Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2017

COMMUNIQUÉ: ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FÉDÉRATION DES FPC- NOUAKCHOTT

altLa Fédération des Forces Progressistes du Changement (FPC) de Nouakchott organise son assemblée générale de fin de mandat le dimanche 05 mars 2017 à 16h au siège du Parti à SEBKHA. Elle invite et convie l’ensemble des militantes et militants des différents comités de base à venir nombreux participer à l’ assemblée.
Une exposition des photos de nos martyrs est prévue et sera suivi d’ un hommage au camarade feu Ousmane Diacko.

Salutations militantes et fraternelles. La lutte continue!

NOUAKCHOTT LE 03 MARS 2017.

Le Bureau Exécutif Local.

Message aux parlementaires européens…(2eme partie)

altLa montée de l’Islamisme radical, autre défi …

Depuis l’avènement du régime actuel on observe dans les médias des discours à tonalité religieuse de caractère violent , intolérant ; dans les mosquées qui poussent tous les cent (100) mètres  on entend des prêches faisant le lit  du salafisme . Des associations  ‘’d’amis du Prophète’’ surgissent , des marches appelant à l’exécution de ould  Mkheitir- le bloggueur- se multiplient , des menaces  ouvertes  de l’assassiner  sont proférées , proférées également à l’endroit de  son avocat  … Le port du niqab se répand  à toute  vitesse dans un territoire devenu  un refuge pour les éléments du Mujao , Ansardine et consort . Une sorte de terrorisme intellectuel de ces islamistes  s’installe, les penseurs libres sont harcelés , pris de peur . En exemple,  mint el Moctar  et  plus récemment  l’activiste mint Brahim sont  attaquées  ouvertement , tout cela au su et au vu des pouvoirs publics qui laissent faire …Tout comme ces intellectuels qui observent sans rien dire et qui finiront  sûrement par s’y brûler pourtant !

En fait la lutte contre le terrorisme est plus proche du faire-semblant que de la réalité . Si en surface ce régime déclare lutter contre le terrorisme , dans les faits  il semble  plutôt flirter  avec ceux qui  le nourrissent ….

Le 3e mandat    autre point explosif

Le Président Abdel Aziz malgré ses déclarations publiques ne donne pas l’impression d’avoir totalement renoncé à briguer le 3e mandat . Il avait procédé par ballons d’essai , puis tenté d’y pousser à travers le dialogue national de septembre 2017 dont les résolutions essentielles ont été dévoyées , entre autres  l’officialisation des langues nationales – point de consensus avéré -. Il chercherait actuellement à négocier ce 3e mandat par l’achat de consciences de certains élus et de quelques leaders de partis politiques  .  Or le 3e mandat constitue pour l’opposition arabo-berbère une ligne rouge à ne pas franchir. Ce serait donc, après la question négro–africaine, le point de rupture dominant, la source potentielle de turbulences  et d’instabilité certaine …

Diplomatie ambigüe, tâtonnante

Une diplomatie ambivalente, suffisante  et pleine de maladresses , qui se veut  participative aux missions de maintien de la paix ( Centrafique , Côte d’Ivoire ) mais entretient un climat de  suspicion et de  tension avec ses voisins immédiats . Avec le Mali il y a un déficit de confiance –à juste raison ;  déficit  de  confiance  également  avec le  Maroc , tension larvée permanente avec le Sénégal, sciemment entretenue, problème de leadership avec l’Algérie que traduit  une relation du ‘’ je t’aime moi non plus’’ …

Obstacles à l’érection d’un Etat  de  droit

Ce régime ne respecte pas les libertés fondamentales. Le Président Ould Abdel Aziz n’arrive pas à se départir des réflexes du général qui éprouve un mépris souverain pour le Droit  et la loi qu’il tourne en dérision. Avec une posture du genre  ‘’la loi c’est moi et seulement moi’’ ,  il ne peut émerger un Etat de droit’’!Les généraux et les libertés font rarement bon ménage, c’est connu . Chaque jour  nous assistons  à  une restriction croissante des libertés. Les libertés d’association , de manifestation  et même de réunion dans des hôtels et domiciles  privés sont empêchées ; une des premières victimes a été  le parti  FPC . Les récentes lois sur la cyber-criminalité s’inscrivent dans ce sillage .  Des associations monoethniques de tir à la cible – milices déguisées- prolifèrent sous la bénédiction du pouvoir …Des opposants sont embastillés sans raison objective, comme les  militants de l’IRA, dernièrement . Pour jouir de  ces droits – pourtant garantis par la constitution- il faut faire allégeance  au  régime, tout  comme pour être reconnu officiellement en tant que parti politique.

