Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2018

VERS LA NATURALISATION DE 9 000 REFUGIES MAURITANIENS SUR LES 10 000

Sénégal : Vers la naturalisation de 9000 réfugiés mauritaniens sur les 10000Le Sénégal a célébré mercredi 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés. S’exprimant lors de la cérémonie officielle tenue sur l’esplanade du mythique Monument de la Renaissance, le colonel Henri Diouf, secrétaire permanent du Comité national en charge de la gestion des rapatriés, réfugiés et des personnes déplacées du Sénégal a annoncé la naturalisation prochaine d’environ 9000 réfugiés mauritaniens sur les 10.000 vivants au Sénégal.

La question des réfugiés mauritaniens établis au Sénégal sera bientôt un vieux souvenir. Trente ans après leur arrivée au Sénégal, suite aux événements de 1989 qui avaient failli déclencher un conflit armé entre la Mauritanie et le pays de la Teranga, une nouvelle page dans l’histoire de ces réfugiés mauritaniens est sur le point de s’ouvrir.

En effet, s’exprimant mercredi 20 juin, lors de la cérémonie officielle marquant la Journée mondiale des réfugiés, le colonel Henri Diouf, secrétaire permanent du Comité national en charge de la gestion des rapatriés, réfugiés et des personnes déplacées du Sénégal a annoncé des avancées significatives concernant le dossier de ces personnes déracinées.

Dans son discours devant les responsables de la représentation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) au Sénégal et la communauté des réfugiés vivant au Sénégal qui s’est fortement mobilisée sur l’esplanade du mythique Monument de la Renaissance qui a abrité cette rencontre, l’officier supérieur des Armées sénégalaises a annoncé la disponibilité du Sénégal à régulariser ces derniers.

«Nous avons globalement des réfugiés issus de la Mauritanie qui sont là, depuis 1989. Ils étaient 40.000. Aujourd’hui, il ne reste environ que 10.000, en plus des 3000 réfugiés d’autres nationalités telles que la Centrafrique et le Rwanda… S’agissant des réfugiés de la Mauritanie, sur les 10.000 vivants aujourd’hui au Sénégal, 9000 ont exprimé leur désir d’acquérir la nationalité sénégalaise. Seuls quelques réfugiés ont exprimé le souhait de rentrer dans leur pays d’origine. Nous travaillons avec le Hcr pour donner la nationalité sénégalaise, pour les 9000» demandeurs, a affirmé le colonel Diouf.

Aussi a-t-il révélé l’adoption, par l’Etat, d’une nouvelle stratégie triennale 2018-2020 pour venir à bout des problèmes liés à la gestion des réfugiés notamment leur rapatriement volontaire, leur réinstallation vers d’autres pays tiers ou encore leur réintégration locale.

Prenant la parole à son tour, Mouhamadou Moustapha Thioune, directeur des Libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a indiqué que le Sénégal a mis en place une politique de plus en plus favorable à la protection des réfugiés. Prenant ainsi le cas des Mauritaniens, il a informé qu’en 2011, l’Etat a délivré à ces derniers des «cartes d’identité réfugiée biométriques, sécurisées qui ont les mêmes spécifications que celles détenues par les Sénégalais». Poursuivant son propos, le directeur des Libertés publiques a également relevé que l’Etat travaille avec le Hcr pour voir les voies et moyens de production de nouvelles cartes ou de prorogation de la date de validité des anciennes cartes dont la date est arrivées à expiration.

Pour sa part Mbaye Diouf, directeur national du Hcr Sénégal, prenant la parole au nom de la Représentante régionale du Hcr, a salué la collaboration étroite entre le Sénégal et l’organisme onusien dans le cadre de la gestion des réfugiés établis au Sénégal. Cependant, dans son discours, il a prôné la diplomatie préventive dans l’espace Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour, dit-il, éviter les conflits, une des causes principales du déplacement des personnes.

Il faut souligner que cette journée a été aussi ponctuée par la prestation de l’artiste panafricaniste et compositeur, Didier Awadi, et beaucoup d’autres artistes-slameurs, membres de la communauté des réfugiés.

