Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2018

Communiqué de presse sur la mort du casque bleu mauritanien de la MINUSCA tué au Sud de la Centrafrique

Communiqué de presse sur la mort du casque bleu mauritanien de la MINUSCA tué au Sud de la CentrafriqueBangui, le 17 mai 2018 – Un casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été tué et huit autres blessés, jeudi matin, à 28 km au sud d’Alindao (sud de la République centrafricaine).

Ces soldats de la paix, tous appartenant au contingent mauritanien, sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-Balaka. L’incident est survenu alors que les casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux localités de la préfecture de la Basse-Kotto. La Mission a procédé à l’évacuation des huit blessés, dont cinq se trouvent dans un état grave.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, condamne avec fermeté cet acte lâche ayant coûté la vie à un soldat de la paix et causé plusieurs blessés parmi les casques bleus.

«Cette violence aveugle est inadmissible. Pourquoi s’attaquer à des casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n’a d’autres objectifs que d’aider le pays à sortir de l’engrenage de la violence et contribuer au retour d’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine ?», s’est exclamé le Représentant spécial, en ajoutant que « tout sera mis en œuvre pour arrêter les auteurs de cette embuscade afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice».

Le Représentant spécial rappelle que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

La mort de ce militaire porte à trois le nombre de soldats de la paix de la MINUSCA tués depuis le début de 2018, dans le cadre de leur mission pour le retour d’une paix et d’une stabilité durables en RCA. Dans la même période, plus d’une quarantaine de soldats de la paix ont été blessés.

La MINUSCA présente ses sincères condoléances à la famille du militaire tué ainsi qu’au peuple et au gouvernement de la Mauritanie. Elle souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessés.

Source:MINUSCA

Centrafrique – L’identité (photo) du soldat mauritanien de la Minusca tué par des miliciens

Centrafrique - L'identité (photo) du soldat mauritanien de la Minusca tué par des miliciens Armée – Une patrouille du bataillon mauritanien de maintien de la paix chargée d’escorter un convoi Onusien a été attaqué ce matin 17 mai 2018 par les milices anti-balaka au niveau du village d’Alindao (République de Centrafrique).

L’attaque a provoqué le décès d’un militaire, la blessure de huit autres(3grièvement)ainsi qui la mort de quarante assaillants.

A cette triste occasion, l’Etat-major Général des Armées présente ses condoléances à la famille du martyr et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés et réaffirme sa volonté de continuer à œuvrer au sein de la force onusienne pour le maintien de la paix et d’exercer son droit à la légitime défense, conformément aux règles d’engagement en vigueur dans la mission.

cridem

 

Élections locales et présidentielle : Le FNDU place la barre très haut

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Ça y est, c’est parti !  La  principale coalition de l’opposition  démocratique a donné le  ton de ce que sera la campagne  pour les  élections  que notre pays s’apprête à vivre, entre 2018 et 2019. Au cours de la marche qu’elle a organisée, le 13 Mai, à Nouakchott, c’est devant des milliers de militants et sympathisants que les leaders  du FNDU ont tenu à affirmer leur position sur les prochaines  élections locales et la présidentielle de 2019. Trois messages ont été envoyés au pouvoir.

D’abord, le FNDU  prendra  part aux élections : il n’entend pas  laisser le  champ libre à l’agenda entamé lors du referendum du 5 Août dernier. Le Front  s’opposera, de manière ferme, à la gestion  unilatérale du processus électoral et au hold-up ourdi par le pouvoir. Bonjour donc la contestation ! « Attitude défaitiste ! », répond l’UPR, principal parti de la majorité présidentielle, par la voix de  son responsable de la jeunesse, Bamba ould Daramane. Ambiance… Les belligérants ne se feront certainement pas de cadeaux. Les militants et sympathisants de l’opposition rassemblée au sein du Forum sont avertis et avertissent : la fraude ne passera pas.

Le deuxième message exige la dissolution de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), récemment installée, de commun accord entre le pouvoir et l’opposition dialoguiste, conformément à l’accord politique du 20 Octobre 2016. Pour le FNDU, cette CENI  est illégale. Le Forum  épingle les onze sages, pour leurs liens présumés de « proximité » avec certains hauts responsables du pouvoir et de l’opposition dialoguiste. Leur répartition « sent le népotisme », dit l’opposition radicale, ce qui ôte toute indépendance à l’organe censé organiser et contrôler, de manière indépendante, les élections. On se rappelle, par ailleurs, que le Forum avait demandé  à  y siéger, ainsi que la divulgation récente des négociations secrètes, entre le pouvoir et l’opposition, l’a laissé apparaître.

