Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2017

Appel pour un nouveau dialogue national

Appel pour un nouveau dialogue nationalLa Mauritanie est dans l’expectative de trois échéances électorales prévues dans le cours de l’année à venir (2018). Ainsi, en avril prochain, un scrutin devrait être organisé pour la mise en place des Conseils régionaux pour le développement, qui remplaceront le Sénat, aboli par le référendum d’août dernier.

Il semblerait que le gouvernement va organiser les élections municipales dans la foulée de celle des Conseils régionaux de développement. Il se pourrait aussi qu’en octobre 2018, des élections soient organisées pour renouveler le Parlement, qui a été élargi conformément aux récents amendements constitutionnels qui ont augmenté le nombre de sièges à l’Assemblée nationale ; cela si le renouvellement du Parlement n’est pas reporté pour l’après-élection présidentielle de 2019.

Dans ce contexte, notre Parti, le Mouvement populaire mauritanien, appelle à un dialogue national impliquant tous les partis politiques, afin d’élaborer une stratégie garantissant la participation de tous à l’organisation équitable et transparente de ces différentes échéances électorales.

Nous espérons que ce dialogue aboutira à des ententes politiques qui protègent notre pays et sauvegardent sa sécurité, sa stabilité politique et son bien-être social.

Le dialogue national est aujourd’hui paralysé par les querelles des dirigeants politiques, qui jusqu’ici n’ont pas réussi à faire correspondre leurs propres objectifs avec l’intérêt supérieur de la Nation.

Le dialogue de sourds entre l’opposition et la majorité, qui a rendu impossible la définition des normes du dialogue et le consensus national autour d’elles, a fait de l’esprit partisan le critère unique des positions politiques.

C’est notre grand problème : nous ne nous entendons plus ! Chacun de nous a sa propre compréhension de l’État, du Président, de la Constitution, du Peuple, de l’Opposition, de la Majorité… Et du Dialogue.

La Mauritanie a besoin d’un dialogue national sincère, pas de manœuvres de dialogue. Ou faut-il attendre d’être crucifiés sur le mur des conflits africains et qu’on nous prenne la main pour nous conduire dans une capitale étrangère et nous dicter un accord que nous n’aurons pas choisi. La Mauritanie mérite-t-elle cela ?

Nos dirigeants politiques doivent savoir qu’ils seront responsables devant le peuple et devant l’histoire de l’échec de la concertation nationale et qu’ils ne seront plus crédibles devant leurs partisans et leurs alliés, qui leur tiendront rigueur s’ils échouent dans le processus du dialogue. L’échec du dialogue national sera celui des dirigeants politiques, ce sera aussi celui de la Mauritanie.

22/12/2017

La Présidente

Savia Mint Bardass

Tél. : 32313401- 36965631

Email: mouvementpopulairemauritanien@gmail.com

Facebook: https://www.facebook.com/partimpm.partimpm

LE CALAME

Le président mauritanien en voie d’annuler les mandats d’arrêt contre des opposants éminents de son régime / exclusifs

altUne source proche du palais présidentiel mauritanien a declaré à « anbaa.Info » que des  instructions déjà émises ou qui seront  publiées dans les prochains jours,  par le  président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ordonnant aux autorités compétentes de son pays ,d’ annuler les mandats d’arrêt émis contre des opposants éminents de son régime vivant en exil.

Selon la source, ces mandats d’arrêt ont été un embarras majeur pour la diplomatie mauritanienne et ont parfois entravé les efforts visant à approfondir les relations bilatérales de la Mauritanie avec certains pays qui ne tiennent pas compte de ces mandats d’arrtet  car  les considèrent  « politisés » .

Des fuites émanant d’ un diplomate  soignalaient  qu’un grand nombre d’ambassadeurs résidant à Nouakchott , ont déclaré au ministère mauritanien des Affaires étrangères mauritanien, l’impossibilité de traiter ces mandats d’arrêt,surtout  que ceux contre qui ont été émis ces mandats d’arret sont  dans leur droit, la plupart d’entre eux sont des personnes morales ayant une deuxième nationalité et ne voyageant pas avec un passeport mauritanien.

En plus de cela , la plupart des opinions publiques mauritaniennes critiquent ces mandats d’arrêt, en particulier ceux qui ont été émis contre des personnalités politiques et des hommes d’affaires influents aux niveaux local et international et  qui ont la compétence et l’expérience nécessaires pour aider leur pays dans au moment  où il est absolument nécessaire de combiner tous les efforts et  d’ éviter toute marginalisation ou exclusion de compétences nationales.

Source : https://www.anbaa.info/?p=37977

Traduit par Adrar.Info

L’exemple malien…

L’exemple malien…Le retour dimanche au Mali de l’ancien président Amadou Toumani Touré qui vivait en exil depuis 5 ans au Sénégal, a rappelé aux mauritaniens le sort de l’ancien président Maouiya O. Sid ‘Ahmed Taya, en exil depuis 2005 au Qatar après avoir été déposé par un coup d’état.

