Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2017

Ps : Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et 63 autres membres exclus

altComme attendu, le Bureau politique du Parti socialiste, qui s’est réuni ce samedi, vient de prendre la décision d’exclure plusieurs membres du parti qui, selon eux, se sont “auto-exclus”.

Ainsi, Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall, Idrissa Diallo, Bamba Fall et Cie, sont exclus du Parti socialiste. Le Bureau politique, se basant sur les articles 17 et 30 de ses statuts, a exclu 65 membres du Parti socialiste. Ils seront remplacés à leur poste par d’autres camarades.

 

Auteur: Chamsidine Sané – Seneweb.com

Le collectif des veuves rejette les propos prêtés au ministre de la Défense et demande justice

altLe collectif des veuves des militaires  tués dans les casernes entre 1989 et 91, présidé par Houleye Sall, a  exprimé  son rejet des propos prêtés au ministre de la défense, relatifs à la volonté du gouvernement de régler définitivement le dossier dit passif humanitaire, c’est ce qu’ont indiqué, Aissata Mamadou Anne, vice-présidente du collectif, Maimouna Alpha Sy, secrétaire général et Aissata Alassane Diallo, responsable de la communication, venues ce vendredi matin au siège du Calame.  « Nous n’avons appris ces déclarations qu’à travers la presse ; elles ne nous engagent donc pas ; notre seule exigence demeure de voir les auteurs des crimes perpétrées contre nos époux, traduits devant la justice, d’abord pour connaître les commanditaires, ensuite pour nous permettre de faire leur deuil, pour le repos de leur âmes, ont affirmé les trois responsables du collectif. Et d’ajouter : « nous ne sommes pas obnubilées  par les chiffres et montants relayées par la presse, nous voulons savoir pourquoi on a tué nos êtres les plus chers, et cela ne peut passer que par le devoir de  justice, que le gouvernement s’obstine à refuser,  le reste viendra après. »

Le collectif des veuves, qui a effectué le voyage de Kaédi, pour  réclamer, devant le président de la République, la justice pour leurs maris,  le jour de l’indépendance considère que le prétendu  protocole d’accord, signé dans la nuit du 25 mars 2009 n’a aucun fondement. « Nous ne pouvons pas signer une amnistie pour les bourreaux de nos maris contre  des miettes, il s’agit d’une  manœuvre dilatoire visant à tromper l’opinion », réaffirment les responsables du collectif. Les membres du collectif, accompagnés des orphelins avaient déjoué la vigilance des forces de l’ordre et de sécurité pour déployer leur banderole et montrer des chemises noires qu’ils portaient avant de clamer leur désir d’obtenir la vérité sur les massacres des militaires négro-africains dans les casernes militaires dont le tristement célébré  Inal où, 28 officiers, sous-officiers et soldats avaient été pendus, dans la nuit du 27 au 28 novembre pour célébrer la fête de l’indépendance 1991. Depuis cette date, les veuves et orphelins ne se reconnaissent plus en cette date de l’indépendance, ils la considèrent comme un jour de deuil.

Aussitôt après  leur acte, les membres de la délégation des veuves et orphelins du groupe furent arrêtés et détenus pendant quelques jours à Kaédi avant d’être libérés. Pour eux, l’opération de Kaédi serait à l’origine de la réaction du gouvernement et donc les déclarations du ministre de la Défense.  Selon les responsables du collectif des veuves, « les déclarations de Diallo Mamadou Bathia n’entameront en rien la détermination des veuves et orphelins à réclamer le devoir de justice. »

Signalons enfin que depuis la division de COVIRE en deux tendances, les veuves ont décidé de se battre seules pour obtenir ce qu’elles considèrent comme étant leur droit, celui de connaître la vérité sur les massacres des leurs.

le calame

Un ex-ministre mauritanien à Salmane : «Nous ne sommes pas vos bonniches !»

