Monthly Archives: December 2018
Procès de Biram Dah ABEID : Le journaliste Deddah Abdallah retire sa plainte
Le journaliste Deddah Abdallah qui avait porté plainte contre Biram Dah ABEID a retiré sa plainte, a appris en début de soirée Cridem auprès de plusieurs sources proches du mouvement abolitionniste, IRA-Mauritanie.
Une information confirmée par Mme Coumba Dado Kane, député à l’assemblée nationale mauritanienne et proche de Biram Dah ABEID, président d’IRA-Mauritanie. “Oui, il (Deddah Abdallahi, NDLR) a retiré sa plainte. Il l’a signée devant nous, avant de quitter le tribunal”, a affirmé à Cridem Mme Coumba Dado Kane.
Le procès s’est ouvert ce lundi matin vers 12 heures, sous forte surveillance policière dans un tribunal correctionnel de la capitale, à Arafat, où des centaines de sympathisants de M. Ould Abeid et des militants de son ONG antiesclavagiste s’étaient regroupés pour réclamer sa libération.
A l’ouverture du procès, Biram Dah ABEID a demandé à porter son écharpe de député, ce qui a provoqué un “blocage”. Un autre incident est venu par la suite se greffer à ce procès. Après avoir eu gain de cause pour porter son écharpe de député, Biram Dah ABEID a refusé de parler à la Cour, arguant que celle-ci n’était pas compétente pour le juger, une situation qui va provoquer un autre “blocage”.
A 20h (GMT), le procès était suspendu. “On est toujours là. On est très fatigués. C’est du cinémLe journaliste Deddah Abdallah qui avait porté plainte contre Biram Dah ABEID a retiré sa plainte, a appris en début de soirée Cridem auprès de plusieurs sources proches du mouvement abolitionniste, IRA-Mauritanie.
Une information confirmée par Mme Coumba Dado Kane, député à l’assemblée nationale mauritanienne et proche de Biram Dah ABEID, président d’IRA-Mauritanie. “Oui, il (Deddah Abdallahi, NDLR) a retiré sa plainte. Il l’a signée devant nous, avant de quitter le tribunal”, a affirmé à Cridem Mme Coumba Dado Kane.
Le procès s’est ouvert ce lundi matin vers 12 heures, sous forte surveillance policière dans un tribunal correctionnel de la capitale, à Arafat, où des centaines de sympathisants de M. Ould Abeid et des militants de son ONG antiesclavagiste s’étaient regroupés pour réclamer sa libération.
A l’ouverture du procès, Biram Dah ABEID a demandé à porter son écharpe de député, ce qui a provoqué un “blocage”. Un autre incident est venu par la suite se greffer à ce procès. Après avoir eu gain de cause pour porter son écharpe de député, Biram Dah ABEID a refusé de parler à la Cour, arguant que celle-ci n’était pas compétente pour le juger, une situation qui va provoquer un autre “blocage”.
A 20h (GMT), le procès était suspendu. “On est toujours là. On est très fatigués. C’est du cinéma qui est là. C’est un jugement qu’on n’a jamais vu dans le monde. Moi, je n’ai jamais vu ça. Depuis, ce matin, on est là”, a déclaré à Cridem Mme Kane.
Plusieurs figures politiques, syndicales, comme de la société civile et des droits de l’Homme sont venues exprimer au leader abolitionniste leur soutien, a constaté un journaliste de Cridem.
©CRIDEM / (31 Décembre 2018)
Démolir tous les symboles des anciennes Républiques
Le Sénat a été démoli, ce vendredi 28 décembre 2018, sous le sourire narquois de son voisin du nord, le locataire du Palais Ocre.
Ainsi, Mohamed Abdel Aziz a enterré définitivement toute mémoire, jusqu’à la dernière brique, du seul contre-pouvoir à son omniscient et plénipotentiaire pouvoir, le Sénat, institutionnellement assassiné au détour d’un coup d’état constitutionnel en août 2017.