Certains mauritaniens, sur les réseaux sociaux, ont fait le parallèle entre la situation des deux anciens chefs d’état, soulignant la nécessité de permettre le retour rapide dans son pays de l’ancien chef de l’état, Maouiya O. Sid’Ahmed Taya.

Celui-ci avait dirigé le pays de 1984 à 2005 avant d’être déposé par un coup d’état militaire blanc, alors qu’il participait en Arabie Saoudite aux funérailles du défunt roi Fahd Ibn Abdel Aziz.

Le directeur du site électronique Tawary, Chenouf O. Maloukif, écrit sur sa page Facebook, qu’il est temps pour le retour d’Ould Taya.

O. Maloukif a écrit notamment : « l’ancien président malien Amadou Toumani Touré est rentré dimanche dans son pays avec tous les égards après un exil de 6 ans, accueilli officiellement par le président Ibrahim Boubacar Keita et le peuple malien ».

« Une occasion, ajoute le directeur du site, pour rappeler aux mauritaniens le sort d’un ancien chef d’état qui a beaucoup fait pour ce pays, et il est inconcevable qu’il continue de vivre en exil.

Sur cette terre mauritanienne qu’il a porté dans son cœur il y a suffisamment d’espace pour le porter ».

O. Maloukif conclu enfin : « il est temps que le président Maouiya o. Sid ‘Ahmed Taya revienne ».

Plusieurs réactions favorables à cette déclaration du directeur de Tawary, de la part des internautes, quand bien même certains d’entre eux se posent la question de savoir si l’intéressé lui-même en a la volonté eu égard à sa position par rapport au régime.
 
Le journaliste Eby O. Zeidane évoque cette question sous un autre angle.

S’adressant directement au président Mohamed O. Abdel Aziz O. Zeidane écrit : « monsieur le président de la république, pour l’intérêt de la Mauritanie et pour encrer la culture du pardon, l’amour et la fraternité, le président Maouiya o. Sid’Ahmed Taya doit revenir et recevoir un accueil populaire et officiel digne d’un président de la Mauritanie qui a dirigé ce pays pendant plus de 20 ans ».

Pour O. Zeidane ce retour doit avoir lieu, ne serait-ce que le temps d’un weekend, à l’issue duquel il décidera lui-même s’il veut rester ou aller vers un lieu de soin choix.

Le pouvoir du président O. Taya, le plus long dans l’histoire du pays, a le mérite d’avoir instauré la démocratie et le pluralisme politique, malgré les accusations portés contre lui par ses opposants de s’adonner à la fraude lors des élections.

SAHARAMEDIAS

Mauritanie : le parti islamiste réalise la 1ere alternance démocratique interne

ALAKHBAR (Nouakchott) – Le parti islamiste mauritanien, Le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement – Tawasssoul, a réussi la première alternance démocratique interne du pays. Après 2 mandats successifs de 5 ans, le président sortant, Mohamed Jemil Mansour, ne pouvait plus se présenter à un 3e mandat. Il a été remplacé à la tête du parti par le député Mohamed Mahmoud Ould Sidi à l’issu d’une élection du congrès du parti qui se déroulait du 22 au 24 décembre 2017. Le nouveau président du parti Tawassoul, Mohamed Mahmoud Ould Sidi, a obtenu 79,8% des votes du congrès. Quatre candidatures étaient en lice.

Jérusalem: Donald Trump a agi avec la mentalité d’un cowboy (Khaled Mechaal, ex-chef du Hamas palestinien)

altChine Nouvelles – La décision du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu, montre que Trump a réagi comme un cowboy face au business”, a déclaré à Nouakchott, Khaled Mechaal, ex-chef du Hamas palestinien.

Khaled Mechaal qui se trouve depuis vendredi à Nouakchott où il assiste au troisième congrès ordinaire du parti “Tawassoul” des islamistes modérés mauritaniens.

Il commentait le vote de l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution appelant le président américain à revenir sur sa décision. Pour lui, Donald Trump s’est comporté vis-à-vis de la communauté internationale “avec légèreté et mépris des affaires sacrées qui préoccupent les peuples”.

“Nous saluons la réaction de la communauté internationale, dont la Mauritanie, qui a refusé la décision de Donald Trump, a-t-il conclu dans une brève intervention devant le congrès du parti mauritanien.

Ce congrès rassemble plusieurs représentants de partis et mouvements islamistes invités de Tunisie, de Palestine, du Sénégal, de Guinée et de Gambie.

Les islamistes mauritaniens, connus pour leur engagement en faveur de la Palestine, s’apprêtent à élire le nouveau président de leur parti pour remplacer leur dirigeant historique Jemil Mansour.

CRIDEM