Daily Archives: 07/02/2018
Anniversaire du décès de Cheikh Anta Diop: retour sur le parcours grandiose de l’homme
Né le 29 décembre 1923 à Thieytou et mort un 7 février 1986 à Dakar, Cheikh Anta Diop est une grande figure historique, politique, anthropologique et surtout égyptologique africaine.
En ce jour marquant sa disparition, la rédaction de SeneNews a tenu à faire un petit rappel sur l’homme dont les thèses restent aujourd’hui discutées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique en général et en particulier au sujet de l’Égypte antique.
Précurseur de l’importance et l’ancienneté de la place des Africains dans l’histoire, Cheikh Anta Diop a été le premier à anticiper des découvertes archéologiques majeures des années 2000 sur le continent africain, que ce soit Kerma ou, beaucoup plus ancien, Blombos.
D’une famille d’origine aristocratique wolof, Cheikh Anta Diop est allé rejoindre la France et Paris à ses 23 ans. Là-bas, il y étudia la physique et la chimie tout en se tournant aussi vers l’histoire et les sciences sociales.
Dès le début de ses études, bien qu’encadré par les les cours de Gaston Bachelard et de Frédéric Joliot-Curie4, il se démarqua de la de certains auteurs de l’époque qui disaient de l’Afrique, un continent anhistorique.
Par la suite, il eût à préparer une thèse sous la supervision de Marcel Griaule, et dans celle-ci il y décline le fait que l’Égypte antique était peuplée d’Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l’Afrique de l’Ouest. Une thèse qui d’ailleurs rencontrera un « grand écho » et sera édité sous forme d’un livre, Nations nègres et culture, publié en 1954 mais il n’obtiendra son doctorat qu’en 1960.
Alliant une spécialisation en physique nucléaire au laboratoire de chimie nucléaire du Collège de France, Cheikh Anta Diop met à profit sa formation pluridisciplinaire pour combiner plusieurs méthodes d’approche.
De sa théorie sur l’histoire égyptienne, Cheikh Anta Diop put même souligner le fait que le wolof, parlé aujourd’hui en Afrique occidentale, est phonétiquement apparenté à la langue égyptienne antique. Il illustra aussi son interprétation selon laquelle les Égyptiens anciens présentaient les mêmes traits physiques que les Africains noirs d’aujourd’hui (couleur de la peau, aspect des cheveux, du nez et des lèvres).
Ces études combinées à son interprétation de données d’ordre anthropologique (comme le rôle du matriarcat) et archéologique l’ont permis de tisser le lien entre la culture égyptienne et celle nègre, qu’il qualifie alors de semblable.
De retour à Dakar en 1960, il intégra l’Université qui portera son nom depuis mars 1987, il y obtint le titre de professeur en 1981. C’est ainsi qu’il put mettre sur place le premier laboratoire africain de datation des fossiles archéologiques au radiocarbone. Avec ce laboratoire en collaboration avec celui du Commissariat français à l’énergie atomique (CEA) de Gif-sur-Yvette, Cheikh Anta put, au sortir du colloque et de la rédaction du d’un projet nommé l’Histoire générale de l’Afrique (HGA), étaler sa thèse sur la nature du peuplement de l’Égypte ancienne bien que celle-ci était controversée par les autres scientifiques.
Avec la publication du livre : Les fondements économiques et culturels d’un futur État fédéral en Afrique noire, Cheikh Anta Diop, qui s’était auparavant engagé politiquement tente par-là de convaincre de nombreux intellectuels africains en France pour l’indépendance des pays africains. Il peint l’Union Française comme «défavorable aux intérêts des Africains quel que soit l’angle sous lequel on l’envisage».
Au Sénégal, il eut à faire face avec le chantre de la négritude, Léopold Sédar Senghor, en créant des partis politiques le FNS en 1961, le RND en 197), un journal d’opposition (Siggi, renommé par la suite Taxaw) et un syndicat de paysans.
Considéré comme l’un des inspirateurs du courant épistémologique de l’afro-centricité, Cheikh Anta Diop rendit l’âme dans son sommeil à Dakar, le 7 février 1986.
senenews
Laser du lundi : Le Sénégal et la Mauritanie sont à la croisée d’une glaciation diplomatique et d’une veillée d’armes (Par Babacar Justin Ndiaye)
Dieu merci ! Le souffle de la sagesse a étouffé le bruit des hélices des garde-côtes, amorti le retentissement martial du communiqué du commandement mauritanien et bloqué la forte décision du Sénégal, d’envoyer un bâtiment de la Marine nationale, près de la frontière maritime. C’est-à-dire au bord du Rubicon. On a frôlé l’abîme puis fait demi-tour. La désescalade (annonciatrice de la détente) est-elle le fruit d’une intense négociation bilatérale ou le résultat d’une pression amicale et souterraine de la France soucieuse d’éviter le clash entre deux pays qui abritent ses intérêts économiques et jouent, à ses côtés, des partitions décisives au Mali et dans le G5 Sahel ? Les coïncidences ne fourmillent jamais de façon hasardeuse.
