Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 18/06/2018

Ciré Ba : Alliance électorale IRA/RAG – SAWAB : aucune campagne « d’explications » ne pourra justifier l’assassinat de l’éthique morale et politique

altLa pilule est remplie de sang de victimes du génocide perpétré par le second, auteur avéré de l’exclusion de la communauté noire et partisan de la perpétuation du système esclavagiste.

IRA/RAG gagnerait à renoncer à cette aventure qui n’honore personne. De son président, Il est attendu le bon sens.

La mouvance Baathiste de Mauritanie est une nébuleuse qui a infiltré tous les rouages de l’Etat et pris en otage ses structures, une machine de guerre, un système hégémonique qui a les moyens de sa mission évoquée plus haut comme l’atteste le document qui suit.

M.Devali Ould Cheine du parti SAWAB, son nouvel allié, qualifié ici de « leader maximo » du mouvement Baathiste n’est pas à son premier coup d’essai. Lisez ce papier qui date d’octobre 2016.

Extraits : « …. Son combat (le parti Baath) vise deux objectifs affirmés: la promotion de la langue Arabe, dans l’enseignement, l’Administration publique, ainsi que l’affirmation de l’identité Arabe de la Mauritanie. … Sans rentrer dans les détails de l’histoire et des méthodes du mouvement Baathiste en Mauritanie, on peut considérer qu’il a été de toutes les luttes politiques, au sein des syndicats des travailleurs et des étudiants, mais aussi en noyautant biens des structures, civiles et militaires, de tous les régimes qui se sont succédé en Mauritanie depuis l’Indépendance et jusqu’aujourd’hui. …Pour atteindre ces objectifs, le mouvement Baathiste a tenté, et réussit quelquefois, des alliances tactiques avec quasiment toutes les formations et mouvements politiques du pays, exceptés ceux d’obédience Négro-africaine ». En savoir plus

Source : Ciré Ba

 

Limam Ahmed Ould Mohamedou, Secrétaire Permanent du RFD : ‘’Le RFD est fier d’appartenir à cette opposition qui refuse la compromission et le tcheb-tcheb ambiant’’

Limam Ahmed Ould Mohamedou, Secrétaire Permanent du RFD : ‘’Le RFD est fier d’appartenir à cette opposition qui refuse la compromission et le tcheb-tcheb ambiant’’Le Calame : Une partie de l’opposition dite radicale, à laquelle vous appartenez, a décidé de prendre part aux élections prévues en été prochain. Qu’attend le RFD pour se décider ?
Limam Ahmed : Qu’est-ce que vous entendez par « opposition radicale » ? Si vous faites ainsi allusion aux forces politiques qui refusent la compromission, le tcheb-tcheb ambiant, qui demeurent attachées aux idéaux de démocratie et de justice quel qu’en soit le prix, le RFD est fier d’appartenir à cette opposition-là !

Pour revenir à votre question, nous venons d’entamer une session du Bureau Exécutif pour en débattre.

