Monthly Archives: May 2018
Droits humains : Manipulations, intimidations et (non) respect des recommandations
Depuis la promulgation de la première loi criminalisant l’esclavage en 2007 (la loi 00/48) et l’adoption de celle qui l’a remplacée (loi 031/2015), seuls quelques procès ont été organisés, malgré les dizaines de dossiers pendants devant par les juridictions ordinaires et les trois tribunaux spéciaux fondés, par l’État, pour juger ces crimes. Le verdict des trois principaux cas en dit long sur la difficulté, pour les juridictions nationales, de dire le droit prévu par les dispositions des deux lois. Premier exemple, le procès « Yarg et Saïd » : alors que la loi prévoit au moins cinq ans d’emprisonnement, le juge n’en a prononcé que deux, avant d’accorder, quelques mois plus tard, la liberté provisoire à Ahmed ould Hassine reconnu coupable de pratiques esclavagistes sur les deux garçons. Dans l’affaire de Vatme mint Zeïd et de Vatme mint Hemedi, premier procès sur la base de la nouvelle loi « élevant » l’esclavage au rang de crime contre l’humanité, le président de la Cour spéciale n’a condamné les deux inculpés, pourtant accablés de toutes les preuves, que de cinq ans dont un seul ferme et d’une modique somme d’un million de dommages et intérêts à verser à l’une des victimes. Dans la dernière affaire, jugée il ya quelques semaines à Nouadhibou, deux esclavagistes, un homme et une femme ont écopé, respectivement, de dix et vingt ans de prison ferme et été condamnés à verser des montants relativement substantiels à leurs victimes. Le 23 Avril dernier, le tribunal spécial de Nouakchott devait juger une autre affaire d’esclavage qui a finalement été reportée à plus tard. En rapport du nombre de dossiers pendants encore devant les juridictions ordinaires et les tribunaux spéciaux, la prestation de la justice est, cela va sans dire, encore très en deçà des attentes des organisations des droits de l’homme dont l’ambition est de voir des poursuites systématiques, à l’encontre de toutes les personnes qui continuent encore à pratiquer l’esclavage dont l’élévation en crime contre l’humanité ne permet plus, aux juges, d’accorder ni la liberté provisoire ni la mise sous contrôle judiciaire. Cela ira-t-il mieux en le disant ? Dans toutes ces affaires, de fortes pressions ont été entreprises, par les tribus et les familles des mis en cause, pour les soustraire à la justice. Les organisations comme SOS Esclaves dont l’approche et la méthodologie sont bien connues – elles se limitent à apporter assistance judiciaire et humaine aux victimes qui ont décidé de quitter leurs souffrances et leur calvaire – ont été accusées de mensonge, de manipulation et de fabrication de preuves. Au point que, devant l’Assemblée nationale, le PM actuel a déclaré que des victimes fraîchement sorties de l’esclavage ne seraient que maliennes. Quand bien même elles appartiennent à des localités comme Outeid Talhaya ou Outeid Lawam, situées dans la commune de Nbeiket Lahwach et que leurs maîtres sont des notables des tribus de la wilaya de ce Premier ministre, condamnés, par la justice en 2016, lors du premier procès organisé, par une Cour spéciale, à Néma. Les responsables de SOS Esclaves ont subi toutes sortes de pressions, pour tenter de leur faire admettre la soustraction des auteurs de pratiques esclavagistes des mains de la justice. Vainement. Des notables tribaux du Hodh ech-Chargui ont fait des pieds et des mains, pour arrêter la procédure. Dans l’affaire de Seh ould Mousse, jeune esclave de vingt-trois ans, qui devait être jugée le 23 Avril 2018, par la Cour spéciale de Nouakchott, les tentatives de ses présumés maitres, à travers des réunions avec ses parents, l’ont amené à retirer sa plainte, sans que cela n’arrête, fort heureusement, l’action en justice comme le prévoient les nouvelles dispositions de la loi 031/2015 qui confèrent, aux organisations de la Société civile, la possibilité de se constituer partie civile. Dernièrement, après que la cour de Nouadhibou a condamné Rev’a mint Mohamed à dix ans de prison ferme et à verser 250.000 