Un ex-ministre mauritanien à Salmane : «Nous ne sommes pas vos bonniches !»Algérie Patriotique – L’ancien ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, le docteur Bakay Ould Abdel Malik, a demandé l’annulation d’une convention bilatérale signée entre la Mauritanie et l’Arabie Saoudite le 15 juillet 2017 à Djeddah, consistant à organiser l’exportation vers le royaume d’une main-d’œuvre féminine destinée à servir de domestiques, autrement dit pour des emplois de «bonnes» chez les riches Saoudiens.

Il rappelle que la Mauritanie a été un pays qui a fourni nombre d’oulémas (savants musulmans) issus de ses universités islamiques réputées dans le monde arabe et musulman.

En rejetant l’accord sur l’exportation de «bonnes» vers l’Arabie Saoudite, l’ex-ministre énumère ce que son pays attend du royaume saoudien : des investissements dans l’enseignement supérieur et la recherche pour atteindre un haut niveau de qualité similaire au niveau de l’université Roi-Abdelaziz ; le financement d’un programme complet pour la réforme de l’enseignement primaire et secondaire afin de résoudre le problème de la déperdition scolaire dans les banlieues et les bidonvilles qui se trouvent à la périphérie des grandes villes.

Le docteur Bakay évoque les pertes financières de son pays à la suite de la rupture des relations avec le Qatar décidée par suivisme aveugle et irréfléchi pour plaire à l’Arabie Saoudite, en contrepartie de quelques millions de dollars promis par les Saoudiens au gouvernement mauritanien, mais qui sont sans rapport avec ce que rapportaient non seulement les investissements du Qatar en Mauritanie, mais aussi les centaines de fonctionnaires mauritaniens, magistrats, imams et enseignants qui travaillaient au Qatar.

L’annulation de la convention que l’ex-ministre revendique est, officiellement, motivée par le souci de protéger les Mauritaniennes contre les abus dont elles étaient victimes et contre les atteintes à leur dignité. Le texte définit les travaux domestiques concernés et offre des garanties pour les femmes qui désirent profiter des opportunités d’emploi en Arabie Saoudite.

En réalité, c’est une forme d’hypocrisie dont le but est de tromper l’opinion publique en Mauritanie où les organisations de défense des droits des femmes ne cessent de protester contre le véritable esclavagisme auquel les Mauritaniennes sont soumises en Arabie Saoudite. Il y a deux ans, l’Association de femmes chefs de famille de Mauritanie avait révélé un scandale de traite massive de femmes impliquant l’Arabie Saoudite où des centaines de Mauritaniennes se sont retrouvées «séquestrées dans des cours de maison, victimes de toutes les formes de maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles».

L’ONG dénonçait alors «une forme aberrante d’esclavage contemporain et une traite sexuelle». Ce trafic était facilité par les administrations mauritaniennes pour la délivrance de passeports et par les autorités saoudiennes pour ce qui est de l’octroi des visas.

Cette pratique d’un autre âge est aggravée par le fait qu’elle concerne les «harratine», qui font partie de la catégorie – 40% de la population, dit-on – d’esclaves ou descendants d’esclaves de Mauritanie. Ce sont ces femmes mauritaniennes qui sont exportées vers l’Arabie Saoudite comme «bonnes».