Au vu du décor déjà planté par le pouvoir, j’ajouterai, à titre personnel, qu’il n’y a véritablement pas le feu…
Quel est le bilan de la campagne de réimplantion de votre parti qui s’est déroulée presque en même temps que celle de l’UPR qui a totalisé plus d’un million d’adhérents ? 
Notre campagne se déroule normalement, en toute sérénité, auprès de citoyens convaincus… Elle a pris fin à Nouadhibou et au Hodh Echarghi. Elle sera bouclée, Inchaa Allah, sous peu à Nouakchott. Dans le reste du pays, elle est en cours. Le bilan interviendra lorsque toute l’opération aura pris fin. S’agissant du « million et quelque d’adhérents » de l’UPR, je laisse les Mauritaniens apprécier le ridicule de cette nouvelle mascarade que le régime ajoute à son pitoyable palmarès du genre « tant que tu n’auras pas honte, continue à faire ce que tu veux »…
Selon les résultats d’une étude effectuée par les Nations Unies, avec le concours de la Ligue Arabe et de l’Université d’Oxford, la Mauritanie caracole en tête des pays arabes les plus pauvres. Qu’en pensez-vous ?
Ce rapport vient s’ajouter aux irréfutables preuves qui mettent à nu la gestion catastrophique du régime en place… Sinon, comment peut-on imaginer que notre pays soit condamné à occuper, partout, la dernière place, malgré ses importantes ressources humaines et naturelles et les multiples avantages dont il devrait bénéficier, notamment sa position géostratégique ? Puis viendront, à nouveau, les « fous » de Mohamed Ould Abdel Aziz pour nous vanter les mérites de « l’Homme providentiel » et nous gaver de ses incommensurables réalisations pour le bien-être de son peuple, n’en déplaise aux ennemis de la Nation que sont l’Opposition, les Nations Unies, l’Université d’Oxford et tous ceux qui nous envient le paradis dans lequel nous vivons…
Quelle appréciation faites- vous de la grève des médecins et de l’escalade qui en découle ?
Il s’agit d’une grève dont l’une des revendications mérite, à elle seule, respect et considération, à savoir la gratuité des soins médicaux dans les unités d’urgence au profit des citoyens nécessiteux. Exprimées de façon civilisée, ces revendications sont tout à fait légitimes comme l’augmentation des salaires, très en deçà de ceux des médecins et infirmiers étrangers engagés par l’État, ou la mise en place de programmes de formation permettant de suivre l’évolution dans les divers domaines médicaux ou encore la nécessité d’associer le médecin au processus d’acquisition et d’entretien des équipements qu’il utilise dans le cadre de son travail, au lieu de les acheter via des intermédiaires motivés uniquement par le gain…
L’obstination avec laquelle le pouvoir continue d’ignorer ces revendications et l’approche punitive qu’il adopte à l’égard du mouvement en dit long sur son mépris pour le peuple mauritanien qui souffre énormément des effets de la grève. Je ne peux que saluer la persévérance et de le courage de ces grévistes face à un pouvoir qui piétine, chaque jour davantage, leurs droits les plus élémentaires.

Le RFD a déjà exprimé son indéfectible solidarité envers eux, c’est ici le lieu de la réitérer.
Propos recueillis par DL

source lecalame.info

Pouvoir/ Opposition par Sow Abou Demba, ancien ministre

altL’opposition radicale reproche au Président de gérer les affaires du pays d’une manière unilatérale. En France on appelle ça la verticalité dans l’exercice du pouvoir, la façon jupitérienne pour dénoncer la vision verticale, voire autoritaire du Président Macron.

Ces amis politiques expliquent que l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme et un peuple, sur la base d’un programme qu’il est tenu d’appliquer après son élection, contre vents et marais.

Ce qui exige une autorité et une volonté ferme de ne pas se plier aux pressions de groupes qui ne défendent que leurs intérêts propres ; que c’est un héritage Gaullien de la Ve République que tous les Présidents avant lui ont pratiqué.

Nous ne sommes pas loin de cet héritage Gaullien, puis que notre constitution de 1991 s’en est largement inspiré. En France on crie au despotisme et on réclame plus de négociation, plus de concertation avant les décisions importantes pour le pays.

En Mauritanie, il y’a incontestablement quelque chose à faire dans ce domaine, car la démocratie exige une négociation permanente entre le pouvoir gouvernemental, le pouvoir législatif et le pouvoir social. Pour cela on doit commencer par rehausser le niveau et la qualité de nos parlementaires, en exigeant de justifier au moins un DEUG (2e Année d’université ou équivalent).

Le président Aziz a mis œuvre son approche managériale et contractuelle de l’économie. Ce qui lui a permis de redresser les comptes de l’état et de limiter les détournements des deniers publics.

Il a incontestablement marqué des points dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. On est loin aujourd’hui de la période où on assassinait impunément nos soldats à Tourine, Lemgheity, ou l’on enlevait et tuait les occidentaux sur la route de Nouadhibou, d’Aleg, à Nouakchott, et ou les terroristes s’échappaient allègrement de la prison civile de Nouakchott.

Il a su très rapidement, réorganiser et rééquiper notre armée. Ce qui lui a permis de sécuriser nos frontières du Nord à l’Est du pays et de redonner à notre armée nationale une place prépondérante dans la sous-région ouest-africaine, et une expertise et un savoir-faire reconnus de tous, dans ce domaine de lutte contre le terrorisme transfrontalier.

