Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/06/2018

Élections Locales : Pourquoi se ruer vers une chambre qui pourrait être dissoute après 2019 ?

Les élections locales semblent susciter un fort engouement de la classe politique. Opposition et pouvoir confondus. Jusqu’ici abonnée au boycott, la première  a décidé d’y participer.  Au constat de l’échec de sa politique de la chaise vide obstinément poursuivie depuis  1993. Elle vient de comprendre qu’elle a trop perdu, n’ayant jamais réussi à empêcher  les  nombreuses  caravanes  de passer, en dépit de ses aboiements.  Tous les gouvernements d’Ould Taya et Ould Abdel Aziz ont exécuté leur agenda. Sans souci des alertes  ou mise en garde de l’opposition qu’ils ont, souvent, traitée avec mépris. D’où la crispation qui a fortement marqué la mandature de l’actuel Président rasant tout sur son passage. L’opposition n’aura fait qu’encaisser les coups, depuis l’accord de Dakar (2009). Mais en décidant enfin de plonger sans un minimum de consensus, pour ne pas dire de garanties, sur la transparence des scrutins, elle  risque  fort de payer le prix. À moins que le peuple mauritanien   veuille   sanctionner  les dix ans  de mandature du tombeur de Sidi ould Cheikh Abdallahi. En espérant que  le présumé  remplaçant  ou dauphin  tout désigné et  pas même  contesté,  du côté des chancelleries occidentales, ne réussisse à sauver et pérenniser le règne des kakis « usurpateurs »  du pouvoir depuis 1978. À contrario, le général  chef d’état-major pourrait compter sur un UPR requinqué, avec plus d’un million d’adhérents ou, disons, d’ « incorporés ». En réchauffant tout simplement, aux micro-ondes, la tactique de la réimplantation. Que restera-t-il alors à l’opposition ? Récolter les miettes. Et reprendre la contestation. Éternel  recommencement  d’une démocratie on ne peut plus gondwanaise, si bien contée, par Mamane, sur RFI.

Mais  cet empressement à  aller aux élections ou, disons, y prendre part, comme, du reste, l’engouement  qu’a suscité l’UPR, lors de sa réimplantation, interroge. Les élections locales  seront forcément suivies par la présidentielle de 2019, avec, donc, l’élection  d‘un nouveau président de la République. Une alternance  par les urnes. En faveur  de qui ? Probablement de notre général à la retraite, Ghazwani. Ou d’un candidat de l’opposition, pourquoi pas ? On peut rêver, non ? Dans les deux cas, notre désormais  unique chambre parlementaire saura-t-elle  échapper  à  la dissolution ? On est en droit de se poser la question. La Mauritanie se passerait bien  d’une chambre aussi incolore et inodore que l’actuelle. Certes, l’ex-chef d’état-major des armées  pourrait, lui, s’accommoder avec une  majorité upériste, quand le champion de l’opposition n’en sera, en revanche,  qu’accablé ; il lui faudra alors procéder à sa dissolution, pour se donner une  majorité  confortable, sinon une alliance lui permettant de gouverner.  Sidi ould Cheikh Abdallahi  regrette certainement  de n’avoir pas  dissous celle  infiltrée par  des  chefs de corps qui entendaient faire payer, au Cheikh de Lemden, sa volonté de s’affranchir de ceux qui  l’auraient ramené  du Niger.

DL

Le calame

UFP : Les dirigeants du parti divisés pour cause de « laicité »

نتيجة بحث الصور عن ‪UFP mauritanie image‬‏Des sources bien informées ont déclaré à « Mourassiloun » que le sujet de la  « laïcité »en Mauritanie, soulevé, au cours des dernières semaines,  a provoqué des divergences entre les dirigeants de l’Union des Forces du progrès (UFP).

La question de la «   laïcité  » a commencé après que le président du parti, Mohamed Ould Mouloud, ait  déclaré dans une interview sur le Whatsapp que :

« La laïcité n’est pas ce dont le peuple mauritanien a besoin,  que son introduction en  Mauritanie serait source de sédition et  constituerait  une provocation aux sentiments des citoyens ».

Ces propos ont  soulevé  mécontentement d’un certain nombre de jeunes du parti , qui ont publié une déclaration,  exigeant que le  président Ould Mouloud s’en excuse publiquement . Chose qui a conduit à l’apparition de  différences de point de vue au sein  de la direction du parti.

Les membres du  bureau exécutif se sont scindés en deux clans :

L’un,  dirigé  par le président Mohamed Ould Mouloud et ses deux adjoints, Lo Gourmo, Mohamed Ould Khlil  et Mohamedou Naji, qui se trouve à l’extérieur du pays,

Alors que le deuxième clan,   est dirigé  par Moustapha Ould Badredine , assistée par Khadja Malick Diallo, Mohamed Ould Sid Ahmed et Ould Habab.

Le Bureau exécutif , dans une réunion ,  proposait  de sanctionner  les signataires de la déclaration demandant au président de s’excuser et revenir sur ses propos concernant la laïcité.

Ould Bedredine et son groupe se sont opposés  aux sanctions et d’après certaines sources , le clan de Ould Bedredine  commence d’ailleurs à considérer que  le président Mohamed Ould Mouloud déroge  aux principes du gauchisme sur lesquels le mouvement des Kadihines  a été fondé  ainsi que  les principes des courants qui ont suivi, voire  même , les principes du parti : l’Union des Forces du Progrès.

On se rappelle que le parti a réussi à surmonter  les divergences  apparues en son sein, en 2013  , concernant la participation ou le boycott des élections .

Cette fois,  la controverse concerne la mise en cause et revirement de  l’idéologie  du parti,  contestés par  certains  dirigeants, « poids lourds » du parti  .

Source : http://mourassiloun.com/node/4431

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La Mauritanie parmi 6 pays menacés de famine

La Mauritanie parmi 6 pays menacés de famineLe responsable aux affaires humanitaires et aux aides d’urgence de l’organisation des nations unies, Mark Lecoq a déclaré mardi que près de 6 millions de personnes se battent pour assurer leur pitance au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal.

Le responsable onusien ajoute que 1,6 millions d’enfants dans ces pays souffre de malnutrition aigue, un chiffre qui a augmenté de 50% depuis l’année dernière, et 1 enfant sur 6 dans ces pays nécessite des soins médicaux.

Il a mis en garde contre une aggravation de la crise alimentaire dans la région du Sahel africain qui a porté le taux de malnutrition à son plus haut niveau depuis 2012.

Selon Lecoq, les réserves alimentaires de millions de familles se sont épuisées, les obligeant à supprimer un repas de la journée, à retirer leurs enfants des écoles à négliger le suivi médical nécessaire afin de faire des économies et pouvoir acheter des repas.

A l’approche de la période de soudure, a encore dit le responsable onusien, le nombre de personnes ayant besoin d’aides alimentaires atteindra 6,5 millions.

Il a lancé un appel aux donateurs pour appuyer les efforts d’assistance engagés dans la région afin d’éviter le pire.

 

Saharamedias