Après les blocs, les écoles historiques qui ont formé des générations de Mauritaniens, les entreprises publiques de la première génération, Sonimex par exemple, le régime qui est aujourd’hui lancé dans une opération de sape qui vise à se donner la légitimité d’une éternité aux affaires, à travers la levée programmée des mandats limitatifs, poursuit sa macabre démolition du passé.
Pour que ne reste que la stèle à l’effigie de son Chef qu’il compte construire sur la mémoire collective des futures générations. En ligne de mire pour la prochaine dé-historisation de la Mauritanie, le vieux bâtiment qui abrite l’Assemblée Nationale, menacé de destruction, pour que la boucle soit vraiment bouclé.
Que peut-on attendre d’un peuple débarrassé de sa mémoire ? Des zombies qui vont déambuler dans l’obscurité cosmique d’un présent sans attache, tel un navire lâché dans un océan en furie, sans repère. Jusqu’à ce que sa coque vient se briser contre un roc et voler en éclats.
Telle est cette Mauritanie aujourd’hui perdue entre les mains d’hommes qui ne veulent ni opposition, ni opinion publique libre, ni contestataires pliant sous le poids de son inique gouvernance. Rien que le Chef, pour que son règne perdure dans l’immense bêtise des monstres qui le hissent au sommet d’un piédestal de plus en plus haut, de plus en plus lointain, pour que sa chute soit encore plus mortelle.
Cheikh Aïdara
adrar-info
Mauritanie : Arrestation d’un syndicaliste sur fond d’alerte de conflits ethniques
Samory Ould Bey, secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), a été brièvement arrêté, ce samedi, après avoir évoqué un éventuel conflit ethnique en Mauritanie.
Samory a alerté sur les réseaux sociaux de ce qu’il appelle le « danger d’une guerre civile » entre les Harratines (anciens esclaves de Mauritanie) et les Beïdanes, leurs anciens maîtres, comme ce fut le cas au Rwanda (1990- 1994).
Devant la Police, le syndicaliste a reconnu avoir posté le contenu, tout en affirmant qu’il s’agissait d’une réaction contre un camarade syndicaliste qui l’aurait menacé avec une arme, lors d’une rencontre réunissant les centrales syndicales et leur département de tutelle : le Ministère de la Fonction publique.
Samory affirme que l’arme, lui a été brandi pendant qu’il contestait le Ministère de la Fonction publique qui, poursuit-il, invitait les syndicalistes à une marche du parti au pouvoir, Union Pour la République (UPR), contre le racisme.
Le syndicaliste accuse le ministre d’utilisation d’un service public pour faire de la propagande en faveur d’un parti politique.
Quelques 26 organisations syndicales ont signé une déclaration dans laquelle elles démentent l’histoire de l’arme qui aurait été brandie devant Samory. En réponse, ce dernier a accusé les signataires d’être militants du parti au pouvoir et proches du ministre de la Fonction publique.
Dans une déclaration à Alakhbar, Samory Ould Bey a dit qu’il étudiait la possibilité de porter l’affaire devant la Justice.
alakhbar
Jemil Mansour raconte l’affaire de Samoury Ould Bey et le ministre Seyidna Ali (Tweet )
J’ai suivi les développements liés à la réunion tenue hier, au ministère de la fonction publique et de l’Emploi et ses répercussions diverses et inquiétantes.
Traduit par adrar.info
Ghazouani rejoint ses compagnons au Tiris Zemmour (exclusif )
Le ministre de la Défense, Mohamed Ould El-Ghazouani, s’est rendu dans la Badia du Tiris Zemmour,pour passer un week-end avec ses deux compagnons : Le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz et le président du Parlement Cheikh Ould Baya.
Le ministre de la Défense est un proche collaborateur du président de la République et un ami personnel de l’homme qui tient la Mauritanie depuis août 2008.
il est l’un des candidats supposés lui succéder au pouvoir, dans le cas d’ une élection présidentielle sans avoir recours à la modifiacation de la constitution actuelle et sans l’ouverture d’un troisiéme mandat permettant au président de la République de se présenter de nouveau aux élections prochaines.
Source : http://zahraa.mr/node/18752
Traduit par adrar.info