Mon parti politique- les Fpc – paie pour son indépendance. Après 23 ans d’exil , nous avons décidé de renoncer  à la lutte illégale  pour  inscrire notre action dans la légalité, et dans le jeu démocratique ; voilà qu’on nous empêche de nous exprimer… Nous avons rempli toutes les conditions légales pour obtenir un récépissé  de reconnaissance légale, voilà qu’on nous le refuse . Des pressions sont exercées sur des Associations reconnues et  des médias privés  pour  nous empêcher de nous exprimer sur leurs plateaux.   

Perspectives anticipees (rencontres de groupes / commissions /ateliers /séminaires /colloques)

Dans les rencontres où vous serez invités, à titre d’hôtes, vous entendrez de la bouche de vos interlocuteurs que tout va bien dans notre pays. Que l’enrôlement des populations se déroule sans accroc, que la diversité culturelle est reconnue , respectée  et observable… tant qu’on voit  Négro-africains et haratines danser et chanter …comme des troubadours pendant  nos  festivals et cérémonials .

On vous dira que la torture est bannie, que la corruption est combattue avec force tout comme l’esclavage  à travers  structures et tribunaux, nouvellement créés…Qu’il y a  des marches, des carnavals organisés en guise de célébration de la  lutte contre la corruption. Ne vous y fiez pas ! Tout cela n’est  qu’un écran de fumée, destiné à abuser les visiteurs et partenaires  mauritaniens . Rien de sérieux, on fait semblant, comme  toujours… La réalité est que la corruption gangrène l’administration, la Justice, l’ état civil , les contrôles aux frontières ou se produit un véritable racquet ; bref elle infeste tous les secteurs publics…On ne prend aucune  mesure élémentaire adéquate sérieuse pour lutter contre le fléau, telle la déclaration de revenu pour les hauts responsables, telle la liberté et l’indépendance réelle  de l’Inspection Générale d’Etat ( IGE), la mise en place  de commissions secrètes chargées du contrôle et du suivi. Dans les opérations de contrôle menées jusqu’ici, les amis du Président sont épargnés , les opposants au régime ciblés et épinglés. On emprisonne ceux-ci , mais on libère ceux-là  pourtant  coupables avérés . Les mauritaniens et surtout  nos gouvernants  excellent dans l’art du faire- semblant et de  la mystification de  l’opinion extérieure .

Enfin , vous verrez , à travers groupes d’individus , ateliers , séminaires, colloques , invariablement , la même ’image, celle d’une Mauritanie ‘’blanche’’ qu’on veut faire naître au forceps; comme si les autres composantes nationales – perçues comme des appendices –  n’avaient pas été  à l’école… Vous verrez  aussi  une ombre entrer vous servir le the, puis sortir comme elle était venue , toujours la même… ou l’autre facette  cachée et atténuée  de la réalité de l’esclavage .

Dernier défi, peut- être pas tant explosif que ça, mais non moins  destructeur : le désordre général – ce désordre fou, partout présent .- dans lequel  ne peut se construire ni progrès ni développement . Sans l’Ordre il n’y a pas d’Etat tout court …

Tel est le visage de notre ‘’ bonne Gouvernance’’ et de notre république…

JOYEUX SEJOUR CHEZ NOUS .

                                                       Nouakchott 20-02-2017

Samba Thiam ( President des FPC)

 

M. Samba Thiam, président des FPC : ‘’Le gouvernement trahira de nouveau s’il choisit la voie parlementaire’’

altLe Calame : Le gouvernent est  décidé a faire adopter les amendements constitutionnels par le Congrès parlementaire. Qu’en pense les FPC ?

-Samba  Thiam : Il est bon de  rappeler que sur cette question le groupe de l’opposition  dialoguiste  était divisé ;  la tendance majoritaire avait choisi  la voie référendaire pour la consultation. Les FPC appartenaient à ce camp du référendum. Elles s’en tiennent encore  à cette position, car la consultation par cette  voie  serait, nous semble-t-il,  plus juste,  plus crédible, et  plus conforme  au souhait des participants au dialogue.

 – La question de cohabitation ne fait pas partie des recommandations choisies pour la constitution. Qu’en est –il ? Vous vous  êtes donc battus pour rien ?

-Disons plutôt, pour être plus juste, un élément de la question de la cohabitation … Il s’agissait en l’occurrence  de la question de l’officialisation des langues nationales. Oui, le gouvernement a délibérément  choisi d’éliminer  ce point des conclusions  du dialogue national qui, pourtant, a  fait objet d’un large consensus. Il faut le déplorer.

Que peut-on en penser?

Dire, non pas que nous avons perdu notre temps, comme vous semblez  le poser, mais plutôt que le gouvernement a dévoyé les résolutions finales retenues et trahirait, pour la seconde fois, s’il choisissait la voie parlementaire. Mais, encore une fois, notre présence au dialogue n’a pas été inutile à bien des égards, loin s’en faut ! Notre but était davantage d’interpeller les congressistes, forcer un débat sur les questions vitales, souvent éludées, sans nous faire trop d’illusions sur ce qui en sortirait… Sur ce plan là nous pensons que  notre objectif  a été   atteint.