H. A.

CRIDEM

Manifeste des Harratines : Communiqué

Manifeste des Harratines : CommuniquéUne délégation du MANIFESTE pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratine au sein d’une Mauritanie unie, égalitaire et réconciliée avec elle-même, a effetué une visite de travail au niveau de la ville de KIFFA, dans la période du 23 au 24 Décembre 2017. L’objet de cette visite était de renouer le contact avec les cadres et les bases populaires locales. Durant ce périple, des points de vue ont été échangés sur les voies et moyens les plus appropriés pour concrétiser les nobles objectifs d’AL MITHAGH ; objectifs qui ne sont autres que la quête perpétuelle de la justice et l’égalité entre tous les fils du peuple mauritanien. A travers les exposés et les échanges sincères et fructueux, les membres de la délégation ont été suffisamment édifiés sur la portée et l’envergure des méthodes et procédés utilisés pour maintenir le statu quo fait d’injustice et de marginalisation, pratiquées contre de larges franges et classes sociales au niveau de cette ville refractaire et insoumise. La capitale régionale, KIFFA, autrefois fleuron des villes émergentes, exemple vivant d’intégration et d’harmonie sociales, incarnait par son rayonnement le modèle à suivre par d’autres contrées du pays. Aujourd’hui dénaturée, hagarde et désemparée, elle ploie et gémit sous le poids d’un immense chagrin ; celui d’avoir perdu son âme en prétant le flanc, par mégarde, à la culture et aux comportements typiquement bédouins. L’infiltration par surprise de ce mileu citadin par des us et coutumes tribales inadaptées mais dopées par l’autorité et les moyens de l’Etat, a eu pour conséquence la mainmise totale des tribus sur tous les leviers de commande et toutes les ressources. Or, la tribu et l’organisation tribale sont organiquement liées à l’injuste stratification sociale. La pratique qui en découle – communément appelée tribalisme – marginalise machinalement tous ceux qui se trouvent être mal nés et donc promis au bas de la pyramide de cette républiquette tribale qui ne dit pas son nom. Cette réalité amère a genéré des déséquilibres évidents dans le fonctionnement des structures sociales. Les victimes de cette grande pagaille ne sont autres que la majeure partie de la population, les Haratine – prémiers visés par cette alliance Etat-Tribus – et qui font face en particulier à la privation et divers autres types d’exclusion dont le plus saillant est leur absence presque totale de la conduite des affaires publiques.

A titre d’exemple, l’une des plus grandes moughata’a de cette région – Barkéol, la capitale du triangle de la pauvreté, dont la population avoisine les 100 000 habitants, n’a eu aucun candidat au baccalauréat l’année dernière ; et l’incident de Daghveg qui s’est produit dans la même province, il y a de cela un an, demeure jusqu’à présent sans solution. Ledit incident symbolise désormais l’esclavage foncier procédant de la logique tribale dominante, laquelle est de mèche avec les milieux officiels…

Suite à ce constat qui ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan des pratiques ségrégationnistes, uniformémnt répandues et toutes plus abominables les unes que les autres, le MANIFESTE (AL MITHAGH) attire l’attention de l’opinion publique nationale et des autorités étatiques responsables, sur ce qui suit :

1 – Après que la Mauritanie ait été classée première nation esclavagiste du monde, nous ne voulons pas que notre pays ou que le système de gouvernement de notre pays soit mis au ban des nations et taxé de pratiques indignes et honnies de par le monde ; pratiques qui ont été expérimentées et abhorrées par tous les peuples de la planète ;

2 –
Nous faisons porter, au pouvoir en place, la responsabilité pleine et entière de l’approfondissement du clivage entre les composantes de la société mauritanienne et la détérioration sans précédents du climat social qui s’en est suivie. Le parti pris flagrant en faveur des forces retrogrades, la déchirure sans cesse grandissante du tissu social, l’indifférence par rapport au sort reservé aux couches les plus défavorisées et aux pauvres en général, la partialité dans la répartition des ressources sont autant de faits concrets témoignant d’une mauvaise foi évidente ;

3 – Nous appelons tous les mauritaniens jaloux de l’avenir de leur pays, à un Sursaut National, porté par un grand consensus social et politique, pour faire régner la justice et l’équité afin de refonder la République en rebâtissant ensemble un projet fédérateur pour le progrès, le développement, la cohésion nationale, la justice et l’égalité des chances pour tous.

Nouakchott, le 29 Décembre 2017.

