Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2016

Mauritanie: République islamique et havre de paix pour homosexuels

altLa Mauritanie est le pays des paradoxes. Dans la “République islamique” où se développe l’extrémisme religieux, l’homosexualité est pourtant “tolérée” par la société. Les homosexuels font rarement l’objet de condamnation et, quand c’est le cas, les peines ne sont pas appliquées.

Rejetée par la société et punie par la loi pénale, l’homosexualité se confine dans des lieux clos, tentes et salons par exemple, mais les avis sont relativement partagés. Elle reste «tolérée» en dépit du développement rapide du phénomène extrémiste religieux, qui naturellement ne s’accommode pas de comportements qu’il juge déviants et que dicterait Satan.

Un mariage clandestin entre homosexuels sénégalais à Nouakchott, a défrayé la chronique et accaparé l’attention de la presse écrite et électronique, il y a quelques années. Du coup, une frange de l’opinion n’hésite pas à pointer du doigt «un silence complice» des milieux influents.
  
En fait, il existe clairement un contraste avec d’autres sociétés africaines au sein desquelles les homosexuels font régulièrement l’objet de multiples exactions dénoncées par les ONG. Cela même, dans les systèmes démocratiques à l’image du Sénégal voisin, plusieurs fois épinglé par les associations de défense des droits humains pour une attitude «homophobe».

Ainsi, au pays du poète président Léopold Sédar Senghor, le débat sur le phénomène est récurrent. Ce qui explique probablement le fait qu’il déborde parfois sur le terrain de la violence physique débouchant sur le lynchage public de présumés “goor-jigeen”. La traduction littérale de cette expression en langue wolof renvoie l’image d’un individu pourvu des doubles attributs masculins et féminins.

En retour, ces associations de défense des droits humains sont souvent accusées par l’opinion sénégalaise d’exercer des pressions sur les pouvoirs publics pour pousser à la légalisation d’un phénomène unanimement honni par la société.
 
Une législation pénale implacable

En pratique, en Mauritanie, les homosexuels, vivent en paix, en vertu d’une certaine forme de «tolérance» aux antipodes de la législation pénale nationale. En effet, celle-ci est sans concession au sujet des relations entre individus de même sexe. L’article 308 du Code Pénal (CP), adopté en 1983, définit ce type de relations comme «un acte contre nature» et prévoit «la peine de mort par lapidation publique» pour punir cette infraction.

Un contexte judiciaire dans lequel le très inédit fait divers entre les deux homosexuels sénégalais n’a pourtant pas donné lieu à des poursuites. Du moins, quand bien même celles-ci auraient été enclenchées, leur épilogue n’a pas été commenté dans la presse et n’ont pas été portées à la connaissance du grand public.

Cependant, un avocat interrogé par le360 Afrique signale que des cas d’homosexualité ont parfois atterri sur la table du procureur de la République ou suscité des poursuites, voire ont donné lieu à des condamnations et à des peines de prison ferme. Mais celles-ci n’ont jamais connu d’exécution au plan pratique». Interpellée sur les raisons de cette situation, la toge donne sa langue au chat, préférant se cantonner au constat brut.
 
Fonction sociale des homosexuels

Sans être pourchassés, ni faire l’objet de violences en public, les homosexuels en Mauritanie sont totalement ignorés, mais plutôt marginalisés et quelquefois méprisés. Bien qu’issus d’un milieu à risques à cause du fort temps de prévalence comme partout dans le monde, ils sont totalement inconnus des structures chargées de la prise en charge des individus vivant avec le VIH/SIDA. Si le taux officiel de prévalence de cette maladie est de 0,7% au sein de la population globale, il pourrait atteindre des pics inquiétants dans ce groupe particulier. Une marginalisation tempérée par le rôle social de ces individus.

En effet, dans certaines circonstances, ces hommes au physique fortement efféminé, remplissent diverses fonctions sociales. MB, qui accepte de parler sous le couvert de l’anonymat affirme que «pendant les grandes cérémonies familles telles que le mariage et les autres regroupements de réjouissance, nous sommes préposés à la cuisine et les plats que nous préparons sont appréciés de tous. On se charge également du rythme créant l’ambiance cérémoniale en jouant du tambour». Ils sont ainsi considérés comme les meilleurs maîtres de cérémonie. 

Par ailleurs, entretenant de bonnes relations avec les belles dames issues des milieux les plus huppés, les homosexuels jouent souvent le rôle d’intermédiaires entre amoureux ou encore de “marieurs”.