Nando Cabral Gomis 

http://www.sudonline.sn

 

Mauritanie: élections législatives et locales en septembre (officiel)

Mauritanie: élections législatives et locales en septembre (officiel)VOA Afrique  Des élections législatives et locales seront organisées en Mauritanie le 1er septembre, a annoncé jeudi le gouvernement, alors que l’opposition radicale conteste la légitimité de la Commission électorale.

Le gouvernement a adopté jeudi un décret sur la “convocation du collège électoral pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, des conseillers régionaux et des conseillers municipaux” le 1er septembre 2018, selon un communiqué officiel.

L’opposition radicale, regroupée dans le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), qui a boycotté les élections législatives et municipales de 2013, a annoncé en avril qu’elle participerait à celles de 2018.

Mais trois formations de l’opposition radicale et une de la majorité ont saisi la Cour suprême d’un recours en annulation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), formée en avril.

La Céni comprend 11 membres, dont cinq de l’opposition dite modérée, mais aucun de l’opposition radicale, qui a boycotté un dialogue avec le pouvoir en 2016.

La campagne pour ces trois scrutins est prévue du 17 au 30 août. En cas de second tour, il se tiendra le 15 septembre pour ces trois élections législatives, régionales et municipales.

La période de dépôt des candidatures pour l’élection des députés est ouverte du 18 juillet au 2 août. Celle des conseillers régionaux et des conseillers municipaux est fixée entre le 3 et le 13 juillet, selon le communiqué.

La Céni a récemment invité l’opposition radicale à des discussions sur le processus électoral Mais le FNDU, qui a ces derniers mois accusé le pouvoir de préparer un “hold up-électoral”, n’a pas encore donné de réponse.

Avec AFP

cridem

VOA Afrique

Fosses communes au Mali: la société civile attend des sanctions

altC’est une reconnaissance rare de la part des autorités concernant des exactions commises par l’armée. Mardi 19 juin, le ministère de la Défense du Mali a reconnu l’implication de militaires des forces armées dans les évènements de Nantaka et Kobaka, deux localités près de Mopti, dans le centre du pays. Deux charniers y ont été découverts. Dedans, 25 corps, des hommes peuls. Ce n’est pas la première fois que les forces armées et de sécurité du Mali (FAMAS) sont soupçonnées de commettre des exactions à l’encontre de la communauté peule. Aujourd’hui, les militants des droits de l’homme demandent des sanctions.

L’incident de Nantaka et Kobaka n’est pas isolé. En mars déjà, six corps étaient découverts dans un charnier vers le village de Dogo, dans le cercle de Youwarou, toujours près de Mopti. Quelques heures plus tôt, ces commerçants peuls avaient été arrêtés par les soldats maliens.

A chaque incident, le ministère de la Défense lance une enquête, mais pour l’heure aucune sanction n’a été prononcée. Selon maître Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de l’homme, le cas de Nantaka et Kobaka sera différent : « J’ai confiance dans le ministre de la Défense, cette fois-ci il sera obligé de sévir, nous n’en doutons même pas. Nous pensons qu’il doit aller jusqu’au bout. Bien avant ce cas-là il y a eu beaucoup de présomptions d’exactions reprochées à l’armée malienne, et comme c’est toujours les communautés  peules qui le rapportaient, on ne prenait pas ça au sérieux. Cette fois-ci il est allé sur le terrain et il a vu le charnier au centre du Mali ».

Un optimisme que ne partage pas Hamadoun Dicko, président de l’association de jeunesse peule, Tabital Pulaaku. « Ils vont nous faire croire qu’ils vont sanctionner, ils vont nous dire qu’ils ont mené une enquête, que les coupables seront traduits en justice,  et ils vont être jugés, mais pas de suite, dossier classé… C’est comme ça d’habitude… Tous les jours nous découvrons des fosses communes ».

Mardi, le chef d’état-major des armées s’est rendu sur les lieux  pour diligenter « les procédures réglementaires ». Aucun détail sur ces procédures n’a été communiqué.