-Où en êtes vous avec votre plainte contre le ministère de l’intérieur ?

– Le dossier reste toujours pendant. Les contacts  entre la cour suprême et nous se poursuivent. L’affaire progresse, pas aussi  vite que nous aurions souhaité, il est vrai, mais elle  progresse. Nous sommes persuadés que si le droit était dit, le ministère de l’intérieur perdrait la partie, car il  a tort sur toute la ligne. Il resterait alors l’application d’une décision de justice… Ce serait, à nouveau, un autre bras de fer à engager, puisque  nous avons affaire  à des ’’ chefs’’  qui se considèrent comme étant  le droit et la loi même !  Avec une telle mentalité mise en pratique, l’érection d’un Etat de droit n’est pas pour demain ! Nous nous forçons, malgré tout,  à l’optimisme …

– Que pensez-vous de nos rapports avec nos voisins ?

– Que ressentez –vous, vouliez-vous dire? J’en suis affligé, comme bon nombre de  mauritaniens  équilibrés …

Que faut-il en penser ? Ceci : Ceux-là  qui nous gouvernent  offrent, par leur diplomatie godiche, pleine de maladresses,  une piètre image du pays ! Une diplomatie ambivalente pour ne pas dire incohérente, sûrement suffisante  et pleine de maladresses, qui se veut  participative aux missions de maintien de la paix (Centrafrique, Côte d’Ivoire) mais entretient un climat de  suspicion et de  tension avec ses voisins immédiats ! Avec le  Mali, il y a un déficit de confiance –à juste raison ;  déficit  de  confiance  également  avec le  Maroc, tension larvée permanente avec le Sénégal, sciemment entretenue, problème de leadership avec l’Algérie dans une relation du ‘’ je t’aime moi non plus’’…

De cette diplomatie tâtonnante , suffisante  et parfois provocatrice, doublée d’une politique intérieure ouvertement  ethniciste  et clanique , l’image du pays  ne  peut  en sortir  que  lacérée et ternie, forcément !

Propos recueillis par DL

le calame

Message aux parlementaires européens…

altSi j’avais à parler aux parlementaires européens en visite chez nous voilà ce que je leur dirais :

‘’ La Mauritanie fait face à plusieurs défis . Le défi de la pauvreté , celui de la bonne gouvernance , de la montée de l’islamisme radical-extrémisme réligieux-, de la sécurité .Mais le plus crucial et le plus explosif  défi entre tous demeure celui de l’Unité nationale -ou de la cohabitation- résultat de l’exacerbation de la discrimination qui frappe les populations non arabes , doublée de  la question haratine ( l’esclavage) ‘’ .

Derrière le calme apparent des populations noires victimes  de toute sorte de discriminations, couve une explosion ; il  suffit d’une étincelle ! comme pour le mal,’’ dans une période d’incubation avant l’éclatement de la fièvre’’ . Ces populations  supportent de plus en plus mal  l’exclusion systématique  qu’elles vivent au quotidien  dans tous les secteurs de la vie publique . Une Armée nationale mono-ethnique,  une Police nationale mono-ethnique pour sécuriser  l’ordre inique existant . Des grandes Ecoles spéciales  telle l’école de médicine , l’école polytechnique , l’école des mines , l’école de la magistrature et de la haute Administration , l’école des officiers, l’école aéro-navale, le Prytanée militaire,  quasiment mono-ethniques . Exclues de  l’Administration , des  médias , de  la justice , totalement effacées du secteur économique, voilà que ces populations  voient leurs terres de culture actuellement   menacées. Un enrôlement biométrique vexatoire , conçu pour les déposséder de leur nationalité,  fait beaucoup de  victimes , dont  maintenant des  élèves  et étudiants négro-africains contraints  par l’Administration scolaire d’abandonner l’école ,  empêchés  de passer  examens et concours  parce qu’ils  n’ont  pu se faire enrôler ; des mères , fraîchement accouchées, sont tenues de faire le rang sous le soleil pour enrôler le  nouveau-né dans les bras !

