Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 27/08/2016

Affaire Ould Mkheitir : maître Mohamed Ould Moïne jette un pavé dans l’obscurantisme…

altDepuis hier, le monde arabisant zouayisant a reçu une piqûre de rappel de maître Mohamed Ould Moïne à qui on ne fait pas la leçon à propos du volet islamique de l’affaire étant lui-même de naissance maraboutique.  A part quelques rares sorties symboliques de courageux esprits arabisants qui craignent devant Dieu d’être complices de l’hystérie collective, c’est la première fois que quelqu’un de compétent ose écrire en arabe une sorte de livre blanc sur cette affaire qui sema la terreur dans le milieu intellectuel mauritanien en prenant clairement partie pour la mise en liberté de l’accusé pour des raisons juridiques, islamiques ou tout simplement morales car après requalification des faits par la cour d’appel en avril dernier, Mohamed Cheikh Ould Mkheitir ne devrait pas être retenu en prison plus de 24 mois or c’est largement dépassé…
 
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Depuis 4 mois, le dossier est arrivé à la Cour Suprême qui doit considérer le repentir du jeune militant forgeron or à ce jour, la cour suprême semble fuir ses responsabilités pour des raisons qui ne peuvent être que politiques vu que Birame Dah Ould Abeid jugé dans la même semaine que Ould Mkheitir a été affranchi  par la cour suprême depuis 3 mois alors que la cour d’appel n’avait pas requalifié les faits. Ultime aberration, la cour suprême, censée ignorer les faits et ne connaître que le droit, a osé dans le cas Birame toucher aux faits en retirant de l’accusation l’appartenance à une organisation non reconnue,  légitimant ainsi l’IRA…
 
 
En ce qui concerne Ould Mkheitir, il s’agit d’affronter l’accusation où l’on trouve l’association des oulémas pro-pouvoir, avec la bénédiction du parti d’obédience islamiste Tawassoul, chef de file de l’opposition en Mauritanie,  qui ont réclamé et obtenu la peine de mort pour apostasie avec le soutien du peuple fanatisé dans cette affaire jusqu’à ce que la cour d’appel requalifie les faits alors que depuis le début des érudits dont Mohamed El Moctar Chinguitty ont rappelé que le coran est clair « pas de contrainte en religion » ( S2V256) et même en cas d’apostasie :
 
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« La sanction de l’apostasie relève de l’au-delà non de la vie ici-bas,
 une trentaine d’observations à ce sujet
 
1- S’il est un grand principe, aujourd’hui délaissé par les musulmans, depuis des siècles, c’est bien le principe de l’interdiction d’imposer un culte à quiconque. Ainsi la porte du repentir à Dieu demeurera ouverte aux humains tant qu’il en existera, et la religion restera du ressort de Dieu.
 
2- Le verset « Il n’y a pas de contrainte en religion » a été révélé dans l’une des formulations les plus extensives et les plus absolues en langue arabe. Elle a combiné l’indéterminé à la négation et à l’interdiction. Ce qui englobe, ainsi, toutes les circonstances dans leur commencement, tout comme leur continuité et leur fin.
 
3- Étrange est celui qui nous demande : qu’avez-vous fait d’un orphelin ? (hadith rapporté par une seule personne) et ne se demande pas, lui ce qu’il fait, d’un verset pourtant explicite « Il n’y a pas de contrainte en religion » !!!
 
4- L’explicite (Le Coran) est prioritaire par rapport au douteux (hadith orphelin) et ce pour tout être intelligent ; ne parlons donc pas des « savants ». De même que privilégier la règle de l’explicite (Le Coran) en cas de contradiction est une obligation. Hors il n’est de contradiction plus grande qu’un jugement impliquant la vie et la mort.
 
5- La distinction entre pardonner d’abord et tuer enfin n’est pas naturelle et constitue une contradiction. Rappelons ici que le verset est formulé de la manière la plus extensive et la plus absolue en langue arabe.
 
6- Lequel des deux actes préférez-vous présenter devant Allah : Tuer au nom d’un hadith orphelin ou donner la vie par un verset explicite ?
 
7- Tuer l’apostat n’est que l’une des catastrophes de l’exégèse auxquelles le délaissement du Coran et la mise de la loi au service de l’État nous ont conduit.
 
