Daily Archives: 31/12/2018
Procès de Biram Dah ABEID : Le journaliste Deddah Abdallah retire sa plainte
Le journaliste Deddah Abdallah qui avait porté plainte contre Biram Dah ABEID a retiré sa plainte, a appris en début de soirée Cridem auprès de plusieurs sources proches du mouvement abolitionniste, IRA-Mauritanie.
Une information confirmée par Mme Coumba Dado Kane, député à l’assemblée nationale mauritanienne et proche de Biram Dah ABEID, président d’IRA-Mauritanie. “Oui, il (Deddah Abdallahi, NDLR) a retiré sa plainte. Il l’a signée devant nous, avant de quitter le tribunal”, a affirmé à Cridem Mme Coumba Dado Kane.
Le procès s’est ouvert ce lundi matin vers 12 heures, sous forte surveillance policière dans un tribunal correctionnel de la capitale, à Arafat, où des centaines de sympathisants de M. Ould Abeid et des militants de son ONG antiesclavagiste s’étaient regroupés pour réclamer sa libération.
A l’ouverture du procès, Biram Dah ABEID a demandé à porter son écharpe de député, ce qui a provoqué un “blocage”. Un autre incident est venu par la suite se greffer à ce procès. Après avoir eu gain de cause pour porter son écharpe de député, Biram Dah ABEID a refusé de parler à la Cour, arguant que celle-ci n’était pas compétente pour le juger, une situation qui va provoquer un autre “blocage”.
A 20h (GMT), le procès était suspendu. “On est toujours là. On est très fatigués. C’est du cinémLe journaliste Deddah Abdallah qui avait porté plainte contre Biram Dah ABEID a retiré sa plainte, a appris en début de soirée Cridem auprès de plusieurs sources proches du mouvement abolitionniste, IRA-Mauritanie.
Une information confirmée par Mme Coumba Dado Kane, député à l’assemblée nationale mauritanienne et proche de Biram Dah ABEID, président d’IRA-Mauritanie. “Oui, il (Deddah Abdallahi, NDLR) a retiré sa plainte. Il l’a signée devant nous, avant de quitter le tribunal”, a affirmé à Cridem Mme Coumba Dado Kane.
Le procès s’est ouvert ce lundi matin vers 12 heures, sous forte surveillance policière dans un tribunal correctionnel de la capitale, à Arafat, où des centaines de sympathisants de M. Ould Abeid et des militants de son ONG antiesclavagiste s’étaient regroupés pour réclamer sa libération.
A l’ouverture du procès, Biram Dah ABEID a demandé à porter son écharpe de député, ce qui a provoqué un “blocage”. Un autre incident est venu par la suite se greffer à ce procès. Après avoir eu gain de cause pour porter son écharpe de député, Biram Dah ABEID a refusé de parler à la Cour, arguant que celle-ci n’était pas compétente pour le juger, une situation qui va provoquer un autre “blocage”.
A 20h (GMT), le procès était suspendu. “On est toujours là. On est très fatigués. C’est du cinéma qui est là. C’est un jugement qu’on n’a jamais vu dans le monde. Moi, je n’ai jamais vu ça. Depuis, ce matin, on est là”, a déclaré à Cridem Mme Kane.
Plusieurs figures politiques, syndicales, comme de la société civile et des droits de l’Homme sont venues exprimer au leader abolitionniste leur soutien, a constaté un journaliste de Cridem.
©CRIDEM / (31 Décembre 2018)