 De l’avis des observateurs, la présence de membres de l’opposition aurait certainement donné une certaine lisibilité, pour ne pas dire crédibilité, à la CENI. Mais le pouvoir et ses dialoguistes n’entendent pas partager ce « gâteau » avec une opposition qui doit, à leurs yeux, payer son «  arrogance » et  sa témérité d’avoir  boycotté et les dialogues et les élections, depuis que le « Père de la Rectification » d’Août 2008 s’est emparé du pouvoir.

Le troisième message du FNDU porte sur la libération du sénateur Ould Ghadda et des militants d’IRA, ainsi que sur l’arrêt des poursuites contre les sénateurs, syndicalistes et journalistes, accusés d’avoir  trempé dans le dossier Ghadda. Une affaire qui remonte  au referendum  d’Août dernier. Le gouvernement  avait, rappelons-le, décidé de modifier la Constitution,  en vue de supprimer  le  Sénat, changer  les couleurs  du drapeau et des paroles de l’hymne national, ce à quoi était opposée une bonne partie de l’opinion mauritanienne. Le sénateur Ould Ghadda, l’un des pourfendeurs les plus acharnés de ce projet et, conséquemment, du pouvoir en place, s’est retrouvé en prison, pour ses accointances avec l’homme d’affaires Ould Bouamatou, autre adversaire d’Ould Abdel Aziz, en exil à l’étranger. Le FNDU ne cesse de réclamer la libération  ou  le jugement  de cet homme et  la fin de la mise sous contrôle judiciaire des  sénateurs,  des  syndicalistes, des hommes d’affaires et autres journalistes.

Enfin, le Forum réclame l’ouverture de négociations, entre le gouvernement et les médecins en grève  depuis bientôt  un mois. Ces derniers demandent une augmentation substantielle de leurs salaires et  l’amélioration de  leurs conditions de travail. Une grève au demeurant assez impopulaire, en ce qu’elle paralyse les différents établissements publics et pose de sérieux problèmes aux maigres bourses incapables de se rendre dans les cliniques privées.

Ces principales revendications du Forum risquent d’autant plus tomber dans l’oreille d’un sourd. Achevant une campagne de réimplantation  qui semble, certes, lui donner des ailes mais, aussi,  quelques  soucis, le pouvoir n’entend pas  scier  la branche sur laquelle il est assis. On l’imagine mal se préoccuper d’organiser, au péril de sa propre perte, de vraies élections transparentes où participera une opposition particulièrement vindicative et remontée.

DL

le calame

Futures élections en Mauritanie : les FPC n’ont pas encore décidé

Le Quotidien de NouakchottBiram Oul Dah Ould Abeid, président de l’IRA, a annoncé, de Paris, sa candidature à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.
Suite à cette annonce, des sites d’information ont fait état du « soutien des FLAM » à cette candidature du leader de l’IRA. Soutien  « exprimé à travers une déclaration lue au nom de Samba Thiam lors de l’annonce de la candidature. » Les FLAM dirigées par Samba Thiam, après avoir mis fin à leur exil, sont devenues FPC.
« Ce soutien ne nous engage aucunement et nous n’avons encore pris aucune  décision au sujet des  prochaines élections », a déclaré un responsable des FPC.

Le Quotidien de Nouakchott

cridem

Ce que signifie la perquisition par le pouvoir mauritanien du domicile de Mohammed Ould Bouamatou à Nouakchott

La présidenceOuld Bouamatou à la gauche de son cousin Président, Ould Abdelaziz du temps où le premier était encore le principal soutien financier du second. mauritanienne deviendrait-elle nerveuse à moins d’un an de l’élection présidentielle ? C’est ce que semblent penser un certain nombre d’observateurs de la chose mauritanienne, avec la perquisition du domicile du milliardaire Mohammed Ould Bouamatou lundi après-midi, après que ce dernier l’ait abandonné il y a près de 8 années et qu’il se murmure qu’il pourrait briguer la magistrature suprême, à l’image du béninois Patrice Talon. L’ombre tutélaire du milliardaire en exil est désormais devenue un sujet national, divisant les tribus, fracturant les alliances et obligeant chaque camp à fourbir ses armes. Décryptage.

Mais qu’allaient donc-t-ils faire dans cette galère ? Lorsque les policiers se rendent dans l’ex domicile de Mohammed Bouamatou à Nouakchott ce lundi 14 mai 2018 afin de procéder à une perquisition suite à la plainte pour «corruption» déposée par le parquet, il ne leur faudra pas plus de quelques minutes pour réaliser que la villa du milliardaire ressemble beaucoup plus à un chantier abandonné qu’au QG stratégique de celui qui est désormais devenu le meilleur ennemi du Président Aziz. Que viennent-ils chercher dans cette maison abandonnée ? Nul ne sait, mais cela n’empêche pas les forces de l’ordre de faire le tour du propriétaire et de consigner tout ce qu’ils peuvent trouver.