8- Celui qui annonce publiquement son apostasie dans nos sociétés doit nous conduire à prêcher publiquement son retour à l’Islam. Cela ne nous donne pas le droit de le tuer car notre glorieux et majestueux Dieu dit « Il n’y a pas de contrainte en religion ».
 
9- Si, ce qui ne s’était pas passé avec les rebelles de l’époque des Compagnons du prophète relevait de sanctions religieuses, la sanction n’aurait pas été possible sans procès ; or, il n’y eu jamais de procès pour apostasie à l’époque du prophète et/ou de ses compagnons.
 
10- L’apostasie est affaire une purement intellectuelle. Elle ne constitue pas une subversion sauf si l’apostat verse dans le prosélytisme auquel cas nous devons le combattre par le discours (argument et contre-argument).
 
11- La distinction entre la mécréance par naissance et la mécréance par apostasie nous conduit à faire de la naissance dans la croyance un délit.
 
12- N’est-elle pas étrange cette logique d’exégètes qui croient en la contrainte de culte pour les musulmans et en sa liberté pour les non musulmans !!!!
 
13- Les guerres de Abou Bakr As-Siddiq [vers 573-634, règne entre 632-634], premier khalife du prophète, étaient une réplique à une rébellion armée et au refus de payer les taxes (zakat) qui revenaient aux pauvres. Elles n’ont jamais eu pour objectifs de ramener quiconque à l’islam par la contrainte.
 
14- L’apostasie est le péché le plus capital en islam puisqu’elle détruit la base de la religion chez l’apostat. L’islam n’y a pourtant pas prévu une sanction relevant de la vie ici-bas car la contrainte engendre l’hypocrisie au lieu de la foi.
 
15- Il a été prouvé que Oumar ibn Al-Khattab (deuxième khalife) [584-644, règne 634-644] a juger que l’apostat rebelle ne doit pas être tué après qu’il soit maîtrisé par les musulmans. Ce jugement est rendu par Oumar dans l’affaire de la rébellion du petit group des Beni Bakr Ibn Wael.
 
16- Oumar disait : « que je les prenne dans la paix m’est préférable à tous les trésors de la terre, je leur proposait la porte par laquelle ils étaient sortis… »
 
17- Toute hypocrisie est maléfique, elle l’est d’ailleurs plus que la mécréance assumée.
 
18- Al Thawri et Al-Nakhi, deux des plus grands savants de l’époque [ultérieure aux] Compagnons, ont tous les deux récusé la peine de mort pour l’apostat et ont estimé qu’il doit être invité au repentir sans contrainte de délais.
 
19- La règle dominante dans l’école sunnite du Hanafisme est que la femme apostat n’était pas tuée car la femme à l’époque n’était pas combattante. Il s’agit-là d’une distinction heureuse entre la rébellion armée et la rébellion intellectuelle (l’apostasie pacifique).
 
20- Oumar ibn Al-Khattab a condamné l’apostat à la prison. Ce qui veut dire qu’il considère que la sanction de l’apostasie ne relève pas des peines mais plutôt de la correction qui est laissé en islam à l’appréciation du juge.
 
21- Exiger le repentir sous la contrainte n’est qu’une interprétation qui n’est citée par aucun texte. Prêcher par la sagesse et l’homélie positive est mieux indiqué à l’endroit de l’apostat et du mécréant.
 
22- L’apostasie est de deux types : intellectuelle et armée. La première ne relève d’aucune sanction dans le code pénal musulman tandis que la seconde relève de la correction que l’autorité, juste, doit apprécier et appliquer.
 
23- La sanction de l’apostasie armée est justifiée par le délit de la subversion et de la division du rang des musulmans (la rébellion) et non par le changement de culte.
 
24- La sanction du reniement de la vraie religion relève du jugement dernier auprès d’Allah. Elle est plus grave que toute sanction que l’on puisse imaginer, mais il n’y a pas de sanction relevant des humains dans la vie ici-bas.
 
25- Le terme « reniement » était, de l’époque du prophète, utilisé dans un sens très large ne couvrant pas seulement l’apostasie qui s’est rependu par la suite dans les livres d’exégèse. Exemple : « Quant à Selema, il a renié son exode. »
 
26- Combattre l’apostat armé ne veut pas dire qu’il faut tuer l’apostat pacifique. Cette distinction, ancienne a été faite par ibn Hazm qui l’avait attribué à une frange de savants.
 