Entre législation pénale implacable, mépris sans manifestation physique ostentatoire et violente, et rôle social jamais formellement reconnu, le phénomène de l’homosexualité en Mauritanie a plusieurs visages qui renvoient à un traitement globalement ambivalent.

le360.ma

le calame

Syrie, piratage: Obama enfonce le clou et charge la Russie

mediaLors de sa traditionnelle conférence de fin d’année, avant de s’envoler pour Hawaii où il passera les fêtes, Barack Obama a accusé le Kremlin d’interférence dans les récentes élections et condamné l’assaut sauvage sur Alep.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Pour Obama, pas de doute : l’ordre de pirater le comité central démocrate et les emails du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, venait directement du sommet, c’est-à-dire de Poutine lui-même : « Ce qui m’a préoccupé en particulier, c’était la possibilité d’un piratage de l’élection elle-même, [relatif] au comptage des bulletins. C’est pourquoi en septembre dernier quand j’ai vu Poutine en Chine, j’ai estimé que le moyen le plus sûr d’éviter ça était de lui en parler directement. Je lui ai qu’il devait tout stopper, faute de quoi il y aurait de sérieuses conséquences. Et de fait, il n’y a pas eu ensuite de manipulation sur le processus électoral. »

Seulement le site WikiLeaks a continué la diffusion des courriels piratés antérieurement.

Sur la question des représailles, le président américain est resté néanmoins très vague : « Notre objectif reste d’envoyer un message clair à la Russie, et à d’autres pays : il ne faut pas nous faire ça, parce que nous aussi nous pouvons réagir. Une partie de ce que pouvons faire sera fait publiquement, mais une autre partie fait de telle sorte que les Russes le sauront, mais pas le reste du monde. »

 
 

Obama a aussi invité Trump, qui dément toute implcation des Russes dans sa victoire, à coopérer à une enquête sur le sujet. Le chef de l’exécutif, citant un sondage, s’est aussi amusé du soudain engouement des républicains pour son homologue russe : « Plus d’un tiers des électeurs républicains approuvent Vladimir Poutine, l’ancien chef du KGB… Ronald Reagan doit se retourner dans sa tombe. »

Regrets

Barack Obama a aussi évoqué le martyre de la population d’Alep, dont l’entière responsabilité incombe, selon le locataire de la Maison Blanche, au régime syrien et à ses alliés, Moscou et Téhéran : « Le monde, à l’heure où nous parlons, est horrifié devant la sauvagerie de l’assaut conduit par le régime syrien et par ses alliés russe et iranien, contre la ville d’Alep. Nous avons assisté à une stratégie délibérée pour encercler et affamer des civils innocents, le personnel médical et humantaire a été visés sans interrupttion des quartiers entiers ont été réduits en poussière. Il s’agit là de terribles violations des lois internationales. La responsabilité de cette brutalité incombe entièrement au régime syrien et à ses alliés, la Russie et l’Iran. Tout ce sang et ces atrocités sont sur leurs mains. »

Barack Obama a néanmoins exprimé ses regrets de n’avoir pu faire plus pour mettre fin à la crise syrienne, mais il estime qu’au regard des circonstances, il a pris les meilleures décisions possibles en aidant les rebelles anti-Assad et en essayant de trouver une solution politique plutôt que militaire.

rfi

Les accaparements de terres coûtent à l’Afrique son développement économique, selon le Pr Samir Amin

Les accaparements de terres coûtent à l’Afrique son développement économique, selon le Pr Samir AminEn marge d’un symposium organisé à Dakar, le Professeur Samir Amin (photo) a déclaré que l’accaparement des terres participe en grande partie au retard dans le développement économique des pays africains.

Dénonçant une forme de mondialisation qui défavorise les « petites » économies, l’universitaire franco-égyptien a rappelé que le salut du continent africain passe par un retour à l’agriculture paysanne qu’accompagneront de solides réformes foncières.

« La ligne générale du développement du capitalisme à travers l’histoire est fondée sur l’expropriation de la majorité de la paysannerie et donc entraînant, entre autres, une émigration des campagnes vers les villes ou vers l’étranger ou les deux en même temps.

Cette ligne de développement proposée par la Banque mondiale, l’Union européenne, par tout le monde, est une voie sans issue parce qu’une désagrégation de la paysannerie africaine ne peut donner à la planète que des bidonvilles », a expliqué, catégorique, le directeur du Forum du Tiers-monde et président du Forum mondial des alternatives.

Si le Pr Amin est aussi alarmiste, c’est sans doute parce que le phénomène de l’accaparement des terres prend des proportions inquiétantes, particulièrement en Afrique, le nouvel eldorado des multinationales agro-industrielles.

Dans son rapport publié le 11 octobre 2016 intitulé « Land Matrix Analytical Report II: International Land Deals for Agriculture », le projet Land Matrix révélait ainsi que depuis l’an 2000, les pays africains ont enregistré 422 transactions foncières, soit 42% du total des transactions recensées à l’échelle mondiale.