La physionomie du dégel reflète, en filigrane, la touche diplomatique de la France et, plus spécifiquement, la main de Macron. En effet, durant le séjour tunisien du Président français, certains milieux journalistiques de Paris et certains couloirs du Quai d’Orsay (siège du Ministère des Affaires Etrangères) bruissaient d’une escale probable d’Emmanuel Macron, à Nouakchott, sur le chemin de Dakar. L’escale n’a pas eu lieu, mais le nécessaire a été apparemment fait et bien fait. Du reste, tout y concourait fort opportunément. Notamment l’étape de Saint-Louis – ville frontalière des eaux territoriales de la Mauritanie, ville meurtrie et ville martyrisée par le feu des garde-côtes mauritaniens – exigeait un mot et un geste, d’ailleurs sollicités à haute voix, par les habitants de Guet-Ndar, auprès de l’hôte français politiquement influent sur les deux rives du Fleuve Sénégal. Requête satisfaite. Aux porteurs de banderoles et aux auteurs de cris exprimant un double besoin de mer et de poissons, Macron sensible et sensibilisé a dit : « Je porterai vos voix… ». Une petite phrase qui a produit un grand et immédiat effet, avec le ballet diplomatique en cours : émissaire du Président Mohamed Ould Abdelaziz à Dakar et voyage du Président Macky Sall, à Nouakchott.
Bref, la tension jusque-là grimpante, a dégringolé à la vitesse d’un TER. La libération effective des huit pêcheurs sénégalais et le prochain tête-à-tête Macky-Aziz sont deux jalons posés dans le sens d’une restauration de la sérénité indispensable à la bonne radiographie des rapports sénégalo-mauritaniens qui ont grandement et urgemment besoin d’un traitement qui les dépollue proprement. Sinon, une glissade catastrophique sera vite arrivée. Le décor ayant été de facto planté. Tous les experts savent que l’arrivée d’un navire de guerre sénégalais sur zone, aurait hâté l’irréparable. De deux choses, l’une : ou la Marine nationale verrouille la frontière maritime et empêche tout braconnage halieutique en mer mauritanienne, ou alors, elle s’interpose dans la course-poursuite entre piroguiers et garde-côtes. Dans cette seconde hypothèse, l’affrontement sera rapidement généralisé ; puisque les aéronefs de la Mauritanie tenteront d’envoyer le navire sénégalais au fond de l’océan. Le ton vigoureux du communiqué de l’Etat-major de Nouakchott en dit long.
Même dans la douleur contagieuse, la mort du jeune pêcheur Fallou Sall, offre regrettablement la sinistre opportunité de passer au peigne fin et, surtout, de rebâtir l’indispensable et convenable coopération entre les deux pays que tout prédispose à la fusion irrésistible et non à la furia perpétuelle. Bien entendu, le déplacement du Président Macky Sall est psychologiquement éprouvant. L’opinion sénégalaise – chauffée à blanc par le énième décès d’un piroguier – considère qu’il incombe au chef des bourreaux (le Président Abdelaziz) de présenter ses condoléances aux concitoyens de la victime, sur le sol sénégalais. Et non l’inverse qui dicte une rencontre au sommet, à Nouakchott. Le sentiment que Macky Sall va à Canossa, est bien réel.
Toutefois, on note davantage de chagrins que de d’humiliations dans le processus de décrispation, quand on voit que le Président Mohamed Ould Abdelaziz a envoyé un message et un messager porteurs de regrets, d’excuses et…d’invitation. Une souplesse qui tranche avec la rigidité de la posture droite comme un « i » du commandement de l’armée mauritanienne. Enfin, faut-il tenter de réveiller ou de conjurer les démons du passé ? On se rappelle qu’en 1989, un tristement célèbre ministre de l’Intérieur, le Colonel mauritanien, Djibril Ould Abdallah alias Gabriel Cymper, avait présenté ses condoléances au Président Abdou Diouf, avec un sourire flottant sur les lèvres, devant les caméras de la Télévision nationale. Une moquerie (volontaire ou non) qui avait mis le feu aux poudres, au lendemain des évènements tragiques de Diawara-Moudeiri. Le voyage de Macky Sall à Nouakchott nous évite, par conséquent, un éventuel bégaiement de l’Histoire, habituellement dramatique.