 Enrôlement exécuté par des commissions, techniques et de supervision, mono-ethniques  chargées de recenser une population pluriethnique !!!  Présentement plus des 8o centres  d’enrôlement dans la vallée du fleuve sont fermés sous de faux prétextes  et ceux qui restent  ouverts rivalisent d’ardeur en tracasseries …

Les populations  qui avaient été déportées au Sénégal  en 1989  (120.000 dont 12.000 encore au Mali ) ont été, en partie, rapatriées   mais sans pouvoir recouvrer  leur nationalité,  ni retrouver  leurs terres de culture  ou leurs villages d’origine, pour la majorité . S’y ajoute un passif  humanitaire que le gouvernement refuse de solder correctement, que résument et la question des refugiés rentrés  et celle des  purges ethniques opérées  au sein des  forces  armées et de sécurité, à travers des centaines d’exécutions extra-judiciaires  dont le point culminant  fut la pendaison de  28  soldats et officiers négro-africains  un  28 novembre 1990 , en guise de célébration de notre  accès  à la souveraineté interne en 1960 .  Aussi  nos gouvernants  et certains de nos compatriotes veulent que nous célébrions  ensemble dans la joie  cette date devenue pour  nous  autres  une date-symbole du  jour de deuil…

Le colonialisme Français , pour constituer la Mauritanie , a assemblé deux aires culturelles distinctes , deux peuples aux traditions et habitudes mentales différentes , deux entités politiques historiques avec chacune son  organisation politique et sociale propre . Mais les régimes arabo-berbères , presque sans exception, et celui du Président ould Abdel Aziz en particulier , semblent oublier ou veulent méconnaître cette réalité  historique en  s’évertuant  à  gommer l’autre personnalité du pays  pour en faire , à marche forcée , un pays exclusivement ‘’arabe’’…au mépris de l’identité  factuelle de sa diversité . Cette  situation, grave,  interpelle  la classe politique  et intellectuelle arabo-berbère , l’élite en somme- qui doit  sentir, si  elle est capable de  prendre  le pouls du pays , cette  tension  maximale perceptible actuelle. Voilà pourquoi , en son sein, un débat  interne  sur la question du vivre-ensemble s’impose. Oui ou non voulons-nous vivre ensemble, partager un même devenir dans  l’égale dignité ? Cette question lancinante doit être tranchée !  Ce débat  interne constitue  l’urgence du moment.

 

A suivre…

 

Samba Thiam

President des FPC

 

 

Révision constitutionnelle parlementaire : dubitatif, le Président opte pour le référendum !

Révision constitutionnelle parlementaire : dubitatif, le Président opte pour le référendum ! Le président mauritanien a pris du recul dans sa manœuvre politique visant à adopter le projet de révision de la Constitution à travers le parlement dont les deux chambres, n’ont pas affiché à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale et du sénat, le même enthousiasme pour ces amendements.

En effet, si le président de la chambre basse a qualifié la révision d’utile pour le pays, tel n’a pas été le cas du sénat, réputé par sa fronde dynamique contre ces amendements qui visent entre autres sa dissolution.

Avec des chances faibles de gagner le ticket d’adoption parlementaire, le Chef de l’Etat mauritanien, dubitatif, aurait finalement décidé de recourir à la consultation référendaire, dont il motivait auparavant, la mise à l’écart, en raison de son coût exorbitant pour un pays en crise politique et économique.

Ces montants seront affectés aux secteurs de l’Education et de la Santé qui en ont fort besoin, pense le Président mauritanien.

C’est donc un recul par rapport à l’option privilégiée récemment par Ould Abdel Aziz, relative à la discussion des amendements au Parlement, réuni en congrès plutôt que par référendum par souci d’économie.

Une volteface qui intervient quelques jours, après un diner offert par le Chef de l’Etat aux députés et sénateurs de la majorité présidentielle, au cours duquel, le Chef de l’Etat mauritanien aurait confié à ses hôtes, la révision de la Constitution par voie d’un congrès parlementaire.

Le diner portait par ailleurs sur l’explication des parlementaires au peuple l’intérêt des amendements proposés mais surtout dénoncés depuis plusieurs mois par une quinzaine de partis de l’opposition radicale formant le Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU).

Ayant entamé depuis mercredi passé, une session extraordinaire consacrée essentiellement à l’examen de modifications de la Constitution en vigueur depuis 1991, le Parlement mauritanien n’affiche pas une concordance de vue sur cette révision, qui semble de plus en plus utopique pour l’homme fort du pays.

En effet, pour que le texte passe, il devra être adopté par les trois cinquièmes des 106 parlementaires au sein desquels le régime du président Ould Abdel Aziz dispose d’une majorité confortable. Mais avec des sénateurs frondeurs, ce défi reste difficile à relever. C’est donc un retour à la case de départ.

Rappelons que la conférence des présidents issue de l’assemblée nationale avait examiné jeudi dernier les amendements proposés et transmis les textes à la commission technique concernée, avant leur soumission à la plénière de la chambre.

Dans un entretien accordé à France 24, le président Mohamed O. Abdel Aziz a dit que le parlement examinera les modifications constitutionnelles proposées et décidera ensuite s’il faut les soumettre à un referendum populaire ou à un congrès parlementaire.

 

http://eveilhebdo.info/Revision-constitutionnelle