MRU, à ses anciennes esclaves Rabi’a mint Salem et ses deux sœurs, Aminetou mint Salem et Nane mint Lagdaf, le frère de la condamnée a rassemblé, des quatre coins du pays, des personnes prétendues tantes, oncles et cousins de Rabi’a, pour les présenter devant un notaire de Nouadhibou et leur faire signer un document selon lequel cette esclave n’avait jamais porté plainte contre sa sœur qui n’a jamais été, pour elle, qu’un soutien et une bienfaitrice, en l’absence de parents subitement apparus de nulle part, pour soutenir ces allégations, avec apposition de signatures et empreintes digitales. Or, dans le procès de comparution rédigé le 05 septembre 2011, au commissariat de Jadida 1 de Nouadhibou, Rabi’a mint Salem a bien dit, en réponse à la question 1 : « depuis que j’ai cinq ans, je vis avec Rev’a et je m’occupais de tous les travaux domestiques » et dans sa réponse à la question 2, elle déclarait : « effectivement, elle me frappait ». Plus loin, en réponse à la question 5, elle précise : « dans ses moments de colère, elle me traitait d’esclave (khoueïdem) » ; dans sa réponse à la question 11, Rabi’a reconnaît bien avoir été à l’origine de la plainte déposée contre Rev’a mint Mohamed et, dans sa réponse à la question 15, elle déclare : « je souhaite bien quitter cette famille ». Elle confirme, par ailleurs, avoir commencé les premières démarches de sa libération, avec l’envoi d’une lettre que la sœur du mari de Rev’a mint Mohamed a accepté de lui écrire. Dans cette correspondance dont SOS Esclaves a copie, elle explique sa situation et demande de l’aide pour sortir de son calvaire. C’est aussi elle-même qui s’est déplacée au commissariat de police, pour formuler la plainte contre son ancienne « employée » reconnue, par la justice mauritanienne, d’esclavagiste, dans le cadre de l’affaire 252/2011. Le jugement vient d’être confirmé, par la condamnation de Rev’a mint Mohamed ; un aboutissement encourageant, dans le traitement des affaires d’esclavage. La déclaration des parents de Rev’a mint Mohamed, publiée dans la presse, accusant SOS Esclaves d’avoir obligé Rabi’aà porter plainte n’est pas un acte inédit. Elle relève de la volonté de certains esclavagistes d’intimider les organisations des droits humains, afin de continuer à pratiquer impunément un crime contre l’humanité dont les auteurs ne peuvent plus se prévaloir ni de liberté provisoire ni de mise sous contrôle judiciaire. Entre le 30 Avril et le 2 Mai 2018, le gouvernement mauritanien a déposé, à Genève, après neuf ans de retard, son rapport sur la situation des droits de l’homme en Mauritanie, devant les experts et le rapporteur pays. Et s’est soumis à l’épreuve des réponses sur la mise en œuvre des cent-six recommandations qui lui avaient été adressées, en 2009, pour la promotion et le respect des droits de l’homme. Composée du commissaire des Droits de l’homme, de la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme, du conseiller du Premier ministre chargé des droits de l’homme, de deux cadres du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation (directeur de la Surveillance du territoire et celui de la Législation) et d’un responsable de l’agence Tadamoun, la délégation officielle a été dans l’obligation, après la lecture de ses rapports, de demander le report d’une journée, pour répondre au flot de questions que les experts de la commission lui ont adressées, alors que les organisateurs n’avaient prévu qu’une dizaine de concertations à cette fin, entre les membres de la délégation gouvernementale. En langage diplomatique habituel, les experts ont demandé, à la Mauritanie, de respecter ses engagements internationaux, en mettant concrètement en œuvre les recommandations qui lui sont adressées, lors des examens périodiques. Contrairement au satisfecit annoncé, dans un article publié par l’AMI, la Mauritanie a été interpellée sur tous les dossiers : esclavage, extrême pauvreté, passif humanitaire, partage des ressources nationales, restriction des libertés syndicales et de presse, etc. ; significatifs des violations des droits de l’homme.