A situation exceptionnelle doit correspondre un sens exceptionnellement élevé des responsabilités. Le voyage, du jeudi 8 février, devra – non seulement finaliser l’Accord international relatif au champ gazier à cheval sur la frontière entre les deux pays – mais également évacuer toute la gamme des contentieux qui vont de la quiétude des Sénégalais vivant en Mauritanie à la transhumance périodique des camélidés (chameaux) sur le sol sénégalais. Depuis 1989, les relations sénégalo-mauritaniennes sont – malgré les apparences diplomatiquement correctes – placées sous le signe du ressac. Une stagnation irriguée par des poussées de fièvre régulièrement étouffées, à l’insu de l’opinion publique. Sous le magistère d’Abdou Diouf, la Mauritanie s’est farouchement opposée à la réalisation du Canal du Cayor, sous le prétexte que le gros volume d’eau nécessairement captée par un tel ouvrage, affecterait la clé de partage (des eaux) établie par l’OMVS. Même hostilité et mêmes arguments contre le Projet de Revitalisation des Vallées Fossiles. Enfin, un veto encore plus menaçant a été brandi contre le Réseau Hydrographique National envisagé par le Président Wade. Chaque fois, Dakar a reculé. A contrario, le Président Aziz a inauguré, le 22 novembre 2017, le Canal d’Aftout Sahéli. Un ouvrage de 55 km qui draine l’eau du Fleuve Sénégal et arrose provisoirement 5000 ha, situés sur la rive mauritanienne. Des travaux réalisés par la Société Nationale Aménagement Agricole du Territoire (SNAAT) et le Génie militaire mauritanien.
Faut-il prendre le taureau par ses grandes cornes ou le chameau par son long cou ? Espérons que le voyage de Macky Sall favorisera – n’ayons pas peur des mots ! – une double opération de carénage total et de cure sans restrictions, des relations bilatérales, afin de tout placer solidement sur orbite. Dans les deux pays, des élections présidentielles se profilent à l’horizon, avec leurs cortèges de surenchères, inhérentes aux campagnes électorales. Le feu au Sud (Boffa-Bayottes, en Casamance) et les étincelles au Nord (l’enfer de Ndiago, du côté de la frontière avec la Mauritanie), le Président Macky Sall est rudement pris en sandwich par les évènements.
LE CALAME
Le 4ème sommet du G5 Sahel rend public son communiqué final
AMI – Le 4ème sommet du Groupe des Cinq du Sahel (G5 Sahel) a rendu public mardi soir à Niamey le communiqué final sanctionnant ses travaux en présence du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et de ses pairs des 5 pays membres du Groupe.
Le communiqué final qui a été lu par le secrétaire général de l’organisation, M. Najem Saleh Mohamed qui a souligné que le sommet a discuté la situation dans la région qui continue à faire face à des défis majeurs en raison des répercussions de la crise libyenne.
Les dirigeants ont, à cette occasion, loué l’appui des partenaires internationaux au G5 relevant l’importance des plans stratégiques de l’organisation et demandant au conseil de sécurité de l’ONU d’intégrer l’action de la force commune du G5 dans le cadre de l’article 7 de la Charte des Nations Unies.
Le communiqué a également mis en exergue l’appui de l’Union Africaine à travers la création d’un organisme de coordination avec le G5.
Les leaders du G5 ont, en outre, décidé la mise en place de la voie ferrée du Sahel et de la faculté de police au Tchad ainsi que le lancement de la faculté de la défense à Nouakchott en plus de l’adoption du plan d’investissement propre à la région du Sahel.
Les Chefs d’Etat réunis ont choisi l’ancien ministre des affaires étrangères du Niger, M. Mamane Sambou Sidiko, comme nouveau secrétaire général du Groupe et Ouagadougou pour abriter le prochain sommet prévu en février 2019.
Au cours de la séance d’ouverture le Président nigérien, M. Mahamadou Isoufou a souligné que l’action se poursuivra dans le cadre de du G5 pour réaliser la paix et la stabilité ainsi que la prospérité et le développement des peuples de la région du Sahel.
AMI
L’Editorial du Calame : Et pourtant elle tourne…
Occultée quelques temps, la question du troisième mandat revient au-devant de la scène. Et pas n’importe où : à l’Assemblée nationale, s’il vous plaît ! Un député, spécialiste du retournement de boubou, a demandé, ouvertement, au président de la République de violer la Constitution, en se présentant à la prochaine présidentielle.
