Monthly Archives: December 2017
À Paris, le G5 Sahel trouve les moyens de ses ambitions
Dirigeants européens et africains se sont retrouvés mercredi à la Celle Saint-Cloud pour accélérer la mise en œuvre de la force régionale du G5 Sahel face aux djihadistes qui gagnent du terrain dans cette zone.
La réunion internationale sur la Force commune du G5 Sahel a porté ses fruits. La coalition militaire de ces pays (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie) a reçu les moyens de ses ambitions, but affiché du mini-sommet réuni mercredi par Emmanuel Macron à la Celle Saint-Cloud, près de Paris. Le lancement effectif de cette force, baptisée FC-5GS par les militaires, achoppait encore sur le manque de fonds. Le budget, estimé à quelque 250 millions d’euros, n’était pas complet. Mercredi, le président français a confirmé un apport de 100 millions de dollars de l’Arabie Saoudite et de 30 millions des Émirats arabes unis qui permettent de boucler les besoins. Les pays concernés et la «Coalition Sahel», composée notamment de l’UE et des États-Unis apporteront le reste, Bruxelles poussant probablement son aide de 50 à 80 millions d’euros.
La future force, qui dispose déjà d’un quartier général à Sévaré, dans le centre du Mali, et de deux PC à Niamey et en Mauritanie, devrait être opérationnelle dans quelques mois. L’objectif était de remporter des «victoires au premier semestre 2018, a insisté Emmanuel Macron. Il nous faut gagner la guerre contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne. Or elle bat son plein. Il y a des attaques chaque jour, il y a des États qui sont aujourd’hui menacés (…) Nous devons intensifier l’effort.» Présente à la réunion, la chancelière allemande Angela Merkel a indiqué que «les pays du G5 Sahel» étaient «prêts à mener le combat». «Nous ne pouvons pas attendre.»
Une coordination indispensable
Une façon de dire que pour le G5, le temps presse et le plus dur commence sans doute. Les armées sahéliennes, qui recevront une aide tactique sur le plan aérien et du renseignement de Barkhane et des États-Unis, doivent se coordonner. Une première opération, conduite fin octobre dans la zone des trois frontières, entre Niger, Mali et Burkina a été «encourageante».
Mais, comme le souligne le centre de réflexions International Crisis group (ICG), bien des questions se posent encore. La première est la place que tiendra cette force de 5000 hommes dans un paysage où 4500 soldats de l’armée française, environ 10 000 casques bleus et les militaires locaux sont déjà déployés. Le G5 devrait, selon plusieurs sources, concentrer ses efforts sur le centre le Mali, où une rébellion à dominante peule, dirigée par Amadoune Koufa, gagne du terrain depuis près de deux ans. Ce combat ne pourra cependant être gagné sans qu’une ligne politique ne soit clairement définie. Or, c’est sur ce point que la lutte contre le djihadisme au Mali est la plus mal en point. Les accords d’Alger, signés en 2015, restent largement théoriques. Les négociations piétinent depuis des mois et rien ne laisse espérer une amélioration rapide. L’élection présidentielle doit en effet se tenir cet été au Mali, une période peu propice aux concessions.
Lefigaro.fr
Des indemnisations “bis” pour solder le passif humanitaire
L’annonce par le gouvernement de solder le passif humanitaire par des réparations matérielles supplémentaires : c’ est la démarche en cours que le président Mohamed Ould Abdel Aziz veut mettre en œuvre en vue d’achever son projet de règlement définitif du dossier des victimes des crimes commis par le régime de Taya entre 1986, 1989 et 1991.
Sans avancer des dates précises, ni livrer la composition des commissions chargées de piloter cette phase bis, moins encore la démarche à mettre en œuvre, le ministre de la défense à qui échoit cette mission s’est contenté pour le moment de l’information brute non suivie du moindre détail.