Sneiba El Kory
le calame
Le président Balas tacle le G8-1 du FNDU
Parti PMC Arc-en-ciel – Les dirigeants de l’opposition radicale et notamment ceux du G8-1(FPC) du FNDU qui avaient opté jusque là pour la politique de la chaise vide et du boycott tous azimuts des pourparlers avec le pouvoir, du moins en apparence se sont révélés être de sacrés prestidigitateurs politiques et de parfaits manipulateurs après l’épisode récente des tractations secrètes avec les leaders de la majorité, en l’occurrence ceux du parti au pouvoir.
Pourquoi ce dialogue secret, au fond des ténèbres serait-on tenté de dire ? Et pourquoi ce dialogue s’est-il tenu à l’insu d’une certaine frange de cette même opposition?
Ne doit-on pas alors s’attendre à une implosion inévitable suivant la logique même du FNDU, qui a systématiquement exclu par le passé tous ceux qui ont opté pour le dialogue avec le pouvoir et j’en sais quelque chose car c’est le sort qui m’a été réservé lorsque le Bureau Exécutif du PMC Arc-en-ciel avait décidé de répondre aux sirènes du dialogue.
On voit bien qu’il y a anguille sous roche pour le FNDU dont le masque vient de tomber révélant du coup aux mauritaniens leur visage réel de fossoyeur de l’unité nationale et sève du système qui met en danger l’avenir de notre cher pays.
Qui ne les connait pas, ces anciens piliers de la Mauritanie qui se sont recyclés dans l’opposition radicale et qui sont passés maîtres dans l’art de la manipulation des masses populaires et des manigances politiciennes raffinés avec un pouvoir, un système plutôt dont ils sont les concepteurs, les maîtres à penser et qu’ils contribuent à maintenir pour les besoins de leurs intérêts égoïstes et de leurs visées mesquines.
Jugez-en vous-mêmes, cette équipe de politicards en perte de vitesse a refusé d’aller au dialogue pour le bien de la Mauritanie et des mauritaniens ; elle a crié sur tous les toits, des années durant que ce pouvoir est maléfique et qu’il ne peut en aucun cas être fréquentable ; elle a régulièrement mis au pilori tous les actes posés par ce pouvoir là, furent-ils excellents, nié toutes les avancées ; et puis subitement c’est la table rase, on se retranche dans les ténèbres des salons de quelque part, avec ce même pouvoir qu’on diabolise à longueur de journée en public et auprès duquel on négocie des passe-droits et autres subsides et elle accepte d’aller aux élections, véritable dialogue, sans aucune condition.
Sinon comment peut-on expliquer le fait que le FNDU ait remué ciel et terre pour avoir des représentants à la CENI? Et comment, il s’empresse à prendre part aux élections, espérant ainsi glaner quelques sièges ça et là, ce qui est synonyme de renflouement des caisses de leurs partis ou de leurs poches.
Qu’est ce qui s’est passé entre temps et qu’est ce que le FNDU a fait des fameuses garanties d’antan ? La fibre opportuniste aura finalement pris le dessus comme ça a toujours été le cas.
Tel est donc le vrai visage de ce club de franc-tireurs; donc les mauritaniens sont avertis et si jamais le FNDU devait se présenter aux élections, ils doivent voter massivement contre lui pour signifier leur désapprobation de ses orientations belliqueuses et antipatriotiques.
Ce sera donc l’occasion de porter le coup de grâce et de mettre hors d’état de nuire, une fois pour toutes, ces marchands d’illusions qui ont porté un tort énorme aux mauritaniens.
Les mauritaniens ont suffisamment enduré les frasques de ce club fermé d’anciens baroudeurs qui feraient mieux d’œuvrer pour l’instauration d’un climat apaisé, d’une paix sociale durable, de prendre le train en marche et d’apporter leur pierre à l’édifice d’une Mauritanie réconciliée qui met le cap vers un avenir radieux.
