Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2017

Jérusalem: Trump met en garde les pays tentés par un vote à l’ONU

Jérusalem: Trump met en garde les pays tentés par un vote à l'ONURomandie News – Le président des Etats-Unis Donald Trump a lancé mercredi une sévère mise en garde aux pays tentés de voter jeudi à l’ONU une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël, menaçant de couper des financements américains.

“Nous prenons note de ces votes”, a-t-il lancé à la Maison Blanche, dénonçant “tous ces pays qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous au Conseil de sécurité”.

Dans cette dernière enceinte, Washington avait mis lundi son veto à la condamnation de la décision de Donald Trump du 6 décembre qui a provoqué colère et manifestations dans le monde musulman. Ce qui n’avait pas empêché les Etats-Unis de subir un échec diplomatique retentissant avec l’approbation du texte par ses quatorze partenaires, dont ses alliés européens.

Un nouveau vote est prévu jeudi à partir de 15H00 GMT à l’Assemblée générale, qui compte 193 pays membres. Les résolutions n’y ont cependant pas de valeur contraignante et il n’y a pas de droit de veto.

Plusieurs ambassadeurs interrogés par l’AFP tablent sur un score oscillant entre 165 et 190 votes pour. “Si c’est 130, ce serait mauvais”, précise l’un d’eux sous couvert d’anonymat.

Lundi, l’ambassadrice américaine Nikki Haley qui n’avait guère fait de lobbying auprès de ses partenaires pour qu’ils s’abstiennent avait montré un visage menaçant. Ce vote “est une insulte que nous n’oublierons pas”, avait lancé le regard noir celle qui a rang de ministre dans l’administration américaine.

Mardi, elle a été encore plus loin à propos du vote attendu à l’Assemblée générale des Nations unies: tweet, email, lettre…

“Le président (Donald Trump) observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous”, a écrit la diplomate par lettre ou email aux membres de l’ONU. Et “nous prendrons note de chacun des votes sur cette question”.

Un tweet rageur de Nikky Haley était posté dans le même temps. “A l’ONU, on nous demande toujours d’en faire plus et de donner plus” et “nous ne nous attendons pas à ce que ceux que nous avons aidés nous ciblent”. Jeudi, “les Etats-Unis noteront les noms”.

– Sidération –

Ces saillies, reprises mercredi par Donald Trump, ont sidéré nombre de diplomates onusiens.

“Ce n’est pas comme ça que ça marche, on vote sur des principes”, confie à l’AFP un ambassadeur asiatique sous couvert d’anonymat. “On ne peut pas voter A pendant des années et voter soudainement B”, renchérit un homologue d’Amérique latine.

Avec ces pressions, “les Etats-Unis peuvent avoir une dizaine d’abstentions de pays qui pourraient aussi choisir de ne pas aller voter”, estime un troisième ambassadeur, cette fois d’Europe.

Mercredi, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, qui sera présent à l’ONU pour le vote, a vivement dénoncé les “menaces” et “intimidations” de Washington.

Son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, s’est aussi insurgé. “Le monde a changé. La logique du +Je suis fort, donc j’ai raison+ a changé. Désormais, le monde se soulève contre l’injustice. Désormais, aucune nation qui a de l’honneur, aucun Etat qui se respecte ne courbe l’échine face à ce genre de pressions”, a déclaré le ministre turc dont le pays est allié des Etats-Unis à l’Otan.

La résolution à l’Assemblée générale, proposée par le Yémen et la Turquie, souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem “n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée”. Le texte rappelle toutes les résolutions adoptées par l’ONU ayant trait à la colonisation de territoires palestiniens et soulignant que Jérusalem doit faire partie d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.

Avec deux votes successifs au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, les Palestiniens tentent de peser dans un futur plan de paix même si le crédit des Etats-Unis comme médiateur est sérieusement écorné, indique un diplomate.

Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale “indivisible”. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

(©AFP / 20 décembre 2017 19h01) 

cridem

six militants de la société civile devant la justice

altEn Mauritanie, six personnes seront jugées ce jeudi 21 décembre à Nouakchott pour « trouble à l’ordre public et rébellion contre l’autorité de l’Etat ». Il s’agit de jeunes militants d’organisations de la société civile comme Touche pas à ma Constitution ou Touche pas à ma nationalité. Ils ont été arrêtés samedi lors d’une manifestation de l’opposition alors qu’ils brandissaient l’ancien drapeau mauritanien. La bannière nationale et l’hymne ont été changés en août dernier.

Après avoir passé quatre jours en garde à vue, les six militants arrêtés ont finalement été déférés devant le parquet mardi matin. Après examen du dossier, le procureur a demandé un complément d’enquête. Et ce n’est que l’après-midi que le parquet a finalement prononcé les chefs d’accusation retenus à l’encontre des six prévenus : trouble à l’ordre public et rébellion contre l’autorité de l’Etat. Les militants auraient commis des violences à l’encontre des forces de l’ordre durant la manifestation.

Une requalification des faits purement politique selon Alassane Dia, président de Touche pas à ma nationalité. « Arborer l’ancien drapeau n’est pas un délit dans la loi mauritanienne, ils ont donc inventé des violences », a-t-il déclaré.