LE MANIFESTE

Pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratine au sein d’une Mauritanie unie, égalitaire et réconciliée avec elle-même

Tabital Pulaagu : Pari gagné pour la mobilisation des Peuls

altTabital Pulaagu  international  a tenu, les 18, 19 et 20 Décembre  2017, sa rencontre annuelle  à Nouakchott. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à part les problèmes d’organisation, le pari de la mobilisation des Peuls a été largement  gagné. Sur ce point, les organisateurs, qui auraient pu mieux faire, peuvent se frotter  les mains.  Devant l’impressionnante affluence, nombre d’hôtes n’ont pas manqué d’exprimer leur surprise. Les peuls mauritaniens  ont afflués de tous les coins du pays, pour exprimer leur  fierté d’être peul et d’appartenir à la Mauritanie, ce que certains extrémistes leur avaient contesté en 1989. Quant à leurs hôtes, ils sont venus des vingt-quatre autres pays membres de Tabital Pulaagu et de la diaspora. Le Palais des congrès a refusé du monde, jusqu’à générer des bousculades avec les forces du BASEP contraintes d’endiguer le flot des  congressistes cherchant à accéder à la salle, lors de la cérémonie d’ouverture. C’est justement pour éviter pareils désagréments que certains auraient souhaité  que la cérémonie se déroulât à l’extérieur.

Louable n’en reste pas moins l’initiative de tenir la rencontre en Mauritanie : elle a permis, à la communauté peule mauritanienne, d’étaler sa culture, dans toute sa diversité et son dynamisme. Diversité et dynamisme des couleurs,  des modes de vie, d’expression et  d’accoutrements, etc. Les  invités ont revisité l’histoire de la migration et des mythes fondateurs peuls, au rythme trépidant des soirées artistiques et culturelles, animées par les artistes locaux. Bref, Nouakchott a constamment et puissamment vibré,  les trois jours de la rencontre, et les invités de Tabital sont repartis très satisfaits de la Mauritanie.

Problèmes d’organisation

Pourtant, la cérémonie d’ouverture avait très tôt dévoilé, lundi matin, de sérieux problèmes d’organisation. Outre le retard de livraison des badges d’accès, pour les invités, étrangers ou non,  il était impossible de rencontrer le moindre membre des commissions d’organisation, d’accueil  et d’installation des invités. Du coup, plusieurs officiels – étrangers, surtout – peinaient  à trouver  place au premier rang. Les quelques membres de la commission financière, rencontrés dans les couloirs, disaient tout ignorer de l’organisation. Les uns et les autres étaient occupés à obtenir des badges  pour  ses proches et amis. Ceux qui ont réussi à décrocher le sésame, le faisaient circuler  pour  faire entrer tous les leurs. On ne savait plus à qui s’adresser, chacun rejetant la responsabilité sur autrui. Mais la détermination de réussir était visible sur tous les visages, particulièrement des femmes qui  ont  battu le record de participation, à tous les niveaux.

A l’arrivée, indescriptible pagaille devant la porte intérieure du Palais. Des députés  n’ont reçu leur badges que vers 13 heures, alors que la cérémonie d’ouverture touchait presque à sa fin. Face à la pression, les agents de la sécurité présidentielle ont recouru aux muscles, pour  contenir le flot humain. Et tous de souligner la responsabilité de Diallo Daouda, président du comité de pilotage, dont les uns et les autres n’ont cessé de tirer le boubou, pour le désordre des badges et autres  manquements. On lui a reproché d’avoir accaparé l’organisation, en ne la confiant qu’à ses proches. Il faut cependant mettre, à sa décharge, l’inattendue ampleur de la mobilisation et la détermination de la communauté peule à réussir le pari de la mobilisation. La tâche ne fut donc pas aisée, pour l’ex- secrétaire général du ministère de l’Equipement et des transports, mais le volontarisme a prévalu,  durant  toute la manifestation.