Les propos du ministre ayant provoqué un simple effet d’annonce ont entretenu le flou dans les milieux des organisations réclamant un règlement judiciaire de cette question. Là où le président ne veut pas s’aventurer au risque de s’exposer à la colère des bourreaux amnistiés par une loi scélérate votée par le parlement de Ould Taya.
Ould Abdel AZIZ n’a –t-il plus que cette recette pécuniaire pour mettre la dernière main sur ce dossier en tournant après, le dos aux voix qui veulent que justice soit observée pour panser les plaies.
Après la prière de l’absent organisée en 2009 dans la capitale du Gorgol et l’accord signé entre le gouvernement et les représentants des familles des victimes via une commission mise en place pour recenser et indemniser les ayants droits, le présidant semble poursuivre les promesses du discours de Kaedi qui s’est résumé à la reconnaissance implicite des faits sans situer la moindre responsabilité ni présenter des excuses de la part de l’État. En effet, Mohamed Ould Abdel Aziz en esquivant la dimension judiciaire de ce dossier évite d’assumer un héritage aussi encombrant que son ancien patron Taya a laissé à tout celui qui aura le courage historique de le résoudre.
On se rappelle, durant la transition démocratique de 2005 dirigée par feu Ely Ould Mohamed Vall, le passif humanitaire ne figurait pas dans l’agenda du chef de la junte ayant déposé Taya. D’ailleurs les défenseurs du règlement du passif humanitaire avaient été déçus par la réponse du Colonel Ely sur cette question. Si Ould Abdel Aziz n’a pour toute solution au règlement que l’argent, son chemin et celui des organisations exigeant la justice et le devoir de mémoire ont encore de longs jours pour se rencontrer.
Les nouvelles indemnisations comme les premières accordées aux ayants droits ne donnent aucune garantie de défense aux criminels que L’État n’a pas autorité religieuse ou morale à pardonner. Le principe de l’imprescriptibilité de la justice fait que si les juridictions nationales ne sévissent pas contre les coupables, des saisines auprès de tribunaux internationaux pourraient être un recours. La démarche du président Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas la solution au règlement mais juste un geste d’apaisement politique.
Face à ce dossier grave, il ne se résoudra pas à ouvrir la boite à pandore tant qu’il traitera avec des organisations à qui sont confiées les mallettes des indemnisations. Le président doit mettre en œuvre des mécanismes beaucoup plus adaptés pour que dimension sociale et morale prédomine sur les pressions politiques.
le renovateur
Mauritanie: Samba Thiam pour une commission “Vérité-Réconciliation”
Le360 – Samba Thiam, leader des Forces progressistes pour le changement (FPC) (ex Forces de libération africaines de Mauritanie -FLAM), plaide en faveur de la création d’une commission “Vérité-Réconciliation” pour exorciser les démons du passif humanitaire.
Relancé le 28 novembre dernier, après l’arrestation des membres des familles des militaires pendus en 1990, le règlement de l’épineuse question du passif humanitaire des années de braise accapare de nouveau le débat.
Après la sortie du ministre de la Défense, Diallo Mamadou Bathia, certainement téléguidée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, de plus en plus de Mauritaniens semblent comprendre la nécessité de régler une fois pour toutes cette question qui empoisonne les relations communautaires en Mauritanie.
Le ministre aurait été chargé par le président de trouver un règlement définitif à cette question, selon plusieurs sources dignes de foi à Nouakchott. Ce qui explique le titre du document que le leader des FPC, Samba Thiam, a diffusé mardi: «Et si le président Mohamed Ould Abdel Aziz était en train de poser de petits pas vers l’unité et la réconciliation nationale». Il y propose «une Commission Vérité-Réconciliation» pour régler la question, à l’instar de l’Afrique du Sud ou du Maroc.
Cette institution serait «une structure civile, indépendante dotée de pouvoirs autonomes réels, qui aurait pour mission d’établir une liste exhaustive des violations de droits humains commises entre 1986 et 1991, enquêter en profondeur, entendre les victimes, interroger les présumés auteurs et accorder peut-être au besoin, à l’issue des investigations, en fonction des cas, une amnistie pour ceux qui se repentiraient, mais appliquer la justice pénale dans les cas contraires».