« Le fait de requalifier les choses montre que ce n’est pas les faits en eux-mêmes qu’on juge ; on juge simplement les gens pour leur appartenance à des mouvements de la société civile », estime-t-il.

L’audience des six militants doit avoir lieu ce jeudi. Une procédure express qui fait craindre à la société civile un jugement « pour l’exemple ». « On redoute des années de prison pour dissuader le reste de la société civile d’exprimer ce qu’elle pense », a ajouté Alassane Dia.

Joint par téléphone, le parquet n’a pas souhaité commenter. Une conférence de presse devrait être tenue sur cette affaire, mais aucune autre précision n’a été donnée.

Source : http://www.rfi.fr/afrique

URGENT – L’ambassadrice Mariem Mint Aouva démise de son poste dans des circonstances mystérieuses

السفيرة مريم منت اوفى ـ المجردة من منصبها اليوم ـ L’ambassadrice Mariem Mint Aouva  a été démise de ses fonctions d’ambassadrice de notre pays à Rome et convoquée de toute urgence à la capitale, Nouakchott, dans des circonstances mystérieuses.

Une source bien informée au ministère des Affaires étrangères a révélé  que la raison du licenciement brusque  de l’ambassadrice  Mint Aouva est due à un profond désaccord entre elle et la Première dame Tekber Mint Ennour.

Le conflit entre les deux dames serait l’oeuvre de  la « jeteuse de cauris « (Guezzana) Vala  Mint  Aheimed , qui  a isolé l’ambassadrice  Mint Aouva pour la  remplacer  par  son frère Hamed Ould Aheimed, qui était chargé d’affaires  à Rabat,

Il a été nommé aujourd’hui comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire   de notre pays à Rome, en remplacement de l’ambassadrice  Mint Aouva, qui a perdu son poste, en raison de son insoumission  à la première dame Mint Ennour.

Enfin, nous notons que le frère de la Guezzana du palais, Hamed Ould Aheimed, est analphabete . Il ne sait ni écrire ni  lire.

Source :http://essabq.info/node/6295

Traduit par Adrar.Info

LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION MAURITANIENNE DE FOOTBALL INTERPELLE LA FAF: “Deux joueurs mauritaniens sont séquestrés à Biskra”

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Décidément, les scandales s’enchaînent au niveau du football national. Voilà une autre affaire qui risque de ternir davantage l’image de la balle ronde nationale et de la Fédération algérienne de football. En effet, la FAF vient d’être saisie officiellement par son homologue mauritanienne pour dénoncer les agissements de l’US Biskra dont la direction a bloqué deux joueurs mauritaniens.
Dans sa lettre, le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, a dénoncé avec véhémence le comportement du club de Biskra qui a “séquestré” Babacar Baguili et Abdellahi Sy, alors que ces deux éléments n’ont perçu ni salaire ni prime, comme le mentionne le document transmis à la FAF le 12 décembre, dont Liberté détient en exclusivité une copie. Dans sa lettre, le président de la FMF ne ménage pas son homologue Zetchi. “Les joueurs internationaux mauritaniens Babacar Baguili et Abdellahi Sy vivent une situation des plus difficiles. En effet, depuis leur engagement, ces deux joueurs n’ont reçu aucun des droits leur revenant au terme des contrats signés avec le club, l’US Biskra, ni salaire ni primes de match et encore moins un avantage subsidiaire. Cette situation a conduit ces joueurs à opter pour l’ultime solution qui s’offre à eux, c’est-à-dire le retour en Mauritanie pour mettre fin à leurs souffrances”, dénonce d’emblée le patron du football mauritanien, avant de pointer un doigt accusateur vers le président de l’USB, Brahim Saou : “Pour les empêcher et perpétuer la situation desdits joueurs, le club s’est arrogé le droit de commettre la pire des injustices en confisquant leurs passeports, les laissant sans aucun moyen de rejoindre leur pays après tant de sévices subis. Leurs familles respectives, qui les considèrent séquestrés, s’en alarment et ont déjà saisi les autorités qui nous interpellent à leur sujet.”