RFI

Affaire Biram: Déclaration de presse des FLAM (”revisiter l’histoire pour rafraichir les esprits” )

Le camarade Biram Ould Dah Abeïd vient d´être arrêté par la police politique mauritanienne suite à l´incinération d´une certaine bibliographie du rite malékite .  

Si les Flam – mouvement d´avant-garde dans la lutte contre l´esclavage et le racisme d´Etat – entendent se démarquer, nettement et sans équivoque, de l’acte posé par le Président de l’IRA, elles entendent en même temps s’élever, avec force, contre son arrestation et le traitement qui lui a été infligé.  

Cette opinion « publique », manifestement inspirée, qui semble aujourd’hui offusquée, au nom de l’Islam, était pourtant restée silencieuse devant les massacres de musulmans mauritaniens en plein mois de Ramadan !  

Les Flam restent convaincues qu’il faut se refuser à suivre Ulémas et jurisconsultes d’un « Islam » qui consacre l’injustice et l’inégalité entre les Musulmans, et convoquerait une Sharia anachronique, de surcroît à deux vitesses, qui punirait les faibles et les pauvres pour des larcins, et protègerait les riches et les puissants pour les plus grands hold-up!  

Elles appellent les forces progressistes à la vigilance face à l’instrumentalisation de cette affaire par ce régime aux abois, qui cherche à redorer son blason et des arguments pour légitimer et renforcer sa tendance répressive contre tout mouvement de contestation. Le régime vise en fait, par cette manœuvre de diversion, à noyer le poisson, c’est-à –dire à occulter les vrais problèmes que sont l’esclavage et le racisme d’Etat- relancés par cet acte désespéré de Ould Abeïd-, et sur lesquels un débat de fond nous semble aussi indispensable qu’urgent.  

Les FLAM rappellent que les réelles menaces à la cohésion et à l’ unité nationale sont imputables non pas à l’incinération de livres , mais aux injustices et à l’ordre inique institutionnalisés de domination de la vaste majorité noire par une minorité féodalo-raciste.

Elles appellent à la libération immédiate et sans conditions du Président de l’IRA.

La lutte continue !

Stockholm 01 mai 2012

Le département de la presse et à la communication

www.flamnet.info

WWW.FLAMONLINE.COM

 

 

En Mauritanie, la question nationale a droit de Veto

Participer à des élections administrées, c’est accepter la corruptionLes combats menés par certains partis autour de la question nationale vise à restaurer la conscience historique des noirs salie par des violations innommables des droits de l’Homme, de sortir de la servitude volontaire des négres de service qui prônent l’oubli, de la restauration de notre véritable fierté à la place des pratiques humiliantes auxquelles nous invite les négres de services et leurs employeurs, et tout le système économique de prédation qui nous gouverne….

Qui ne le sait pas ? L’état s’est engagé depuis toujours dans des pratiques humiliantes et dégradantes que sont, entre autres, l’exclusion systémique de tous les noirs, l’expropriation foncière et la spéculation dans la vallée, les tracasseries quotidiennes qui ciblent la majorité noire, la promotion de la pauvreté, toutes choses qui méritent que les opposants dignes et les mauritaniens soucieux se mobilisent. …

Pour y arriver, il ne sert à rien d’aller à des élections pour jouer aux tiers complaisant ou de se lancer dans des alliances paradoxales mais plutôt aller aux tréfonds de soi et de la société pour dénouer les chaines de notre aliénation aux schèmes des « dominateurs » du jour ; Aliénation qui se traduit invariablement par des démissions progressives et pernicieuses de l’élite politique.

Un travail immédiat être à faire. Il ne sera pas facile et il n’est pas surement donné à tous car il interroge nos consciences et interpelle nos pratiques quotidiennes rendues évidentes par l’état dans lequel se trouve toutes nos structures que sont nos partis politiques, nos regroupements associatifs, nos organisations apolitiques et humanitaires, bref notre société.

Mais je reste convaincu que ce travail difficile est la voix de salut mais il doit rester et il doit être STRATEGIQUE et non pas revendicatif et réactionnaire.

ADAMA NGAIDE. USA. NEW-YORK