L’élu, qui a bénéficié, il y a quelques mois, d’un quota de poulpes (cédé à un opérateur, contre monnaie sonnante et trébuchante), veut, sans doute, rendre la monnaie de la pièce à son bienfaiteur. Bien qu’Ould Abdel Aziz a dit et redit qu’il n’y consentirait pas.
Même si ce n’est pas l’envie qui lui manque. « Le pouvoir a un de ses goûts ! », disait feu Mokhtar Ould Daddah. Et, en effet : entre notre guide éclairé et le pouvoir, c’est une longue histoire d’amour. Principal auteur du coup d’Etat de 2005, Il y resta d’abord dans l’ombre, tirant les ficelles. En 2007, il propulse un civil à la tête de l’Etat et se propulse général chef d’état-major à la Présidence.
Y prenant tant d’aises que ledit civil dut s’enhardir à le limoger, avant de se voir à son tour limogé, illico presto, par l’étoilé furibard de tant d’audace sans armes. Bizarre, ce pays où des généraux démis ne se trouvent pas mieux, pour justifier leur coup, que d’accuser le Président d’avoir « décapité » l’armée.
Enfin, bref, voilà le pays désormais à la botte du général… qui s’empresse de changer de chaussure et profil, histoire de paraître civilisé. En 2019, il aura totalisé onze ans de pouvoir.
Ce qui, comparé à certains dinosaures arabes et africains, n’est pas grand-chose, vous en conviendrez. Mais notre pays a cette particularité d’avoir verrouillé la Constitution, pour éviter que, débotté ou non, nul ne puisse se prétendre indispensable.
L’opposition affûte déjà ses armes et la rue, qui commence à en avoir assez de ces années de disette, acceptera difficilement qu’on la trompe de nouveau. Après les slogans tapageurs de 2009, « lutte contre la gabegie », « fin des inégalités » ou « justice sociale », qui se sont révélés vaines et creuses promesses, elle aspire désormais à un mieux-être, une éducation de qualité, un système sanitaire fiable, de vraies infrastructures, plus d’emplois et justice effectivement équitable.
Autre donnée incontournable : les partenaires au développement veillent au grain. Ce n’est, en effet, pas un hasard si le représentant de l’Union européenne et, en suivant, l’ambassadeur de France, ont, tous deux, insisté, dans des interviews au Calame et à Al Akhbar, sur la promesse solennelle d’Ould Abdel Aziz à ne pas requérir un troisième mandat, et l’en ont félicité.
Des propos qui n’ont apparemment pas plu au porte-parole du gouvernement dont l’ire était perceptible, lors de sa rencontre hebdomadaire avec la presse. Le ministre ne voulait peut-être pas que des étrangers évoquent un sujet « tabou ». La question n’aurait, pourtant, jamais dû jamais se poser, dans un Etat se réclamant de Droit, respectueux de ses institutions et de sa loi fondamentale.
Il existe une Constitution, elle est en vigueur et prévoit deux mandats, point final. Appeler à la violer doit valoir, à son auteur, de lourdes peines, amende et inéligibilité. De quoi fermer le clapet à ces oiseaux de mauvais augure qui, pour des intérêts bassement mercantiles, ne veulent pas que le pays avance. Ou vive une alternance pacifique.
Le pays en a assez d’être pris en otage par une junte. Au Mali, Niger et Burkina, pays sur la même ligne de front que nous, dans la lutte contre le terrorisme, des régimes militaires, parfois beaucoup plus ancien que le nôtre, ont cédé la place à des civils.
Et la terre a continué à tourner. Certains, il est vrai, s’entêtent à la croire plate et seraient tout-à-fait enclins à jouer les inquisiteurs. Mais, pourtant, elle tourne, notre bonne vieille Terre… et la roue du temps, aussi !
Ahmed Ould Cheikh
LE CALAME
La dérobade de Birame Dah Abeid face au PMC Arc-en-ciel
PMC Arc-en-ciel – Les dirigeants du PMC Arc-en-ciel s’apprêtaient à recevoir ce lundi 05 février à 12h30 à leur siège, M.Birame Ould Dah Abeid, accompagné de quelques uns de ses collaborateurs.
