Daily Archives: 10/02/2018
L’éditorial de La Nouvelle Expression : La vie politique des militants alimentaires … !
WhatsApp. Un phénomène de société, un outil d’expression libre grandement utilisé par les Mauritaniens. Mon propos n’est pas de parler de cette application et de l’usage qu’en font certaines personnes. Mon propos va se focaliser surtout sur ces hommes et femmes qui pensent, par cet outil, pouvoir suborner tout le monde. Toutefois, un homme et ses discours ont suscité ses lignes.
Par la force des plateformes libres et gratuites sur le web, une autre façon de faire la politique vient de voir le jour. Des plateformes comme WhatsApp comblent, pour les Mauritaniens, le vide de l’audiovisuel qui n’arrive pas à se développer. Un espace des débats où aucune thématique n’est épargnée. On y parle politique, culture, économie mais surtout société ; une société archaïque et malade. Et de ces sujets, on entend des débats intéressants, des interventions de nature à contribuer davantage à l’éveil et à l’émancipation du citoyen. Cependant, des troubadours ou des nouveaux héros – je ne sais de quel trophée ils peuvent se prévaloir – s’invitent au débat avec des propos ni queue ni tête et parfois des contrevérités malsaines et des galimatias à faire dormir débout. Ils viennent au débat avec des propos comme ceux d’un homme victime de cauchemar et qui sursaute de son lit après un sommeil profond.
Ils s’autoproclament nouveaux leaders politiques noirs, non sans essayer d’enterrer les hommes et les femmes qui ont tout donné et tout perdu dans le combat pour la défense et la sauvegarde de l’intérêt d’une Mauritanie juste et égalitaire ; mais surtout au service d’une communauté meurtrie.
Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba, Ba Mamadou Alassane, Diawara Gagny, Biram et Brahim sont tous passés au vitriol et couverts d’opprobre par ces nouveaux messies sortis de nulle part ; messies à l’attitude outrancière et qui n’excellent que dans le m’as-tu-vu et la polémique sans objet. Ils vilipendent les hommes de valeurs dont le combat a été constant et mené avec détermination et cohérence. Dans leur histoire politique, il y a eu des erreurs certes, mais Le parfait est du ressort du Tout Puissant et non de l’homme.
La vie politique des militants alimentaires ne dure que le temps d’une mousse de savon dont la durée de vie va avec l’action du baigneur. Ces hommes et femmes de politiques d’occasion pointent leur nez dans toutes les occasions, comme des vautours sur un cadavre. Ils multiplient les prouesses pour servir le pouvoir chancelant qui a coulé le pays. Mais qu’ils se ressaisissent et revoient leur copie : vouloir détruire l’action des figures emblématiques de notre histoire politique récente ne prospérera pas car il relève de la bouffonnerie de mauvais goût.
Ba Mamadou Alassane, du parti PLEJ, a dédié toute sa vie à la Mauritanie juste. Il est toujours égal à lui-même ; son discours et son positionnement politique ne se marchandent pas.
Gagny Diawara ou CRSM, est, à lui seul, une histoire ; lui qui, de tout temps, s’est attelé à diagnostiquer les maux de la Mauritanie pour réétudier ce projet de pays mal pensé, en optant pour les états généraux de la refondation.
Sarr Ibrahima Moctar, est une victime qui a su toujours relever la tête. Un homme qui refuse de se faire piétiner. Un digne symbole de la résistance pacifique et équilibrée contre l’anéantissement et le bannissement communautaire.
Kane Hamidou Baba, c’est la constance dans le combat pour une Mauritanie libérée de la myopie politique pour un développement harmonieux d’une Nation qui se cherche mais aussi un intellectuel tolérant au verbe légendaire.
Samaba Thiam ou le FLAM qui pèse et continue à peser sur l’échiquier politique, la constance et la détermination du politique du refus de la compromission. Samba, c’est toute une histoire ; histoire de combat contre l’épuration ethnique. Un idéal pour la justice et l’égalité citoyenne.
Ce sont ces Hommes dignes et courageux qu’un politicien (un hurluberlu, dirais-je) de la nouvelle génération des parti-politico-alimentaires vilipende. Un hurluberlu sorti de nulle part, un diable sorti d’on ne sait quelle boîte. C’est ahurissant
Malheureusement, ici et là en Mauritanie, pour arriver à ses fins, on se permet tout et son contraire. On se fout de la mémoire, on se fiche volontairement de notre miroir collectif ; un miroir qui nous renseigne sans mentir.
On peut être bas, trop bas et être lassé de sa situation économique ; mais de là à dénaturer notre histoire politique, c’est impardonnable. Oui, on ne peut pardonner ces pêcheurs en eau trouble qui ternissent l’image de ceux qui ont fait mieux qu’eux ; on ne peut accepter la volonté affichée de ces canailles qui veulent déconstruire l’histoire du pays, qui applaudissent les tenants de l’hégémonie raciale qui plombe la Mauritanie, notre Mauritanie.
Camara seydi Moussa
Le Président de la République du Sénégal achève sa visite de travail en Mauritanie
Le Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky Sall a achevé vendredi la visite de travail de deux jours qu’il effectuait en Mauritanie sur invitation de son frère et ami Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.
Le Président sénégalais a été salué au bas de la passerelle de l’avion à l’aéroport international Oumtounsi par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz entouré du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, du directeur de cabinet du Président de la République, du chef d’état- major général des armées, le général de division Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, du chef d’état- major particulier du Chef de l’Etat, du chef d’état- major de la garde nationale; du wali de Nouakchott Ouest et de la présidente de la communauté urbaine de Nouakchott.