Il a également marqué des points dans le domaine diplomatique, puisque c’est un domaine que j’ai connu un peu, en réalisant en un temps record, l’organisation pour la première fois dans l’histoire de notre pays de deux sommets internationaux qu’on n’a jamais pu faire, le sommet de la ligue Arabe et bientôt, celui de l’Union Africaine.

Sa présidence de l’union Africaine et sa participation à plusieurs initiatives diplomatiques mondiales ont permis d’améliorer l’image et la commune renommée du pays.

Sur le plan des infrastructures, l’Aéroport International de Nouakchott « Oum Tounsi » constitue à lui seul le gros morceau, sans parler du nouveau palais des congrès en finition, des routes, et d’autres infrastructures que tout visiteur du pays peut constater.

Le programme des boutiques Emel et la distribution du Elf (aliments de bétails), dans le cadre d’une année marquée par un fort déficit pluviométrique, ont mobilisé les couches les plus nécessiteuses du pays, même si, il faudra plus que ça pour secourir ces populations frappées cette année, par un hivernage quasi inexistant.

On comprend donc pourquoi les Oulémas, les notabilités et tout le pays profond se prononcent pour que le Président Aziz reste pour continuer à faire le Job.

Si le Président décide de ne pas répondre à cet appel et de soutenir un candidat, c’est ce qui semble-t-il pourrait être le cas), ce dernier ne sera probablement élu que sur la base de ces réalisations du Président Aziz et de son soutien actif.

Il reste encore beaucoup à faire, sur le plan social, le niveau de vie et le pouvoir d’achat des populations a beaucoup baissé à la suite de la modification de l’ouguiya, car les commerçants en ont profité pour augmenter les prix des denrées de première nécessité.

Sur le plan de la sécurité civile publique, les actes de délinquance, de crimes (meurtre, vol, viol, braquage de banques) ont connu une recrudescence à Nouakchott.

Deux départements sont dans un mauvais état et constituent une préoccupation essentielle des populations, car ils touchent à leurs conditions d’existence et l’avenir de leurs enfants. La santé qui est dans une situation de blocage totale actuellement et l’éducation en état de dégradation avancée.

Nous pouvons dire que le successeur du Président Aziz aura du pain sur la planche sur ces domaines.

L’opposition radicale a, à mon avis commis trois erreurs fondamentales dont les conséquences ne finissent pas de leur tomber en cascade sur la tête :

La première c’est l’inscription dans l’accord de Dakar des stipulations pour autrui qui n’avaient aucune valeur juridique. En effet, Ils avaient flanqué au prochain président des obligations et une manière de gestion qui ressemble à une obligation de cogestion du pays. Or aucun vainqueur, même s’il venait de leur rang ne peut accepter une telle stipulation.  La seule stipulation qui vaille est celle de son peuple souverain qui l’a élu sur la base d’un programme qu’il est tenu d’appliquer.

Or, l’opposition s’est accrochée mordicus à l’application de ces stipulations par le Président désormais élu. C’est cette exigence mal fondée et inaccessible qui a amené cette opposition à commettre sa deuxième erreur, celle du boycott qui l’a sortie de l’Assemblée Nationale et de la scène politique pendant plus de cinq ans maintenant.

Puis, réalisant qu’elle a fait une grosse erreur en boycottant, elle décide à la dernière minute de participer coute que coute, sans conditions aux prochaines élections.

Voilà sa troisième erreur car il fallait s’y prendre à temps et négocier avec le pouvoir les conditions de sa participation.

Sans consensus sur un candidat unique et sur un programme commun, pratiquement impossible à réaliser, compte tenu des divisions, de la course au leadership au sein du trop composite FNDU, devenu G8, et des délais impartis, je vois mal comment cette opposition pourra tirer son épingle du jeu des prochaines échéances électorales, notamment la Présidentielle.

Qu’Allah préserve la Mauritanie.

Sow Abou Demba, Ancien Ministre

Paris le 16/06/2018

 

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Pouvoir/ Opposition par Sow Abou Demba, ancien ministre