Ce rendez-vous avait été décidé sur la demande de M. Birame lui-même qui avait émis le vœux de rencontrer le président Balas, son sauveur et son bienfaiteur, des services rendus que Birame, toujours animé par sa folie des grandeurs maladive n’a jamais daigné reconnaitre en retournant l’ascenseur au président du PMC Arc-en-ciel, qui avait failli perdre sa vie alors qu’il se rendait à Aleg pour rendre visite à celui qui a poussé l’ingratitude au sommet, en parrainant des campagnes de dénigrement du président Balas et de son parti sur les réseaux sociaux.
Et pour commencer avec le rendez-vous manqué de Birame qui a finalement décidé de se dérober, il y a lieu de noter que ce fut un acte peu glorieux de la part de celui qui se présente aujourd’hui comme le champion d’une lutte hautement politicienne et mercantiliste contre un esclavage chimérique qui n’est rien d’autre qu’un produit bas de gamme commercialisé en Europe et en Amérique qui, ironie du sort, sont les deux berceaux de l’esclavage dans le monde.
Et pour entrer dans le vif du sujet, notons que M. Birame qui a pressenti le déluge d’arguments convaincants et assommants,qui l’attendaient au siège du PMC Arc-en-ciel, s’est constitué malade mental le jour j, se faisant interner à l’hôpital Dia, une manière peu glorieuse d’éviter le tribunal de l’histoire qui allait mettre à nu toutes ses bassesses.
En effet, peu de temps avant le rendez vous, l’un des hommes de Birame appelle le président Balas au téléphone pour lui dire que ce dernier est malade et qu’il a été évacué à l’hôpital psychiatrique.
Il n’en est rien bien entendu et cette attitude qui frise la lâcheté en dit long sur le caractère de l’homme qui, en dehors de son costume d’apparat, fait figure d’un piètre comédien qui ne maitrise pas son rôle.
Et pour cette rencontre qui n’a finalement pas eu lieu, le président Balas allait remettre Birame à sa place en mettant à nu son ingratitude.
Les journalistes étaient conviés à la rencontre pour témoigner et relater les faits afin d’édifier l’opinion publique mauritanienne sur la personnalité de ce monsieur que nous considérons comme un danger public.
Pour rappel, le parti Arc-en-ciel avec le président Balas est celui qui a osé soutenir ouvertement Birame et qui a fait le plus pour lui, avant de découvrir que ce n’est qu’un ingrat et un imposteur.
Jugez-en vous-même. Il y a quelques années, le PMC Arc-en-ciel avait failli perdre son récépissé pour avoir permis à la jeunesse de IRA d’organiser en son nom une manifestation culturelle à Teyarett.
Le président Balas a visité Birame dans ses prisons aussi bien à Rosso qu’à Aleg. Il lui avait réitéré à chaque fois sa solidarité. Et si Birame est aujourd’hui en vie, c’est en partie grâce au président Balas.
En effet, dans la prison d’Aleg, il avait frôlé la mort et son évacuation sur Nouakchott ,pour venir se soigner, a été possible grâce à l’intervention du président Balas auprès de Son Excellence le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui avait accepté cette demande du président Balas et ce, après l’avoir refusé pour tout le monde, y compris pour des officiels américains, canadiens et de l’Union Européenne qui avaient pourtant brandi des menaces contre le pouvoir; mais le président Aziz les avait ignoré préférant plutôt faire honneur au président Balas.
Et, à sa sortie de prison, le président Balas était le seul homme politique à se mettre devant la prison pour accueillir Birame et le réconforter. Birame avait promis au président Balas qu’à sa sortie de prison, il allait effectuer sa première visite chez Arc-en-ciel.
Bien entendu cette promesse est restée lettre morte. Et, plus grave M. Birame n’avait pas trouvé mieux que d’orchestrer une campagne de presse sur les réseaux sociaux contre le président Balas.
Ce n’est pas fini, nous dévoilerons le reste au fur et à mesure et cela dans les médias, sur les plateaux de télévision et dans les radios.
Comment alors après tous ces forfaits M. Birame pouvait-il penser un seul instant que le PMC Arc-en-ciel va aller s’acoquiner avec un homme aveuglé par la folie des grandeurs et qui n’hésite pas à vendre son pays pour de menus fretins.
Au contraire, le PMC Arc-en-ciel, dénonce avec la dernière énergie les campagnes mensongères menées à l’étranger par Birame et Cie, pour trainer dans la boue l’image du pays et ce en contrepartie de misérables avantages matériels.
Quoi qu’il en soit au PMC Arc-en-ciel, décision a été prise de ne pas recevoir M. Birame et de ne pas discuter avec lui, ni de près ni de loin, car, vu son ingratitude flagrante, à notre égard, il ne le mérite pas.
Le PMC Arc-en-ciel,
Section Communication
CRIDEM