Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2019

Déclaration d’Ahmed Ould Daddah

altDans un climat sans précédent, caractérisé par  une  crise multiforme  et  des défis majeurs, la Mauritanie  se trouve  aujourd’hui à la veille d’une élection présidentielle décisive pour son devenir.

 Après dix années de gestion chaotique, de gabegie  systématique, de profondes  disparités sociales,  menacé dans son unité et sa cohésion nationales , languissant sous le poids d’une dette extérieure particulièrement pesante,  croupissant   sous un régime fiscal  injuste et accablant,  notre pays  est   dans une inqualifiable faillite  politique et morale ; le  spectre du désordre intérieur le hante de jour en jour. Rampante,  l’insécurité prévalant à ses frontières le menace dangereusement !

C’est dans un tel  contexte que la Mauritanie se prépare au développement de ses ressources gazières qui viennent s’ajouter à celles minières et halieutiques déjà en exploitation . La paix civile et la bonne gouvernance sont, on ne le dira jamais assez,  indispensables pour que  la majorité des mauritaniens qui vivent dans la précarité puisse tirer profit de ces immenses richesses.

 Partant de ces constats  et de ces préoccupations nationales largement partagés par les mauritaniens  de toutes conditions, nous lançons un  vibrant appel pour : 

–     la fin des poursuites pénales initiées par le pouvoir en place à l’encontre de plusieurs de nos compatriotes sur la base de considérations politiques partisanes  

–  l’instauration,  en toute urgence , d’un dialogue national inclusif et responsable   à même de poser  les jalons et fondements  de l’étape à venir ;  un dialogue ouvrant  la voie  à l’organisation,  par des instruments  arrêtés  de façon concertée,  d’une élection présidentielle  juste, sincère et  transparente.

En dehors de cette voie, le risque est grand de voir cette échéance  conduire à un approfondissent -encore  un de plus -, de la discorde  entre les mauritaniens  exposant ainsi la pérennité  même du pays tout entier à  des  périls  graves .

 

 

 

 

Savia Mint Bardass Candidate à l’élection présidentielle de 2019 (Declaration)

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DECLARATION

Préambule

* Consciente des dangers, des défis et des menaces auxquels fait face notre pays ;

*  M’inspirant des aspirations du peuple mauritanien au changement démocratique, à la paix et à la justice, pour préserver la Mauritanie, son territoire, son identité, ses femmes et ses hommes ;

 

*  Œuvrant au rassemblement des énergies pour élever la patrie vers des horizons de liberté, de démocratie, de paix, de justice, de développement, de justice, de stabilité, de dignité, de prospérité et de vie décente ;

J’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle de 2019.

 

Mes principes

 

*  Je crois en la démocratie fondée sur le multipartisme, sur la liberté d’opinion, le respect des droits de l’homme et des libertés publiques, qui permet l’alternance au pouvoir par des élections libres et transparentes. Une démocratie garantie par une loi souveraine, un pouvoir judiciaire indépendant, par le contrôle populaire, la responsabilité politique et par une presse libre et indépendante ;

*  J’œuvre pour la justice sociale fondée sur la répartition équitable des richesses nationales, la réduction des inégalités et la garantie d’un revenu minimum pour chaque citoyen qui lui assure une vie digne ;

*   L’unité nationale est la soupape de la sécurité et de la stabilité du pays. Nous vivons aujourd’hui une situation caractérisée par la recrudescence des particularismes sectaires, à tel point que notre unité nationale en devient menacée. Les particularismes sectaires se développent, attisés par les propagandes malveillantes de groupes extrémistes, qui s’évertuent à dresser nos communautés les unes contre les autres, en cultivant les dissensions sociales. L’injustice et l’absence d’un projet national, qui mobilise tous les Mauritaniens et renforce leur cohésion, constituent un climat propice à la diffusion des sectarismes et mettent en danger l’unité nationale.Notre nation ne peut construire son unité qu’en instaurant un nouveau contrat social qui renforce les fondements de l’État de droit, la citoyenneté, l’égalité et la coexistence pacifique ;

* La Mauritanie doit occuper sa place parmi les pays de la sous-région et dans son environnement arabe islamique et africain, tisser des relations régionales et internationales fondées sur la réciprocité, la coopération et la complémentarité et agir dans son environnement vital en accord avec les priorités de la Nation. La double appartenance de la Mauritanie doit se refléter dans son engagement indéfectible et solidaire en faveur des causes arabes et africaines.