Kerbadj : “Saou m’a promis de régler cette affaire au plus vite”
Ne s’arrêtant pas aux dénonciations, Ahmed Yahya menace de recourir aux instances compétentes pour faire valoir les droits de ses joueurs. “Vous conviendrez avec nous, monsieur le président, que pareille situation est  inadmissible de la part d’un club relevant d’une fédération sœur avec laquelle nous entretenons que d’excellents rapports et qu’elle pourrait bien nous conduire à user des moyens légaux auprès des instances compétentes pour libérer nos joueurs détenus dans des conditions indécentes pour le simple motif d’avoir demandé à regagner leur pays après avoir épuisé vainement toutes les voies pour recouvrer le plus élémentaire de leurs droits”, écrit le premier responsable de la fédération, non sans omettre au passage de rappeler le calvaire vécu par ses compatriotes : “Face à cette situation, nous avons l’honneur d’en appeler à votre diligence pour que soit mis fin à ce calvaire de nos joueurs et que leurs passeports leur soient restitués pour regagner leur pays dans les 48 heures qui suivent, afin d’éviter un tollé de presse pouvant générer d’autres conséquences. Leur acheminement en Mauritanie étant à notre charge. Nous estimons que c’est la moindre des doléances qu’on puisse formuler et le moindre des droits dont ils puissent jouir.” Questionné sur cette affaire, le président de la LFP a affirmé dans une déclaration à Liberté qu’il s’est entretenu avec le président de l’USB, Saou, un député de surcroît, sur le cas des deux joueurs. “On ne peut pas rester insensible à cette situation. J’ai parlé avec le président de l’USB, qui m’a promis de régler cette affaire au plus vite”, nous dira Mahfoud Kerbadj. À travers cette grave affaire, c’est tout le football national qui en pâtit, d’autres joueurs subsahariens ont vécu la même situation au point où des supporters ont cotisé pour permettre aux joueurs africains de prendre leurs repas.
L’Algérie est-elle devenue un enfer pour les joueurs africains qui rêvent de l’eldorado algérien ? 

RACHID ABBAD

https://www.liberte-algerie.com/sports/deux-joueurs-mauritaniens-sont-se…

 

Mauriweb

L’Edito du Calame : Littérature

L'Edito du Calame : LittératureDans l’affaire dite « Bouamatou et consorts », la décision de la Cour suprême qu’on attendait depuis plus d’un mois est tombée. Sans surprise.

Le pourvoi en cassation, introduit par les avocats du sénateur Mohamed ould Ghadda, sur la base de l’article 50 de la Constitution qui stipule qu’aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou des votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions, a été rejeté.

Après l’avoir été par la Chambre d’accusation qui, elle, s’était déclarée « incompétente », pour invalider ou non les poursuites contre le sénateur. Du coup, la balle revient dans le camp du pool des juges qui a hérité de l’affaire. Qui peuvent prononcer des non-lieux, renvoyer les prévenus en procès ou continuer l’instruction.

Tout dépendra de la volonté du pouvoir de jouer ou non l’apaisement, puisqu’il est illusoire de croire, un seul instant, que les juges diront le droit. Comme avec tout le reste, depuis son arrivée au pouvoir, Ould Abdel Aziz a fait, de la justice, un de ses bras armés pour régler ses comptes personnels.

En 2009, il n’avait pas hésité à coffrer, dans le cadre des fameuses affaires d’Air Mauritanie et du riz avarié, une dizaine d’opposants qui avaient, aussi simplement que courageusement, rejeté son coup de force contre un président élu. Leur libération fit l’objet d’âpres négociations, avant la signature de l’Accord de Dakar.

Au plus fort de l’affaire, alors que l’instruction battait son plein, Ould Abdel Aziz s’empêtra dans ses contradictions, lors d’un meeting à Rosso, en déclarant qu’il n’intervenait pas dans le fonctionnement de la justice, avant de lancer, quelques minutes après, qu’il était prêt à libérer Ould El Waghf, « s’il acceptait de manger une petite quantité du riz avarié ». Tous les prévenus bénéficièrent d’une liberté provisoire. Tout comme Ould Debagh, vice-président du groupe BSA en 2013.

A ce jour, leurs dossiers dorment dans les méandres du palais de justice et, comme une épée de Damoclès pendue au-dessus d’eux, peuvent être réactivés à tout moment. Comment donc parler d’indépendance de la justice ?

Le dossier des sénateurs, des journalistes et des syndicalistes participe de cette logique. Placés sous contrôle judiciaire, privés de leur liberté de mouvement, depuis plus de trois mois, ils n’ont rien fait d’autre que croiser la route d’un généreux mécène, devenu dangereux et infréquentable, depuis qu’il a coupé les ponts avec le pouvoir actuel. Mais la médaille a son revers. Embrigader la justice, entraver les libertés, violer le secret des correspondances et maintenir en prison, au mépris des lois, ne sont plus acceptables dans un monde désormais petit village.

La réunion du parlement ACP/UE, qui s’achèvera le 20 courant en Haïti, s’apprête à adopter un certain nombre de résolutions, portées par des députés européens, condamnant la Mauritanie pour, entre autres, « les mesures répressives continues contre l’opposition, le recours à la torture par les forces de l’ordre, les arrestations arbitraires, la mise au secret de personnes placées en détention provisoire prolongée […], les violations de la liberté de presse, d’association et de conscience et toutes les formes d’esclavage, […] les violations de droits de l’homme subies par les opposants politiques et les différents groupes de militants, y compris ceux engagés dans la lutte contre l’esclavage »…

Les résolutions exhortent les autorités mauritaniennes à « respecter les droits de l’homme, y compris la liberté d’expression, d’association et de réunion et à éviter tout recours excessif à la force contre des manifestants pacifiques ». Que ces résolutions soient adoptées ou rejetées parce que la solidarité des dictateurs ACP aura joué en faveur d’Aziz, cela importe finalement peu.

Tout a été dit. Le reste n’est que littérature.

Ahmed ould Cheikh

le calame