27- Il n’a jamais été rapporté, que le khalife Abou Bakr a eu à maîtriser un apostat ne refusant pas le repentir et qui s’était repenti et qu’il l’aurait laissé ou qui aurait refusé le repentir et que lekhalife l’aurait tué. C’est ce que les savants de la loi islamique n’ont jamais prouvé selon ibn Hazm.
 
28- Dire que la contrainte interdite en religion ne concerne que l’adoption initiale et qu’elle n’englobe pas le reniement de l’islam est tendancieux
 
29- L’hypocrite connu [est] en moins nocif que l’inconnu.
 
30- En conclusion, il n’y a pas contrainte en religion ni au début, ni dans la continuité encore moins à la fin et il n’y a pas de sanction humaine pour l’apostasie. Revenez donc à votre Saint Livre et laissez les petites déviations. »
 
 
 
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Pour l’instant aucune traduction en français du texte de maître Moïne n’est disponible. Nous avons contacté l’auteur qui aimerait que toute traduction se fasse avec son accord afin que sa pensée ne soit pas trahie car chaque mot compte sur un sujet aussi sensible. Même si le monde francisant est le dernier à avoir besoin d’arguments supplémentaires pour connaître le fond et la forme de l’affaire, il reste intéressant de lire le pavé de maître Moïne pour connaître l’approche implacable.
 
Si par malheur le pouvoir continue sa fuite en avant sur le dos de Ould Mkheitir, on peut espérer que ce plaidoyer sera lu l’année prochaine lors du concours de plaidoirie organisé avec le ministère de la justice au nez de Ould Mkhétir depuis des années sans avocats jusqu’à cette année…
 
 

En attendant, on espère que quelqu’un traduira le long texte de maître Moïne. J’ai trouvé un traducteur professionnel, il demande pour ces 16 pages et des poussières plus ou moins 100.000 et une semaine….

Lire la suite : http://www.chezvlane.com/2016/08/affaire-ould-mkheitir-maitre-mohamed.html

Le Parquet général dément la violation de procédures dans l’affaire dite “des émeutes du Ksar”

Le Parquet général dément la violation de procédures dans l'affaire dite Le Parquet général a rendu public vendredi à Nouakchott un communiqué dont une copie est parvenue à L’AMI dans lequel il a démenti les prétentions évoquent des violations de procédures et expliquant les différentes phases du procès des prévenus dans l’affaire dite “des émeutes du Ksar”.

Le Parquet a affirmé à cet égard que le procès en question était un procès équitable et transparent.

Voici le texte intégral de ce communiqué:

“A l’occasion du verdict de première instance de la Cour Criminelle de Nouakchott Ouest en date 18 Août 2016 relatif à l’Affaire no. 0558/2016, communément appelée “affaire des émeutes du Ksar”, certaines opinions ont exprimé leur “préoccupation” face à ce qu’elles considèrent comme violations de procédures judiciaires.

C’est pourquoi le Parquet précise que le verdict dont s’agit est bien en deçà de ses attentes, eu égard à la gravité des faits et à la clarté des dispositions pénales y afférentes.

Le Parquet tient à préciser aux opinions exprimées et à l’opinion nationale et internationale:

1. Que les procès se déroulant devant les juridictions pénales mauritaniennes en général, et ce procès en particulier ont toujours respecté toutes les exigences du procès équitable et transparent conformément au Droit mauritanien et aux conventions internationales auxquelles la Mauritanie est partie.

Les 23 accusés comparaissant devant la Cour criminelle étaient assistés par un groupe d’avocats de leur choix; lesquels n’ont eu aucune limite pour soulever toutes exceptions de droit devant la Cour qui, sans entraves, a réservé et des fois de façon laxiste, à ces exceptions la suite qu’elle considère juste, en procédant à leur examen séance tenante malgré les objections fondées du parquet.

C’est au moment du déroulement de l’ensemble des moyens du parquet à l’effet d’asseoir son réquisitoire, que la défense a commencé sa stratégie dilatoire caractérisée par plusieurs scénarios dont:

“Le retrait bruyant, “La critique acerbe à l’endroit du parquet, lui refusant son droit absolu à présenter ses moyens, et intimidant le Président de la Cour et ses assesseurs.

C’est dans cet élan que la défense a jugé utile d’asseoir son attitude sur la base de l’article 278 du Code de procédure pénale, qui interdit au public d’introduire dans la salle d’audience des moyens d’enregistrement ou de photographie.