Après une chaleureuse accolade, les deux Chefs d’Etat ont écouté les hymnes nationaux mauritanien et sénégalais et passé en revue un détachement des forces armées et de sécurité.
Le Président sénégalais a salué les membres du gouvernement et la mission d’honneur mauritanienne d’accompagnement quant au Président de la République, il a salué, à son tour, la délégation accompagnant son hôte sénégalais.
La mission d’honneur est composée de MM:
Mohamed Ould Abdel Vettah, ministre du pétrole, de l’énergie et des mines ;
Nany Ould Chjrougha, ministre des pêches et de l’économie maritime ;
M. Amedy Camara, ministre de l’Environnement et du Développement durable ;
Mme Vatma Vall Mint Soueinae, ministre de l’Elevage ;
Mme Khadijetou M’Bareck Fall, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens de l’Etranger ;
M. Ahmed Ould Bahiya, Directeur de Cabinet du Président de la République ;
M. Mohamed Salem Ould Merzoug, Conseiller à la Présidence de la République ;
M. Sidney Sokhona, Chargé de mission à la Présidence de la République;
M. Abdelvetah Ould Al Amana, Conseiller à la Présidence de la République.
La délégation qui accompagne le président sénégalais est composée, quant à elle, de MM:
Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur;
Mansour Elimane Kane, ministre du Pétrole et de l’Energie;
Mme Aminata Mbeing Ndiaye, ministre de l’Elevage et de la production animale;
M. Amar Gueye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime;
M.El Hadj Sy, ministre conseiller diplomatique du Président de la République.
CRIDEM
Les hommes du président ou le ghetto conspirateur /par AHMED BEZEID OULD BEYROUCK
“La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire.” Voltaire
L’entourage d’Aziz, un gros problème pour la République et pour l’Etat. Il a très mauvaise presse parce que peuplé de personnes favorisées par le hasard, les grandes poussées électorales en 2009 amenant ainsi à proximité du Président, des opportunistes, des intrigues de Cour et des pyromanes pour qui la politique est un moyen et la Majorité un Centre d’accueil.
Ils font carrière. Il est donc certain que la Majorité a peu à peu grossi ses rangs d’hommes sans foi ni loi ou adoubées par la grâce d’une famille biologique qu’elles servent comme dans un royaume.
Cet entourage coûte cher à la Nation et ne lui apporte absolument rien du tout. Il vit aux dépens du contribuable et contemplent d’un œil abruti les lambris du palais et les salons de l’aéroport où ils embarquent régulièrement accompagnant le Président, il est bon de parler et meilleur de se taire.
Les Mauritaniens n’ont pas l’esprit obtus et on sait que ceux qui disent qu’il y a dans l’entourage d’Aziz des gens qui ne lui disent pas la vérité sont ceux là même qui ne lui disent pas la vérité. Il faut donc arrêter de toujours chercher à jouer au plus intelligent surtout quand on n’a aucun background ni assise technocratique.
Le Palais Présidentiel est pléthorique avec des conseillers du hasard, des ministres conseillers inutiles et des chargés de missions n’ayant aucune mission à accomplir.
Il est garrotté par l’entourage d’Aziz, un entourage peu crédible avec divers conspirateurs agissant sur une large surface allant de la manipulation à la livraison de fausses informations non seulement sur des personnalités étatiques, religieuses ou politiques, mais aussi sur des journalistes, des personnalités de la société civile et autres.
Les uns jouent Rg les autres aux gendarmes de l’Etat alors qu’ils n’en ont ni la carrure, ni la compétence encore moins les attributs. Voilà ceux qui mettent en danger la République. Ils conspirent à séparer des personnes d’une même région, ils complotent contre la Démocratie en alimentant des alchimies abominables et manipulent parce qu’ils ne savent faire que ça. La prétention et l’inculture se lisent partout.
Aziz ne sait pas qu’il y a dans son entourage des prophètes du mensonge et du complot, qui après s’être attablés à ses côtés avec sa famille livrent son régime aux champs de colère et de dépit par leur arrogance, leur condescendance et leur manque total de crédibilité.
Mais si c’est ça l’Union Pour la République (UPR), mieux vaut faire face à elle pour que des médiocres ne prennent pas la place des pyromanes et des intrigues de Cour. Si c’est ça l’UPR, soyons alors certains que ce pays va vers le chaos. Mais tout ça est la responsabilité de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le choix d’un collaborateur ne doit pas relever de copinage ni de raisons peu ou prou familiales ou politiciennes sinon l’Institution Présidentielle si vaste et si complexe devient un ghetto où des immondices, des rejets politiques et des aliénés s’entassent pour jouer à l’Homme d’Etat alors qu’ile ne savent rien de l’Etat.
Finalement le Président, inaccessible et mal informé, est abusé avec un art inégalé du mensonge. Pour l’UPR, la Majorité est un adversaire à combattre et pour la Majorité Présidentielle, l’UPR n’est pas une force sur laquelle on peut compter, peut-être parce qu’elle regorge de « médiocres ».
Le mot est de quelqu’un…Mais ce qui est sûr est que deux exigences s’imposent pour la Présidence de la République, l’UPR et la Majorité : c’est de s’accommoder avec des personnes crédibles et sans reproches des pulsions qui animent la Nation en évitant d’en rajouter à la colère et au dépit.
Parce que la Présidence de la République est une Institution, il faut la nettoyer des larcins et des larbins qui parlent beaucoup, conspirent trop et discréditent son image.
Ahmed Bezeid Ould Beyrouck
¨PS. Chroniqueur Politique
Je ne suis ni de l’opposition.
Ni de la majorité présidentielle.
Je suis ailleurs
« A bon entendeur, salut ».
le calame