Selon Thiam, le passif humanitaire engloberait les cas de tous ceux qui ont fait l’objet de poursuites et de condamnations depuis la publication «du manifeste du négro africain opprimé» et les officiers noirs auteurs du complot de 1987.
Le passif humanitaire concerne également les déportations et diverses autres exactions commises à partir de 1989, les militaires victimes d’exécutions extrajudiciaires de septembre 1990 à février 1991, parmi lesquels les 28 pendus de la nuit du 27 au 28 novembre 1990 dans la garnison d’Inal.
Sauf que pour le moment, le gouvernement semble privilégier la solution de l’indemnisation des victimes. Pour Samba Thiam, il faut aller plus loin en tenant compte du fait que «le passif humanitaire est la conséquence de politiques désastreuses et funestes, à caractère ethnique, chauvin et raciste».
Il accuse les différents régimes qui se sont succédés d’avoir occulté la dimension de la double appartenance de la Mauritanie à l’Afrique de l’Ouest et à l’espace arabe, au profit «d’une arabité exclusive» et prône la révision de cette orientation pour restaurer l’unité et la cohésion nationale.
Ces crimes, susceptibles de tomber sous le coup de la loi pénale internationale, ont été perpétrés sous le règne du président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Les victimes militaires ont été en partie indemnisées au début de l’ère Mohamed Ould Abdel Aziz.
Toutefois, cette opération d’indemnisation a touché toutes les composantes de l’armée. D’où cette remarque d’un militant des droits humains déplorant le fait que «de graves crimes commis contre des officiers et des soldats négros africains aient été dilués dans les problèmes généraux de la gestion de la carrière des militaires».
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Nasséristes arabes Mauritaniens : Nous appelons à des sanctions économiques contre les Américains
Les nasséristes arabes Mauritaniens appelent les pays arabes et islamiques ayant des relations diplomatiques avec l’entité sioniste à entamer la rupture de ces relations en réponse à la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël, demanadant à ces états d’imposer de sanctions économiques aux Etats-Unis.
« Les Etats-Unis ne comprennent rien d’autre que le langage des intérêts, de sorte que les masses arabes sont appelées à leur imposer des sanctions économiques en boycottant leurs produits » ont declaré lesnasséristes dans un communiqué à la presse.
Le Nasseristes ont annoncé le lancement d’ une série d’activités en soutien à Jérusalem qui débuteront vendredi à partir de l’ancienne maison des jeunes, appelant les partis politiques et les organisations de la société civile à assister au symposium d’ouverture de ces activités .
Source : http://alakhbar.info/?q=node/7933
Traduit par Adrar Info
Et si le Président ould Abdel Aziz était entrain de poser des petits pas vers l’Unité et la réconciliation nationale ? Par Samba Thiam
Suite au fiasco de Kaédi , Il aurait été question ces derniers temps , semble-t-il , à travers un article paru dans le site cridem, de confier la gestion du dossier du ‘’Passif humanitaire’’ au ministre de la défense, qui aurait suggéré, comme voie de résolution, tout juste l’indemnisation des veuves…
Un cheval de Troie , comme on en voit en ces temps de crise morale où l’on préfère les honoraires à l’honneur …
Je crois que pour ne pas , une fois de plus, faire fausse route , il y a lieu de définir d’abord ce que le terme ‘’ Passif humanitaire ‘’ recouvre , mais encore et surtout considérer qu’il dépasse largement le cadre étroit des Veuves, pour constituer une ‘’plaie nationale’’. Car si l’Unité est en mal au travers de composantes nationales aujourd’hui divisées, vivant ensemble mais se tournant le dos, c’est, en partie , à cause de ce Passif ; mais en partie seulement ; il est une partie du problème et non le problème . …Prenons garde à penser ce Passif comme la source du problème de l’Unité et croire que sa résolution supprimerait le problème … Non, Il est l’effet