Pour cette CENI qu’elle fustige et qu’elle tente vainement de décrédibiliser, je me réjouis qu’elle soit la première institution de l’Etat à être arc-en-ciel car, chacune de nos diverses communautés y est représentée. Elle est la seule CENI en Afrique où le chef de l’Etat n’a eu droit à un quota à désigner sur le nombre de membres qui la compose. Elle n’a été choisie que par des partis de la majorité et de l’opposition; quoi de plus démocratique ?
Le peuple mauritanien n’étant plus dupe, appréciera.
Alassane Hamady Soma Ba dit Balas,
Président du PMC Arc-en-ciel
De Charybde en… Iznogoud, sauce mauritanienne ?
Lors de la campagne d’implantation du parti-Etat en cours, un fait marquant ne semble pas avoir attiré toute l’attention que mérite son importance. Personne ne l’a dénoncé, pas même l’opposition, si prompte à crier haro sur le baudet, dès la première occasion. Je veux parler de la présence, aux premières loges et, parfois même, à la tête des commissions d’implantation, de ministres et autres hauts (et moyens) fonctionnaires. Payés par l’argent du contribuable, ils n’ont pas hésité, conformément à des ordres venus « d’en haut » et qu’ils ne peuvent enfreindre, à abandonner leurs postes, de longues semaines durant, pour les besoins d’une campagne électorale avant l’heure. Ce qui équivaut, ni plus ni moins, à un détournement de deniers publics. On ne peut pas être dépêché par un parti, soit-il au pouvoir, et prétendre à ses émoluments, comme si l’on était en mission pour l’État. Mais il y a tellement longtemps que ce genre de pratiques a cours qu’on ne s’en offusque plus. Niveau zéro de la gabegie, pourrait-on dire, comparé autres détournements en tous genre, aux marchés de gré à gré, aux commissions faramineuses, aux projets inutiles mais générateurs de revenus… pour certains ; et aux « éléphants blancs » (Projet sucre, usine de lait, aciérie, etc.) qui ont englouti des milliards pour rien. Les exemples ne manquent pas. Ce n’est pas pour rien que, malgré l’embellie des prix des minerais (source, ces dernières années, de recettes-record), notre endettement avoisine les 90% du PIB. Soit près de quatre milliards de dollars, sans compter la dette du Koweït qui risque ne jamais être épongée. Certes, il se trouvera bien un flagorneur ou deux qui viendront nous chanter, sur une chaîne nationale ou internationale, que ce régime a réalisé un aéroport, quelques centaines de kilomètres de route, un ou deux hôpitaux, une centrale électrique… Mais il suffit juste d’un petit calcul pour se rendre compte de la supercherie. L’aéroport a été construit en échange de terrains d’habitation, la centrale duale a été attribuée à la société finlandaise Wartsila, pourtant 30 millions d’euros plus chère que le moins disant ; les autres centrales, éolienne et solaire, sont des dons. La route Nouakchott-Rosso est financée gracieusement par l’Union européenne. Hors cet extra, les dettes s’accumulent… Où est donc parti tout cet argent dont nous laisserons l’ardoise, aux générations futures qui s’attendaient sans doute à mieux ? Interrogeons Ould Djay, notre Superman de service. L’homme qui gère les relations avec les bailleurs de fonds, supervise la politique de développement, chapeaute tous les projets, dirige le Budget, le Trésor et les Impôts, donne son feu vert à la moindre augmentation de salaire du moindre employé de la moindre entreprise publique, calcule lui-même les droits des compressés des sociétés publiques (en plus d’autres prérogatives) et dont le cabinet dispose, désormais, d’un budget de 2,8 milliards de nos anciennes ouguiyas, cet homme aux mille bras trouve le temps d’aller battre campagne pour l’UPR, dans son Brakna natal. Et se permet même de défier des généraux. L’homme, vous dis-je, ne se sent plus. Il se voit pousser des ailes. Et tel le vizir Iznogoud, aimerait bien être calife à la place du calife.