Il est important pour les opinions qui s’expriment par ci et par là, de comprendre que le parquet est en droit en sa qualité de partie prenante à un procès pénal, de présenter et d’exploiter tous les modes de preuves – principe consacré par l’article 386 du Code de procédure pénale – et singulièrement les preuves à support électronique et audiovisuel, et que cela ne constitue en aucun cas une quelconque violation du droit pénal, et encore moins des droits de la défense.

L’utilisation de ces supports ne se confond en rien à l’utilisation d’un matériel d’enregistrement ou de photographie destiné à l’enregistrement ou à la prise de photographie dans une audience en cours; et cela les avocats de la défense le savent bien.

Le Parquet ne peut s’expliquer le retrait de la défense, après avoir soulevé ses exceptions sauf si, incapable d’apporter la contradiction, la défense s’est résignée, faute de mieux, à un retrait sans fondement juridique, et blâmable déontologiquement.

Pour parer à cette situation, pour le moins surprenante, et conformément à l’article 257 du Code de procédure pénale, la Cour a désigné d’office un nouveau groupe d’avocats pour assurer la défense des accusés après les avoir informé de leur droit de choisir une autre défense, et a suspendu l’audience pour 24 heures à cette fin.

2. Relativement à la crédibilité qu’accorde sans titre ni droit les opinions qui se sont exprimées sur un verdict de première instance et sur une procédure judiciaire en cours, il est important de faire remarquer qu’il s’agit seulement d’une reprise d’allégations soulevées par la défense des accusés et naturellement sans fondement; ce qui n’a cependant pas empêché la Cour, toujours dans le cadre de procès équitable, de rejeter par une décision avant dire droit ces allégations, en offrant aux accusés de réitérer la même demande devant la Cour d’Appel au moment où ils interjetteront l’appel principal.

Le Parquet rassure la communauté nationale et internationale qu’il respecte et fera respecter de manière absolue toutes les lois nationales et les conventions internationales auxquelles la Mauritanie a adhéré, notamment celles contre la torture, et s’inscrit en faux contre toutes les allégations de nature à se rapporter à des actes de torture, qui auraient été pratiqués dans les centres de police judiciaire placés sous son autorité.

3. Le Parquet précise que les événements qui ont eu lieu à Nouakchott le 29 Juin 2016, et suite auxquels les personnes concernées ont été poursuivies n’avaient absolument aucun rapport avec des questions intéressant les droits de l’homme ou l’esclavage, que certains prétendent défendre, mais qu’il s’agissait plutôt de l’exécution d’un accord entre des particuliers propriétaires de terrains et des squatters qui occupaient illégalement ces terrains. L’administration ayant intervenue pour faciliter cet accord en offrant aux squatters 429 terrains sans contrepartie vers lesquels il était convenu de les déplacer à partir de la date du 29 Juin 2016, avant que les accusés, qui n’étaient pas concernés viennent s’attrouper et s’interposer par la force pour empêcher l’autorité de s’acquitter de son devoir en exerçant contre ses agents diverses voies de faits entrainant des blessures graves sur ceux-ci pendant l’exercice de leur fonction, et en détruisant des biens publics.

Il n’est donc pas admissible de rapprocher des actes criminels de droit commun qui sont établis par des preuves tangibles, avec un comportement civique et honnête. La réalité est que l’implication de ces accusés dans une affaire criminelle comme celle-ci prouve qu’ils n’ont rien à voir avec le militantisme honnête et équilibré qu’on connait aux militants des droits de l’homme.

Le Parquet rappelle à tous, que la justice mauritanienne constitue un pouvoir indépendant et souverain auquel revient en toutes circonstances l’évaluation des preuves présentées contre tout accusé retenu dans les liens d’une prévention, et que ses décisions en la matière s’imposent à tous, et qu’il n’appartient à aucune opinion quel qu’elle soit de s’ingérer dans son cours normal, dès lors que le procès équitable et transparent est assuré à toute partie comparante quel que soient les charges retenues à son encontre à tout niveau du processus juridictionnel.

Le Parquet général”.

