses grands sacrifices et considérables contributions.
M. Ahmed Ould Yahya a démontré au peuple mauritanien que la défaite ou l’échec qu’a subi l’équipe à plusieurs reprises est une phase nécessaire pour la formation physique, mentale et psychologique des joueurs, pour l’acquisition des nouvelles techniques propres à chacun, et pour l’accomplissement d’un talent éclectique à plusieurs volets. Il a prouvé à l’échelle nationale et internationale, que depuis son arrivée à la fédération du football mauritanien, aucun effort n’a été ménagé pour faire tout ce qu’il faut pour reconstruire l’image des Mourabitounes, malgré les critiques de certains et l’execrable animosité d’autres. Il a dicté les bonnes règles. Il a en mis en place tous les rouages nécessaires pour assurer une bonne administration. Ses innombrables investissements à travers différentes stratégies de leadership ont été là et pour toujours pour l’atteinte des objectifs dans l’intérêt collectif sans négliger le moindre vide ni la moindre partie.
Une équipe renaît
A notre équipe les Mourabitounes ne manquait que le soutien, autant sur le plan moral que financier. Le soutien moral est avant tout un pré-requis, une condition sine qua non à la réussite, sans lequel on peut rien gagner. Ils étaient toujours là prêts à jouer mais l’esprit d’inspiration fut absent, car il n’y avait pas de motivation ni d’encouragement. Le niveau de performance était faible sur le plan technique et tactique. S’ajoutent à cela le manque de financement et la mauvaise gestion dont souffrait l’équipe entière. Le soutien pécuniaire qui constitue la pierre angulaire faisait grosse lacune au niveau fonctionnel et structurel, sans bien sûr oublier le renfort logistique et l’établissement des relations diplomatiques.
Juste après la désignation du M. Ahmed Ould Yahya, l’équipe commence à renaître de ses cendres, rattraper le temps perdu, et se rétablir une nouvelle identité. Le changement n’était pas évident. Il a fallu beaucoup de temps pour que l’équipe se repositionne de nouveau. Ould Yahya savait pertinement que ce n’était pas une tâche simple. Mais malgré les tourments et tribulations, il était assez fort et courageux à surmonter tous les challenges et mener les Mourabitounes sur les bons rails. L’esprit de patriotisme et altruisme qu’il a injecté au sein de l’équipe. La culture de l’amélioration constante ainsi que les valeurs morales qu’il a transférées et transférés toujours. Le processus de développement continu. La construction des nouveaux stades. Les formations successives. La bonne conduite des affaires. Toutes ces réalisations impressionnantes font couler des flots d’encre. Bref, l’harmonie de la gestion et la synergie de la direction ont fait de cet homme l’Architecte du Football mauritanien.
Félicitations cher Président !
Bonne fête et bien des choses à vous, à l’invincible équipe nationale des Mourabitounes et à tout le peuple mauritanien sans exception.
Khaled Taya
Traducteur Professionnel M.A
Professeur d’anglais
le calame