Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 01/11/2018

L’Alliance Electorale de l’Opposition dénonce la non-représentation de toutes les composantes du pays au sommet des institutions

Mauritanie : AEOD dénonce la non-représentation de toutes les composantes du pays au sommet des institutions « Après l’élection du président de l’assemblée nationale, la nomination du nouveau gouvernement, que répondez-vous à ceux qui estiment qu’il y a une surexposition communautaire au sommet des institutions en Mauritanie, que toutes les composantes nationales n’y sont pas représentées ? »

Cette question a été posée aux représentants de l’Alliance électorale de l’opposition démocratique (AEOD) mauritanienne, mercredi, au cours d’une conférence de presse à Nouakchott. Réponse d’Ahmed Ould Daddah, président du RFD et de Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP.

Ahmed Ould Dadddah : « Si vous touchez à l’une des composantes de l’œil, vous risquez d’avoir de sérieux problèmes de vision. »

«La Mauritanie est comme l’œil avec le blanc et le noir. Si vous touchez à l’une des composantes de l’œil, vous risquez d’avoir de sérieux problèmes de vision. Je ne suis très porté vers les équilibres, mais l’important est que la Mauritanie, telle qu’elle est, non pas telle que l’on veut qu’elle soit, soit présente, vue et vécue dans toutes les administrations, dans toutes les structures publiques et, à fortiori au niveau du gouvernement de la République. Donc, tout ce qui fait fi de cette règle de bonne entente, de bonne coexistence non seulement pacifique mais féconde, est mauvais pour la Mauritanie, pour les mauritaniens et constitue une menace pour l’avenir de ce pays, de ce peuple.»

Mohamed Ould Maouloud : « Cette marginalisation, exclusion est une menace très forte.»

« La gouvernance en matière de gestions des grands équilibres du pays et de la représentation de toutes les composantes de notre peuple dans le visage institutionnel était une préoccupation permanente de tous les gouvernements. Même s’ils avaient d’autres faiblesses, ces gouvernements tenaient plus ou moins, le plus souvent moins, de donner au pays une image où chacun se retrouve dans les institutions.

Pour la première fois, nous avons un gouvernement qui ne tient pas compte de cela, qui ne semble pas préoccupé de donner à chaque mauritanien l’impression qu’il est représenté dans les institutions du pays. En se comportant ainsi, il va provoquer des réactions qui, justement, portent atteinte à la cohésion nationale. Il est le responsable principal des torts, des dommages que peut subir l’unité nationale par ce comportement. Très clairement, il est chauvin. Il considère qu’il y a une communauté qui est seule à avoir le droit d’être visible dans les institutions du pays. Et les autres, on peut les oublier, les négliger.

Après avoir bouclé ces nominations dans les institutions, il est clair, comme l’a dit le président Ahmed Ould Daddah, que l’œil de la Mauritanie, telle qu’on le voit aujourd’hui, est tout blanc. Et, un œil tout blanc est aveugle et extrêmement dangereux pour la cohésion nationale. Je pense que tout le monde doit dénoncer cela et doit considérer que nous avons besoin de la cohésion nationale. Chaque communauté nationale a le droit de se sentir représentée à tous les niveaux. Cette marginalisation, exclusion est une menace très forte.

Pour, justement, faire face à tous ces torts faits aux piliers essentiels de la stabilité de la Mauritanie, il faut le respect de la volonté populaire qui est toujours mise en cause. Nous venons de voir un pouvoir s’engager ouvertement, scandaleusement dans une compétition électorale municipale (second tour des municipales repris à Arafat et El Mina) en utilisant l’Etat, ses ministres, sa police, son armée, ses chefs de services pour imposer un choix aux populations. Ça montre que nous sommes face à un pouvoir qui ne respecte pas le peuple dans son ensemble. C’est pourquoi, nous opposition, appelons le peuple, les communautés, à s’unir, justement, pour en finir avec ce pouvoir qui divise, qui marginalise. »