SaviamintBardass

Candidate à l’élection présidentielle de 2019

adrar-info

Mauritanie : Ould Daddah appelle à un ” dialogue national urgent “

Mauritanie : Ould Daddah appelle à un Alakhbar – L’opposant historique et chef du parti RFD, Ahmed Ould Daddah, a lancé un appel à un “dialogue national urgent et inclusif” qui constituera le fondement de l’étape vers laquelle se dirige la Mauritanie.

Selon Ould Daddah, ce dialogue va permettre la préparation d’élections présidentielles consensuelles, libres et transparentes avec la participation de l’ensemble des acteurs dans tout le processus. « Sans cela, le scrutin risque de se transformer en une compétition qui va accentuer les divisions, menacer l’existence de l’Etat et compromettre son avenir »

Dans une déclaration exclusive à Alakhbar, le chef du parti RFD justifie cet appel par le fait que la Mauritanie mène à une élection présidentielle « sans précédente, compte tenu des crises qui frappent le pays et des défis confrontés ».

« Après une dizaines d’années de gestion chaotique, de corruption programmée et d’injustice sociale, l’unité nationale est menacée et le pays s’écroule sous le poids de la dette extérieur et souffre d’un système fiscal sévère et injuste », a-t-il indiqué.

L’opposant estime également que la Mauritanie est « en faillite politique et morale sans précédente». Et « le pays est guetté par le spectre de l’effondrement tant au niveau intérieur que régional».

D’autre part, la Mauritanie s’apprête à exploiter ses ressources gazières, et pour Ahmed Ould Daddah cela nécessite une situation de stabilité permettant leur répercussion positive sur la situation économique et sociale des citoyens.

Alakhbar

Grade de général : 00 /27 pour les « kwars »

Grade de général: 00 /27 pour les « kwars »Une fois encore la petite poignée des hauts officiers négro-africains ont eu droit à de mauvaises notes de passage au grade de général. Sur les 27 généraux en activité pas un seul « kowri » n’est honoré à porter les épaulettes du prestigieux sésame.

Dans une armée où les épurations ethniques ont débarrassé de ses rangs plus de 700 hommes dont une centaine d’officiers qui se sont illustrés dans le commandement des troupes dans des épreuves où la défense de la patrie faisait frémir les uniformes.

Les rescapés des tragédies devenus des figurines dans un corps, rappellent ces pauvres bœufs indolents de la bergerie. Les dernières promotions n’ont pas dérogé à la tradition des nominations monocolores au moment où le concept de l’unité nationale est remis sur la sellette.

En tout cas dans la pratique les promotions de toutes sortes obéissent au même jeu favori de cooptation à sens unique. Comme si être général est une particularité qui exclut les particularismes.