Souha Touré

 

http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/1512-43259-les-accaparements-de-terres-coutent-a-l-afrique-son-developpement-economique-selon-le-pr-samir-amin

 

Président élu de la Gambie : « J’ai confiance en l’Armée » (Interview)

Président élu de la Gambie : « J’ai confiance en l’Armée » (Interview)«Nous avions toujours confiance en l’Armée. A l’annonce des résultats, le chef d’état major nous a joint en promettant de nous soutenir en tant que président élu », a déclaré le président élu de la Gambie Adama Barrao dans cette interview accordée à Alakhbar.

Monsieur le président élu de la Gambi, est-ce que vous maintenez votre invitation à Yahya Jammeh a assister à votre cérémonie d’investiture ?

Je voudrais bien voir le président Yahya Jammeh et le président Daouda Kairaba Diawra (premier président de la Gambie) assister à la cérémonie de mon investiture. Le président Jammeh pourra prendre la parole ce jour-là. Cela va honorer la Gambie et l’Afrique entière. Le pouvoir n’est pas éternel. Daouda Diawra a quitté. Dieu a décidé la fin de règne de Yahya Jammeh. Moi aussi je quitterai le pouvoir. Yahya Jammeh doit comprendre que l’alternance pacifique au pouvoir renforce notre démocratie.

Yahya Jammeh pourrait craindre des poursuites judiciaires?

Nous (la coalition de l’opposition) avons toujours appelé en faveur de la paix. Lors de la campagne électorale, nous avons lancé des messages de paix.

La Constitution nous accorde le droit de former un parti politique ou de militer dans l’opposition. Nous l’avons fait. Nous avons battu campagne. Nous nous sommes fait connaitre et nous avons expliqué notre programme aux Gambiens qui l’ont accepté et voté pour nous. Yayha Jammeh a reconnu sa défaite. Il a pris le Coran et dit que le pouvoir lui a été confié par Allah un vendredi et qu’il le lui a retiré un autre vendredi. Le président Jammeh est allé jusqu’à dire que le système électoral gambien est le meilleur au monde et qu’il ne peut pas y avoir de fraudes. Jammeh était clair dans ses déclarations qui, par ailleurs, allaient dans le sens de la paix. Après, il a commis l’erreur de vouloir violer la Constitution. L’erreur est humaine. Pour cette raison, nous lui avons tenu un discours d’apaisement.

Un membre de votre coalition a menacé Jammeh de poursuites judiciaires.

La coalition n’a jamais menacé de traduire Yahya Jammeh en justice. Il a occupé le fauteuil présidentiel pendant 22 ans. Il est Gambien. Il a travaillé pour ce pays. Si l’Afrique du Sud a pu surmonter apartheid et permis au parti ANC de mener ses activités normalement nous, aussi, pourrons travailler avec qui que ce soit.

Pourquoi vous n’acceptez pas que Jammeh conteste légalement le résultat de la présidentielle devant la Cour suprême ?

Un président de la République doit connaitre les règles et agir en fonction de la loi. Yahya Jammeh a violé la loi en décidant d’annuler les élections présidentielles. Il veut aujourd’hui, saisir la Cour suprême. Comment ? Il n’existe plus de cour suprême en Gambie, depuis un an. Beaucoup de dossiers concernant cette sont restés sans suite. Quand notre chef de parti était arrêté nous devions saisir la cour suprême sur certains points, mais en vain. La cour suprême n’existait plus. Le président Jammeh a chassé tous les juges de la Cour suprême. Ce n’est pas parce qu’il a besoin d’une Cour suprême qu’il faut en créer une.

Que compterez-vous faire si la Cour suprême annule le résultat de l’élection ?

Cela va rendre sa situation plus complexe. Il faut œuvrer dans l’intérêt général de la nation. Si le président Jammeh devra agir de la sorte c’est qu’il ne veille qu’à ses intérêts particuliers. Et je pense que son attitude le prouve.

Le Sénégal a mobilisé la Communauté internationale pour vous. Votre sécurité est assurée par des Sénégalais. Pourquoi vous êtes si lié au Sénégal ?

Le Sénégal est un pays voisin qui entretient de bonnes relations avec la Gambie. La stabilité dans un pays veut dire la paix dans l’autre.

Je dois préciser que ces agents de sécurité sénégalais viennent d’une compagnie privée et non de l’Etat sénégalais. J’ai le droit d’assurer ma protection si l’Etat ne m’offre pas la sécurité. Des criminels peuvent m’agresser. Des gens qui ne m’aiment pas peuvent m’attaquer pendant que je suis sans défense.

Aujourd’hui, nous n’avons pas aperçu ces agents de sécurité sénégalais. Où sont-ils ?

Nous voulons éviter des problèmes diplomatiques entre le Sénégal et la Gambie. Nous nous en remettons à Dieu sachant que seul Dieu peut garantir la sécurité des personnes.