AMI

Oumar N’Diaye met fin à sa carrière de footballeur et remercie la Mauritanie dans un émouvant message …

Oumar N’Diaye met fin à sa carrière de footballeur et remercie la Mauritanie dans un émouvant message ...Rim Sport – Le défenseur, Oumar N’Diaye a annoncé vendredi (26 aout) à Paris l’arrêt de sa carrière à 31 ans. « Aujourd’hui, j’ai pris une décision qui ne concerne pas que la Selection mauritanienne mais aussi ma vie et celle de ma famille car j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière en Selection mais aussi en club donc de footballeur.

L’ex- FC mantois 78 qui vient d’embrasser une nouvelle carrière d’entraîneur a remercié chaleureusement le public mauritanien, les dirigeants et ses désormais anciens coéquipiers », a-t-il expliqué.

Passé entre autres par le SM Caen, le Vannes OC et aujourd’hui au FC Mantois, l’expérimenté défenseur central (1m86 pour 79 kg) reste le premier international Mauritanien de l’histoire à avoir évolué dans le championnat de France de Ligue 1. « Jouer pour mon pays est un devoir et cela à été la meilleure chose qui puisse m’arriver dans ma carrière de footballeur mais aussi en tant qu’homme.

Chaque rassemblement, chaque entrainement, chaque match à entendre notre hymne resteront un souvenir et des frissons gravés dans mon cœur vert et jaune ‘, a fait remarquer l’emblématique capitaine des Mourabitoune.

Voici son message en intégrale :

“Tout d’abord, je tenais à remercier tous les mauritaniens pour leur message, cela m’a énormément touché mais ce n’est pas à la Mauritanie de me remercier plutôt à moi de vous remercier pour ces 4 années magnifiques et inoubliables. Jouer pour mon pays est un devoir et cela à été la meilleure chose qui puisse m’arriver dans ma carrière de footballeur mais aussi en tant qu’homme.

Chaque rassemblement, chaque entrainement, chaque match à entendre notre hymne resteront un souvenir et des frissons gravés dans mon cœur vert et jaune. Aujourd’hui, j’ai pris une décision qui ne concerne pas que la Sélection mauritanienne mais aussi ma vie et celle de ma famille car j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière en Sélection mais aussi en club donc de footballeur.

Mon rêve d’enfance d’être footballeur a été réalisé avec beaucoup de sacrifices, de hauts et des bas donc cela a été une décision difficile à prendre mais purement réfléchi. Ma situation en tant que joueur en club au fil des années est devenue compliquée.

Pour divers raison, je n’évolue plus au FC mantois 78 et aujourd’hui aucun club n’a pu me proposer un challenge intéressant et notre non qualification à la CAN 2017 ont précipité ma décision d’arrêter qui peut paraître prématuré.

Mais après avoir réalisé mon rêve d’enfance, je me prépare à réaliser mon rêve d’adulte : devenir un des meilleurs formateurs de notre pays car la jeunesse sera notre avenir. C’est pour cela que j’ai passé ma licence A UEFA, obtenu. J’ai été ambitieux joueur, je le serais entraineur.

Aujourd’hui je continue à me former dans un des meilleurs pays du monde dans la formation d’entraineur -éducateur, la France. Une nouvelle vie commence, une page se tourne avec la Sélection dont j’ai été très fier d’être le capitaine mais le livre reste ouvert : la Mauritanie est moi c’est une histoire de cœur et mon destin est là-bas.

J’aurais aimé emmener mon pays à la CAN au Gabon, malheureusement nous avons échoué de peu, mais nous sommes dans la bonne voie tous ensemble. Merci à tous, au gouvernement pour le développement du football mauritanien, merci à la fédération tous ceux qui y travaillent pour le développement de notre football, au Président Ahmed pour son travail, au staff Neveu et staff Martins d’aider le football mauritanien, une pensée au coach Rautureau qui m’a énormément aidé dans l’obtention de mon diplôme.

Merci à tous les frères et coéquipiers que je soutiendrais de France, à tous le peuple mauritanien de leur soutien. Mais aussi spécialement à tous mes éducateurs, entraineurs, bénévoles en France ( FC Mantois 78, CA Lisieux, USON Mondeville, SM Caen Vannes OC UJA Alfortville) qui m’ont construit, éduqué tout au long de ma vie. Pour finir, une grande pensée à ma maman et toute ma famille, la vie n’a pas été facile mais c’est pour vous que je me bats. Qu’Allah nous facilite tous”.

Oumar N’Diaye

Rim Sport