et non la cause première qui, elle , est éminemment politique ! On peut résumer ce Passif par l’ensemble des violations commises entre 1986 et 1991 , qui se traduisirent par des exactions de toutes sortes , des tortures , des viols , des déportations massives de populations, leur spoliation, l’épuration ethnique dans la fonction publique et au sein des Forces armées et de Sécurité , des exécutions extra-judiciaires dans la vallée du fleuve jusqu’aux pendaisons au sein de l’Armée de 28 soldats noirs le 28 novembre 1990 , en guise de célébration festive de notre indépendance… Tel est ce qu’on appelle pudiquement ‘’Passif humanitaire’’ et qui , en réalité, s’apparente bien plus à un génocide qui ne dit pas son nom… Ce chapelet d’évènements tragiques n’ont pas surgi comme ça , ex-nihilo ! Ils ne constituent pas la cause du mal-être de notre Unité nationale, encore une fois, mais la conséquence… Conséquence de certaines politiques désastreuses, funestes, à caractère ethniciste , chauvin et raciste…La cause profonde de notre problème d’Unité est d’ordre politique, et réside dans la rupture de l’équilibre entre nos composantes nationales … En effet , en cherchant à faire naître, au forceps, une Mauritanie post- indépendance exclusivement arabe, on s’est attelé à gommer, quasiment , l’autre Identité –négro-africaine -du pays . Ainsi a-t-on développé des politiques ayant conduit au blanchissement méthodique et appliqué de l’Administration, à l’érection d’une Armée et des forces de sécurité quasi mono-ethniques dans leur corps de commandement, aux Ecoles spéciales mono-ethniques, au monopole et du secteur économique et des médias par une seule composante nationale . (les images récentes de la rencontre des hommes d’affaires à la BCM ou de la fête de l’ Armée , ou celles ,au quotidien, des chaînes de télévision nationales parlent d’elles mêmes !) En somme, on a pensé et conçu, sciemment, le projet et les conditions d’une exclusion systématique des uns afin d’imposer l’hégémonie du seul groupe national arabo-berbère . Dans notre quête de solutions pour ressouder notre Unité gravement menacée -si jamais elle devait se produire- il ne faudrait pas que nous trompions dans la démarche, c’est-à-dire confondre l’arbre et la forêt , prendre les conséquences pour la cause première … La cause première de notre mal-être est politique, fondamentalement, d’où une solution donc nécessairement politique … Voilà pourquoi si un jour on devait prendre le chemin de la Réconciliation nationale,- celle-ci devra , à mon avis , emprunter deux étapes :
– la première –ou phase d’ apaisement – qui s’attèlerait à panser les blessures, à calmer les douleurs en s’attaquant au Passif dans toutes ses dimensions…
– La seconde – ou phase de refondation – qui s’orienterait à poser les bases , solides, d’une Unité nationale durable et viable …
I-Première étape – ou phase d’apaisement… Cette première phase requiert la mise en place d’une commission Vérité/Réconciliation ; une structure civile , indépendante, dotée de pouvoirs autonomes réels ,qui aurait pour mission d’établir une liste exhaustive des violations commises entre 1986 et 1991 , enquêter en profondeur , entendre les Victimes, interroger les Auteurs et accorder peut-être au besoin , à l’issue de ces enquêtes, en fonction des cas, une amnistie pour ceux qui se repentiraient et appliquerait la justice pénale pour les cas contraires … Le travail de cette commission tournerait autour du respect de quatre Devoirs essentiels:
– Le Devoir de Vérité ( faire toute la lumière sur violations et crimes commis et situer les responsabilités )
– Le Devoir de Justice ( Punir les coupables ) ; car ne perdons jamais de vue que ne pas sanctionner un crime revient à encourager d’autres crimes, dit-on
– Le Devoir de Réparation ( pécuniaire et morale à l’endroit des victimes et ayants-droit)
– Le Devoir de Mémoire ( visant à réhabiliter toutes les victimes et la mémoire des morts , à marquer la mémoire de la ‘’Nation’’ par un monument du Souvenir ).