CTD

le renovateur

Biram récuse Ould Ghazouni et incite l’opposition à l’investir

altBiram Dah Abeid , candidat déclaré à la présidentielle de 2019, s’est élevé, ce mercredi  30 janvier en conférence de presse à son domicile à Riyad, contre la candidature de Mohamed Ould Ghazouani avancée par Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a appelé les mauritaniens toutes obédiences politiques à barrer la route à l’ancien chef d’Etat major général des armées. « Nous pensons aussi que  c’est un coup dur porté contre l’espoir des mauritaniens et de sa  jeunesse. Lorsque la classe politique, l’opposition et  la mouvance  présidentielle ont exprimé maintes fois leur refus d’un troisième mandat  du chef d’Etat et leur souci  d’avoir des élections transparentes, libres pour aboutir à une  alternance. C’est extrêmement gravissime que les mauritaniens soient en face  du scénario  de quatre mandats. Mohamed Ould Ghaouzani, le compagnon  du pillage de Ould Abdel Aziz, son complice  dans les coups d’État, dans le détournement des suffrages des mauritaniens à travers des coups d’État électoraux, le pillage des  richesses  des mauritaniens, son complice de toujours. Il veut maintenant faire de lui le  chef de l’Etat mauritanien. Ould Abdel Aziz va tirer les ficelles, tapi derrière son complice qui n’est que son ombre. Je pense qu’il faut tirer la sonnette d’alarme. Nous avons  assez de cette  monarchie du pouvoir militaire qui se relaie au pouvoir excluant toute la classe et les acteurs politiques, détournant le suffrage du peuple  en utilisant l’armée comme  un supra pouvoir, comme un supra parti  qui s’arroge les derniers publics, l’influence, le pouvoir judiciaire, le pouvoir législatif. La défense  et la sécurité intérieure et extérieure du pays  doivent constituer  ses missions principales. Son rôle n’est pas le dominateur, le régulateur de la démocratie. Nous nousélevons  contre cette constitution non écrite  qui met l’armée mauritanienne à travers ses dirigeants très politisés  très versés dans les affaires au devant de la scène », a déploré le député. 

Biram Dah Abeïd a déclaré que « les officiers mauritaniens ont déserté les casernes pour investir le champ politique et mettre sous leur coupe la scène politique. Ils ont fait et défait des partis à leur guise , à leur bon vouloir. Ils  ont matérialisé  cette gouvernance de l’oligarchie militaire par une forme de dévolution du pouvoir  qui est tantôt un coup d’État sanglant, tantôt un coup blanc ou coup d’Etat constitutionnel mais toujours à travers  l’exclusion totale de la volonté populaire  de la souveraineté du peuple qu’ils ont eux choisi de se relayer au pouvoir de 1978 jusqu’à nos jours. Après les coups d’État  sanglants, violents, il y a encore les coups d’État constitutionnels et électoraux  qui sont aussi perpétrés par cette aristocratie militaire qui  s’est imposée comme un parti politique qui ne dit pas son nom, qui est dans le corps politique et constitutionnel, qui a domestiqué tous les pouvoirs  qu’il domine, le judiciaire, le législatif, le politique et même le monde des affaires. Ce sont  des officiers qui mènent une rude concurrence aux hommes d’affaires. Ils sont devenus les plus riches  à travers des sociétés anonymes, des prête- noms … ».

Biram a appelé l’opposition démocratique et tous les mauritaniens, toutes composantes sociales,  à se ranger derrière sa candidature, seule à même de débouter la monarchie militaire qui prend  le pays en otage.

A une question relative au supposé soutien de la France à Ould Ghazouzani, Biram n’y est pas allée de main morte. Pour lui, «  le peuple mauritanien est souverain et la Mauritanie n’est plus une colonie française. Penser à ce prétendu soutien est complètement irresponsable. La France ne vote pas en Mauritanie. Si elle soutient Ould Ghazouani, elle n’a que le présenter aux élections françaises. C’est une propagande que les ténors du parti au pouvoir utilisent  pour fidéliser certains milieux en faisant croire que la France soutient lencandidat du pouvoir. C’est une propagande malsaine, fausse qui n’est pas digne d’un patriote », a  affirmé Biram. De son point de vue, « les relations entre la Mauritanie et la France doivent s’inscrire dans un cadre d’amitié et d’égal à égal. Aucune proportion  ne doit  être cédée à la France. Les électeurs sont des mauritaniens. La France n’a pas d’électeurs ici. Les officiers qui ont lié  des relations avec la France de 1978 à nos jours les utilisent contre les mauritaniens, contre l’intérêt du peuple mauritanien. Nous refusons cette francophilité des officiers qui  n’a pour conséquence que la confiscation  de sa démocratie, de la liberté de choix».

le calame