Ahmed ould Cheikh
le calame
Niger: des Peuls dénoncent les incursions et exactions de milices maliennes
Les populations peules du Niger dénoncent les exactions commises par les milices MSA et Gatia. Selon plusieurs sources, ces milices d’autodéfense Touareg du Mali, qui collaborent avec les autorités maliennes dans la lutte contre le terrorisme, effectuent depuis février 2018 de plus en plus d’incursions en territoire Nigérien. Elles ont notamment été accusées par l’ONU d’exactions sur les populations peules. Des charges rejetées par le MSA.
Pour Aboubakar Diallo, président du conseil des éleveurs peuls du Niger, la dernière incursion des milices MSA et Gatia a eu lieu le weekend du 5 mai. Il dénonce la coopération entre les autorités de Niamey, la force Barkhane et ces milices, sous couvert de « traquer, selon eux, le groupe Etat islamique ». Et demande « à ce que Barkhane et nos autorités arrêtent cette alliance » avec ceux qu’il qualifie de « voyous ».
Aboubakar Diallo affirme que « la plupart des victimes que nous avons eues ici, sur le territoire nigérien, ce sont des éleveurs peuls qui n’ont rien à voir avec les terroristes ». Il ne comprend pas pourquoi « aujourd’hui, au lieu d’utiliser l’armée malienne », les autorités « utilisent des supplétifs, des groupes d’autodéfense ».
Réponse de Niamey : il n’y a pas de collaboration de l’armée nigérienne avec le MSA et le Gatia sur le territoire du Niger. Selon le ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, ces milices maliennes ne représentent pas une armée officielle et Niamey ne peut être tenu pour responsable des actions de groupes communautaires. Le ministre qui ne nie pas que faute de frontières claires ces milices puissent se retrouver en territoire Nigérien sans le savoir.
Le MSA affirme ne pas traverser la frontière
Le leader du MSA, Moussa Ag Acharatoumane réfute quant à lui toute accusation d’incursion en territoire nigérien. Il précise qu’il y a « une coalition qui est là, constituée du MSA et du Gatia, qui collabore d’abord avec son armée nationale, c’est-à-dire l’armée malienne, ensuite avec les partenaires de notre pays, c’est-à-dire la force Barkhane ». Dans le même temps, d’après lui, « l’armée nigérienne est active le long de sa frontière, avec ses partenaires français », donc également la force Barkhane.
Moussa Ag Acharatoumane assure que s’il y a « des opérations qui sont en cours dans cette zone, des coordinations, de la communication et des échanges de renseignements », sa milice n’a « pas le droit d’aller sur le territoire nigérien pour faire quoi que ce soit. C’est le Niger qui s’occupe de son territoire, avec ses partenaires ». Il rappelle par ailleurs que « l’armée malienne et l’armée nigérienne, chacune a le droit de poursuivre sur le territoire de l’autre, un droit qui est souvent mis en avant pour justifier des actions menées çà et là par les différentes armées ».
Sa milice, le MSA a d’ailleurs annoncé ce weekend une alliance avec un groupe d’autodéfense peul, le Ganda Izo, pour lutter ensemble contre les djihadistes.
pressafrik
Mauritanie : Explosion dans un dépôt de munitions de l’armée à Kaèdi
Dans un communiqué de presse, l’armée mauritanienne confirme cette explosion intervenue vers 7 heures et qui a été maîtrisée en milieu de journée sans dégâts collatéraux.
Selon des sources sur place contactées par Sahara Media cette explosion serait due à un court-circuit électrique.
La puissance de l’explosion a été à l’origine de la fuite de certains habitants de la ville pris de panique.
Les mêmes sources précisent que cette explosion n’a pas fait de victimes mais on ignore encore l’ampleur des dégâts matériels.
Au cours des dernières années la Mauritanie a connu différentes explosions dans des casernes militaires qui seraient dues à la hausse des températures en période des grandes chaleurs.
saharamedia