Il faut souligner que l’effet recherché, à travers cette commission, est d’agir comme une catharsis par la vérité établie et les responsabilités situées, et par un repentir, suscité chez les bourreaux… Cette commission définira sa propre méthode d’organisation, son fonctionnement et déterminera la durée nécessaire de son travail qui ne devrait pas excéder 12 mois . Il faudra surtout veiller à ce que cet instrument soit constitué d’hommes intègres, propres, triés sur le volet, à la probité morale et intellectuelle reconnue et éprouvée .
Tous ceux-là qui auraient été mêlés, de près ou de loin, à ces évènements, à leur genèse, devront être écartés. Ce qui m’amène, du reste, à questionner le choix porté sur ce personnage, supposé piloter l’entreprise…
Enfin ce serait une grave erreur de penser que solder le passif tout court -chose souhaitable et même indispensable -, suffirait à gagner la réconciliation des cœurs et des esprits . Non, il faut plus, car le Passif humanitaire n’est qu’une conséquence d’un mal politique, encore une fois …
II-Deuxième étape – ou phase de Refondation de l’Unité nationale , en danger … Si l’Unité est en danger c’est en raison, essentiellement, de la rupture de l’équilibre entre les composantes nationales, peu après l’indépendance. Hier nos communautés se partageaient les mêmes charges publiques , avaient plus ou moins le même niveau de vie , aujourd’hui une oligarchie issue d’une composante nationale s’arroge tous les droits, contrôle quasiment tous les secteurs de la vie publique ; à cause ou par la complicité de l’Etat… Aujourd’hui , la réalité des pouvoirs politique, économique , militaire, diplomatique , culturel et médiatique reste aux mains d’un seul groupe ethnique. Tel est le constat amer…Or l’on ne saurait forger une nation de cette façon ; Il faut refonder notre Unité…et cette refondation de l’Unité passe, nécessairement à mon sens , par ces quatre axes :
– le rappel du fait historique, têtu ( – deux peuples, deux manières de penser distinctes , deux entités politiques historiques, avec chacune son organisation politique et sociale propre , que le colon a rassemblés dans un même espace…),
– l’identification des principes de base, à poser, devant régir tout projet du’’ vivre-ensemble’’ viable, que sont l’Egalité , l’égale dignité , le respect de la diversité culturelle et ethnique dans les faits ,
– l’édiction de principes constitutionnels sur lesquels devra reposer la cohabitation -à consigner dans une Charte- comme la redéfinition de l’Identité du pays, l’Egalité des groupes nationaux , l’Egalité des langues et cultures, l’Equilibre dans la gestion et la distribution du Pouvoir ), Des réformes institutionnelles, à opérer, allant dans le sens d’une plus grande justice et équité, à tous les niveaux ( recomposition administrative et territoriale ,répartition équilibrée du pouvoir entre le parlement , la primature et la Présidence de la république , et dans les grands Postes de la république ; un Tout qui devra déboucher, dans l’application, sur l’organisation des Etats généraux de l’Armée et des forces de Sécurité ,de l’Ecole , des Medias, de la justice , de l’Administration et de l’Economie ). Ces deux phases combinées devront, bien entendu, être accompagnées d’une large et méthodique préparation de l’opinion interne. Ce n’est qu’à l’issue de ce long processus que l’on pourra espérer réussir une véritable réconciliation… L’Unité de notre pays, pour déterminer son existence même, n’a pas de prix ; un pays stable et viable ça vaut tous les sacrifices … Mais l’expérience des choses nous a appris , hélas! Qu’il ne faut pas aller trop vite en besogne avec un Président, expert dans l’art de mener les gens en bâteau …
10 decembre 2017
Samba Thiam
President des FPC