Le Quotidien de Nouakchott via cridem

Bricolage gouvernemental

altEn moins de quarante huit heures, le nouveau premier ministre, Ahmed Salem Ould Béchir a ‘’formé’’ son gouvernement. Sans grande surprise. Ceux qui s’attendaient à un grand chambardement ont été certainement déçus. Le remaniement attendu a été juste une flopée de permutations entre anciens ministres dans des départements copiés-collés faits et défaits dans la précipitation au gré de la volonté de faire du surplace. Parmi les nouveaux il ya Djinda Ball promue à la jeunesse et sports. Pour cette native Halpoular de Kaédi, femme d’affaires et de communication qui parrainait le magazine Epok, c’est une nouvelle expérience pour cette jeune femme qui milite à l’Union Pour la République. L’entrée la plus emblématique et peut être la plus inattendue est celle du général Ghazouani au gouvernement en tant que ministre de la défense. Pour cette fois quand même, c’en est véritablement un. Ce général très discret, compagnon de route du président Aziz et que toutes les rumeurs donnaient comme son dauphin a été muté,- pour cause de retraite, d’une position stratégique de chef général des forces armées à celle plus protocolaire de ministre de tutelle de toute l’institution militaire qui tient en otage le pays depuis quarante ans. Selon les observateurs, la nomination de Ghazouani à la défense repose la question de savoir si Aziz quittera effectivement le pouvoir en 2019 et le cas échéant qui va le remplacer à la présidence de la république. A la veille des élections municipales, régionales et législatives, Ould Abdel Aziz avait dit à ses ministres au cours d’un conseil que ceux qui ne feront pas montre de popularité vont quitter. Or, parmi ceux qui seront restés, plusieurs ont été platement battus chez eux. C’est entre autres le cas d’Amédi Camara et d’Isselmou Ould Sid’El Moktar Ould Lehbib qui ont été battus respectivement à Kaédi et El Kediya (Tagant). La sortie sans appel de Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, de Diallo Mamadou Bathia, de Coumba Bâ, de Mint Soueine’e et du tonitruant Mohamed Lemine Cheikh fait penser à une cynique politique de deux poids, deux mesures. Naha Mint Mouknass, présidente du deuxième parti de la majorité et nouvellement élue députée, a été envoyée au pilori. Elle n’a certainement pas demandé à être parachutée à la tête de l’un des départements les plus compliqués de la république. Le retour au gouvernement de Sidi Mohamed Ould Maham comme ministre de la culture et porte parole du gouvernement est une autre preuve que Mohamed Ould Abdel Aziz place ses hommes forts à des postes stratégiques dans la perspective de quelque chose. Les titulaires des ministères régaliens n’ont pas changé. Les calculs des adversaires internes de l’irracontable ministre de l’économie et des finances sont tombés à l’eau. La dernière défaite de l’UPR à Arafat ne semble pas avoir impacté sur la confiance que Ould Abdel Aziz voue au très controversé Moktar Ould Diay. La fusion entre l’agriculture et l’élevage qui redeviennent ministre du développement rural replonge le pays dans les années quatre vingt. Surtout que selon un docteur vétérinaire, la séparation de ces deux secteurs a permis de faire de grosses avancées. L’éclatement du ministère de la modernisation de l’administration et de la formation professionnelle dont une partie a été rattachée à l’éducation nationale (formation professionnelle) et une autre (modernisation de l’administration) à la fonction publique, au travail et à l’emploi démontre que c’est l’improvisation et l’amateurisme qui prévalent en lieu et place de la vision stratégique sur la base de laquelle la mouture des départements sectoriels devrait être conçue. Jusque là deux postes très importants sont vacants et devraient être pourvus rapidement. Aux commandes des forces armées et de sécurités deux noms sont avancés. On parle des généraux Mohamed Ould Meguett et Dah Ould El Mamy, respectivement patron de la direction générale de la sureté nationale et des douanes. Alors que pour la direction de l’Union Pour la République, le vice-président de l’Assemblée Nationale, Boidiel Ould Houmeid qui vient de dissoudre son parti dans celui du pouvoir serait pressenti. A quelques six mois de la présidentielle, Mohamed Ould Abdel Aziz ne semble pas encore avoir complètement muri son plan. La recomposition de la scène politique a cependant commencé avec le sabordement de certains partis. Les formations de l’opposition (RFD, UFP et Tawassoul) n’ont pas encore repris le souffle après des élections municipales, législatives et régionales aux résultats mitigés. Mais le temps n’attend pas. Cela va sans dire. Mais cela va encore mieux en le disant.

Sneiba El Kory.

le calame

Trump veut abolir le droit de sol aux USA

Trump veut abolir le droit de sol aux USABBC Afrique- Le président Trump veut abolir le droit de sol pour les personnes sans-papiers présentes sur le territoire américain.

Les élections de mi-mandat américaines dans une semaine permettront à Donald Trump de définir les grandes orientations pour le reste de sa présidence. Les Américains voteront pour les membres des deux chambres du Congrès, ainsi que pour les gouverneurs de 36 des 50 États.

La lutte contre l’immigration clandestine était l’une des principales promesses électorales faites par M. Trump lorsqu’il s’est présenté aux élections présidentielles.

La question reste l’une de ses priorités et, dans une interview accordée à Axios, M. Trump a émis l’un des vœux les plus durs en matière d’immigration à ce jour. Le président a promis de mettre fin au droit automatique à la citoyenneté pour les enfants nés aux États-Unis de parents non-citoyens américains.

Actuellement, tous les enfants nés aux États-Unis obtiennent la citoyenneté en vertu de la Constitution. “Nous sommes le seul pays au monde où une personne vient et a un bébé, et le bébé devient un citoyen des États-Unis“, a-t-il dit. “C’est ridicule. Et il faut que ça s’arrête.”

En fait, un certain nombre de pays, dont le Canada et le Mexique, offrent la citoyenneté de naissance. M. Trump a déclaré qu’il pourrait promulguer le changement en signant un décret exécutif, mais il y a de sérieux doutes quant à la possibilité d’y parvenir.

La légalité d’une telle décision, sans l’autorisation explicite du Congrès, est discutable, selon Anthony Zurcher, journaliste de la BBC en Amérique du Nord.
Quelques jours à peine avant les élections de mi-mandat, cela pourrait être considéré comme une nouvelle tentative du président de rallier sa base et de se concentrer sur la question de l’immigration, qu’il considère comme un point politique gagnant, ajoute-t-il.

Mardi, des milliers de soldats américains ont été envoyés à la frontière sud en réponse au convoi de migrants qui se dirige vers le nord à travers le Mexique. Mais le groupe – connu sous le nom de caravane des migrants – ne devrait pas arriver à la frontière avant plusieurs semaines.

Les détracteurs de M. Trump ont déclaré que cette décision était une déclaration politique avant les élections de mi-mandat. Quoi qu’il en soit, il est clair que l’immigration est une question que le président tient à soulever avant le vote crucial.

cridem