Le chef d’état major avait déclaré son soutien au président élu. Mais on ne l’a pas entendu depuis le rejet par Yahya Jammeh des résultats électoraux. Avez-vous le soutien de l’Armée ?

L’armée ne s’est pas manifestée de nouveau. Mais nous avons toujours confiance en elle. A l’annonce des résultats, le chef d’état major nous a joint en promettant de nous soutenir en tant que président élu. Je suis sûr que l’armée va bientôt se prononcer.

Vous êtes élu à l’issue d’un votre ethnique. Pensez-vous représenter l’ensemble du peuple gambien ?

Ce n’est pas une seule ethnie qui m’a élu. Beaucoup de Gambiens ont voté pour moi. Une seule ethnie ne peut pas élire un président de la République en Gambie. Et moi, j’appartiens à plusieurs communautés gambiennes: mon père est de la communauté Socé et ma mère de la communauté Peul. J’ai encore des oncles sarakhoulé et mais deux petites sœurs sont mariées à des Jola.

Que pensez des Mauritaniens qui forment la plus grande communauté de commerçants en Gambie ?

Les commerçants mauritaniens sont venus me féliciter après les élections. Avant même les ces élections, les Mauritaniens sont connus comme étant pacifiques. Vous pouvez vous rendre dans les tribunaux du pays, vous ne verrez pas de Mauritaniens devant la barre excepté quelques uns. Cela veut dire qu’ils respectent la loi et cela est à encourager.

 

alakhbar

La BAD approuve des prêts en financement de la construction d’un pont sur le fleuve Sénégal

Afficher l'image d'origineALAKHBAR (Nouakchott)- Le 9 décembre 2016, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 31,3 millions de d’Euros à la République Islamique de Mauritanie et un prêt de 9,4 millions d’Euros à la République du Sénégal, en financement de la construction d’un pont à Rosso, entre les deux rives du fleuve Sénégal, frontière naturelle entre ce pays et la Mauritanie.

 L’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre les deux rives du fleuve Sénégal, constitue un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale.

Le projet favorisera le développement économique de la région, et plus largement l’essor des activités de transport routier entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest.

Ouvrage de près de 1500m, le pont de Rosso remplacera les services des bacs qui relient actuellement les deux rives du fleuve Sénégal, des embarcations à la capacité limitée et avec lesquelles la traversée pouvait s’avérer périlleuse en période de crue.

L’absence de pont était source de retards, et représentait un coût conséquent pour les voyageurs et les transporteurs.

Outre la construction du pont, le passage de la frontière sera facilité par la construction et l’équipement de  postes contrôle juxtaposés, permettant d’effectuer les formalités douanières des deux pays dans un seul et même lieu.

Au total, le temps de traversée dédié aux formalités, devrait être ramené à moins de dix minutes, contre près d’une heure auparavant.

 Nouakchott – Dakar, le projet va accélérer le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger – Lagos et  Alger – Dakar, et plus globalement entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne » a expliqué Ali Ismaël Mohamed, Economiste des Transports de la BAD, en charge du projet, qui estime, par ailleurs, que « le trafic de véhicules sur cet axe devrait plus que tripler d’ici 2025. »

L’ensemble de la région devrait connaître une forte croissance des activités commerciales, d’autant que la construction du pont sera complétée par l’aménagement de plus de 60km de pistes rurales, favorisant la desserte des zones agricoles.

Pour les deux pays, ces régions sont les principales productrices de riz et les performances de leur secteur agricole constituent un important enjeu de sécurité alimentaire.

Au Sénégal la BAD a récemment investi dans plusieurs projets de désenclavement de zones à fort potentiel agricole et de soutien aux producteurs. L’un des volets du présent projet consiste d’ailleurs en l’aménagement de périmètres maraichers et de plateformes de transformation de produits agricoles pour des coopératives féminines. Des marchés/gares routières seront aussi construits de chaque côté du pont.

L’amélioration des conditions de vie des populations sera enfin possible, grâce à une série d’aménagements connexes, telles que la réhabilitation de 7 écoles et de 3 postes de santé, la mise en place d’un réseau d’alimentation en eau potable dans les 2 villes jumelles de Rosso,  la mise en place de réseaux d’assainissement côté mauritanien et enfin la construction et l’équipement d’un complexe social pour les jeunes en réinsertion, les femmes  et les handicapés.

« Au-delà de son importante contribution à la dynamique d’intégration régionale, le projet répond à l’objectif fondamental que s’est fixée la BAD : la promotion d’une croissance inclusive et durable » a souligné Amadou Oumarou, Directeur du département transport, développement urbain et TIC à la BAD.

D’un montant total de 87,6 millions d’Euros, le projet est cofinancé par les gouvernements mauritaniens et sénégalais, ainsi que par la Banque européenne d’Investissement et l’Union européenne.

alakhar