Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Mali: le chef jihadiste Hamadoun Kouffa «probablement» tué par l’armée française

altUne trentaine de jihadistes ont été tués lors d’une opération de la force française Barkhane, a annoncé l’état-major des armées vendredi dans un communiqué. La ministre des Armées Florence Parly parle d’une « action complexe et d’ampleur qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghaly, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina ».

« Il y a une forte probabilité qu’Hamadoun Kouffa ait été mis hors d’état de nuire lors de cette opération », a expliqué vendredi soir au téléphone le colonel Patrick Steiger, porte-parole de Barkhane. « Ce qui est sûr, c’est qu’une trentaine de combattants ont été neutralisés dont une partie sont des cadres de la katiba Massina », a-t-il ajouté.

L’opération des militaires français a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Mopti, dans le centre du pays. Il s’agissait d’abord d’un raid aérien, puis des troupes ont été héliportées sur la cible, qui était un camp de la katiba Massina.

Si la mort d’Hamadoun Kouffa est confirmée, c’est un vrai coup dur pour le GSIM. D’abord ce serait le deuxième chef de katiba à être tué par les soldats français en une semaine. Vendredi dernier, l’état-major annonçait la mort d’Al-Mansour Ag Alkassim, un cadre qui combattait dans la région de Tombouctou.

Prédicateur influent

Selon l’état-major français, le coup porté aux groupes jihadistes de la région est sévère. Jusque-là, la katiba Massina n’avait pas encore croisé le fer avec les soldats français. Son leader, Hamadoun Kouffa, est originaire du centre du Mali. Il a d’ailleurs emprunté le nom de son village natal, dans le cercle de Niafunké, au nord de Mopti.

Hamadoun Kouffa est un prédicateur. Dès le début des années 2010, il se rend très populaire grâce à ses prêches aux tonalités sociales qui dénoncent l’hypocrisie des aristocrates ou des marabouts corrompus. C’est d’ailleurs à la faveur de conflits sociaux et inter-communautaires que la katiba Massina s’est implantée durablement dans le centre du Mali. Les jihadistes s’étant autoproclamés protecteurs des Peuls.

Hamadoun Kouffa a pris du galon ces derniers temps. Il apparaît aux côtés de Iyad Ag Ghali lors de la dernière vidéo publiée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) il y a dix jours. Un film qui lui fait la part belle puisqu’il est le seul à prendre la parole et s’exprime en pulaar, la langue peul. Grâce à lui, le GSIM espère élargir sa sphère d’influence en recrutant des combattants peuls, ethnie présente de la Centrafrique à la Mauritanie. « Notre opération a clairement démenti le fait qu’ils prétendent pouvoir se déplacer dans la région en toute liberté », a conclu le colonel Steiger.

rfi

Une trentaine de jihadistes ont été tués lors d’une opération de la force française Barkhane, a annoncé l’état-major des armées vendredi dans un communiqué. La ministre des Armées Florence Parly parle d’une « action complexe et d’ampleur qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghaly, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina ».

« Il y a une forte probabilité qu’Hamadoun Kouffa ait été mis hors d’état de nuire lors de cette opération », a expliqué vendredi soir au téléphone le colonel Patrick Steiger, porte-parole de Barkhane. « Ce qui est sûr, c’est qu’une trentaine de combattants ont été neutralisés dont une partie sont des cadres de la katiba Massina », a-t-il ajouté.

L’opération des militaires français a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Mopti, dans le centre du pays. Il s’agissait d’abord d’un raid aérien, puis des troupes ont été héliportées sur la cible, qui était un camp de la katiba Massina.

 

 

Si la mort d’Hamadoun Kouffa est confirmée, c’est un vrai coup dur pour le GSIM. D’abord ce serait le deuxième chef de katiba à être tué par les soldats français en une semaine. Vendredi dernier, l’état-major annonçait la mort d’Al-Mansour Ag Alkassim, un cadre qui combattait dans la région de Tombouctou.

Prédicateur influent

Selon l’état-major français, le coup porté aux groupes jihadistes de la région est sévère. Jusque-là, la katiba Massina n’avait pas encore croisé le fer avec les soldats français. Son leader, Hamadoun Kouffa, est originaire du centre du Mali. Il a d’ailleurs emprunté le nom de son village natal, dans le cercle de Niafunké, au nord de Mopti.

Hamadoun Kouffa est un prédicateur. Dès le début des années 2010, il se rend très populaire grâce à ses prêches aux tonalités sociales qui dénoncent l’hypocrisie des aristocrates ou des marabouts corrompus. C’est d’ailleurs à la faveur de conflits sociaux et inter-communautaires que la katiba Massina s’est implantée durablement dans le centre du Mali. Les jihadistes s’étant autoproclamés protecteurs des Peuls.

Hamadoun Kouffa a pris du galon ces derniers temps. Il apparaît aux côtés de Iyad Ag Ghali lors de la dernière vidéo publiée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) il y a dix jours. Un film qui lui fait la part belle puisqu’il est le seul à prendre la parole et s’exprime en pulaar, la langue peul. Grâce à lui, le GSIM espère élargir sa sphère d’influence en recrutant des combattants peuls, ethnie présente de la Centrafrique à la Mauritanie. « Notre opération a clairement démenti le fait qu’ils prétendent pouvoir se déplacer dans la région en toute liberté », a conclu le colonel Steiger.

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