Selon des informations fiables obtenues par La Tribune Afrique, les éléments de la police mauritanienne ont tenté de convoquer le fils et l’officier du protocole du milliardaire afin qu’ils assistent à la perquisition, ce que ces derniers ont refusé formellement, avant d’être embarqués au poste de police pour remplir une déposition. Même scénario à la maison du numéro 2 du groupe Bouamatou, Mohammed Ould Debbagh, sous le coup d’un mandat d’arrêt international qu’aucune justice européenne ne semble prête à honorer pour l’instant.

«Il y pense tout le temps. Pour le Président Aziz, Bouamatou est devenu une obsession de tous les instants. Et plus l’élection approche, plus il y pense, car il sait que son cousin ne lui fera aucun cadeau et rendra coup pour coup» nous confie ce proche des premiers cercles mauritaniens, pour lequel il ne faut voir dans la double perquisition de lundi que la «continuation normale de la stratégie de dé-bouamatisation poursuivie par le général Aziz».

Pourtant, il ya bientôt dix ans, rien ne laissait présupposer qu’une telle guerre fratricide puisse survenir. Alors qu’il vient de s’emparer du pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, et que son pays est mis au ban des nations africaines, le général Ould Abdelaziz tente par tous les moyens de légitimer son coup de force, et il s’appuiera pour cela sur un seul homme : son cousin, Mohammed Ould Bouamtaou, à la tête d’un conglomérat géant incluant la banque, les télécoms, ainsi que la distribution.

Accessoirement, Boumataou est l’homme le plus riche de Mauritanie, et de son propre aveu, il deviendra l’un des financiers les plus zélés de la campagne visant à faire de Mohammed Ould Abdelaziz un Président légitimé par les urnes.

La lune de miel entre les deux hommes sera pourtant de courte durée. Très proche de l’ancien Président Ely Ould Mohamed Vall, Bouamatou ronge son frein et assiste impuissant au «verrouillage» des postes clés dans la haute administration mauritanienne par le Président Ould Abdelaziz.

Coup pour coup

Peu à peu, son influence sur son cousin décline, et leurs rapports se tendent. En 2010, c’est l’exil vers Marrakech, au Maroc, et la découverte d’une nouvelle passion : la bonne gouvernance. De ce fait, le message véhiculé depuis huit ans par Bouamatou à travers ses multiples relais – sans toutefois jamais s’exprimer publiquement lui-même- est clair : la Mauritanie serait aux mains d’un quarteron dont l’objectif unique est la captation des richesses.

Et il semblerait que les faits lui donnent peu à peu raison, du moins sur le plan économique. Si elle arrive à enregistrer quelques succès sécuritaires, la Mauritanie s’est enferrée dans une certaine léthargie économique, aggravée par les contrôles fiscaux «punitifs» adressés à tous les opérateurs économiques qui ne rentreraient pas dans le rang. A l’été 2017, l’affrontement à fleurets mouchetés se fait direct, avec le camouflet essuyé par la tentative de réforme constitutionnelle portée par le Président Ould Abdelaziz.

Ce dernier doit faire face à une fronde des sénateurs, dont il tente de dissoudre la chambre, qui se transforme peu à peu en véritable crise politique.

Pour le Président mauritanien, il ne peut y avoir qu’un seul responsable de cette débâcle : son cousin honni, lequel se retrouvera rapidement sous le coup d’une enquête pour corruption, ainsi que son plus proche collaborateur, dont l’ordinateur portable est confisqué.

Un destin à la Talon ?

Depuis le début de l’année 2018, l’affrontement entre les deux hommes est désormais passé à un autre niveau. L’élection présidentielle de 2019 approchant, tout le monde garde en mémoire la « blitzkrieg » béninoise orchestrée par le Président Patrice Talon. Après avoir été très proche du Président Boni Yayi, l’actuel Président du Bénin avait connu une période de disgrâce où il lui fut reproché d’être l’instigateur de multiples complots. L’homme en gardera une rancune tenace, qui aurait été centrale dans sa décision de succéder à son ancien meilleur ami. Autour de Bouamatou, certains de ses proches n’excluraient pas cette option en dernier recours, l’homme d’affaires jouissant d’une popularité considérable dans son pays, notamment grâce aux bonnes œuvres financées sur sa casette personnelle….

https://afrique.latribune.fr/politique/leadership/2018-05-15/ce-que-signifie-la-perquisition-par-le-pouvoir-mauritanien-du-domicile-de-mohammed-ould-bouamatou-a-nouakchott-778545.html