Autre point noir : l’absence d’eau potable. « Nous avons passé toute la journée au Palais, sans boire ni manger », se sont plaints de nombreuses personnes accompagnées d’enfants, alors que des bœufs avaient été gracieusement offerts, par des éleveurs peuls. Autre couac, l’absence de trop de ministres et hauts cadres peuls, à la cérémonie d’ouverture et aux autres activités. Seuls présents, les  ministres de l’Elevage, de la Culture et de l’Artisanat. C’est par leur absence que madame Coumba Bâ, de la Fonction publique,  Diallo Mamadou Bathia, de la Défense,  Moctar Malal, de la Justice, les députés et autres membres de l’UPR se sont faits remarquer. Pour quelles raisons ? Mystère. Certains  ont pensé qu’ils n’avaient pas été associés à l’organisation, mais quelques officiels, notamment Coumba Bâ, avaient accueilli, à l’aéroport, le président  de Tabital et le roi.  Coumba les a d’ailleurs reçu à dîner, chez elle, en compagnie de nombreux hauts cadres.

Beaucoup ont déploré le caractère trop pastoral donné  à l’évènement. On a plus vu les bergers  que les sédentaires. D’ailleurs,  les cartons d’invitation avaient été dressés à partir de listes des différents groupements « cases » peuls. Certains ne s’y retrouvaient donc pas. Ce qui a amené certains à dénoncer une « récupération » ou « instrumentalisation » de l’évènement.

Chapeau à Radio-Nouakchott 99.5 FM et à Fuuta Média TV !

Toujours au chapitre des manquements, la communication dont la commission a brillé par son  absence. Les journalistes ne savaient à qui s’adresser et ceux qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu ne le doivent qu’à leur volontarisme. Mais, si la commission de communication fut défaillante, Radio-Nouakchott FM s’est, elle, particulièrement illustrée. Ses journalistes ont bien informé les citoyens, à travers des émissions  en direct et des débats entre invités. Avec, en point d’orgue, une rencontre entre ses animateurs et  plusieurs journalistes. Une immanquable occasion d’épingler les tares de l’organisation, le choix de l’emblème, le caractère trop restrictif de l’événement, mais, aussi, de saluer une initiative qui aura permis  aux peuls locaux de magnifier leur culture spécifique. Un des journalistes vedettes de RN, Hamat Diallo, a fortement critiqué l’accaparement de l’organisation, par le président du comité de pilotage. « Un évènement de cette dimension doit faire l’objet d’une concertation maximale, ainsi que d’un  sens élevé de l’ouverture et du partage », a-t-il indiqué. Mention bien, également, à Futa Média qui a puissamment mobilisé ses équipes. Ses journalistes ont bien quadrillé le terrain, en distribuant la parole à tous les invités et hôtes étrangers.

Radio-Mauritanie : zéro pointé !

La Radio nationale a brillé, quant à elle, par son absence. Elle a carrément choisi d’ignorer  la manifestation, placée pourtant sous le haut patronage du président de la République. Elle n’a pipé mot, dans ses émissions en pulaar, sur la cérémonie d’ouverture. Ses journalistes en langues nationales (pulaar, soninké et wolof) étant pourtant présents au Palais des congrès. Interrogé sur le silence de leur radio, l’un d’entre eux a lâché qu’il n’en savait rien, qu’il n’avait pas été sollicité pour la couverture et qu’il est venu, comme tous les autres, de sa propre initiative. La veille de la cérémonie, le responsable des émissions en pulaar a choisi de rediffuser une émission de l’été dernier sur le SIDA. Au final, la manifestation  n’aura bénéficié que d’une émission de 40 minutes avec le président du comité de pilotage, Diallo Daouda, deux semaines avant le rassemblement. C’est quand même incompréhensible qu’une radio nationale choisisse d’ignorer un évènement national de cette envergure. Les  organisateurs  doivent  poser des questions, au ministère de la Communication et au nouveau directeur de Radio Mauritanie. Il est aussi fort curieux que seuls cinq des treize millions promis par l’Etat aient été décaissés. Notons que la TVM a, quant à elle, correctement couvert la manifestation, notamment en diffusant, à son épilogue, les réactions de participants qui saluaient l’action du président Mohamed ould Abdel Aziz.

DL 

le calame